Domáre cordis ímpetus Elísabeth
Fortis, inópsque Deo
Servíre, regno prǽtulit.
Dompter les mouvements de son cœur
et servir Dieu dans la pauvreté,
c’est ce que l’héroïque Élisabeth préféra à un royaume.
En fúlgidis recépta cæli sédibus,
Sidereǽque domus
Ditáta sanctis gáudiis.
Aussi la voilà reçue dans l’éblouissant palais du ciel,
et inondée des saintes délices
de la demeure céleste.
Nunc regnat inter cǽlites beátior,
Et premit astra, docens
Quæ vera sint regni bona.
Plus heureuse à présent de régner parmi les habitants des cieux,
elle domine les astres, nous apprenant
quels sont les biens de la véritable royauté.
Patri potéstas, Filióque glória,
Perpetuúmque decus
Tibi sit, alme Spíritus. Amen
Puissance au Père, gloire au Fils,
honneur éternel à vous,
Esprit vivifiant. Amen.
Hymne des matines et des vêpres, du pape Urbain VIII qui a mis la reine Elisabeth du Portugal au catalogue des saints en 1625.
Dans la version de Matías García Benayas, maître de chapelle de la cathédrale de Tui (Galice) entre 1694 et 1737 :
Commentaires
Je sais bien que c'est pas la même Lizbeth, mais Marie Noël n'a pas fait mieux. Evitons les fleurettes, les lits de pâquerettes et les charmants parterres de roses. Préférons-leur plutôt les emmerdements, les divorces, la drogue, la vinasse, le stupre, les injures, les coups de pied, les coups de fouet, de couteau et de battes de base-ball, bref les épines, la vraie vie quoi ! Ça c'est chrétien, et c'est d'actualité.