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François (pape) - Page 65

  • Le pape et le Koweït

    Une forte délégation du Koweït, menée par le Premier ministre, le cheikh Jaber al-Moubarak al-Hamad al-Sabah, de la famille régnante, était hier au Vatican.

    Le pape a insisté pour que le Koweït accueille enfin des réfugiés, soulignant qu’il s’agissait de personnes de même culture, de même langue et de même religion, ce qui ne pouvait que faciliter les choses.

    Vous ne me croyez pas ?

    Vous avez raison, bien sûr. François exige que l’Europe accueille l’invasion islamique. Mais il respecte pleinement l’intégrité du Koweït et il sait, comme le dit la famille al-Sabah, que le Koweït est trop riche pour accueillir ces pouilleux de Syriens.

    Donc les deux hommes ont parlé de « l’importance de promouvoir une culture du respect et de la coexistence pacifique entre les différents peuples et religions ». Sic.

  • Ambiguïtés (encore et toujours)

    Un canoniste, Benedict Nguyen, conseiller du diocèse de Corpus Christi au Texas, pointe les très graves ambiguïtés de la lettre de François donnant pouvoir aux prêtres de « pardonner l’avortement » et à ceux de la FSSPX de confesser validement pendant le Jubilé.

    Benedict Nguyen relève qu’il s’agit d’une simple lettre à un président de conseil pontifical, ce qui n’est pas un acte juridique du pape pouvant avoir force de droit selon le droit canonique.

    D’autre part il relève qu’il y a une grande confusion dans l’affaire de l’avortement, confusion dans laquelle je suis moi-même tombé.

    Il faut clairement faire la distinction entre le péché d’avortement et l’excommunication. Il n’y a excommunication que si le péché d’avortement n’est accompagné d’aucune circonstance atténuante – il n’y a donc pas toujours excommunication, loin de là. Or la lettre ne parle pas de l’excommunication, mais seulement du péché, or tout prêtre peut donner l’absolution pour l’avortement comme pour n’importe quel autre péché, il n’a aucunement besoin d’une permission spéciale du pape.

    Bref on ne sait pas de quoi parle le pape, et ce qu’il dit ne peut pas avoir force de loi… (Il en est de même de la faculté donnée aux prêtres de la FSSPX, qui en outre ne leur a même pas été communiquée.)

  • Leonardo Boff et l’encyclique

    Une confirmation de ce que j’avais signalé dans mon article Le pape et tout ça...

  • Les lunettes du pape

    Après la montre, les lunettes…

    Bon. Tout est là. Moi j’abandonne.

    La bonne nouvelle est que le ridicule ne tue pas non plus le pape. Ni ses thuriféraires.

  • la "conversion écologique" de la liturgie

    La nouvelle religion laudatosienne a déjà sa liturgie, et même le rite de vénération épiscopale de Mère Terre.

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  • Un transsexuel ne peut pas être parrain

    Je n’avais pas fait écho à cette polémique qui avait éclaté en Espagne à propos de la décision de l’évêque de Cadix, Mgr Zornoza, de refuser à un transsexuel d’être parrain d’un bébé. On disait que face à la pression, Mgr Zornoza avait fini par céder, sous les cris de victoire, naturellement, du lobby LGBTetc. Et c’est pourquoi je n’en avais pas parlé. Inutile d’enfoncer le couteau dans la plaie.

    Mais c’est faux. L’évêque n’avait pas cédé. Il avait seulement temporisé. Et il avait posé la question à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Laquelle lui a donné raison (traduction approximative de mon fait) :

    « C’est impossible à admettre. Le comportement transsexuel lui-même révèle de manière publique une attitude opposée à l’exigence morale pour cette personne de résoudre son problème d’identité sexuelle conformément à la vérité de son sexe. Par conséquent il est évident que cette personne ne possède pas ce qui est requis pour mener une vie conforme à la foi et à la fonction de parrain (CIC Can 874 §3), et qu’elle n’est pas apte, par conséquent, à être admise à la fonction de parrain aussi bien que de marraine. On ne peut y voir de discrimination, mais seulement la reconnaissance de l’absence objective de ce qui est requis par nature et nécessaire pour prendre la responsabilité ecclésiale d’être parrain ou marraine. »

    Ça me fait penser au propos de François aux religieuses du CLAR disant qu’elles devaient « ouvrir les portes », et qu’elles recevraient peut-être une lettre de la Congrégation pour la doctrine mais qu’elles ne devaient pas s’en inquiéter et continuer à aller de l’avant…

    Il semble que Mgr Zornoza ait décidé de ne pas aller de l’avant et de s’autoriser de la réponse de la CDF pour refuser que le transsexuel soit parrain. Mais en Argentine, dans un diocèse dont l’évêque a été ordonné par le cardinal Bergoglio, on a fortement médiatisé un baptême avec plusieurs transsexuels comme parrains-marraines…

  • Le grand maître de l’ambiguïté

    La plupart des gens, y compris catholiques, qui se contentent des condensés de nouvelles diffusées par les médias généralistes, pensent que le pape a demandé aux prêtres de pardonner l’avortement.

    C’est d’ailleurs le titre même d’un certain nombre d’articles : « Le pape François appelle les prêtres à pardonner l’avortement », « Pour le pape François, les prêtres doivent pardonner l’avortement », etc.

    En bref, pour le pape, l’avortement, ce n’est pas bien, mais il faut le pardonner.

    On est loin de la mesure prise par le pape, mais c’est bien évidemment l’effet qui était voulu. Comme d’habitude. Et pour cela François a soigneusement exclu de sa lettre les deux mots qui étaient nécessaires à la compréhension de son propos : excommunication, et pénitence.

    Les catholiques eux-mêmes ne savent pas que l’avortement a cela de particulier que ceux qui y participent sont ipso facto excommuniés. D’une excommunication qui ne peut être levée que par l’évêque ou un prêtre auquel l’évêque donne ce pouvoir. Le pape donne ce pouvoir à tous les prêtres pendant l’année de cet étrange « Jubilé de la miséricorde » qui ne correspond à rien.

    D’autre part le pape reste flou sur le « sacrement de la confession ». Le Catéchisme de l’Eglise catholique utilise plus de 30 fois l’expression « sacrement de pénitence » ou « sacrement de la pénitence ». Parce qu’il n’opère que si le… « pénitent » entend faire… pénitence pour la « satisfaction » de son péché.

    Si d’un côté on ne parle pas de l’excommunication, et de l’autre on ne parle pas non plus de pénitence, il reste seulement l’impression vague et floue que le pape « demande aux prêtres de pardonner l’avortement ». Ce qui est proprement terrifiant.

    *

    Le même jour, François a tenu à donner une seconde preuve de son incomparable maestria dans la fabrication de l’ambiguïté.

    Il a reçu Mgr Gaillot, et, dit celui-ci :

    « Je lui ai dit qu'il m'arrivait de bénir des couples divorcés-remariés et même des couples homosexuels. J'ai ajouté : On bénit bien des maisons, on peut donc bénir des personnes. Cette phrase a fait sourire le pape. Il a abondé dans mon sens et il a dit : La bénédiction de Dieu est pour tout le monde. »

    Oui, la bénédiction de Dieu est pour tout le monde. Mais quand il reviendra pour le Jugement, le Christ dira : « Retirez-vous, maudits, dans le feu éternel. »

    *

    Alors que Mgr Gaillot rappelait son long combat pour les clandestins, le pape a commenté :

    « Les migrants sont la chair de l'Église. »

    Autrement dit, sans les immigrés clandestins – à 80 % musulmans, l’Eglise n’est qu’un squelette…

    Au moins, là, ce n’est pas ambigu. C’est seulement aberrant.

  • La vérité sur l’islamisation

    Interview du politologue américain Edward Luttwak dans Il Giorno, traduit par Fdesouche :

    « L’Italie a le Pape. Et ce Pape croit qu’ils doivent accueillir tous les migrants. Depuis le début il a envoyé un mauvais message lorsqu’il fit un pèlerinage à Lampedusa. Et il ne se rend pas compte qu’il collabore, je suppose involontairement, à un suicide historique de l’Europe chrétienne. »

    « L’Italie devrait bombarder les navires vides des passeurs (…) et sans attendre l’autorisation de l’Onu. Elle en a la force mais pas la volonté ».

    Le problème est la Libye qui n’est plus un État « depuis que Sarkozy et Obama firent la sotte guerre pour chasser Kadhafi » et « traiter avec les tribus et les radicaux islamistes sur le territoire est une pure illusion ». Mais « à l’invasion de la Libye s’ajoute l’invasion à travers les Balkans » et celle-ci est encore plus imposante « parce qu’elle est tolérée, sinon encouragée par le président turc Erdogan qui œuvre pour l’islamisation progressive de l’Europe. »

    « L’immense majorité des migrants est musulmane. Et les communautés musulmanes, comme on sait, sont réfractaires à l’intégration (…). À la longue ce sera l’Europe chrétienne qui devra s’adapter à leurs valeurs et pas le contraire. »

    « Ce Pape ferait bien de réviser l’histoire. » Luttwak rappelle la fin de la civilisation romaine : « Les barbares arrivèrent du nord maintenant ils viennent du sud. » (…) « Dans l’Europe actuelle, je ne vois aucune volonté de survie. Les murs ne suffiront pas. Il faut des interventions directes et la première à le faire, devrait être l’Italie. »

  • C’est à dégueuler

    SUA SANTITA È GRATO PER IL DELICATO GESTO E PER I SENTIMENTI CHE LO HANNO SUGGERITO E AUSPICA UNA SEMPRE PIU' PROFICUA ATTIVITA' AL SERVIZIO DELLE GIOVANI GENERAZIONI E DELLA DIFFUSIONE DEGLI AUTENTICI VALORI UMANI E CRISTIANI.

    Sa sainteté est reconnaissante pour le geste délicat et pour les sentiments que vous avez évoqués, et espère une activité toujours plus fructueuse au service des jeunes générations et de la diffusion des authentiques valeurs humaines et chrétiennes.

    Cette lettre de la Secrétairerie d’Etat a été reçue par Francesca Pardi, qui édite des livres pour enfants qui ne sont rien d'autre que de la propagande homosexuelle. On dit « qui parlent d’homoparentalité » quand on est poli. Mais je n’ai pas du tout l’intention d’être poli. Les livres pour enfants édités par Francesca Pardi et sa « femme » Maria Silvia Fiengo (elles se sont « mariées » à Barcelone et « ont » quatre enfants) sont une immonde pourriture, expliquant aux enfants que c’est génial d’avoir deux papas ou deux mamans, et que c’est parfaitement naturel, puisque les animaux font la même chose (on voit en effet dans leurs livres des animaux homosexuels qui élèvent « leurs » petits dans la joie et l’harmonie…)

    Donc, à l’occasion du Family Day, la très réussie journée de la famille qui tente de défendre le modèle familial créé par Dieu et manifestait cette année contre le projet de Pacs, Francesca Pardi avait écrit au pape, lui envoyant son catalogue (où il y a l’un des livres que le maire de Venise a fait retirer des bibliothèques des écoles), des photos de sa « famille » (sic) et une longue lettre où elle s’en prenait à cette Manif pour tous contre le pacs, affirmant qu’il n’y avait « pas l’ombre de la théorie du genre » dans les livres qu’elle édite, qu’elle a entrepris ce travail uniquement « pour le bien des enfants », que le livre Pourquoi avoir deux mamans est tout simplement leur histoire personnelle, et Pourquoi avoir deux papas est « l’histoire d’une famille que nous connaissons personnellement ». « Ce n’est pas de l’idéologie mais seulement l’amour du prochain. » Puis venait une longue diatribe contre ceux qui se disent catholiques et qui sont intolérants. Et elle disait que « beaucoup de gens mettent leur espoir dans une Eglise qui ne soit pas intégriste et inhumaine comme nous l’avons connue à d’autres époques. »

    C’est à cela que le pape répond ce que l’on a lu au début : le pape remercie, et espère que ces deux lesbiennes vont continuer, plus que jamais, à éditer des livres homosexuels pour enfants, ce qu’il appelle les authentiques valeurs humaines et chrétiennes. Et il ajoute sa bénédiction apostolique, à deux femmes pour qui ça ne représente rien. Rien d'autre qu'un blanc seing de l'Eglise pour poursuivre leur œuvre de pourriture.

    Naturellement, Francesca Pardi triomphe et en remet une couche. Et avec elle tous les militants homosexualistes. Le pape leur donne raison, et il désavoue le maire de Venise (celui qui a dit aussi qu’il n’y aurait pas de gay pride pendant son mandat). Et celui-ci est désormais montré du doigt, de partout, comme étant spectaculairement condamné par le pape.

    Le Vatican s’est encore enfoncé davantage en soulignant que cette lettre était privée et que la bénédiction qui la concluait va à la personne, et non à « d’éventuels enseignements qui ne sont pas en ligne avec la doctrine de l’Eglise sur la théorie du genre, qui n’a pas changé le moins du monde, comme l’a rappelé à plusieurs reprises le Saint-Père ». « En aucune façon une lettre de la secrétairerie d'État n’entend avaliser des comportements et des enseignements non conformes à l'Evangile… Une instrumentalisation de la lettre est tout à fait inappropriée… »

    On remarque que cette pantalonnade du Père Ciro Benedettini, vice-directeur du bureau de presse du Vatican, n’évoque même pas la propagande homosexuelle. Il s’en tient à la « théorie du genre » (alors que Jean-Paul II a montré il y a bien longtemps que c’est une terrifiante idéologie et non une théorie), sans même savoir que Francesca Pardi niait fermement faire la promotion de la dite « théorie ».

    Mais on a compris l'essentiel : la doctrine ne change pas. Le pape peut féliciter des éditeurs de livres de propagande homosexuelle pour enfants, et appeler cela les « authentiques valeurs humaines et chrétiennes », cela n’a pas d’importance, puisque « la doctrine ne change pas ».

    Je ne sais pas si c’est cliniquement de la schizophrénie, et je m’en moque. Ce que je sais, c’est que ce pape, qui n’avait pas eu un mot de soutien pour l'impressionnant Family Day, s’est mis ouvertement du côté des pourrisseurs, dont il reçoit en ce moment de nouveaux éloges dithyrambiques. Il aura eu sa récompense en abondance...

  • Si populaire ?

    Des chiffres officiels de l’affluence aux audiences générales du mercredi, il ressort que la moyenne a été de

    - 51.617 personnes en 2013,
    - 27.883 personnes en 2014,
    - 14.818 personnes en 2015 (jusqu’ici).

    Soit un nombre quasiment divisé par deux chaque année.

    A la centième audience, mercredi dernier, il y avait « plus de 10.000 personnes ».