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Eglise - Page 105

  • Le cardinal Sarah prône la révolution...

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    Dans son discours à la troisième conférence internationale Sacra Liturgia, hier, le cardinal Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, a évoqué une éventuelle « réforme de la réforme » liturgique, a déclaré que « la célébration pleine et riche de la forme ancienne du rite romain, l’usus antiquior, devrait être une part importante de la formation liturgique du clergé », et a lancé un appel pressant pour que la messe soit célébrée ad orientem. Voici l’extrait de son discours sur ce dernier sujet, qui a été salué par des applaudissements.

    Je veux lancer un appel à tous les prêtres. Peut-être avez-vous lu mon article dans L’Osservatore Romano il y a un an, ou mon entretien donné au journal Famille chrétienne au mois de mai de cette année. A chaque fois, j’ai dit qu’il est de première importance de retourner aussi vite que possible à une orientation commune des prêtres et des fidèles, tournés ensemble dans la même direction – vers l’est ou du moins vers l’abside – vers le Seigneur qui vient, dans toutes les parties du rite où l’on s’adresse au Seigneur. Cette pratique est permise par les règles liturgiques actuelles. Cela est parfaitement légitime dans le nouveau rite. En effet, je pense qu’une étape cruciale est de faire en sorte que le Seigneur soit au centre des célébrations.

    Aussi, chers frères dans le sacerdoce, je vous demande de mettre en œuvre cette pratique partout où cela sera possible, avec la prudence et la pédagogie nécessaire, mais aussi avec la confiance, en tant que prêtres, que c’est une bonne chose pour l’Eglise et pour les fidèles. Votre appréciation pastorale déterminera comment et quand cela sera possible, mais pourquoi ne pas commencer le premier dimanche de l’Avent de cette année, quand nous attendons le « Seigneur [qui] va venir sans tarder » (cf l’introït du mercredi de la première semaine de l’Avent) ? Chers frères dans le sacerdoce, prêtons l’oreille aux lamentations de Dieu proclamées par le prophète Jérémie : « Car ils m’ont tourné le dos » (Jr 2,27). Tournons-nous à nouveau vers le Seigneur !

    Je voudrais aussi lancer un appel à mes frères évêques : conduisez vos prêtres et vos fidèles vers le Seigneur de cette façon, particulièrement lors des grandes célébrations de votre diocèse et dans votre cathédrale. Formez vos séminaristes à cette réalité : nous ne sommes pas appelés à la prêtrise pour être au centre du culte nous-mêmes, mais pour conduire les fidèles au Christ comme de fidèles compagnons. Encouragez cette simple, mais profonde réforme dans vos diocèses, vos cathédrales, vos paroisses et vos séminaires. En tant qu’évêques, nous avons une grande responsabilité, et un jour nous devrons en rendre compte au Seigneur.

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    Ce à quoi Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon, a aussitôt répondu :

    C’est avec une grande joie que nous avons appris aujourd’hui que le Saint-Père vous a demandé d’initier une étude de la « réforme » de la réforme liturgique qui suivit le Concile, et d’étudier les possibilités d’un enrichissement mutuel entre l’ancienne et la nouvelle forme du rit romain, ce que le pape Benoît XVI avait évoqué le premier.

    Eminence, votre appel à ce que nous « retournions dès que possible à une orientation commune » dans nos célébrations liturgiques « vers l’Orient ou au moins vers l’abside, là où vient le Seigneur », est une invitation à redécouvrir radicalement quelque chose qui est à la racine même de la liturgie chrétienne. Cela exige de nous de réaliser une fois encore, dans toutes nos célébrations, que la liturgie chrétienne est essentiellement orientée vers le Christ dont nous attendons la venue avec une espérance joyeuse.

    Monsieur le Cardinal, je suis seulement un évêque et ne représente qu’un diocèse du sud de la France. Mais afin de répondre à votre appel, je souhaite dire dès à présent que j’aurai l’occasion de célébrer la sainte messe ad orientem, vers le Seigneur qui vient, dans la cathédrale de Toulon lors du dernier dimanche de l’Avent, et chaque fois que l’occasion opportune se présentera. Avant l’Avent, j’adresserai un message à mes prêtres et aux fidèles à ce sujet pour expliquer ma décision. Je les encouragerai à suivre cet exemple. En tant que chef et pasteur de mon diocèse, je leur demanderai de recevoir mon témoignage personnel, dans l’idée de faire leur faire redécouvrir, par la pratique de la messe orientée, la primauté de la grâce au cours des célébrations. J’expliquerai que ce changement est utile pour se rappeler la nature essentiel du culte chrétien : tout doit être toujours tourné vers le Seigneur.

    On lira ci-après l’intégralité du discours du cardinal Sarah (du moins tel qu’on le trouve en petits morceaux sur la page Facebook de Sacra Liturgia).

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  • Eucharistie

    Antonio Socci a mis le doigt sur quelque chose de très important. Si Benoît XVI, explique-t-il, a évoqué l’eucharistie et la transsubstantiation dans son allocution lors de la réception pour son 65e anniversaire de sacerdoce, c’est pour répondre aux propos de François sur Luther, et à ce qu’il se prépare à faire en célébrant les 500 ans de la « Réforme ».

    François a dit :

    Aujourd'hui, luthériens et catholiques, avec tous les protestants, nous sommes d'accord sur la doctrine de la justification: sur ce point si important il ne s'était pas trompé.

    Il : Luther… il ne s’était pas trompé. C’est donc l’Eglise catholique qui s’était trompée, et qui l’a enfin reconnu. Oui, c’est le pape qui ose suggérer cela…

    François fait ainsi allusion à la Déclaration commune sur la doctrine de la justification, entre le Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et la Fédération luthérienne mondiale (qui est très loin de représenter « tous les protestants »), de 1998. Mais :

    1- Cette Déclaration exprimait, elle le soulignait elle-même, « un consensus sur des vérités » partielles, pas sur l’ensemble de la doctrine de la justification enseignée par les catholiques et les protestants.

    2 – Le texte catholique officiel n’est pas cette Déclaration, mais la « Réponse de l’Eglise catholique à la Déclaration commune ». Réponse rédigée par le cardinal Ratzinger, qui pointait des « difficultés », dont la première est qu’une de ses formulations tombe sous les anathèmes du concile de Trente… (D’où une « annexe » ajoutée ensuite à la Déclaration, donnant une précision qui permettait d’échapper aux anathèmes…) Puis il y eut le propos (en français ici, avec les autres documents sauf l'annexe) de Jean-Paul II, pourtant si œcuméniste, minimisant clairement la portée du document.

    3 – L’année suivante, en juin 1999, le cardinal Ratzinger souligna que la Déclaration avait « clarifié » des formules et des « controverses classiques », mais que « le problème devient plus réel si l'on tient compte de la présence de l'Eglise dans le processus de justification, la nécessité du sacrement de pénitence. Ici se révèlent les vraies différences. » Du point de vue catholique on ne peut pas parler de la justification sans parler des sacrements. Et là on retrouve de façon impressionnante le Benoît XVI du 28 juin 2016 :

    Il est important de noter que Dieu agit réellement dans l'homme. Il le transforme, il crée quelque chose de nouveau dans l'homme, il ne donne pas seulement un jugement presque juridique, extérieur à l'homme. Cela a une portée beaucoup plus générale. Il y a une transformation du cosmos et du monde. Pensons par exemple à l'Eucharistie. Nous catholiques, disons qu'il ya une transsubstantiation, que la matière devient le Christ. Luther parle au contraire de coexistence: la matière reste telle, et coexiste avec le Christ. Nous catholiques, nous croyons que la grâce est une véritable transformation de l'homme et une transformation initiale du monde, et elle n'est pas, comme vous le dites bien, seulement une couverture ajoutée qui ne rentre pas vraiment au cœur de la réalité humaine.

    Ce propos est la preuve évidente que Benoît XVI, ce 28 juin, a voulu répondre au propos de François sur Luther. Et il répond aussi à ceux qui voient François, à la faveur du 500e anniversaire, permettre la communion sacramentelle aux protestants, en application d’un de ses innombrables propos ambigus.

    Benoît XVI a tenu à garder l’habit et le titre de pape et ses armoiries, et à continuer de vivre au Vatican. Comme témoin vivant de la foi. Voire comme le katekhon.

  • Le cardinal Rivera et la messe

    Le cardinal Norberto Rivera Carrera, archevêque de Mexico, a célébré la messe de la fête des saints Pierre et Paul, dans la « forme extraordinaire », à la chapelle de l’Immaculée Conception qu’il a confiée à la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre.

    L’événement a été répercuté par le service de communication du diocèse, qui souligne que la chapelle est dédiée à la célébration permanente de la messe selon la forme extraordinaire du rite latin, « avec l’idée de former autour d’elle une communauté de vie catholique intégrale basée sur ce rite ».

    Il est précisé également que lors de la messe ont été exposées à la vénération des fidèles des reliques de deux groupes de Cristeros, saint Cristobal Magallanes et ses compagnons martyrs, et le bienheureux Anacleto Gonzales Flores et ses 12 compagnons martyrs.

    Voilà encore un « grand cardinal », comme dirait Benoît XVI...

  • Pakistan : condamnés à mort pour “blasphème”

    Un chrétien et un musulman faisaient chanter le directeur catholique d’un complexe d’établissements scolaires (2.000 élèves) à Gujranwala, dans le nord du Pendjab. Ils lui réclamaient toujours plus d’argent pour ne pas divulguer un enregistrement audio où selon eux il tenait des propos « blasphématoires ». Le directeur a fini par porter plainte. Résultat : la police a arrêté les maîtres chanteurs, a mis la main sur l’argent extorqué et sur le fichier audio, et tous les trois se sont retrouvés devant le tribunal militaire antiterroriste (sic) qui vient de les condamner à mort : le directeur d’écoles pour blasphème, les deux autres pour détention de blasphème (ceux-ci sont aussi condamnés à 35 ans de prison et une forte amende pour extorsion de fonds).

    Alors que les propos supposés « blasphématoires » avaient été tenus en public, le tribunal a refusé d’entendre les témoins pour corroborer l’accusation. L’avocat du directeur d’écoles a souligné en vain les failles de l’enquête, et il ajoute que personne n’a écouté l’enregistrement audio pour vérifier qu’il s’agissait bien d’une affaire de blasphème, puisque l’Islam interdit l’écoute de propos blasphématoires…

  • Ordinations

    La mauvaise nouvelle :

    Il n’y a eu que 79 ordinations diocésaines de nouveaux prêtres cette année. Entre zéro (le cas le plus fréquent) et 2 ou 3 par diocèse, exceptionnellement 4 (Luçon, Saint-Denis, Versailles). Le plus grand nombre (si l’on peut dire) est logiquement à Paris : 11 ordinations. Et l’on remarque 5 ordinations à Bordeaux. Mais à Marseille, la 2e ville de France, c’est 0, à Lyon c’est 2, Toulouse 3, Nice 2, Nantes 1, Strasbourg 0, Montpellier 1, Lille 1.

    La bonne nouvelle :

    On remarque qu’il y a 6 ordinations dans le diocèse de Fréjus-Toulon, et… 7 dans le diocèse de Vannes (qui est la 110e ville de France).

    L’un des nouveaux prêtres de Vannes a tenu à célébrer une de ses premières messes dans la « forme extraordinaire » (l’un des nouveaux prêtres de Paris également).

  • Benoît XVI

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    Pour le 65e anniversaire de l’ordination sacerdotale de Benoît XVI, une réception a été organisée au Vatican. Le pape émérite a prononcé une brève allocution, qui n’était a priori qu’un simple remerciement, mais dont il a fait, naturellement, une grande et profonde leçon spirituelle. On en trouvera la vidéo, le texte italien, et la traduction française, chez Benoît et moi. Extrait :

    Il y a 65 ans, un confrère ordonné avec moi a décidé d'écrire sur l'image souvenir de sa première Messe, en plus de son nom et de la date, un mot en grec: "Eucharistoumen", convaincu qu'avec ce mot, dans ses multiples dimensions, est déjà dit tout ce que l'on peut dire à ce moment.

    "Eucharistoumen" dit un merci humain, merci à tous.

    Alors Benoît XVI remercie François, le cardinal Sodano et le cardinal Müller. Il poursuit :

    "Eucharistoumen": à ce moment-là l'ami Berger a voulu faire allusion non seulement à la dimension du merci humain, mais naturellement à la parole plus profonde qui se cache, qui apparaît dans la Liturgie, dans l'Écriture, dans les mots « gratias agens benedixit, fregit deditque ».

    "Eucharistoumen" nous renvoie à cette réalité de l'action de grâce, à cette nouvelle dimension que le Christ a donnée. Il a transformé en action de grâce, et ainsi en bénédiction, la croix, la souffrance, tout le mal du monde. Et ainsi fondamentalement, il a transsubstantié la vie et le monde et nous a donné et nous donne chaque jour le pain de la vraie vie, qui dépasse le monde grâce à la force de son amour.

    Enfin, nous voulons nous insérer dans ce "merci" du Seigneur, et ainsi recevoir réellement la nouveauté de la vie et aider à la transsubstantiation du monde: que ce soit un monde non de mort, mais de vie; un monde dans lequel l'amour a vaincu la mort.

  • A Qaa

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    Quatre terroristes ont attaqué avant l’aube le village libanais de Qaa, tout près de la frontière syrienne, sur la route reliant la Bekaa à la ville syrienne de Qousseir.

    "Le premier assaillant a frappé à la porte de l'une des maisons, mais face à la méfiance des habitants, il a déclenché sa ceinture explosive. Alertés, les habitants se sont rassemblés sur les lieux, à une centaine de mètres de l'église Saint-Elie, et alors qu’ils commençaient à soigner les blessés deux autres kamikazes se sont fait exploser. Le quatrième a été poursuivi et tué avant de pouvoir se faire sauter.

    Au moins cinq habitants ont été tués, et 15 blessés.

    Qaa est un village majoritairement grec-catholique, avec un quartier sunnite.

    Ci-dessous le monument à Notre Dame :

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    Addendum. Dans la soirée, trois autres terroristes se sont fait exploser, un devant l'église, les deux autres devant la mairie. Tous trois sont morts, et parmi les habitants il n'y a eu que quelques blessés légers...

  • Trémel

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    La belle église Notre Dame de la Merci de Trémel, près de Morlaix (mais dans les Côtes d’Armor), édifiée autour de 1500, a été victime d’un incendie (dont on ne connaît pas encore la cause) le 21 juin. Il ne reste que les murs. Le site infobretagne permet de voir ce qui disparaît tout à coup du patrimoine. Il s’agit surtout des sablières et des poutres engueulées. Et aussi de la voûte de bois qui était joliment décorée, et du chemin de croix de Xavier de Langlais, témoignage de l’art breton de l’entre-deux guerres. Les plus belles statues quant à elles n’étaient plus dans l’église (et les vitraux, qui ont tous explosé, étaient sans intérêt).

    Mais il faut refaire la charpente et le toit et cela est hors de prix pour une commune de 400 habitants.

    Le président de Lannion Trégor Communauté, Joël Le Jeune, propose aux communes du Trégor de verser 1€ par habitant pour aider à la restauration de l’église : 100.000 Trégorois, 100.000€.

    De son côté le blog Ar Gedour appelle aux dons, en liaison avec l’Association de sauvegarde de l’église de Trémel, qui avait été créée dans le but de collecter des fonds pour restaurer l’église…

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  • Dans l’Eglise de Corée

    Le 18 juin dernier, quelque 60 réfugiés nord-coréens ont été baptisés à la paroisse catholique de Banpo 4-dong, à Séoul. Le cardinal Andrew Yeom Soo-jong, archevêque de Séoul, leur a fait parvenir un message de bienvenue, accompagné d’un chapelet pour chacun.

    A cette occasion, Eglises d’Asie nous apprend que le diocèse de Chuncheon forme des prêtres pour la Corée du Nord. Déjà, le territoire du diocèse de Chuncheon, au nord-est de la Corée du Sud, a une grande partie de son territoire en Corée du Nord, mais en outre l’évêque de Chuncheon est administrateur apostolique du diocèse de Hamhung, qui couvre tout le nord-est de la Corée du Nord. Il y a quelques semaines, les deux diocèses (à savoir Mgr Lucas Kim Woon-hoe et Mgr Lucas Kim Woon-hoe) ont signé un accord, aux termes duquel des séminaristes vont être ordonnés prêtres pour le diocèse de Chuncheon mais incardinés dans le diocèse de Hamhung.

    L’archidiocèse de Séoul, dont l’archevêque est aussi administrateur apostolique du diocèse de Pyongyang, forme également des prêtres pour le territoire nord-coréen. En février dernier, le premier prêtre formellement incardiné dans le diocèse de Pyongyang a ainsi été ordonné à Séoul.

    Naturellement, aucun prêtre ne peut pénétrer sur le territoire nord-coréen. Mais l’Eglise de Corée du Sud veut être prête pour le jour où il y aura la moindre brèche, ou l’écroulement du régime démentiel de Pyonyang.

    (Personne ne sait combien il peut rester de catholiques en Corée du Nord. Officiellement il y en 3.000 : ce sont les membres de l’ « Association catholique coréenne », qui « pratiquent librement leur foi » et ont une église à Pyongyang, sauf qu’il n’y a pas de prêtre. Selon l’ONU il resterait 800 catholiques. Selon certains il y aurait 300.000 chrétiens, mais personne n’en sait rien.)

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  • Viré

    Mgr Mario Oliveri, évêque d’Albenga-Imperia, coupable de graves connivences traditionalistes (il a accueilli une communauté bénédictine fondée par un ancien du Barroux, et surtout deux couvents des Franciscains de l’Immaculée) est cette fois vraiment viré.

    Dès octobre 2014 on évoquait les « pressions » qui s’exerçaient sur lui pour qu’il démisssionne.

    En janvier 2015, François avait nommé un soi disant évêque coadjuteur. Le 25 mars, jour de l’Annonciation, on a appris que l’évêque coadjuteur avait en fait tous les pouvoirs.

    Et maintenant on apprend (via le Forum catholique) que François a demandé à Mgr Oliveri de démissionner. Et s’il n’est pas démissionnaire il sera démissionné. Avant fin août. En fait la demande a été formulée de vive voix par le pape à l’évêque en avril dernier, lors d’une rencontre au Vatican. Et depuis lors rien n’est venu. On avance que le motif retenu serait « l’âge de la retraite ». Mais Mgr Oliveri n’a pas encore l’âge de la retraite. Il a 72 ans…