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Immigration - Page 64

  • Clandestins : une politique de gribouille

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    D’un côté on apprend que les gendarmes se font à leur tour remonter les bretelles parce qu’ils n’arrêtent pas assez de clandestins, mettant ainsi en péril l’objectif de 25.000 expulsions décrété par le président de la République.

    De l’autre côté on apprend que le préfet de l’Essonne va régulariser les clandestins qui ont occupé une église pendant plus de cinq mois à Massy.

    Il faudrait savoir si l’on veut expulser ou régulariser.

    En fait, on prétend qu’on veut expulser pour faire plaisir aux électeurs nationaux, et on régularise pour faire plaisir à « l‘ouverture ».

    C’est tout le contraire d’une politique d’immigration, c’est-à-dire de non-immigration, claire et ferme.

  • Il y aura...

    « Il y aura une inauguration officielle du musée de l’immigration, on a juste une ouverture administrative, comme ça se fait très souvent. C’est typique du genre de débat sur lequel, je pense, les Français n’attendent pas les membres du gouvernement, ils nous attendent sur des sujets de fond, ils ne nous attendent pas là-dessus. »

    Propos de Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement.

    On remarque qu’il ne donne pas le nom du musée : la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, qu’il ne donne pas la date de l’inauguration, qu’il dit n’importe quoi sur les « ouvertures administratives » (même dans ce cas on donne une date d’inauguration officielle), et que finalement la chose est sans intérêt...

    Circulez, y a rien à voir...

  • Pas assez d’expulsions...

    Les gendarmes sont à leur tour pressés d’arrêter des clandestins pour respecter le quota de 25.000 expulsions fixé par le président de la République. Dans une note adressée aux commandants de région, le général Parayre tance ses troupes, soulignant que 67 groupements de 17 régions sont « en deçà des objectifs », et les appelant en conséquence à un « réel axe d’effort ».

    Dans le même temps, la Cimade dénonce « une série d’artifices » utilisés pour tenter d’atteindre les objectifs. On ne peut certes pas prendre pour argent comptant tout ce que dit la Cimade , mais elle n’a pas pu inventer ce qu’elle rapporte. Parmi les méthodes utilisées, il y a l’arrestation et l’expulsion de touristes en séjour régulier, s’ils n’ont pas sur eux leurs documents de séjour, de nombreuses arrestations dans les gares (notamment d’Italiens à la gare de Lyon), qui ne nécessitent pas de réquisitions systématiques de la part du procureur, ou, plus fort encore, l’arrestation à la frontière d’étrangers rentrant chez eux...

    Quant aux syndicats de police, ils jugent irréalisables les objectifs d’expulsion en raison notamment des freins de la justice...

    Il ne faut pas oublier aussi que lorsqu’on met la main sur des dizaines ou des centaines de clandestins (comme à Massy ou à Cachan, etc.) on les... régularise.

    C’est Gribouille.

  • On régularise...

    Le préfet de l’Essonne fait savoir que l’examen des dossiers des clandestins qui avaient occupé pendant plus de cinq mois l’église Saint-Paul de Massy a débuté.

    En clair, ils vont être récompensés de leur ténacité : ils vont être régularisés. « Au cas par cas », bien sûr. Comme les squatters de Cachan.

    « Les sans-papiers ne peuvent pas avoir de papiers car ils n’ont pas de contrat de travail, et ils ne peuvent pas obtenir de contrat de travail car ils n’ont pas de papiers. Il faut sortir de ce cercle vicieux », a dit le préfet. Et pour en sortir, il suffit de donner des papiers à ceux qui présenteront des « promesses d’embauche »...

    Fastoche ! Comment n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?

  • Une stupéfiante première

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    C’est une stupéfiante première que cette ouverture en catimini de la « Cité internationale de l’Histoire de l’Immigration » !

    Voilà un grand musée, voulu et porté par un président de la République comme symbole de la politique de la France vis-à-vis de l’immigration, et dont l’ouverture ne fait l’objet d’aucune inauguration officielle.

    Comme par hasard, le président Sarkozy est en Russie. Loin des Français qui jugent déplacé qu’on célèbre dans un palais national l’immigration dont ils souffrent au quotidien.

    La glorification de l’immigration fait flop. Mais on attend toujours une politique d’immigration qui rompe avec celle du président qui a voulu cette Cité.

  • La guéguerre du DAL

    Le Dal avait de nouveau installé des tentes pour ses otages, hier, sur la chaussée de la rue de la Banque. Ce matin à 5h 30, la police a de nouveau contraint les manifestants à quitter les lieux et a confisqué les tentes... Dès 8h, les femmes africaines qui constituent les troupes de Jean-Baptiste Eyraud bloquaient de nouveau la rue en scandant « J’y suis, j’y reste, je ne partirai pas »...

  • Profil bas sur l’immigration...

    La « Cité nationale de l’Histoire de l’Immigration » ouvre ses portes ce mercredi, au Palais de la Porte dorée à Paris, dans la plus grande discrétion. Le grand projet de Jacques Chirac ne fait même pas l’objet d’une inauguration officielle. Un musée voulu et porté par un président de la République, qui ne sera pas inauguré !

    On apprend que le ministre de la Culture , Christine Albanel, fera une apparition à 9h. Et que Jacques Chirac s’y rendra jeudi matin. Et c’est tout.

    « On a été un peu surpris que la Cité ne suscite pas l’intérêt qu’elle mérite auprès des plus hautes autorités de l’Etat », se plaint Patrick Weil, l’un des historiens maîtres d’œuvre du projet. Mais il y a un malaise entre les universitaires qui ont concrétisé le projet et le gouvernement. Patrick Weil est l’un des huit qui ont démissionné des instances dirigeantes de la Cité lorsque Nicolas Sarkozy a créé un ministère de l’Immigration et de l’Identité nationale. Un autre historien, Gérard Noitel, déclare : « S’il n’y a pas d’inauguration officielle, c’est parce que ça coince. Notre discours, qui est de montrer les apports de l’immigration, n’est pas celui de la suspicion généralisée de l’immigrant avec l’instauration de tests ADN... »

    Sans doute Nicolas Sarkozy préfère-t-il ne pas se trouver face à des universitaires qui feraient de l’inauguration un meeting contre son projet de loi sur l’immigration. Et ça tombe bien, il est en Russie...

    Mais il y a aussi un malaise de ce côté. Nicolas Sarkozy, l’homme qui a siphonné le Front national et qui en est fier, pense certainement que ce ne serait pas bon pour son image de célébrer l’immigration...

    Alors, la Ligue des droits de l’homme a appelé à une « inauguration citoyenne », qui devrait avoir lieu ce matin. Mais même cette contre-inauguration devrait être discrète, si l’on en juge par les signataires de l’appel de la LDH  : ce sont les sections du 12e arrondissement des partis et syndicats de gauche et d’extrême gauche...

     

    Addendum. Aucune nouvelle de l'inauguration citoyenne... Quant à Jacques Chirac, il a reporté sa visite "au début de la semaine prochaine", sans explication...

  • Une nouvelle pompe aspirante ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’article 21 du projet de loi sur l’immigration n’exclut pas les clandestins de l’hébergement d’urgence, il précise seulement que les personnes qui n’ont aucun titre à résider sur le territoire ne peuvent pas se prévaloir de cet hébergement pour exiger de l’Etat un logement pérenne au titre de la loi DALO. Ce qui devrait aller de soi.

    Si le Parlement abandonne cet article et rend l’hébergement « inconditionnel », comme le souhaite le Haut Commissaire Martin Hirsch, il aura inventé une nouvelle pompe aspirante de l’immigration illégale.

    Et une pompe à fort rendement. Car si, au mépris des principes les plus élémentaires du droit, les clandestins bénéficiaires d’un hébergement d’urgence peuvent exiger, jusque devant la justice, un droit au logement pérenne, il est évident que les candidats vont affluer de partout.

  • Hébergement d’urgence

    Les associations s’occupant de l’hébergement des SDF se sont réunies avec le Haut Commissaire Martin Hirsch, des représentants des ministères de l’Immigration et du Logement, et Arno Klarsfeld « représentant le Premier ministre » (sic).

    Les associations ont réitéré leur volonté de voir supprimé du projet de loi sur l’immigration l’amendement Mariani, devenu article 21, dont elles prétendent qu’il revient à exclure les « sans-papiers » de l’hébergement d’urgence, ce que les médias répètent comme de bons perroquets de l’immigrationnisme qu’ils sont.

    Le gouvernement s’est engagé à faire part au Parlement de la demande des associations, et « à ce que l’hébergement reste inconditionnel », selon l’expression de Martin Hirsch.

    Tout cela repose sur un mensonge. L’article 21 ajoute quelques mots à la loi DALO pour préciser que « le droit au maintien en hébergement d’urgence », que cette loi a institué (au mépris du sens des mots), ne peut être accordé qu’à des personnes séjournant régulièrement sur le territoire. Il ne peut pas en être autrement, puisque ce « droit » est « opposable » en justice, et que l’article 1 de la loi DALO précise que le droit au logement opposable n’est accessible que sous condition de régularité du séjour.

    S’il en était autrement nous ne serions plus dans un Etat de droit : comment peut-on imaginer que des clandestins fassent condamner l’Etat français au titre d’un « droit » qu’ils auraient à être maintenus en hébergement d’urgence ? C’est du délire. C’est pourtant ce qu’exigent les lobbies, qui ont été entendus par le gouvernement.

    Dans son exposé des motifs, Thierry Mariani soulignait explicitement qu’il  s‘agissait uniquement de mettre en cohérence les dispositions de la loi, et que « le droit pour toute personne présente en France de bénéficier d’un hébergement de très courte durée (par exemple pendant l’application du plan d’urgence hivernale) n’est pas mis en cause ».

    Mais ce que veulent les lobbies, c’est le droit pour les clandestins de bénéficier du dispositif de « stabilisation » de la loi DALO, autrement dit de rester jusqu’à trois mois dans un hébergement d’urgence jusqu’à ce qu’on leur trouve un logement (et l’Etat est obligé de trouver ce logement, puisque c’est un droit « opposable »).

    Si le Parlement va dans ce sens, au mépris de l’article 1 de la loi DALO, il aura institué une nouvelle pompe aspirante de l’immigration.

  • La défense des « sans-papiers » jusqu’au délire

    La nouvelle polémique sur la loi sur l’immigration concerne un article qui, selon les bonnes consciences, interdirait aux clandestins de bénéficier d’un hébergement d’urgence. Même Martin Hirsch, membre du gouvernement, y est allé de son couplet pour dire que c’était « inacceptable ».

    Il a fallu que le gouvernement mette les points sur les i, et publie un communiqué signé par Brice Hortefeux, Christine Boutin et… Martin Hirsch. L’article en question précise que la personne accueillie en hébergement d'urgence « ne peut faire valoir un droit à un logement au titre de la loi DALO (Droit au logement opposable) si elle ne peut pas justifier de la régularité de son séjour en France ».

    On précise donc seulement dans la loi Dalo qu’une personne accueillie en hébergement d’urgence peut y rester « jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée si elle peut justifier de la régularité de son séjour sur le territoire ». Ce qui va de soi, puisque par principe « l’orientation » d’un clandestin est de quitter le territoire.

    La polémique était donc absurde (même si l’on comprend bien que le but des lobbies est de donner tous les droits aux clandestins). Mais ce qui est hallucinant aussi, sur le plan du droit, est qu’on en soit à pondre un texte pour dire que les clandestins accueillis en hébergement d’urgence ne peuvent pas faire valoir leur « droit au logement » devant la justice…