• La légende du bréviaire.
• L’hymne des laudes.
• L’hymne des matines et des vêpres.
• Les antiennes de Benedictus et de Magnificat.
• Sainte Elisabeth et la paix.
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Le martyrologe de ce jour a la particularité d’avoir deux papes :
Spinæ Lambérti, in Æmília, sancti Hadriáni Papæ Tértii, stúdio conciliándi Románæ Ecclésias Orientáles insígnis, ac miráculis clari; cujus corpus in monastérium Nonantulénse fuit delátum, et in æde sancti Silvéstri honorífice cónditum.
A Spilambert, en Emilie, le pape saint Adrien III. Il se distingua par son zèle à réconcilier les églises orientales avec Rome et fut célèbre par ses miracles. Son corps fut porté au monastère de Nonantola, et enseveli avec honneur dans l'église de saint Silvestre.
Romæ beáti Eugénii Papæ Tértii, qui, postquam cœnóbium sanctórum Vincéntii et Anastásii ad Aquas Sálvias magna sanctimóniæ ac prudéntiæ laude rexísset, Ecclésiam univérsam, Póntifex Máximus renuntiátus, sanctíssime gubernávit. Cultum autem, ab immemorábili témpore ipsi exhíbitum, Pius Papa Nonus ratum hábuit et confirmávit.
A Rome, le bienheureux pape Eugène III. Après avoir gouverné avec sainteté et prudence le monastère des saints Vincent et Anastase aux "Eaux Salviennes", il fut élevé au souverain Pontificat et gouverna très saintement l'église universelle. Le pape Pie IX a ratifié et confirmé le culte qu'on lui rendait de temps immémorial.
La notice concernant le premier est curieuse, car on ne sait pas grand-chose de la sainteté d’Adrien III, qui régna 16 mois. Deux décrets lui sont attribués : un qui affirme la suprématie du pouvoir temporel de l’Eglise sur le pouvoir séculier, un autre qui établit que le successeur de l’empereur Charles III le Gros, qui n’a pas d’héritier, sera un prince Italien. Pour ce qui est des « Eglises orientales », on lit sur Wikipedia en italien : « Comme le note la biographie de l'Encyclopédie des papes, la brièveté du pontificat n'a pas permis de mettre en évidence l'orientation d'Hadrien à l'égard de Photius, le patriarche de Constantinople déjà excommunié par le pape Nicolas Ier puis par Jean VIII, bien qu'Ottorino Bertolini émette l'hypothèse que la tendance du nouveau pontife s'inscrive dans la ligne (initialement) conciliante du pape Jean VIII, plutôt que dans celle, sévère, de son prédécesseur immédiat, Marinus Ier. »
Pour ce qui est d’Eugène III, il est bon de préciser qu’il fut un moine de Clairvaux, disciple de saint Bernard qui écrira pour lui le traité De consideratione sur ses devoirs de pape. Il rendit visite d’ailleurs à saint Bernard à Clairvaux l’année suivant son élection au souverain pontificat, et c’est lui qui consacra l’église Saint-Pierre de Montmartre et l’abbatiale de Fontenay.