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  • On verrouille

    François a annoncé la création de 21 nouveaux cardinaux le 30 septembre prochain, pour être bien certain que les « processus » qu’il a « initiés » continuent, après lui, de faire descendre l’Eglise latine dans sa spirale infernale.

    Parmi les nouveaux cardinaux à sa botte il y a évidemment l’hérétique nouveau préfet du dicastère de la doctrine contre la foi.

    Il y a aussi une curiosité. Je ne sais pas si c’est la première fois, mais c’est une totale aberration : il fait cardinal un… évêque auxiliaire, celui de Lisbonne (là où la liturgie traditionnelle est strictement interdite depuis Paul VI sans interruption).

    Déjà l’existence même d’évêques auxiliaires est une aberration. Mais qu’un évêque qui est sous les ordres d’un autre évêque (prétendument patriarche, ce qui est encore une autre aberration), devienne cardinal, autrement dit un prolongement du pape, qui a autorité sur tous les évêques, y compris donc sur son « patriarche », voilà qui est phénoménal.

    Ou alors c’est un clin d’œil au temps révolu où un cardinal avait prééminence sur les patriarches catholiques orientaux... Bravo l’œcuménisme…

  • Les 7 Frères et les saintes Rufine et Seconde

    Très chers frères, la leçon que l’on vient de lire dans le saint Évangile est courte, mais elle est importante par les grands mystères qu’elle contient. En effet, Jésus, notre Créateur et notre Rédempteur, ayant feint de ne pas connaître sa mère, donne à entendre qui est sa mère, et qui sont ses proches, non par le lien du sang, mais par l’union de l’esprit. « Qui est ma mère, dit-il, et qui sont mes frères ? Quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur et ma mère ». En s’exprimant ainsi que veut-il signifier, sinon qu’il trouve chez les Gentils à rassembler beaucoup de cœurs dociles, et que les Juifs, dont il est frère par le sang, il ne les connaît plus ?

    Rien d’étonnant à ce que celui qui fait la volonté du Père céleste soit appelé sœur et frère du Seigneur, eu égard aux deux sexes qui tous deux sont appelés à la foi ; mais qu’il soit aussi appelé sa mère, voilà une chose surprenante. Comme Jésus daigna donner à ses fidèles disciples le nom de frères, quand il a dit : « Allez, annoncez à mes frères » ; il nous faut examiner comment celui qui, en se convertissant à la foi, est devenu le frère du Seigneur, peut encore être sa mère.

    Apprenons-le donc : celui qui est sœur et frère du Christ par le fait de croire en lui, devient sa mère en le prêchant. C’est comme l’enfanter que de le déposer dans l’âme de celui qui vous écoute, et on est devenu sa mère par la prédication, lorsque l’amour du Seigneur a pris naissance dans un cœur à la voix de celui qui exhorte. Cette vérité, l’exemple de sainte Félicité dont nous célébrons aujourd’hui la fête vient opportunément la confirmer ; par la foi, elle a été la servante du Christ ; par la parole, elle est devenue sa mère. Les Actes de son martyre les plus autorisés nous disent qu’elle a eu autant de crainte de laisser ses sept fils lui survivre dans la chair, que les parents charnels en ont d’ordinaire de voir leurs enfants mourir avant eux.

    Saint Grégoire le Grand, leçons du bréviaire.

    (Sainte Félicité est inscrite au martyrologe le 23 novembre, jour où l’on fait mémoire d’elle. Toutefois elle est très présente dans la messe de ce jour.)

  • A Iekaterinbourg

    Je fais une découverte, encore, grâce à la chaîne russe Soyouz. Ce matin, elle retransmettait la divine liturgie du monastère de moniales Saint Alexandre Nevski de la Nouvelle Tikhvine de Iekaterinbourg. Un grand monastère qui s’est réapproprié la grande tradition byzantine, sur tous les plans. Notamment elles chantent le vrai chant byzantin, sur les textes slavons, de façon très remarquable (et aussi l’ancien chant znamenny ressuscité après la décadence occidentalisante et la nuit soviétique).

    Exemples :

    1h13’28” : le chant des chérubins.

    1h33’38” : Dostoïno i pravedno (il est digne et juste d’adorer le Père…) suivi du Sanctus.

    1h40’23” : Hymne à la Mère de Dieu après la consécration (Dostoïno iest).

    2h14’13” : chant de communion (chant znammeny). Le texte : « Recevez le corps du Christ, goûtez à la source immortelle. » Pendant un quart d’heure…

    A 2h53’14” on voit la « nouvelle icône de la Mère de Dieu de Tikhvine », peinte par les moniales, comme toutes les icônes du monastère.

  • 6e dimanche après la Pentecôte

    Dóminus fortitudo plebis suæ, et protéctor salutárium Christi sui est : salvum fac pópulum tuum, Dómine, et benedic hereditáti tuæ, et rege eos usque in sǽculum.
    Ad te, Dómine, clamábo, Deus meus, ne síleas a me : ne quando táceas a me, et assimilábor descendéntibus in lacum.

    Le Seigneur est la force de son peuple et le protecteur salutaire de son Messie : sauvez votre peuple, Seigneur, et bénissez votre héritage, régissez-les jusqu’aux siècles sans fin.
    Je crierai vers vous, Seigneur, mon Dieu, ne gardez pas le silence à mon égard : de peur que, si vous ne répondez pas, je ne sois semblable à ceux qui descende dans la fosse. (Psaume 27)

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    L'introït de ce dimanche, à l'Institut Saint Philippe Neri de Berlin, en 2010:

    Ici, plus encore qu'ailleurs, nous devons nous laisser guider par le texte, qui est des plus stimulants. Dans la première partie, David loue le Seigneur comme la "force de son peuple" et rappelle avec gratitude l'armure de la grâce divine qui lui a été accordée, à lui, l'oint du Seigneur. C'est aussi une prière d'action de grâces. La deuxième partie est une prière de demande. Mais la demande du roi n'est pas pour lui-même, elle est pour son peuple, ou plus exactement pour le peuple de Dieu. Il lui dit : « C'est ton peuple, ton héritage, que tu t'es acquis. » Il lui adresse ainsi la recommandation la plus forte qui soit. Ces paroles de la deuxième partie ont été reprises dans le Te Deum, sauf que in sæculum est remplacé par in æternum.

    Cet introït nous exhorte, nous qui sommes réunis pour le service divin, à ne pas penser uniquement à nous-mêmes et à nos besoins personnels, mais plutôt à l'ensemble du peuple de Dieu, à cet ensemble corporatif auquel nous avons le privilège d'appartenir. Les onctions solennelles du baptême et de la confirmation nous font comprendre que nous sommes les élus de Dieu, l'héritage qu'il a si chèrement acquis au prix de son propre sang. C'est avec ces sentiments que nous devons chanter salvum fac, benedic et rege.

    La demande formulée dans le psaume est merveilleusement exaucée dans l'Évangile. Il est impossible au Sauveur de rester muet ; il ne peut regarder en silence les souffrances de son peuple. C'est pourquoi il prononce la parole consolatrice : « J'ai compassion de la multitude. » Il ne veut pas que son peuple ressemble à ces brebis sans berger qui vont à la perdition. Il leur fournit toujours la nourriture nécessaire, de peur qu'ils ne s'évanouissent en chemin. La bénédiction qu'il prononce sur les sept pains et les quelques poissons se rapporte vraiment à son peuple. Il les conduit vers de riches pâturages, si riches que même après que les quatre mille ont été rassasiés, il reste encore une abondance. Tout ce qui a été accompli matériellement n'est qu'un symbole de son œuvre merveilleuse de compassion dans la Sainte Eucharistie.

    Dom Dominic Johner

  • Chronique des cinglés

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  • L’Ukraine pagano-satanique

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    L’icône de la Mère de Dieu de Boudiatytchi, en Volhynie, a été brûlée la nuit dernière par des « inconnus », et la porte de la chapelle a été fracturée.

    Cette chapelle est la cible d’actes de « vandalisme » depuis 2019, car c’est dès la constitution de la soi-disant Eglise orthodoxe d’Ukraine que les militants de cette secte ont voulu « transférer » la chapelle. Les fidèles durent la garder jour et nuit pendant neuf mois avant que les sbires de l’Eglise du pouvoir lâchent prise, tout en continuant à venir faire des célébrations devant la chapelle.

    Pour les orientaux, une icône est comme un sacrement. Elle n’est pas seulement une représentation, elle est véritablement présence du personnage représenté. Détruire une icône est donc un sacrilège et un blasphème.

    En outre cette icône-là est une de celles qui sont considérées comme miraculeuses parce que selon la tradition elles sont « apparues » à des fidèles.

    L’histoire de celle-ci commence en 1637. Selon la tradition. Or une étude réalisée l’an dernier a précisément daté l’icône de 1637, précisant qu’elle a été restaurée en 1937, pour son 300e anniversaire.

    L’icône est apparue dans l’eau d’une source (la source miraculeuse qui existe toujours) au propriétaire du terrain, mais quand il a essayé de la prendre elle a disparu. L’affaire a été vite connue et les fidèles venaient du village et des environs, mais personne ne pouvait prendre l’icône. En revanche de nombreuses guérisons se produisaient à la fontaine.

    Un jour, deux orphelines qui étaient très malheureuses chez leur oncle violent vinrent prier la Mère de Dieu près de la source. Elles virent l’icône… et la prirent. On la porta en procession dans l’église Saint-Nicolas.

    Les gens vinrent de partout, en piétinant les champs juste avant la récolte : c’était début juillet… Le propriétaire fit couvrir la source. Mais elle perça à un autre endroit, et le propriétaire devint aveugle. Il fit un rêve dans lequel la Mère de Dieu lui disait : « Découvre l'eau sainte, lave-toi avec, et tes yeux s'ouvriront. » Il le fit et vit la lumière, après quoi il devint profondément croyant, et fit construire la chapelle.

  • Ubuissime

    Non seulement un étranger qui a « obligation de quitter le territoire français » sous 30 jours ne le quitte pas et n’est pas recherché, mais il peut porter plainte contre un maire qui refuse de le marier…

    Robert Ménard a en effet refusé, comme il l’avait annoncé, de marier ce matin un OQTF algérien (connu de la police pour recel et vol avec violence) avec une Française mère de trois enfants qui a six ans de plus que lui.

    Selon la Convention européenne des droits de l’homme, le droit au mariage est absolu, et deux décisions du Conseil constitutionnel ont souligné que la situation administrative des époux ne peut pas entrer en ligne de compte.

    La seule restriction est que pour éviter un mariage blanc les deux « fiancés » passent séparément un entretien à la mairie. Donc l’OQTF, qui aurait dû avoir quitté le territoire depuis longtemps, peut aller tranquillement dans un bâtiment de la République française s’entretenir avec un fonctionnaire de la République française sans être arrêté.

    Le procureur lit ensuite les rapports, et décide. En l’occurrence, il a décidé que tout allait bien. Toutefois, il a demandé l’ouverture d’une enquête pour vérifier la chose. Cela dure deux mois. S’il décide que le mariage peut se faire et que le maire refuse toujours, celui-ci risque cinq ans de prison. Tandis que l’OQTF, qui parade à la télévision, sera toujours libre, tout en restant OQTF, de rester sur le territoire qu’il aurait dû quitter…

    En attendant, les « fiancés » ont décidé de porter plainte contre Robert Ménard…

  • Sinistres complices

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    Zelensky, arrivant à Istanbul par l’avion présidentiel tchèque (ça le change de celui de Macron) a rencontré hier le président turc Erdogan.

    Il a rencontré aussi le patriarche œcuménique Bartholomée, l’inventeur avec Porochenko et la CIA d’une fausse Eglise orthodoxe d’Ukraine.

    Zelensky a remercié le patriarche pour son « soutien spirituel à l’Ukraine et aux Ukrainiens, et pour ses prières pour tous les Ukrainiens ».

    Ce sont pourtant aussi des Ukrainiens qui sont persécutés partout en Ukraine parce qu’ils font partie de l’Eglise orthodoxe ukrainienne que Zelensky a décidé d’éradiquer.

    La veille de la rencontre, l’homme d’affaires et député Vadim Novinsky (destitué parce que membre d’un parti d’opposition) a fait état d’un projet de transférer la Laure des Grottes de Kiev sous l’autorité du patriarcat de Constantinople.

    (Vadim Novinsky, dont les biens – quelque 100 millions de dollars - ont été bloqués par le régime de Kiev, est diacre de l’Eglise orthodoxe ukrainienne depuis 2020 et a officié à la laure des Grottes de Kiev. Il a été vu en mars dernier à l’église orthodoxe russe de Zurich.)

  • Son synode

    La liste des participants au premier synode sur la synodalité a été rendue publique.

    On note que cela s’appelle toujours « synode des évêques », alors que vont y participer nombre de non-évêques, y compris nombre de laïcs avec droit de vote. Et même parmi les neuf présidents délégués du synode (le président en titre étant le pape), il y a trois non-évêques, dont une laïque japonaise.

    Parmi les invités les plus célèbres il y a le cardinal Cupich pourfendeur de la messe traditionnelle, promoteur de messes LGBT, admirateur du chemin synodal allemand ; le cardinal De Kesel, signataire du document instituant la bénédiction des couples de même sexe en Belgique ; le cardinal McElroy, qui selon les évêques Paprocki et Schneider s’est excommunié lui-même en promouvant la communion aux LGBT actifs ; le cardinal Maradiaga, le grand ami de François, impliqué dans plusieurs scandales sexuels et financiers, etc.

    Et bien sûr le P. James Martin, qu’on ne présente plus.

    Et encore le militant de l’extrême gauche italienne Luca Casarini, l’un des principaux protagonistes des émeutes de Gênes en 2001, aujourd’hui chef de mission de l’organisation de « sauvetage » de « migrants » Mediterranea Saving Humans, et qui dit dans sa toute dernière interview : « Je me sens plus chrétien que catholique, proche de ceux qui vivent leur foi en Jésus, le plus grand révolutionnaire de tous les temps. » Lui aussi a droit de vote au synode.

    Sans oublier que l’un des deux « assistants spirituels » est le militant LGBT dominicain Timothy Radcliffe.

    Bon synode…

  • La Journée de la Famille

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    En Russie est célébrée depuis 2008, le 8 juillet, la Journée de la famille, de l’amour et de la fidélité conjugale. Depuis l’an dernier, par décret de Vladimir Poutine, cette fête est un jour férié officiel :

    « Afin de préserver les valeurs familiales traditionnelles et l’éducation spirituelle et morale des enfants et des jeunes, je décide d’établir la Journée de la famille, de l’amour et de la fidélité et de la célébrer le 8 juillet. »

    Le 8 juillet a été choisi parce que c’est la fête des saints Pierre et Febronie de Mourom (ils ont évidemment depuis longtemps leur icône, mais aussi un nombre impressionnant de statues dans des parcs publics).

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    Le président de la Douma, Vyatcheslav Volodine, a écrit ce matin sur son compte Telegram :

    Bonne Journée de la famille, de l'amour et de la fidélité !

    Une famille heureuse, fondée sur le respect mutuel et l'amour, est un soutien fiable pour chaque personne. Elle donne de la joie, de la force et aide à aller de l'avant et à surmonter les difficultés.

    Les valeurs familiales traditionnelles sont importantes pour chacun d'entre nous.

    Hier, le président de la République tchèque a déclaré que "si, à Dieu ne plaise, la Russie gagne, toutes les valeurs occidentales seront détruites".

    En un mot, il a exprimé ce que Washington et Bruxelles préparent. Ils veulent imposer des pseudo-valeurs qui nous sont étrangères, détruire l'identité de notre peuple.

    Leurs projets sont voués à l'échec.

    Il y a trois ans, les citoyens russes ont voté une Constitution qui protège "l'institution du mariage comme l'union d'un homme et d'une femme". Il y a un an, des lois ont été adoptées pour interdire la promotion des relations sexuelles non traditionnelles, des LGBT et de la pédophilie.

    En juillet, nous prendrons une décision sur l'interdiction du changement de sexe.

    Joyeuse fête ! Bonheur et amour !

    *

    Lu le site de l'éparchie de Donetsk:

    Le 8 juillet, la Sainte Église orthodoxe commémore dans la prière les saints prince Pierre et princesse Fevronia de Murom. En l'honneur de ces saints, une cathédrale a été construite à Donetsk, où des offices réguliers ont lieu depuis le Carême 2017. Pour les habitants orthodoxes de Donetsk, cette église est devenue un lieu traditionnel pour célébrer le jour de la famille, de l'amour et de la fidélité, qui tombe le 8 juillet.

    En ce jour saint des saints Pierre et Fevronia, la Divine Liturgie a été célébrée par Son Éminence Hilarion, métropolite de Donetsk et Marioupol, assisté de quatre doyens de Donetsk : l'archiprêtre Peter Ustimenko, l'archiprêtre Dimitry Cheverda, l'archiprêtre Vadim Utkin (recteur de l'église) et l'archiprêtre Sergiy Buvaylik.

    Lors de la prière eucharistique d'ouverture, le père Dimitriy a prononcé un sermon sur la vie de Pierre et Fevronia, le rôle particulier du mariage établi par Dieu, la pureté de la relation traditionnelle entre mari et femme et la sainteté de la famille chrétienne dans la vie de notre société d'hier et d'aujourd'hui.

    Le service s'est achevé par une procession de la Croix, une sonnerie de cloches festive et une action de grâce.

    De nombreuses photos sur le site.

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