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ITS

« Identité, Tradition, Souveraineté », tel est le nom du nouveau groupe au Parlement européen, qui sera enregistré le 15 janvier au cours de la prochaine session plénière. Bruno Gollnisch, qui en sera le président, a souligné que ce groupe aura pour principes la reconnaissance des intérêts nationaux, des souverainetés, des identités et des différences, l’engagement en faveur des valeurs chrétiennes et de la famille traditionnelle, et qu’il s’opposera à une « Europe unitaire, bureaucratique, et à un super-Etat européen », ainsi qu’à une politique massive d’immigration.

Le groupe ITS initial est formé des sept députés du Front national (dont Jean-Marie Le Pen), des cinq députés du parti de la Grande Roumanie , des trois députés belges du Vlaams Belang, des Italiens Luca Romagnoli (MS-FT) et Alessandra Mussolini (Alternative sociale), de l’Autrichien Andreas Mölzer (FPÖ), du Britannique Ashley Mote (ex-UKIP), du Bulgare Dimitar Stoyanov (Ataka).

Face aux journalistes qui faisaient état avec insistance des réactions des lobbies et de divers politiciens européens s’en prenant évidemment à la « xénophobie », au « racisme », à l’« antisémitisme » de ce groupe « d’extrême droite »,  Bruno Gollnisch a récusé ces accusations « infâmes », dénonçant une fois de plus cet indigne « raccourci fait entre la défense des identités d’une part et le racisme et l’antisémitisme d’autre part. »

Quand ils ont fini de débiter leur litanie calomnieuse, les « experts » ajoutent que les partis politiques et les personnalités qui se retrouvent dans ITS ont surmonté leurs divergences « dans un intérêt d’ordre matériel », comme dit celui qu’a interrogé l’AFP. En bref, ces gens-là ne sont pas d’accord sur grand-chose, mais ils ont mis leurs divergences de côté pour pouvoir profiter du système.

Qu’il y ait des différences entre les membres du groupe ITS, ce n’est pas un mystère. Chacun des partis ou personnalités qui le composent ont une histoire différente, des origines doctrinales différentes, dans des contextes différents. Ils s’accordent néanmoins sur l’essentiel, comme le montre le fait qu’ils signent une charte politique commune, et comme le montre d’abord l’intitulé du groupe et l’explication qu’en donne Bruno Gollnisch. A vrai dire, cet intitulé est autrement plus riche de sens que celui de la plupart des autres groupes.

Quant aux « intérêts d’ordre matériel », il s’agit en effet de profiter de la manne européenne. Non pas pour se la mettre dans la poche, mais pour permettre de rendre plus efficace le combat politique. C’est précisément ce que les gardiens de la pensée unique ne supportent pas : qu’un groupe puisse défendre les souverainetés nationales avec l’argent européen… Et il n’y a pas que les moyens matériels proprement dits (secrétariat, publications, etc.). Le fait d’avoir un groupe permet aussi de bénéficier de davantage de temps de parole, de déposer des amendements, d’avoir accès aux présidences et vice-présidences diverses, de peser sur l’ordre du jour, etc.

On espère qu’à ses 20 députés viendront s’agréger bientôt d’autres élus, afin que le groupe ITS devienne le grand groupe de défense et de résistance des souverainetés et des identités nationales dans cette assemblée qui a pour vocation de les détruire.

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