(Les gazettes: le pape François est allé réconforter les musulmans du quartier K5 de Bangui d'où ils ne peuvent sortir sans être agressés ou tués.)
Juste comme ça, en passant:
6-7 juillet
Les miliciens de la Seleka ont assiégé lundi le complexe de la cathédrale Saint-Joseph de Bambari, où sont réfugiés quelques 12.000 personnes. Mardi ils sont passés à l’attaque. Il y a eu 24 morts et 32 blessés selon la Croix Rouge. Les réfugiés ont été dépouillés et l’ensemble des bâtiments a été pillé.
26 septembre
Une trentaine de morts, une centaine de blessés. Tel est le bilan provisoire de l’attaque de quartiers chrétiens de Bangui par des émeutiers musulmans, samedi dernier, suite à l’assassinat d’un jeune musulman. Des milliers de chrétiens ont fui vers les camps sécurisés de l’ONU. Les émeutes se sont poursuivies malgré le couvre-feu, y compris la nuit dernière, où les bureaux de diverses agences et ONG internationales ont été pillés.
Il faut aller voir des sources africaines pour le savoir. Les agences de presse sont muettes sur la religion des agresseurs et des agressés.
29 septembre
Les médias ont fini par découvrir que les mystérieuses émeutes de Bangui étaient des « affrontements interconfessionnels ». Comme on dit quand on ne veut pas prendre parti. C’est-à-dire quand on ne veut pas dire que ce sont des attaques musulmanes antichrétiennes.
« Interconfessionnel », ça veut dire que les attaques viennent des deux côtés.
Il faudrait alors nous expliquer comment il se fait qu’il y a aujourd’hui au moins 5.000 réfugiés de plus dans les églises de la capitale (certains disent jusqu’à 27.000), et… aucun dans les mosquées… Et pourquoi il n'y a pas d'imam qui accompagne l'archevêque dans sa visite permanente des hôpitaux et des paroisses.
30 mai 2014
Au moins 18 catholiques ont été tués mercredi dans l’attaque de l’église Notre-Dame de Fatima de Bangui, en Centrafrique.
Quelque 5.000 chrétiens sont réfugiés dans cette église. Vers 15 heures, des hommes ont fait irruption et ont lancé des grenades, tuant au moins 18 personnes, dont un prêtre, selon le curé de la paroisse. Un cameraman de Reuters dit avoir vu plusieurs dizaines de morts. Les assaillants ont ensuite enlevé au moins 42 personnes.
« Le bilan sera probablement plus élevé parce qu'il y a beaucoup de blessés. Cela aurait été bien pire si les antibalakas n'étaient pas venus nous défendre », a souligné le curé.
L’archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, souligne que les assaillants ne parlaient ni français ni sango, mais qu’ils criaient en anglais d’ouvrir les portes.
Selon certaines sources de Fides, l’assaut a été perpétré par des jihadistes étrangers, du Soudan et du Nigeria, qui tiennent désormais le quartier musulman K5 de Bangui. Mgr Nestor Désiré Nongo-Aziagbia, évêque de Bossangoa, avait déjà dénoncé la présence de jihadistes étrangers au K5.