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Eglise - Page 102

  • Italo-albanais

    Merci à New Liturgical Movement d’attirer notre attention sur cette vidéo qui relate l’intégralité de la messe de consécration épiscopale de Mgr Giorgio Demetrio Gallaro, le 28 juin dernier à Piana degli Albanesi, en Sicile. C’est d’une ampleur d’autant plus impressionnante qu’il s’agit d’une des plus petites Eglises catholiques : l’Eglise grecque-catholique italo-albanaise, qui compte quelque… 60.000 baptisés. Elle a deux éparchies, celle de Piana degli Albanesi (ville de 6.000 habitants) en Sicile, l’autre étant Lungro degli Italo-Albanesi en Calabre (à quoi s’ajoute le monastère basilien de Grottaferrata près de Rome).

    Il y en a qui savent garder leurs traditions, en plénitude, à travers les vicissitudes de l’histoire…

  • C’est fait

    François a « accepté la démission » de Mgr Mario Oliveri du diocèse d’Albenga-Imperia.

    La plupart des journaux italiens ne sont pas dupes et titrent que l’évêque a été démis par le pape.

    François était tellement pressé de ne plus voir cet évêque trop traditionnel qu’il n’a même pas pu attendre qu’il ait 75 ans : dans trois ans.

    Mais ainsi tout le monde peut voir quelle est la mesquine méchanceté de ce pape.

    Les photos suivantes sont celles de confirmations conférées par Mgr Oliveri le 21 août dernier. (Trouvées sur le Forum catholique, merci à CM de la Rocca.)

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  • Egypte : la loi sur les églises

    Le Parlement égyptien a approuvé hier, par « plus des deux tiers » des députés, « au bout de quatre heures de débats houleux » selon al-Ahram, la nouvelle loi sur la construction d’églises dans le pays.

    La nouvelle loi est un compromis finalement accepté par l’Eglise copte ainsi que par l’Eglise catholique et les anglicans, au terme d’une négociation serrée, in fine, avec le gouvernement, pour retirer ou atténuer des amendements antichrétiens qui avaient été ajoutés au texte initial.

    La loi stipule dans son article 5 que les gouverneurs des provinces ont l’obligation de répondre dans les quatre mois aux demandes de construction de nouvelles églises, et qu’en cas de rejet ils devront motiver leur décision, et les chrétiens pourront faire appel devant les tribunaux administratifs. (Le texte initial disait seulement que les gouverneurs doivent répondre. Un amendement de la commission des lois a changé le verbe pour souligner que c’est une obligation.)

    L’article 2 continue de soulever des critiques. Il stipule que « la superficie de l’église doit être adaptée au nombre des citoyens appartenant à la communauté chrétienne et prendre en considération la croissance de la population », ce qui est vu comme une restriction. Ce à quoi le ministre des relations avec le Parlement a répondu que c’est simplement pour éviter qu’on veuille « construire une cathédrale dans un petit village ». Mais, justement, cela empêche de construire un grand sanctuaire dans un lieu de pèlerinage, par exemple.

    Cet article dit aussi que la construction des nouvelles églises est autorisée par les gouverneurs « avec la coordination des autorités intéressées ». Cette expression vague pourrait permettre aux forces de sécurité locales de bloquer la construction en invoquant des raisons de sécurité. Le Patriarcat copte orthodoxe a reçu des assurances… verbales qu’une telle disposition ne sera pas appliquée de manière rigide.

    Le parti an-Nour, seul parti salafiste présent au Parlement, a tenté de faire valoir que cette loi était contraire à la Constitution, qui stipule que l’islam est la religion de l’Egypte et que les principes de la charia sont la source principale de la législation. Le ministre a répondu que l’article 235 de la Constitution (révisée) stipule qu’une nouvelle loi sur la construction des églises devra être votée par le Parlement et que cette loi devra garantir aux chrétiens le droit d’exercer librement leurs devoirs religieux…

    En dehors de quelques coptes qui crient à la « farce » et contestent une loi « imposée par le gouvernement », la plupart des chrétiens voient bien que si elle n’est pas parfaite (et comment le serait-elle dans un pays musulman), cette loi est un important pas en avant, qu’ils doivent au président-maréchal Sissi qui a sauvé l’Egypte de la mainmise des Frères musulmans suite au « printemps arabe »…

  • En Corse

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    Mgr de Germay, évêque d’Ajaccio, vient de créer une paroisse personnelle dévolue à la forme extraordinaire du rite romain, qui sera donc désormais célébrée en la chapelle de Notre-Dame de Lorette à Ajaccio.

    Le prêtre est l’abbé Hervé Mercury, qui est en Corse depuis 2012 et diocésain depuis 2015.

    La chapelle est le lieu d’un pèlerinage très populaire le 8 septembre. La messe du pèlerinage sera donc désormais celle de l’usus antiquior.

    Précision. L'abbé Mercury célébrera bien la messe en cette chapelle à partir de demain. Mais la "paroisse personnelle" n'est encore qu'en projet.

  • Nouveaux prêtres au loin

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    Joseph Enkh-Baatar a été ordonné prêtre hier en la cathédrale de Oulan-Bator, en Mongolie. Ce matin il a célébré sa première messe.

    Il est le premier prêtre mongol.

    Les baptisés catholiques sont… un millier dans le pays.

    *

    Au Pakistan, dans sa cathédrale de Lahore, Mgr Sebastian Shaw a ordonné prêtres hier cinq diacres de l’archidiocèse. D’habitude il n’y a qu’une ou deux ordinations. C’est un record depuis 1994. Quelque 21 prêtres ont déjà été ordonnés au Pakistan cette année. Il y en aura trois autres à Karachi en octobre.

  • Abandonnés

    Dans une interview à l’Avvenire, le cardinal Parolin, secrétaire d’Etat, évoque les discussions avec le pouvoir communiste chinois

    «Les contacts se poursuivent avec un esprit de bonne volonté des deux parties», affirme le cardinal Parolin. L’objectif est «que les catholiques chinois puissent vivre de façon positive leur appartenance à l’Église, et, en même temps, être de bons citoyens et contribuer à renforcer l’harmonie de toute la société chinoise».

    «Il n’existe pas deux Églises différentes, l’une fidèle au Pape et l’autre soumise au gouvernement, mais deux communautés désireuses, ensemble, de vivre en pleine communion avec le Successeur de Pierre», précise le Secrétaire d’État. Le Saint-Siège espère donc voir bientôt «ces deux communautés se réconcilier, s’accueillir, donner et recevoir la miséricorde pour une annonce commune de l’Évangile, qui soit vraiment crédible».

    J’imagine la tête du cardinal Zen lisant ces propos…

    1 – La « bonne volonté » du gouvernement communiste, qui ne cesse de répéter que les religions en Chine doivent se « siniser » définitivement et rejeter toute référence étrangère. Et qui continue de mettre en prison des prêtres et des évêques de l’Eglise clandestine.

    2 – Etre « bon citoyen » d’un Etat qui fait la guerre à la religion et à la morale naturelle… « renforcer l’harmonie » d’une société fondée sur le conflit institutionnel…

    3 – « Deux communautés désireuses ensemble de vivre en pleine communion avec le successeur de Pierre ». Alors qu’il y a une communauté qui vit depuis toujours en communion avec Rome, et une autre qui répercute la volonté du gouvernement que le pape n’ait rien à voir dans les affaires de l’Eglise en Chine (c’est ce qui s’appellera « être en communion » si le pape l’accepte…).

    4 - Le mensonge et l’hypocrisie éclatent dans la contradiction du propos. Après avoir évoqué deux communautés ensemble, le cardinal Parolin parle de deux communautés qui doivent se réconcilier. Comme si les torts étaient partagés. C’est à hurler. L’Eglise souterraine ne demande qu’à se réconcilier avec l’Eglise officielle, évidemment, et à ne faire qu’une seule Eglise catholique. Mais la fausse Eglise soumise au pouvoir communiste participe activement à la persécution des catholiques fidèles à Rome. Il n’y a pas de persécutions dans les deux sens… Il y a un pouvoir communiste et une Eglise persécutée. Avec certes une zone grise assez importante entre les deux (et même quelques évêques reconnus des deux côtés), mais qui n’autorise en aucune manière à faire croire que les héroïques catholiques de l’Eglise clandestine auraient quelque tort que ce soit. Un autre tort que celui de subir des persécutions pour être fidèle à Rome. Et ce qu’on leur promet est bientôt la persécution finale, venant… de Rome…

  • Juste en passant…

    Connaissez-vous André Soulier ? Il a été une haute personnalité de la politique lyonnaise entre 1977 et 2001. Et il est un avocat réputé depuis 1969.

    C’est lui que le cardinal Barbarin a choisi pour le défendre dans le cadre de la plainte déposée par des personnes qui l'accusent d'avoir couvert des abus sexuels sur mineurs.

    On sait que Lyon est une capitale maçonnique.

    On pouvait lire dans un article de l’Express sur le sujet, en juin 2000 :

    Le Grand Orient compte aussi quelques élus de la majorité municipale, comme l'avocat André Soulier. S'il n'est pas le plus assidu des frères, l'adjoint de Raymond Barre à la mairie est assurément l'un des doyens de la maçonnerie lyonnaise. Il a été initié voilà quarante-trois ans dans la loge Union et Liberté.

    Le cardinal Barbarin se fait défendre par un membre d'une loge dont le but est la destruction de l'Eglise catholique...

  • Ça se répand

    On se souvient que Jorge Mario Bergoglio a dit à son ami et confident athée Eugenio Scalfari – c’est du moins ce que celui-ci rapporte – que le Christ est « une articulation » de l’unique Dieu, comme les divinités des autres religions sont des articulations particulières de l’unique divinité, « seulement façonnées par l’histoire des hommes qui la pensent ».

    Il n’a fallu que quelques jours pour que cette hallucinante affirmation soit… démentie ? Pas du tout. Bien au contraire : pour qu’elle paraisse au beau milieu d’un éditorial de L’Avvenire, le quotidien des évêques italiens, sous une forme légèrement différente :

    En fait, pour quiconque croit – chrétien ou musulman ou juif – Dieu est un, grand, tout-puissant, miséricordieux. Les différences, s’il y en a, concernent le “je”.

    Par exemple, si je crois en la Sainte Trinité, à la Résurrection du Christ, en l’Eucharistie, c’est mon opinion personnelle, que j’ajoute, moi, parce que ça me plaît, à la croyance universelle au Dieu unique… Et comme c’est seulement mon opinion personnelle, elle n’engage pas la foi, de même que l’opinion contraire du musulman…

    Et hop, tout le monde est content.

    Vraiment ?

  • En Chine

    Les autorités communistes de la province chinoise de Zhejiang, qui s’étaient déjà distinguées dans la campagne de destruction des croix des églises, viennent d’interdire « toute forme d’activité religieuse » dans les hôpitaux. A savoir toute prière vocale et toute visite d’un ministre du culte.

    C’est dans cette province que se trouve Wenzhou, la capitale chrétienne de la Chine (jadis appelée la Jérusalem chinoise).

  • Espoir

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    Le 5 août dernier, deux ans jour pour jour après l'attaque de Qaraqosh par l’Etat islamique, trois jeunes hommes de cette ville entièrement syriaque catholique (et entièrement vidée de ses habitants) ont été ordonnés prêtres, dans l’église en préfabriqué d’un camp de réfugiés d’Erbil, au Kurdistan. Quelque 1.500 fidèles se pressaient dans l’église prévue pour 800 personnes. Les ordinations ont été conférées par Mgr Petros Yoanno Moshe (Pierre Jean Moïse), archevêque syriaque catholique de Mossoul et Kirkouk.

    Les trois jeunes (et un quatrième qui a été ordonné à Bagdad trois semaines avant les autres) étaient séminaristes à Qaraqosh au moment de la prise de la ville. Ils ont poursuivi et terminé leurs études à Harissa au Liban – l’intérêt d’avoir le Liban… Ils avaient été ordonnés diacres le 19 mars dernier.

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    (Ad Vitam Records)

    Heureux les bons serviteurs. Chant pour les ordinations.
    podcast

    Irak - L'église de Qaraqosh.jpg

    C'était la nouvelle église de Qaraqosh. Elle a été détruite deux mois après la prise de la ville par l'Etat islamique. Par un bombardement américain.