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François (pape) - Page 68

  • Un nouveau commissaire

    Suite à la mort du P. Fidenzio Volpi, le pape a nommé un nouveau commissaire apostolique pour s’occuper des Franciscains de l’Immaculée : le P. Sabino Ardito, salésien, flanqué de deux coadjuteurs, un jésuite et un capucin.

    Au cas où il y aurait encore quelque chose à détruire.

  • Tristes guignols

    Les six responsables de la « Conférence des responsables de culte en France » observeront un jeûne demain mercredi, jour où ils remettront à François Hollande (en présence du grand prophète Nicolas Hulot – préfacier du pape qui « sacralise l’enjeu écologique » - et des ministres Ségolène Royal et Bernard Cazeneuve) une « déclaration commune sur la crise climatique ».

    Les six responsables sont l’archevêque catholique Georges Pontier, le musulman Anouar Kbibech (qui sera alors le tout nouveau président du CFCM), le protestantFrançois Clavairoly, le grand rabbin de France Haïm Korsia, le métropolite orthodoxe Emmanuel Adamakis, et le bouddhiste Olivier (sic) Wang-Genh.

    Et ils jeûneront en communion avec tous ceux qui jeûnent le premier jour de chaque mois pour la planète. J’apprends à cette occasion qu’il y a des « paroisse vertes », où l’on jeûne ce premier jour du mois (comme autrefois on allait à la messe le premier vendredi du mois…) – même quand ça tombe un dimanche…

    On se demandait quel était ce « culte » unique de la « Conférence des responsables de culte en France », dont sont « responsables » des gens aux religions aussi diverses. On a aujourd’hui la réponse : c’est le culte de Gaïa.

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  • Kasper toujours là

    Contrairement à ce que tentent de faire croire de bonnes âmes (?), l’Instrumentum laboris du prochain synode n’a pas du tout supprimé les hérétiques divagations kasperiennes.

    Plus précisément, l’essentiel demeure. Ce pour quoi, justement, le pape avait programmé les deux synodes : arriver à inventer une pastorale qui permette la communion des couples adultères soi-disant « divorcés remariés ».

    C’est dans le deuxième paragraphe du n° 123 :

    Selon d’autres intervenants, la voie pénitentielle consiste en un processus de clarification et de nouvelle orientation après l’échec qui a été vécu, processus accompagné par un prêtre à qui il est confié. Ce processus devrait conduire l’intéressé à porter un jugement honnête concernant sa situation, dans lequel le prêtre délégué pourrait lui aussi former une appréciation personnelle afin de pouvoir faire usage, d’une manière adaptée à la situation, de son pouvoir de lier et de délier.

    On essaie de voiler la chose, mais la dernière expression ôte toute ambiguïté : l’évêque donne au prêtre le pouvoir de donner le sacrement de pénitence, donc l’eucharistie, aux « divorcés remariés » au terme d’une fuligineuse « voie pénitentielle ». Il n’est même pas précisé, comme les kaspériens le faisaient jusqu’ici, qu’il s’agit bien sûr de « cas exceptionnels », selon l’habituelle hypocrisie qui consiste à parler de cas exceptionnels avec l’objectif de les généraliser dès que la réforme est engagée.

    La seule réserve qui demeure est : « selon d’autres intervenants ». Car les rédacteurs de l’Instrumentum laboris savent très bien qu’ils sont ultra-minoritaires.

    Reste que ce n°123, qui détruit le fondement du mariage, existe noir sur blanc. Et que, de ce point de vue, tout le reste apparaît comme un enrobage globalement catholique pour tenter de faire passer la pilule kaspéro-bergoglienne.

  • L’encyclique et le milad

    Ce matin, en prenant une route qui tourne énormément et qui débouche sur une portion refaite en voie express, je repensais à cet extrait de l’« encyclique » de François :

    Chaque année, disparaissent des milliers d’espèces végétales et animales que nous ne pourrons plus connaître, que nos enfants ne pourront pas voir, perdues pour toujours. L’immense majorité disparaît pour des raisons qui tiennent à une action humaine. À cause de nous, des milliers d’espèces ne rendront plus gloire à Dieu par leur existence et ne pourront plus nous communiquer leur propre message. Nous n’en avons pas le droit.

    Je suppose que « l’immense majorité » est là pour exonérer l’homme de la disparition des dinosaures…  Mais cette affirmation (qui vient tout droit des extrémistes pour lesquels l’homme n’est qu’un fléau pour la mère Terre) montre que, sur ce point comme sur d’autres, on est passé de la défense de la nature à une idéologie délirante. En l’occurrence, pour en revenir à ma route qui tourne, on est passé de la défense de la diversité biologique à une idéologie insensée.

    Car s’il est interdit de rectifier cette route, c’est parce que sur le bord poussent des asphodèles, et que les asphodèles – ceux-là, en tout cas - sont protégés. Quand j’ai entendu cela, je ne l’ai d’abord pas cru. Parce que les asphodèles sont l’une des pires mauvaises herbes de la région. Ils ne servent à rien d’autre qu’à pourrir la vie des paysans. En breton c’est « milad », et l’on n’a jamais prononcé ce mot qu’en le chargeant de mépris.

    Je suppose que pendant les plus de 30 ans pendant lesquels j’ai quitté la Bretagne les paysans sont plus ou moins venus à bout du « milad », au point de l’éradiquer de leurs champs. Et donc l’asphodèle est devenu rare, et donc il est interdit de toucher aux endroits où il pousse encore. Pour rien. Juste pour empêcher qu’une route soit moins tordue. Et, comme catholique, je serais censé me ranger à cette idéologie ? Je serais censé considérer que ma foi impose de protéger le « milad » ?

    Sans blague…

  • La mésaventure de Larminat

    Le Washington Post nous apprend (via Riposte catholique) que le professeur Philippe de Larminat, docteur ès sciences, ingénieur ENSM, expert en modélisation des processus, climatosceptique notoire, a tenté de participer au symposium sur le climat organisé par l’Académie pontificale des sciences à Rome le 28 avril dernier, avec notamment Ban Ki-Moon, Jeffrey Sachs, et toute l’élite des prophètes du réchauffement climatique anthropique. Dans le seul but de faire entendre une autre voix dans une assemblée à 100% « réchauffiste ».

    Dans un premier temps, il a été bien reçu par le cardinal Turkson, co-organisateur du symposium en tant que président du Conseil pontifical Justice et Paix. Le cardinal, quoique totalement gagné aux thèses officielles, a promis de lui obtenir une place.

    Mais Mgr Marcelo Sánchez Sorondo, le chancelier de l’Académie pontificale, argentin et proche du pape, et d’une incroyable (et très inquiétante) agressivité envers ceux qui pensent autrement, a mis son veto.

    Cinq jours avant le symposium, alors que Larminat avait acheté son billet d’avion, on lui a fait savoir par courriel qu’il n’était pas invité.

    Quand on a demandé pourquoi au chancelier, il a répondu que Larminat « n’est pas une autorité académique en ce domaine, ni une autorité religieuse, ni une autorité de l’ONU ». Bref il a écrit en vain son livre Changement climatique, identification et projections, où il montre que c’est l’activité solaire et non l’activité de l’homme qui cause le réchauffement climatique.

    Le cardinal Turkson a dit quant à lui que c’est seulement parce que le symposium était « surbooké ».

    « Ils ne voulaient pas entendre une note discordante », souligne Philippe de Larminat.

    Schellnhuber quant à lui a déclaré qu’il était étonné que Larminat ait presque réussi à participer au symposium. Cela montre, selon lui, que « même à l’intérieur du Vatican il y a des gens qui voudraient voir quelque chose qui présente les deux côtés ». Sic.

  • François et les « vaudois »

    François restera donc dans l’histoire comme le premier pape à être entré dans un temple « vaudois » (une secte pour laquelle l’Eglise catholique est l’Antichrist), et y avoir fait un acte de repentance :

    De la part de l’Eglise catholique, je vous demande pardon. Je vous demande pardon pour les attitudes et pour les comportements non-chrétiens, et même non-humains, qu’au cours de l’histoire nous avons eus à votre encontre. Au nom du Seigneur Jésus Christ, pardonnez-nous!

    On pourra rappeler ce que disait à ce propos Benoît XVI au clergé polonais le 25 mai 2006 :

    Le Pape Jean-Paul II, à l'occasion du grand Jubilé, a plusieurs fois exhorté les chrétiens à faire pénitence pour les infidélités passées. Nous croyons que l'Eglise est sainte, mais en elle se trouvent des hommes pécheurs. Il faut repousser le désir de s'identifier uniquement à ceux qui sont sans péché. Comment l'Eglise aurait-elle pu exclure les pécheurs de ses rangs? C'est pour leur salut que Jésus s'est incarné, est mort et ressuscité. Il faut donc apprendre à vivre avec sincérité la pénitence chrétienne. En la pratiquant, nous confessons les péchés individuels en union avec les autres, devant eux et devant Dieu. Il faut toutefois se garder de la prétention de s'ériger avec arrogance au rang de juges des générations précédentes, qui ont vécu en d'autres temps et en d'autres circonstances. Il faut une humble sincérité pour ne pas nier les péchés du passé, et toutefois ne pas tomber dans des accusations faciles en absence de preuves réelles ou en ignorant les différents préjugés de l'époque. En outre, la confessio peccati, pour reprendre une expression de saint Augustin, doit toujours être accompagnée par la confessio laudis - par la confession de la louange. En demandant pardon pour le mal commis dans le passé, nous devons également rappeler le bien accompli avec l'aide de la grâce divine qui, bien que déposée dans des vases d'argile, a souvent porté des fruits excellents.

    Cela dit, plus que la repentance envers les « vaudois » (je mets entre guillemets pour bien les distinguer des Vaudois dont un bon tiers est catholique), ce qui me choque dans le discours du pape, c’est ceci :

    Parmi de nombreux contacts cordiaux dans différents contextes locaux, où l’on partage la prière et l’étude des Ecritures, je voudrais rappeler l’échange oecuménique de dons accompli à l’occasion de Pâques à Pinerolo, par l’Eglise vaudoise de Pinerolo et par le diocèse. L’Eglise vaudoise a offert aux catholiques le vin de la célébration de la Veillée pascale et le diocèse catholique a offert à ses frères vaudois le pain de la Sainte Cène du dimanche de Pâques. C’est, entre les deux Eglises, un geste qui dépasse de beaucoup la simple courtoisie et qui d’une certaine façon fait goûter à l’avance  - goûter à l’avance d’une certaine façon – cette unité de la table eucharistique à laquelle nous aspirons.

    Cela ne peut que faire croire aux gens qu’il y a une sorte d’équivalence entre l’eucharistie catholique et la Cène vaudoise, alors que pour les « vaudois » l’eucharistie est une idolâtrie. A quelle unité aspirons-nous ?

    Et cette équivalence est aggravée par l'emploi de l'expression non seulement absurde mais d'abord hétérodoxe "les deux Eglises", donnant ainsi le nom d'Eglise à un groupuscule qui n'a pas de sacerdoce, et qui en outre ne se donne même pas à lui-même le nom d'Eglise (leur nom est la "Table vaudoise") !

  • Schellnhuber et "l’encyclique"

    Ce que dit vraiment Schellnhuber, quel est le rapport entre ce qu’il dit et ce que dit l’encyclique (il a même pu y écrire ce qui concerne le refus de la dépopulation… mais en oubliant aussi – oubli spectaculaire avalisé par le pape - de citer Humanae Vitae… puisqu’il prône quand même la contraception), son objectif de mobilisation des catholiques pour obtenir la décroissance, par une « conversion écologique » horizontale ou panthéiste (cela lui est bien égal)… et un gouvernement mondial « de la Terre »…

    Lire l’analyse remarquable d’Anne Dolhein, sur Réinformation TV. Un travail exemplaire de recherche, d’information et de réinformation. Pour tirer un trait sur cette « encyclique » et passer à autre chose. Tout en étant plus lucide sur le degré de pénétration du monde au sommet de l’Eglise.

  • François et les conférences épiscopales

    L’une des nombreuses « premières » de l’« encyclique » de François est la présence massive de références à des documents de diverses conférences épiscopales.

    La raison en est que François veut donner des compétences doctrinales aux conférences épiscopales (même en matière de… climat) : il le leur donne donc déjà en pratique. Leurs documents sont mis sur le même plan que le magistère de l’Eglise.

    Il avait déjà commencé avec son fourre-tout, pardon, son exhortation apostolique (sic) Evangelii gaudium. Et c’est là aussi qu’il disait :

    Le Concile Vatican II a affirmé que, d’une manière analogue aux antiques Églises patriarcales, les conférences épiscopales peuvent « contribuer de façons multiples et fécondes à ce que le sentiment collégial se réalise concrètement ».[36] Mais ce souhait ne s’est pas pleinement réalisé, parce que n’a pas encore été suffisamment explicité un statut des conférences épiscopales qui les conçoive comme sujet d’attributions concrètes, y compris une certaine autorité doctrinale authentique.[37]

    La note 37 fait mine de renvoyer à la lettre apostolique Apostolos suos, de Jean-Paul II, mais on n’y trouve pas ce que François prétend y voir.

    Bien au contraire, la lettre apostolique Apostolos suos a été écrite précisément pour répondre à ceux qui voulaient donner une autorité doctrinale aux conférences épiscopales. Elle rappelle que les documents des conférences épiscopales n’ont d’autorité que s’ils sont adoptés par TOUS les évêques, car la conférence n’a pas d’autorité en elle-même, ce sont les évêques, chacun dans son diocèse, qui en ont une. Il en résulte que l’autorité du document en question n’est pas supérieure à celle de tout document épiscopal.

    Le cardinal Ratzinger, dans l’Entretien sur la foi, avait été très ferme sur cette question : « Les conférences épiscopales n'ont pas de base théologique, elles ne font pas partie de la structure irréfragable de l'Église telle que l'a voulue le Christ : elles n'ont qu'une fonction pratique et concrète. (…) Aucune Conférence épiscopale n'a en tant que telle une mission de magistère ; ses documents n'ont pas de valeur spécifique, ils ont la valeur de l'accord donné par chaque évêque. (…) C'est d'ailleurs ce que reconfirme le nouveau Code de Droit canon qui fixe les sphères d'autorité des Conférences ; celles-ci “ne peuvent agir valablement au nom de tous les évêques que si tous et chacun des évêques ont donné leur accord”, et que s'il s'agit de “matières sur lesquelles le droit universel en a disposé, ou bien qu'un mandat spécial du Siège Apostolique l'établisse” (CIC can. 455, § 4 et § 1). Le collectif ne remplace donc pas la personne de l'évêque qui - rappelle le Code en se référant au Concile – “est le docteur et le maître authentique de la foi pour les croyants confiés à ses soins” (cf. can. 753). »

    Le cardinal Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, soulignait qu’il y avait déjà une conférence épiscopale allemande au moment du nazisme : « Eh bien, les textes vraiment vigoureux contre le nazisme furent ceux qui émanaient d'évêques isolés, courageux. Ceux de la Conférence semblaient souvent édulcorés, trop faibles pour ce que la tragédie requérait. »

    Et voici ce qu’en dit le cardinal Sarah, dans son livre intitulé Dieu ou rien et sous-titré… « Entretien sur la foi » :

    « A cause de la diversité des opinions sur des questions graves, de la perte des valeurs et de la désorientation des esprits provoquée par le relativisme, nous commettrions un grave péché contre l'unité du Corps du Christ et de la doctrine de l'Eglise en donnant aux conférences épiscopales une autorité ou une capacité de décision sur des questions doctrinales, disciplinaires, morales. »

  • Art jésuite ?

    Après la publication par l’Espresso de l’encyclique Laudato si’, le P. Lombardi s.j. s’était empressé de déclarer que ce texte « n’est pas le texte final ».

    On pouvait sans craindre de se tromper affirmer que c’était bel et bien le texte final, et que le P. Lombardi s.j. tentait de faire croire le contraire pour que l’on n’aille pas lire l’encyclique avant sa présentation officielle.

    Qu’en est-il ?

    Sandro Magister a relevé deux micro-différences, toutes deux à l’extrême fin, dans l’appendice qui présente deux prières, une pour tous ceux qui croient en un Dieu créateur, une pour les catholiques… La première commence par « Dieu tout puissant » au lieu de « Seigneur Très-Haut » ; dans la seconde les mots « père des pauvres » sont remplacés par « O Dieu des pauvres ».

    Voilà. L’honneur du P. Lombardi s.j. est sauf. Il n’a pas menti…

    On remarquera aussi que dans la lettre par laquelle il retire son accréditation à Sandro Magister, le P. Lombardi s.j. lui reproche d’avoir publié une « bozza » de l’encyclique. Là, c’est très subtil. « Bozza », cela peut vouloir dire « ébauche » - et c’est ainsi que certains journalistes l’ont traduit ; ou « épreuve ». Bien sûr le P. Lombardi s.j. pensait à « épreuve »…

  • Les applaudissements du monde

    « Je salue l’encyclique de Sa Sainteté le Pape François, et admire profondément la décision du Pape de plaider – clairement, puissamment, et avec l’autorité morale de sa position, pour une action sur le changement climatique mondial. »
    Barack Obama

    « A l’heure où la France se prépare à accueillir les négociations climatiques, je tiens à saluer cet appel à l’opinion publique mondiale comme à ses Gouvernants. Je forme le vœu que la voix particulière du Pape François soit entendue sur tous les continents, au-delà des seuls croyants »
    François Hollande

    « La nouvelle encyclique "Laudato si'" du pape François est un document de haute portée morale et d’un intérêt culturel et social extraordinaire. »
    Sergio Mattarella, président de la République italienne

    « Un geste sans précédent, une contribution importante pour le succès de la COP21. »
    Laurent Fabius

    « L'encyclique de Sa Sainteté le pape est un événement considérable et décisif. Elle développe une vue globale des enjeux et souligne l'urgence absolue à soutenir financièrement les pays d'ores et déjà victimes du dérèglement climatique. »
    Jean-Louis Borloo

    « J’accueille le soutien de ce texte puissant, exigeant, dans ce moment déterminant, où rien n’est acquis, comme une contribution inespérée et magnifique. » « Cette encyclique donne à l’écologie ses lettres de noblesse. »
    Nicolas Hulot

    « Le CCFD-Terre Solidaire se réjouit de la parution de l’encyclique Laudato si du pape François sur l’écologie intégrale, présentée ce jeudi 18 juin à Rome. La parole du pape conforte l’action et la mobilisation du CCFD-Terre Solidaire et de ses partenaires des pays du sud, pour lier l’écologie à la lutte contre la pauvreté, pointer les responsabilités des Etats et des acteurs économiques, et inciter chacun à se mobiliser. »
    CCFD

    « L’encyclique tire une sonnette d’alarme qui ne résonne pas seulement auprès des catholiques, mais aussi des autres habitants de la planète. La science et la religion s’entendent sur un point : "il faut agir maintenant". »
    Achim Steiner, directeur exécutif du programme de l’ONU pour l’environnement

    « Je félicite le pape pour son grand leadership moral et éthique. Nous avons besoin encore plus d’un tel leadership inspiré. Le trouverons-nous au sommet de Paris sur le climat ? »
    Kofi Anan

    « Je suis très reconnaissante au pape François pour sa prise de position sur cette question. Le langage clair de cette encyclique et sa profondeur de pensée offrent des impulsions qui auront un effet bien au-delà du monde catholique. L’encyclique est une incitation pour tous à prendre des mesures dédiées à la protection de l’environnement et le climat. J’espère que ses arguments convaincront en particulier ces cercles conservateurs qui minimisent l’énorme effet de bouleversement du changement climatique. Ce sont les pauvres qui payent d’abord et avant tout la facture de la destruction de l’environnement et du changement climatique. Nous devons peu à peu sortir des combustibles fossiles. Je suis très heureuse que le pape François partage cette préoccupation. »
    Barbara Hendricks, ministre allemande de l’Environnement

    « Très peu de gens voient l'environnement comme une question morale. Cette encyclique a, espérons-le, une chance de changer cela. Avez-vous déjà vu dans votre vie un tel intérêt pour un obscur document ? C’est stupéfiant. C’est remarquable. Je ne pense pas que les gens vont la prendre en disant : c’est du déjà vu. »
    Anthony Annett, conseiller pour le changement climatique de l’Institut de la Terre, Université de Columbia

    *

    Οὐαὶ ὅταν καλῶς ὑμᾶς εἴπωσιν οἱ ἄνθρωποι: κατὰ ταῦτα γὰρ ἐποίουν τοῖς ψευδοπροφήταις οἱ πατέρες αὐτῶν.

    Væ cum benedixerint vobis homines : secundum hæc enim faciebant pseudoprophetis patres eorum.

    Malheur à vous quand les hommes diront du bien de vous : car c’est ainsi qu’agirent leurs pères à l’égard des faux prophètes !

    Luc 6, 26