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Immigration - Page 63

  • L’Arche de Sarko

    Communiqué de Marine Le Pen

    Au moment où Nicolas Sarkozy condamne à juste titre le trafic d’êtres humains organisé par l’Arche de Zoé, son ministre Brice Hortefeux l’officialise avec le lancement de l’immigration «  choisie ». Avec une immoralité assumée et camouflée là aussi par de bons sentiments, le gouvernement organise un nouvel esclavage moderne au profit de quelques patrons avides de profits.

    Dans le cadre du projet de mondialisation démographique, la France se met donc officiellement sur la liste moralement peu reluisante des clients du grand marché mondial de la main d’œuvre.

    Cet appel d’air de travailleurs à bon marché va surtout avoir pour conséquence directe de tirer les salaires des secteurs concernés à la baisse. Comment croire que les jeunes diplômés français au chômage refuseraient, comme le prétend le gouvernement, d’exercer les professions de géomètres ou d’informaticiens pour ne citer que ces deux métiers ?

    Marine Le Pen, vice présidente du Front national et député français au Parlement européen, demande solennellement au gouvernement de renoncer à ce projet, de proposer les offres d’emplois vacants aux chômeurs français et à défaut de créer les filières de formations nécessaires. Elle appelle tous les travailleurs des secteurs concernés à s’opposer à ce plan qui vise à terme à planifier une baisse de leurs rémunérations et à « tiers-mondiser » leurs emplois.

    [Le ministère de l’Immigration a soumis aux organisations syndicales et patronales une liste de 152 métiers qu’il compte ouvrir aux ressortissants de l’Union européenne, et une liste de 30 métiers qu’il compte ouvrir aux étrangers hors UE. La liste définitive sera arrêtée dans le courant du mois de novembre, lors d’un comité interministériel de contrôle de l’immigration. Il s’agit, dit Brice Hortefeux, de faire entrer en France « une immigration économique maîtrisée dans quelques secteurs en tension », dans le cadre de la mission que lui a confiée Nicolas Sarkozy de faire passer l’immigration de travail de 7 à 50%. Pour l’heure, la plupart des 30 métiers ouverts aux étrangers non-européens sont des métiers très qualifiés comme géomètre ou informaticien, et exigent des diplômes de l’enseignement supérieur.]

  • Les zozos de l’arche

    On ne sait pas tout sur l’affaire de « l’arche de Zoé », loin de là, notamment en ce qui concerne les dessous de la position tchadienne (s’il y en a). Toutefois il semble bien qu’il s’agisse d’une affaire d’enlèvement d’enfants. Il ne s’agissait pas de sauver des orphelins mourants du Darfour : la majorité d’entre eux, sinon tous, sont tchadiens, beaucoup ne sont manifestement pas orphelins (et selon les spécialistes de la région il n’y a pas d’orphelins dans des familles qui sont des tribus), on leur avait mis des pansements et sous ces pansements on n’a trouvé aucune pathologie. L’ONG, dont on dit que son siège social est en Australie, se targuait de faux soutiens, et Médecins du monde a dû aller devant la justice pour faire retirer son logo. Les documents tchadiens montrent que le Tchad avait autorisé l’atterrissage d’un avion immatriculé en Islande, avec équipage espagnol, pour une évacuation sanitaire d’enfants organisée par « Children Rescue » (l’Arche de Zoé ne s’est jamais présentée sous son nom au Tchad), et c’est un avion immatriculé aux Antilles qui est arrivé... Enfin, l’ambiguïté était totale sur le fait de savoir s’il s’agissait de faire accueillir provisoirement des enfants, pour raison humanitaire (par des familles qui ont dépensé des milliers d’euros pour cela), ou s’il s’agissait d’adoption (illégale). Même l’avocat de l’association (eh oui c’est encore Gilbert Collard...) n’en sait rien...

    Cette affaire montre l’anarchie qui règne dans le monde tentaculaire des ONG. Si Rama Yade se montre combattive contre cette opération « illégale et irresponsable », on peut se demander pourquoi elle est montée seule au créneau (de façon assez remarquable, d’ailleurs). Certes, Nicolas Sarkozy a fini par lui apporter son soutien, mais on attend toujours que le ministre en titre, Bernard Kouchner, s’exprime. Or celui-ci porte une part de responsabilité dans la dérive qui conduit à de telles aberrations. C’est lui le théoricien de « l’ingérence humanitaire », qui donne le droit, ou donne l’impression que n’importe qui a le droit, de faire n’importe quoi dans le tiers monde, sous couvert de « bons » sentiments.

    D’autre part, cette affaire est liée aussi au déboussolement moral des Français. On avorte à tour de bras, il y a un « droit à l’avortement » qui permet de tuer légalement plus de 200.000 enfants par an, et dans le même temps il y a les couples qui veulent absolument avoir un enfant, qui font valoir le « droit à l’enfant », et qui sont prêts à tout pour en trouver un, n’importe où, d’autant qu’il est très difficile d’adopter des enfants français, ce qui est une autre aberration. A cela s’ajoute l’idéologie dominante de l’antiracisme, de la discrimination positive, de l’accueil sans frein des immigrés, du soutien aux clandestins, qui finit par imposer l’idée qu’il est très vertueux d’adopter illégalement des enfants africains dont on ne sait rien. La frontière avec les réseaux d’achat et de vente d’enfants du tiers monde devient ténue. Avec l’affaire de l’Arche de Zoé », il semble qu’elle s’efface. Car, au départ, l’intention de l’association était probablement d’arracher des enfants à la misère et à la guerre, et à l’arrivée il s’agit d’une opération d’immigration illégale destinée à fournir des enfants à des familles qui les achètent...

  • Stopper l’immigration

    « En raison de la présence en France de près de quatre millions et demi de travailleurs immigrés et de membres de leur familles, la poursuite de l’immigration pose aujourd’hui de graves problèmes. Il faut les regarder en face et prendre rapidement les mesures indispensables. La cote d’alerte est atteinte. C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration, sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage. Je précise bien : il faut stopper l’immigration officielle et clandestine. Il faut résoudre l’important problème posé dans la vie locale française par l’immigration. Se trouvent entassés dans ce qu’il faut bien appeler des ghettos, des travailleurs et des familles aux traditions, aux langues, aux façons de vivre différentes. Cela crée des tensions, et parfois des heurts entre immigrés des divers pays. Cela rend difficiles leurs relations avec les Français. Quand la concentration devient très importante, la crise du logement s’aggrave ; les HLM font cruellement défaut et de nombreuses familles françaises ne peuvent y accéder. Les charges d’aide sociale nécessaires pour les familles immigrées plongées dans la misère deviennent insupportables pour les budgets des communes. »

    Qui a dit cela ?

    Réponse ici.

  • Régularisation massive des travailleurs clandestins : c’est parti !

    Communiqué de Marine Le Pen

    Obsédé par l’idée de satisfaire un certain patronat en main d’œuvre soumise à bon marché et ainsi accélérer l’adaptation de la France à la mondialisation, le tandem Sarkozy /Hortefeux vient d’autoriser la régulation massive de centaines de milliers de travailleurs étrangers en situation irrégulière. Avec sa loi sur l’immigration, en effet, un emploi ou une promesse d’emploi suffiront désormais pour obtenir un titre de séjour.

    Selon l’aveu même de M. Hortefeux,  ce sont 470 000 offres d’emplois « non pourvues » que le gouvernement entend ainsi satisfaire alors même que la France compte 4 millions de chômeurs. Cette scandaleuse opération, certes légale mais profondément illégitime car contraire à la volonté populaire, permet d’apprécier la duplicité d’un gouvernement qui s’était officiellement engagé à lutter contre le travail illégal et à expulser les clandestins.

    Marine Le Pen, député européen et vice présidente du Front national, demande que cesse cette politique de régularisation massive déguisée. Elle annonce que le Front national mènera des campagnes contre toutes autorités publiques qui, en décidant de ces régularisations, prendront la responsabilité d’organiser la submersion démographique du pays.

  • Le dépotoir de nos vieilles repentances

    Extrait d’une chronique de Jean-Marie Rouart, de l'Académie française, dans Nice-Matin :

    Un couscoussier, une machine à coudre, un fer à repasser, des valises en carton, des théières marocaines, et des scoubidoubidous : c'est ce dépotoir dont aucun marché au puces ne voudrait qu'on ose nommer musée. Eh oui, les Musées de France lui ont donné ce label. L'Etat est-il devenu fou ? Je manque de mots pour exprimer mon indignation au sortir de la visite de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration qui a ouvert ses portes aujourd'hui, en lieu et place de l'ancien Musée des colonies de la Porte Dorée à Paris. Ce merveilleux monument de l'architecte Albert Laprade contient des chefs-d’œuvre de l'Art déco : des meubles de Rulhmann, des sculptures de Janniot, vient d'être colonisé à son tour par le politiquement correct. Ce musée que Sarkozy et Hortefeux ont refusé d'inaugurer a-t-il d'autre but que de participer sournoisement à cet « empoisonnement » dont parlait Jack Lang ? Faire de la France un pays xénophobe et tordant le cou à la plus élémentaire vérité. Voilà le beau travail de l'Etat. Avons-nous tant d'argent à gaspiller à nous flageller ? (...)

    Le résultat est ce qu'il devait être : nul. Un gâchis. On a abîmé un beau monument et on lui a donné la vocation débile de gratter nos plaies en matière d'immigration et de réveiller nos culpabilités. On aura rarement mêlé sans aucune pudeur le népotisme présidentiel, l'instrumentalisation de la culture à des fins politiques et la gabegie financière. Car cela va vous (nous) coûter cher d'avoir, sous un vague alibi historique, l'insigne bonheur de contempler une paire de ciseaux et un fer à repasser qui se battent en duel : la modique somme de vingt-trois millions pour les travaux, plus sept millions pour le budget annuel de fonctionnement. C'est onéreux pour ce dépotoir de nos vieilles repentances.

    (via fdesouche)

  • On va régulariser en masse

    On avait pu s’étonner de voir le préfet de l’Essonne annoncer qu’il allait régulariser les clandestins de l’église de Massy à condition qu’ils produisent une « promesse d’embauche », alors que le ministère de l’Intérieur ne cesse de demander des efforts à la police pour que soient expulsés davantage de clandestins. En fait, le préfet applique de façon anticipée une disposition de la nouvelle loi sur l’immigration. Une disposition passée inaperçue, à cause du tapage sur les tests ADN et l’hébergement d’urgence, ou plutôt grâce à ce tapage.

    Il s’agit d’un amendement déposé par les députés Frédéric Lefebvre (UMP), Yves Jégo (ULMP) et Nicolas Perruchot (NC), qui a été voté à l’unanimité à l’Assemblée nationale, avec l’aval du gouvernement, et au Sénat.

    L’idée vient de... Noël Mamère. Alors qu’on discutait à l’Assemblée nationale de la précédente loi sur l’immigration, le député Vert se battait contre la suppression de la régularisation de plein droit des étrangers au bout de dix ans de présence en France, que le gouvernement considérait à juste titre comme une prime à l’illégalité. Noël Mamère « faisait valoir que nombre d'étrangers, en dépit de toutes les difficultés rencontrées, avaient montré une grande obstination à rester en France et trouvé les moyens de se construire une vie », dit Frédéric Lefebvre, qui en fut convaincu. Le député était alors conseiller du ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy. Il prépara un amendement, dont Sarkozy ne voulut pas. Aujourd’hui, Sarkozy l’a fait voter...

    Car cela correspond à l’actuelle doctrine sarkozyste de l’immigration : c’est une façon de concrétiser l’objectif fixé par le président de la République d’arriver à un taux de 50% d’immigration de travail : « A partir du moment où nous définissons des secteurs économiques en tension, avec l'idée de faire appel à des étrangers pour les soulager, regardons déjà sur notre territoire s'il n'y en a pas des compétents pour répondre aux besoins, et donnons pour cela la possibilité au préfet de régulariser ces personnes, au cas par cas », explique Frédéric Lefebvre.

    L'impact de la mesure « peut être important », souligne Yves Jégo. Et Frédéric Lefebvre précise que « dans les départements marqués par de fortes pénuries de main-d'œuvre, le préfet pourra procéder à de nombreuses régularisations ».

    Désormais, tout préfet pourra donc régulariser les clandestins qui présenteront une « promesse d’embauche ».

    Voilà un nouveau boulevard qui s’ouvre pour les candidats à l’immigration clandestine, et pour les fabricants de promesses d’embauche...

  • La guéguerre du DAL toujours

    Le Dal a réinstallé des tentes, sur le trottoir de la rue de la Banque. Des « tentes solidaires qui appartiennent à des mouvements ou à des personnalités qui nous soutiennent », a précisé Jean-Baptiste Eyraud au cours d’une manifestation qui a de nouveau bloqué la circulation.

    Les « parrains » sont notamment les Enfants de Don Quichotte, Jeudi Noir, Enki Bilal, La LCR. Augustin Legrand et Olivier Besancenot étaient présents.

    Jacques Gaillot, Dan Franck, Romane Bohringer, Pétillon, Carole Bouquet, Joey Starr ont également fait le déplacement.

  • L’article 21 supprimé, le test ADN maintenu

    La commission mixte paritaire Assemblée-Sénat, réunie pour résoudre les désaccords sur la loi sur l’immigration, a décidé de supprimer l’article 21 sur l’hébergement d’urgence des clandestins, et de maintenir l’article sur les tests ADN dans la version modifiée par le Sénat, qui est une version purement décorative (quoique à l’esthétique peu avenante).

    En ce qui concerne l’article 21, son auteur, Thierry Mariani, s’est lui-même prononcé pour sa suppression, dans Le Figaro de ce jour. Il s’agissait non pas d’interdire l’hébergement d’urgence aux clandestins, comme cela a été partout raconté, mais d’empêcher les clandestins de pouvoir exiger devant la justice un logement pérenne. Or, selon Thierry Mariani, « il semble que les décrets de la loi sur le logement opposable le précisent ». Tout ce raffut pour rien...

  • Immigrationnisme

    En France, « les conditions pour le regroupement familial se sont dégradées et sont maintenant les pires (avec l’Autriche) parmi les 28 pays » étudiés dans une « étude universitaire », nous dit l’AFP.

    Le mot « pire » n’est pas un mot « universitaire ». Si l’on étudie objectivement les législations, on peut parler de politiques plus ou moins restrictives, mais pas de « pires » ou de « meilleures ».

    Le vocabulaire utilisé dans cette « étude » montre bien qu’il s’agit en fait de faire la promotion de l’immigration.

    En allant y voir de plus près, on voit qu’il s’agit d’une publication du « Migrant Integration Policy Index » (MIPEX), qui est un lobby immigrationniste, co-financé par l’Union européenne, le British Council (l’équivalent anglais de l’Alliance française) et un autre lobby immigrationniste, MigPolGroup.

    Le MIPEX publie des cartes de l’Europe où chaque pays est affecté d’une couleur plus ou moins claire selon qu’il satisfait à six critères dits « d’intégration », en fait d’accueil pur et simple des immigrés. Les moins ouverts à l’immigration sont affectés d’une couleur marron du plus mauvais effet...

    Pour chacun de ces critères le pays concerné reçoit une note de 0 à 100. La note la plus faible désigne la « pire » des politiques, la note la plus élevée la « meilleure ».

    Ainsi la France a « la meilleure des politiques » pour ce qui est du « champ d’application des lois contre les discriminations », les libertés politiques et la double nationalité. Selon le MIPEX, la double-nationalité ne peut donc pas faire l’objet d’un débat. C’est par principe une bonne chose, et un pays qui veut être vertueux en matière d’intégration des immigrés doit forcément la reconnaître et la pratiquer, et sans restriction. Il en est ainsi pour tous les « critères ».

    En ce qui concerne la France, il y a encore pire que la question du regroupement familial. En fait, sur ce sujet, la France est actuellement dans la moyenne, avec une note de 45, mais le MIPEX pense que nous allons verser dans la catégorie du pire avec la loi actuellement en discussion. Là où nous sommes déjà dans le pire, c’est l’accès au marché du travail et le droit de participation aux élections. Et « à un point critique », précise le MIPEX. Car pour être dans les meilleurs, il faut pratiquer la préférence étrangère sur le marché du travail et donner le droit de vote aux étrangers à toutes les élections.

    Et cela se présente comme un travail universitaire, objectif et non partisan...

  • La guéguerre du DAL (suite sans fin)

    Des policiers et des gendarmes ont de nouveau évacué hier les « mal-logés » qui s’étaient de nouveau installés la rue de la Banque à Paris (devant le siège du DAL).  Jean-Baptiste Eyraud et trois autres activistes du Dal ont été interpellés (et libérés dans la soirée). Des dizaines de manifestants appelés à la rescousse ont bloqué la rue du Quatre-Septembre, provoquant un embouteillage monstre dans le quartier de l’Opéra et de la Bourse.

    Au début de l’évacuation, un journaliste de l’AFP a entendu un policier en civil qui se plaignait par téléphone auprès de sa hiérarchie : « Ça commence à bien faire... on est trois pour les évacuer, les gendarmes nous regardent en se marrant... »

    Ce matin, sept véhicules de la gendarmerie et des gendarmes mobiles ont bloqué la rue de la Banque pour empêcher la réinstallation des « mal-logés ». La circulation a été rétablie à 9h. Les gendarmes empêchent les otages africaines du DAL de ressortir du QG du DAL avec des matelas et des couvertures...