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  • Zelensky et Pandora

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    On a complètement oublié aujourd’hui qu’en septembre-octobre dernier Volodymyr Zelensky avait été quelque peu bousculé par les révélations des Pandora Papers. Car si l’on sait qu’il a 1,5 million de dollars en banque, cinq maisons luxueuses et cinq voitures de luxe, il est difficile de savoir ce qu’il cache. Toutefois les Pandora Papers ont levé un coin du voile sur le réseau de sociétés offshore qu’il a utilisé, ainsi que ses partenaires dans sa société de production télévisée, Kvartal 95, dont Serhiy Shefir qui est aujourd’hui son principal assistant présidentiel, ou Ivan Bakanov qui dirige le service de sécurité de l'Ukraine. Laquelle société de production télévisée était liée à l’oligarque Kolomoisky, qui a soutenu la campagne de Zelensky (dont les premiers mots de président élu a été « Merci Kvartal 95 »). Le procureur général que Zelensky avait nommé pour lutter contre la corruption, Ruslan Ryaboshapka, a été remercié par le même Zelensky quelques mois plus tard. Pour Ruslan Ryaboshapka, cette éviction résulte d’une pression de Kolomoisky…

    Voici la traduction d’un article d’Elena Loginova publié le 3 octobre 2021 en anglais sur OOCCRP, et en ukrainien sur Slidstvo.Info Ukraine. Il est très long, trop long, mais pittoresque (à vrai dire l'essentiel est dit dans les premiers paragraphes), et montre bien que le président ukrainien n'a rien à voir avec le personnage de fiction qui l'a propulsé à la présidence. Il y a aussi un documentaire vidéo sur le sujet, en russe sous-titré en anglais.

     

    L'acteur Volodymyr Zelensky est entré en trombe à la présidence ukrainienne en 2019 sur une vague de colère publique contre la classe politique du pays, y compris les dirigeants précédents qui ont utilisé des sociétés fictives pour planquer leur richesse à l'étranger.

    Maintenant, des documents ayant fait l'objet d'une fuite prouvent que Zelensky et son cercle proche ont eu leur propre réseau de sociétés offshore. Deux d'entre elles, appartenant aux partenaires du président, ont été utilisées pour acheter de coûteuses propriétés à Londres.

    Les révélations proviennent des documents des Pandora Papers, des millions de fichiers provenant de 14 prestataires de services offshore qui ont été divulgués au Consortium international des journalistes d'investigation et partagés avec des partenaires du monde entier, dont l'OCCRP.

    Les documents montrent que M. Zelensky et ses partenaires d'une société de production télévisuelle, Kvartal 95, ont mis en place un réseau de sociétés offshore depuis au moins 2012, année où la société a commencé à produire régulièrement des contenus pour des chaînes de télévision appartenant à Ihor Kolomoisky, un oligarque poursuivi par des allégations de fraude portant sur plusieurs milliards de dollars. Les associés de Zelensky se sont également servis de ces offshores pour acheter et posséder trois propriétés de premier ordre dans le centre de Londres.

    Les documents montrent également que, juste avant son élection, il a fait don de sa participation dans une société offshore clé, la Maltex Multicapital Corp. enregistrée dans les îles Vierges britanniques, à son partenaire commercial, qui allait devenir son principal assistant présidentiel. Et malgré la cession de ses parts, les documents montrent qu'un arrangement a rapidement été conclu pour permettre à la société offshore de continuer à verser des dividendes à une société qui appartient désormais à sa femme.

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  • Les laboratoires

    Dès le 24 février, jour de l’attaque russe, se répandait sur les réseaux sociaux l’information selon laquelle il y avait en Ukraine, près de la frontière russe, des laboratoires biologiques clandestins américains. Dans un premier temps cela fut accueilli par des haussements d’épaule, puis par des articles de « fact checkers » expliquant doctement que c’était faux et que ça ne pouvait pas être vrai et que c’était tout simplement de la propagande russe.

    Le problème est que les Russes ont produit des documents qui prouvent l’existence de ces laboratoires, dont un ordre du ministère ukrainien de la sécurité sanitaire, daté du 24 février, demandant « d’assurer la destruction d’urgence des agents pathogènes biologiques utilisés » par les laboratoires qui n’existent pas. « Nous avons reçu des documents des employés des laboratoires biologiques ukrainiens sur la destruction d’urgence d’agents pathogènes particulièrement dangereux le 24 février 2022, les agents responsables de la peste, de l’anthrax, de la tularémie, du choléra et d’autres maladies mortelles », précisait un porte-parole de l’armée russe.

    Il disait aussi : « De toute évidence, après le lancement des opérations militaires spéciales, le Pentagone a eu peur que les expériences biologiques secrètes menées en Ukraine soient exposées. »

    Naturellement, jusque-là, les Etats-Unis niaient l’existence des laboratoires. Mais, mardi, Victoria Nuland, sous-secrétaire d’Etat pour les affaires politiques des Etats-Unis, a fini par l’admettre à demi-mot devant le Sénat américain :

    «L'Ukraine a des installations de recherche biologique, et nous sommes très inquiets que les troupes russes, que les forces russes puissent chercher à en prendre le contrôle. Donc nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont ils pourraient empêcher que ces matériels de recherche ne tombent entre les mains des forces russes.»

    On se souvient alors d’un communiqué de l’ambassade des Etats-Unis d’avril 2020 qui disait :

    « Ici, en Ukraine, le programme de réduction des menaces biologiques du ministère américain de la Défense collabore avec le gouvernement ukrainien pour regrouper et sécuriser les agents pathogènes et les toxines présentant un risque pour la sécurité dans les installations gouvernementales ukrainiennes, tout en permettant la recherche pacifique et le développement de vaccins. »

    Et il était précisé que ces «efforts conjoints contribuent à garantir que des agents pathogènes dangereux ne tombent pas entre de mauvaises mains».

    Bref, les Etats-Unis sont « inquiets » de ce que les Russes pourraient faire avec leurs recherches biologiques menées en Ukraine en violation des conventions internationales. Pas un mot pour reconnaître leur responsabilité, leur culpabilité. Alors les Russes, aujourd’hui, sont passés à la vitesse supérieure. Après examen des documents en leur possession, le porte-parole du ministère de la Défense a déclaré :

    «L'objectif de ces recherches biologiques financées par le Pentagone en Ukraine était de créer un mécanisme de propagation furtive de pathogènes meurtriers». Les documents évoquent des «transferts de biomatériaux humains prélevés en Ukraine vers des pays étrangers à la demande des représentants américains». On trouve un «projet américain sur le transfert d'agents pathogènes par des oiseaux sauvages migrateurs entre l'Ukraine et la Russie et d'autres pays voisins». Il était question de «mener des travaux sur les agents pathogènes d’oiseaux, de chauves-souris et de reptiles en Ukraine en 2022» ainsi que sur la «possibilité de la propagation de la peste porcine africaine et de l'anthrax». «Dans les laboratoires établis et financés en Ukraine, des documents montrent que des expériences ont été menées avec des échantillons de coronavirus de chauve-souris.»

    Hier, pour essayer de faire oublier la gaffe de Victoria Nuland, les démentis se sont multipliés. Le porte-parole du Pentagone a déclaré que « les accusations russes sont absurdes et risibles », le porte-parole du Département d’Etat a dit que « la Russie invente de faux prétextes dans sa tentative de justifier ses propres horribles actions en Ukraine », et la secrétaire de presse de la Maison Blanche a rejeté les « affirmations fallacieuses » des Russes.

    Alors, de la Turquie où il se trouvait pour les négociations, Sergueï Lavrov lui-même est monté au créneau aujourd'hui, dénonçant «des faits absolument scandaleux sur ce que fait le Pentagone dans les laboratoires biologiques créés avec son argent», et le fait que Washington utilise «le territoire ukrainien pour mener des expériences sur des agents pathogènes qui peuvent ensuite être utilisés pour créer des armes biologiques».

    Dès mardi, la Chine, par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, demandait au Pentagone de donner aussi tôt que possible des « détails pertinents » sur ces laboratoires :

    « Selon les données publiées par les États-Unis eux-mêmes, les États-Unis disposent de 26 laboratoires biologiques et d’autres installations connexes en Ukraine, ce qui a en effet attiré une grande attention.

    « Tous les virus dangereux en Ukraine doivent être stockés dans ces laboratoires. Toutes les activités de recherche sont dirigées par les États-Unis. Aucune information n’est autorisée à être divulguée sans l’autorisation de la partie américaine.

    « Dans la situation actuelle, nous appelons toutes les parties concernées à assurer la sécurité de ces laboratoires, à commencer par la santé et la sécurité des personnes en Ukraine et dans les régions environnantes et dans le monde.

    « En particulier, les États-Unis, en tant que partie qui connaît le mieux ces laboratoires, devraient annoncer les détails pertinents dès que possible, y compris quels virus ont été stockés et quelles recherches ont été effectuées

    « La révélation de l’activité bio-militaire américaine en Ukraine n’est que la pointe de l’iceberg. Le département américain de la Défense contrôle 336 laboratoires biologiques dans 30 pays à travers le monde au nom de la "coopération pour réduire les risques de biosécurité et renforcer la santé publique mondiale". »

    A suivre…

  • L’hommage de l’OTAN

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    Mardi, pour la Journée internationale des femmes, l’OTAN avait émis un tweet d’éloge des remarquables femmes… ukrainiennes, naturellement. La première photo était celle d’une jeune Ukrainienne en tenue de combat, entourée d’hommes portant le même uniforme. Mais certains internautes attentifs ont remarqué que la jeune femme portait un « soleil noir », qui est un emblème néo-nazi, et qui est notamment un des emblèmes du régiment Azov. L’OTAN a retiré son tweet deux heures plus tard…

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    Le soleil noir, qui entremêle plusieurs svastikas, est plutôt néo-nazi que nazi. Les nazis l’ont peu utilisé. On connaît toutefois la mosaïque que Himmler avait commandée pour la salle des Obergruppenführer (généraux) de Wewelsbourg.

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  • "La Russie a retrouvé les racines chrétiennes que l’Europe a perdues"

    Intéressante interview de Mgr Nicola Bux, dans La Verità du 7 mars, traduite chez Benoît et moi. En voici le début.

    Don Bux, le monde arabe est divisé par un conflit religieux qui dure depuis des siècles. Vous attendiez-vous aussi à une nouvelle guerre, entre chrétiens, menée sur le continent européen ?

    Je me souviens de l’interview que l’idéologue russe Alexandre Douguine a accordée au quotidien Il Foglio il y a quelques années : « De patrie du logos, l’Europe est devenue une caricature d’elle-même, toute tournée vers le genre et les idéologies libérales ». Face à la trahison des racines chrétiennes, je pense que Vladimir Poutine s’est senti investi d’une mission, une sorte de retour au passé. Avec le soutien de l’Église orthodoxe de Moscou.

    Outre la présence de missiles de l’OTAN à la frontière, y a-t-il autre chose, à votre avis ?

    Avant les missiles, il y a une question culturelle : la Russie a retrouvé les racines chrétiennes que l’Europe a perdues.

    Qu’est-ce que la guerre a à voir avec tout cela ?

    La guerre est aussi le résultat de tout cela : le conflit repose sur la vision, absurde pour nous, que pour freiner la dérive anthropologique de l’Europe, on peut même recourir aux armes.

    Pour nous, c’est absurde.

    Le problème est que l’Occident, en particulier les États-Unis, a fait la même chose : nous avons vu ce que l’idée d’exporter la démocratie dans les régimes du Moyen-Orient a entraîné.

  • Jeudi de la première semaine de carême

    ℟. Tribulárer, si nescírem misericórdias tuas, Dómine: tu dixísti, Nolo mortem peccatóris, sed ut magis convertátur et vivat: * Qui Chananǽam et publicánum vocásti ad pœniténtiam.
    ℣. Secundum multitúdinem dolórum meórum in corde meo, consolatiónes tuæ lætificavérunt ánimam meam.
    ℟. Qui Chananǽam et publicánum vocásti ad pœniténtiam.

    Je serais dans la tribulation, Seigneur, si je ne connaissais vos miséricordes ; mais c’est vous qui avez dit : Je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive (Ezéchiel 33,11). C’est vous qui avez appelé la Cananéenne et le publicain à la pénitence. Selon la multitude de mes douleurs dans mon cœur, vos consolations ont réjoui mon âme (psaume 33). C’est vous qui avez appelé la Cananéenne et le publicain à la pénitence.

    Tel est le premier répons des matines, qui fait écho à l’évangile du jour. A priori on ne voit pas en quoi Jésus a appelé la Cananéenne à la pénitence, ni donc le parallèle avec le publicain. Dom Pius Parsch explique :

    La Chananéenne est une figure favorite de la liturgie ; l’Église en a fait le type des pénitents. Que nous prêche-t-elle ? La persévérance dans la prière et la pénitence humble. Elle ne se décourage pas, même quand le Seigneur ne la regarde pas et ne daigne pas lui adresser la parole. Cette persévérance est déjà une grande preuve d’humilité. Comment reçoit-elle l’humiliation ? Le Seigneur la compare aux chiens. Elle accepte la comparaison et en fait un motif de sa prière : Oui, je suis un petit chien et je me contente des miettes qui tombent de la table des enfants. Elle a supporté victorieusement l’épreuve : celui qui s’abaisse sera élevé. Pénitence humble. Par là, nous atteignons la racine de tout notre malheur ; nous combattons notre susceptibilité, notre amour de l’honneur, notre orgueil.

    Le répons est « probablement traduit du grec », dit le cardinal Schuster. De fait il fait penser à un tropaire byzantin. Je n’ai pas trouvé lequel, mais on peut remarquer deux choses. D’une part, dans le calendrier byzantin, quand Pâques tombe après le 14 avril, comme cette année, l’évangile de la Cananéenne est chanté le dimanche avant le dimanche du pharisien et du publicain (qui est le premier de la préparation au carême). D’autre part, la Cananéenne et le publicain se trouvent ensemble dans des tropaires, mais avec d’autres figures de personnes guéries physiquement ou spirituellement par Jésus. On les trouve à côte dans une prière avant la communion de saint Jean Damascène :

    Je me tiens devant les portes de ton sanctuaire et les pensées qui me combattent ne me quittent pas. Mais, ô Christ notre Dieu, toi qui as justifié le publicain, qui as pris en pitié la Cananéenne et qui as ouvert au larron les portes du paradis, ouvre-moi les entrailles de ton amour des hommes et tandis que je m’approche de toi et que je te touche, accueille-moi comme la pécheresse et l’hémorroïsse ; l’une, ayant touché le bord de ton vêtement, reçut immédiatement la guérison, et l’autre, ayant saisi tes pieds sacrés, obtint la rémission de ses péchés. Et moi, misérable, j’ose recevoir ton corps tout entier. Ne me consume pas mais accueille-moi comme ces deux femmes, illumine les sens de mon âme et brûle la souillure de mes péchés, par les prières de celle qui t’a enfanté sans semence et des puissances célestes, car tu es béni dans les siècles des siècles. Amen.

    « De ce thème oriental, Rome a su tirer une magnifique mélodie responsoriale », dit aussi le cardinal Schuster :

  • Viré

    Le bureau de presse du Saint-Siège a annoncé que le pape avait relevé Mgr Fernández Torres de la charge pastorale de son diocèse. Sans donner la moindre raison.

    Mgr Daniel Fernández Torres, 57 ans, était évêque d'Arecibo (Porto-Rico) depuis 2010.

    Dans une déclaration publiée sur le site Web du diocèse, Mgr Fernández Torres déclare :

    Je regrette profondément que dans l'Église où la miséricorde est tant prêchée, dans la pratique, certains manquent d'un minimum de sens de la justice. Aucune procédure n'a été engagée contre moi, je n'ai pas été formellement accusé de quoi que ce soit et simplement, un jour, le délégué apostolique m'a communiqué verbalement que Rome me demandait de démissionner. »

    Un successeur des apôtres est maintenant remplacé sans même entreprendre ce qui serait une procédure canonique régulière pour destituer un curé.

    On m'a informé que je n'avais commis aucun crime, mais que j'avais soi-disant « manqué d'obéissance au pape et n'avais pas été suffisamment en communion avec mes frères évêques de Porto Rico.

    On m'a suggéré que si je démissionnais du diocèse, je resterais au service de l'Église au cas où, à un moment donné, on aurait besoin de moi à un autre poste ; une offre qui prouve en fait mon innocence.

    Mgr Fernández Torres, me rappelle un lecteur que je remercie, avait fermement défendu l'objection de conscience contre les soi-disant vaccins COVID-19…

  • Réfugiés "ukrainiens"

    Déjà plus de 5000 arrivées en France de migrants d’Ukraine depuis le début de l’attaque russe le 25 février. (…) Sont-ils tous des Ukrainiens ? Dans ce flux en expansion, 30 % environ sont des migrants qui se trouvaient en Ukraine au moment du déclenchement du conflit, selon nos informations. En clair: quasiment un réfugié sur trois n’est pas Ukrainien. Les dernières arrivées intègrent plus de 7,5% d’Algériens, 3,5% d’Ivoiriens, 3,5% de Marocains, 2,5% d’Indiens, 2,5% de Kirghizes, 2% de Congolais, 1,5% de Camerounais, 1% de Pakistanais, des Nigériens, des Chinois, des Guinées, des Angolais.

    C’est comme d’habitude… On se souvient de ces groupes compacts de noirs d’Afrique rescapés de la Méditerranée qui criaient « Damascus, Damascus ! » pour faire croire qu’ils venaient de la Syrie en guerre…

  • RT saisit la CJUE

    RT France a introduit ce 9 mars un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) pour faire annuler l'interdiction de diffusion qui lui est imposée par l'Union européenne depuis plusieurs jours.

    RT France rappelle qu'elle n’a jamais été poursuivie pour diffusion de désinformation,  qu'elle dispose par ailleurs d'une convention avec l’Arcom (ex-CSA) et n'a jamais été sanctionnée par le régulateur. Or, "vu l'attention particulière portée à ce média depuis sa création, il tombe sous le sens que le moindre faux pas n'aurait – à raison – pas été épargné".

    La pétition "Non à l'interdiction de RT France, oui au droit à l'information !" a récolté plus de 40.000 signatures, ce qui n'est pas beaucoup dans un pays qui se vante d'être le pays de la liberté...

  • Organisation Mondiale de l’Avortement

    L’OMS, soi-disant Organisation mondiale de la « Santé », publie un communiqué du directeur de son « département de santé reproductive » Craig Lissner qui « recommande » que « les femmes et les jeunes filles puissent accéder à l’avortement quand elles en ont besoin », et de « supprimer les restrictions inutiles sur le plan médical »: « la criminalisation, des délais obligatoires d'attente, le fait d'imposer l'accord d'autres personnes - conjoints ou famille - ou d'institutions, et le fait d'interdire l'avortement au-delà d'un certain stade de la grossesse. »

    Les femmes doivent pouvoir avorter quand elles le veulent, sans aucune restriction. Au nom de la « santé reproductive ».

    On remarquera toutefois que Craig Lissner n’a pas encore intégré les vraies valeurs inclusives. Car désormais on doit parler des « personnes » (comme dans la loi argentine, par exemple), et non des « femmes et des jeunes filles », puisque les « transgenres » aussi peuvent avorter…

  • Au Texas

    Un paquet de dix propositions a été soumis au vote des républicains pour la primaire au Texas. Il y a eu 1,3 million de participants. La proposition 5 : « Le Texas doit promulguer un amendement constitutionnel de l'État pour défendre le caractère sacré de la vie humaine innocente, créée à l'image de Dieu, de la fécondation à la mort naturelle », a été adoptée à 83,3%.

    Toutes les propositions ont été approuvées à plus de 70%, dont l’interdiction des obligations vaccinales ou l’interdiction dans les écoles de la Théorie critique de la race.