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Eglise - Page 100

  • Bergoglio Démolitions

    Dernières nouvelles de l’entreprise de démolitions Bergoglio : création de 17 nouveaux cardinaux, dont 13 électeurs.

    Parmi lesquels (hors "périphériques"...) :

    - Jozef De Kesel, produit de la mafia de Saint-Gall (qui organisa l’élection de Bergoglio), ennemi de tout ce qui ressemble de près ou de loin à la tradition catholique, chargé de démolir ce qui reste éventuellement encore à démolir dans l’Eglise de Belgique. (Cela ne fait pas un an qu’il est archevêque de Malines-Bruxelles. Son prédécesseur Mgr Léonard ne fut pas jugé digne de la pourpre.)

    - Blase Cupich, archevêque de Chicago, ultra-progressiste, nommé par Bergoglio comme levier d’un virage de l’épiscopat américain jugé trop conservateur.

    - Joseph Tobin, archevêque d’Indianapolis, connu notamment pour avoir pris position en faveur des religieuses américaines les plus déviantes, partisan des femmes diacres et des femmes donnant l’homélie.

    - Kevin Farrell, nommé à la tête du nouveau dicastère pour les laïcs, la famille et la vie (et la communion aux adultères), qui a donc toute la confiance de François, et qui proclame que celui qui pense que François n’est pas clair n’a pas lu ou compris l’Evangile…

    - Sergio da Rocha, archevêque de Brasilia, l’un des trois choisis par François pour siéger au conseil du synode à l’issue de celui sur la famille, et donc organisateur du suivant.

    - Carlos Aguiar Retes, archevêque de Tlalnepantla (Mexique), ancien secrétaire général puis président du Celam, partenaire de Bergoglio dans le « document d’Aparecida ».

    - Carlos Osoro Sierra, archevêque de Madrid, ami du cardinal Maradiaga (l’un des principaux idéologues et mentors bergogliens), qui a supprimé la grande manifestation annuelle pour la famille dans la capitale espagnole et n’a pas levé le petit doigt quand deux des évêques de la région de Madrid ont été vilipendés comme « homophobes » pour avoir rappelé la doctrine catholique.

  • Du cardinal Robert Sarah (5)

    Comment pourrions-nous vivre sans Dieu ? Sa Présence en nous est terrifiante, déstabilisante, mais vivifiante, douce et pacifiante en même temps. Elle est lointaine, à cause de nos péchés, et proche par miséricorde infinie de Dieu. Elle est effrayante, car elle nous brûle et nous incendie comme un feu qui calcine, mais elle nous embrasse tendrement comme un Père.

    *

    Qui peut comprendre Dieu ? Qui peut entrer dans le silence pour saisir son mystère et sa fécondité ? Nous pouvons réfléchir au silence afin de nous rapprocher de Dieu, mais il y a un moment où notre pensée ne pourra plus progresser. Comme toutes les questions liées à Dieu, il y a un stade où la recherche ne peut plus avancer. L’unique chose à faire est de lever les yeux, de tendre les mains vers Dieu, de prier en silence dans l’attente de l’aurore.

    *

    Pourquoi résistons-nous toujours aux volontés et aux manières de Dieu pour nous attacher à nos coutumes ? L’inculturation de la liturgie ou du message évangélique ne peut pas être une revendication pour mieux imposer une culture africaine ou asiatique contre des formes trop occidentales du christianisme. L’inculturation n’est pas non plus une canonisation de la culture, au risque de l’absolutiser. L’inculturation est une irruption, une épiphanie de Dieu dans une culture, qui provoque une déstabilisation, un arrachement, et un cheminement selon des références nouvelles. Quand l’Evangile entre dans une vie, il ne la laisse pas intacte : il la déstabilise, il la chamboule et la transforme de fond en comble. Il tourne silencieusement le visage et le cœur de l’homme vers Dieu. Quand Jésus entre dans une vie, il la désarçonne, il la transfigure et la divinise par la lumière fulgurante de son Visage, comme saint Paul sur la route de Damas.

    De La force du silence, Fayard, chapitre 5.

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    La reproduction de quelques bribes de ce livre du cardinal Robert Sarah ne vise pas à en donner une quelconque substantifique moelle, mais seulement à donner l’envie de lire le livre en entier, car c’est un livre important, et au cœur du christianisme, comme l’indique le paradoxe même consistant à parler du silence sur plus de 350 pages. Il convient d’ajouter que la réflexion du cardinal Sarah s’appuie sur de nombreuses citations qui sont en elles-mêmes capitales et qui embrassent un large spectre, des pères de l’Eglise à des auteurs contemporains (dont Jean-Paul II et Benoît XVI), de la Sainte Ecriture à… Kierkegaard en passant par… Plotin.

    Surtout, ce livre a une immédiate influence bienfaisante sur l’âme du lecteur. Il apporte la paix, la sérénité, il porte naturellement et doucement à la prière, et à la vraie prière : contemplative. Enfin, il porte aussi à l’humilité. Car on se sent tout petit face à une telle carrure spirituelle.

  • Une campagne LGBT en Pologne

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    Le lobby LGBT polonais a lancé une campagne intitulée « Donnons-nous un signe de paix », avec comme support principal cette affiche où l’on voit une poignée de mains entre un « LGBT » et un catholique.

    Cette immonde campagne, qui trouve évidemment des relais dans la presse de gauche anticléricale (et aussi dans quelques publications marginales de chrétiens dévoyés), n’est pas financée par un squelettique lobby polonais, mais par les Fondations Open Society de Georges Soros.

    La campagne, qui détourne une phrase de la néo-liturgie pour la propagande LGBT, a été soigneusement conçue pour le public polonais, et d’une certaine façon c’est un hommage au catholicisme polonais qui résiste et même qui se renforce face à la décadence générale.

    Mais, précisément, les Polonais ne se laissent pas avoir, et la riposte est vive dans les organes catholiques. On fait remarquer par exemple que l’un des promoteurs est « Campagne contre l’homophobie », qui passe son temps à vilipender l’Eglise et traîner devant les tribunaux les catholiques qui critiquent l’homosexualité, et qui tout à coup met en avant que « les valeurs chrétiennes impliquent nécessairement une attitude de respect, un dialogue ouvert et bienveillant envers toutes les personnes, y compris les lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres »….

    Une pétition a été lancée sur CitizenGo Pologne protestant « contre l’utilisation du chapelet et du signe liturgique de paix pour contester l’enseignement de l’Eglise et nous désensibiliser au péché ».

    Après le cardinal Dziwisz, archevêque de Cracovie, et le cardinal Nycz, archevêque de Varsovie, c’est la conférence épiscopale qui a réagi, par un long communiqué, soulignant que le signe de paix signifie l’approbation de l’autre comme personne pécheresse mais pas de son péché, que ceux qui le pratiquent sont appelés à la conversion, que l’Eglise est la seule institution qui depuis 2000 ans proclame la dignité de chaque personne humaine et n’a jamais divisé les gens selon leur orientation sexuelle, mais que le respect de la personne n’est pas le respect des actes homosexuels qui sont objectivement moralement répréhensibles et ne peuvent donc pas être approuvés par l’Eglise.

    Les évêques ajoutent que les revendications LGBT comme l’égalité juridique des unions hétérosexuelles et homosexuelles sont « toujours, et surtout en temps de crise profonde de la famille, nuisibles à la société et aux individus ». « Le mal est le mal, non pas parce qu’il a été interdit par quelqu’un [wahou ! là on passe de l’homophobie à l’islamophobie…] mais parce que, incompatible avec le plan de Dieu, il nuit à l’homme. C’est pourquoi l’Eglise, comme une bonne mère, doit clairement l’appeler par son nom. Une attitude de tolérance envers le mal serait, en fait, de l’indifférence envers péché de nos frères et de nos sœurs. Cela n’aurait donc rien à voir avec la charité ou l’amour chrétien. »

  • Encore un prêtre mexicain assassiné

    Le Père José Alfredo Lopez Guillen avait été enlevé le 19 septembre, le jour même où l’on a trouvé les corps de deux autres prêtres tués par balles. Lui aussi a été tué par balles. On a retrouvé son corps hier non loin de la paroisse dont il était le curé.

  • Œcuménisme

    A l’issue de la XIVe session plénière de la Commission mixte internationale pour le dialogue théologique entre l'Église catholique et l'Église orthodoxe, qui s’est tenue du 15 au 22 septembre à Chieti en Italie, a été approuvé un document commun intitulé «Synodalité et primauté pendant le Premier millénaire : vers une compréhension commune au service de l’unité de l’Église».

    Ce texte fait suite à celui qui avait été adopté à Ravenne en 2007, « Communion ecclésiale, conciliarité et autorité », qui avait notamment manifesté un accord sur le concept de primauté universelle (sur le concept lui-même, pas sa définition…).

    Il y avait à Chieti des représentants de toutes les Eglises orthodoxes à l’exception de celle de Bulgarie. Tous ont signé le texte, à l’exception de la délégation géorgienne qui s’est abstenue.

    Le document n’a pas encore été publié.

    Une prochaine session devrait être consacrée à la primauté… pendant le deuxième millénaire, et là ça devient encore beaucoup plus ardu, d’autant que les Russes et quelques autres insistent lourdement sur le fait que la question uniate doit être traité de façon prioritaire et aurait déjà dû l’être…

  • CQFD

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    Un bon dessin vaut mieux qu’un long discours, et une image peut dispenser d’une longue démonstration…

    Via Benoît et moi, où l’on trouvera les commentaires ad hoc.

  • Au Mexique

    Deux prêtres, le Père Alejo Nabor Jiménez Juárez et le Père José Alfredo Suárez de la Cruz, ont été assassinés au Mexique. Ils avaient été enlevés dimanche soir dans la paroisse Notre-Dame de Fatima de Poza Rica, dans le nord de l’Etat de Veracruz. Leurs corps ont été retrouvés hier matin sur le bas côté d’une route. Ils ont été tués par balles. Leur chauffeur-sacristain, enlevé en même temps qu’eux, a été retrouvé vivant. Pour le moment on n’en sait pas plus. Sinon que c’est une zone d’affrontements entre cartels de la drogue.

  • En Syrie

    La pression de l’Etat islamique s’étant éloignée de Hassaké, les manœuvres entre milices kurdes et armée syrienne ont repris pour le contrôle de la ville… Comme au début 2015… Mais ce qui est nouveau est que les Kurdes s’en prennent aux chrétiens (pour leur montrer qui est le patron, semble-t-il), alors qu’en 2015 avaient libéré les villages chrétiens du Khabour en compagnie des maigres brigades chrétiennes.

    L’archevêque syro-catholique de Hassaké, Mgr Jacques Behnan Hindo, déclare à Fides :

    « Chaque fois que les miliciens kurdes entrent en action pour réaffirmer leur hégémonie militaire sur la ville, l’épicentre de leurs incursions et de leurs actions de force est toujours le quartier des six églises, où vit la grande majorité des chrétiens. Dans de nombreux cas, ils ont chassé les chrétiens de leurs maisons sous la menace des kalachnikovs et là où ils entrent, ils saccagent tout. ».

    Mgr Hindo confie avoir été lui-même victime d’un acte d’intimidation lorsque la fenêtre de son habitation a été prise pour cible par des tirs d’arme à feu et qu’une balle a manqué de peu sa tête, à un moment où la zone était contrôlée par des miliciens kurdes.

    Et une expédition humanitaire réalisée par les bénévoles de l’archidiocèse afin de distribuer de la nourriture aux habitants musulmans villages libérés de l’Etat islamique a été prise pour cible par des tirs d’artillerie alors que les jihadistes les plus proches étaient à plus de 20 km.

    Mgr Hindo constate d’autre part que lorsque Shaddadi est devenue une place forte de l’Etat islamique de nombreux habitants étaient devenus jihadistes, et qu’aujourd’hui que la ville est aux mains des Kurdes, les mêmes habitants se sont enrôlés dans les milices kurdes. (Ce qui expliquerait en partie la nouvelle animosité « kurde » envers les chrétiens.)

  • Des précisions sur l'éviction de Gotti Tedeschi

    Le 12 septembre je faisais écho à cette hallucinante affirmation que Peter Seewald met dans la bouche de Benoît XVI, que c’était la décision de celui-ci de virer Ettore Gotti Tedeschi de la direction de la banque du Vatican pour mettre à sa place Ernst von Freyberg, ce qui ne correspond pas aux faits connus.

    Riccardo Cascioli revient sur l’affaire, en citant d’abord Mgr Gänswein, le témoin clef. Il ajoute :

    Comme on le voit, la reconstruction de Gänswein est bien différente de celle fournie aujourd'hui par le Pape émérite: Benoît XVI a été cueilli par surprise, il n'approuva pas, mais plutôt que d'intervenir directement, délégitimant ceux qui avaient la compétence dans l'affaire, il chercha ensuite d'une certaine façon à "rattraper" Gotti Tedeschi. En réalité, explications et promesses de réhabilitation se sont discrètement succédé dans les mois suivants, jusqu'au début de 2013, quand Gotti Tedeschi est convoqué par le Cardinal Bertone pour une communication importante.

    La rencontre a effectivement lieu le 7 février 2013, à la résidence privée d'un autre cardinal, où Bertone dit à Gotti Tedeschi la décision du pape de sa réhabilitation immédiate. Question de quelques jours, et il serait appelé à Rome pour l'annonce officielle.

    Mais à la place, le 11 février, tombe à l'improviste l'annonce de la démission du pape et tout explose. En revanche, le processus pour changer la direction de l'IOR s'accélère: après neuf mois d'impasse, après l'annonce du pape Ratzinger, ceux qui, dans la Commission des cardinaux s'opposaient à la ratification de la défiance à Gotti Tedeschi sont remplacés (le cardinal Nicora a été remplacé par Mgr Calcagno), et le nouveau président de l'IOR, le baron von Freyberg, est nommé. Un timing qui suscite pas mal de polémiques (pourquoi ne pas attendre le nouveau pape qui aurait eu de toute façon le pouvoir de tout changer?) Et de nombreux soupçons sur les manœuvres du cardinal Bertone.

    Une fois encore, on voit que la démission « providentielle » de Benoît XVI permet de dénouer un problème, et comme par hasard à la banque du Vatican.

  • Plus que bizarre

    François a signé un motu proprio intitulé Concordia Codici, dont on nous dit qu’il qui "vient harmoniser certaines normes du code de droit canonique latin et de celui des Églises orientales".

    Si j’en crois le commentaire de Mgr Arrieta sur Radio Vatican, ce motu proprio rappelle aux paroisses latines qui seraient amenées à célébrer des mariages orientaux qu’un diacre ne suffit pas mais qu’il faut un prêtre. Mais surtout il donne la possibilité aux orthodoxes qui n’ont pas de clergé dans le pays où ils se trouvent de faire baptiser leurs enfants par un prêtre catholique latin, et de se marier à l’église catholique.

    C'est en effet ce que semble indiquer le texte.

    C’est a priori sympathique, mais c’est théologiquement absurde d’accueillir dans l’Eglise catholique quelqu’un qui ne veut pas être catholique... En outre je crains que ce soit considéré (non sans raison) comme une agression prosélyte de la part des Eglises orthodoxes…