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  • Les laboratoires

    Un article fort intéressant ici.

    Il cite abondamment le chroniqueur américain Tucker Carlson, qui a 4 millions d’auditeurs en moyenne, le 9 mars :

    « Si vous nous aviez dit il y a quatre jours que l'administration Biden finançait des laboratoires biologiques secrets en Ukraine, nous ne vous aurions pas cru. Ouais, j’aurais décidé qu’on ne pouvait pas passer ça à la télé. Non merci.

    « Ensuite, si vous nous aviez dit que non seulement l'administration avait financé ces laboratoires biologiques secrets en Ukraine, mais qu'elle n'avait pas réussi à sécuriser le contenu mortel de ces laboratoires avant l'invasion russe, – une invasion qu'elle savait imminente, qu’elle encourageait sans vergogne, – si vous nous aviez dit cela il y a quatre jours, nous vous aurions traité de fou. C'était tout simplement absurde. Nous ne voulions rien avoir à faire avec une telle histoire. Il n'y avait aucune chance que ce soit vrai. C'était trop tiré par les cheveux. Nous savions déjà avec certitude que cette histoire était fausse. Comment le savions-nous ? Parce que nous lisons USA Today, le journal de l'Amérique.

    « Dans les heures qui ont suivi l'invasion russe, USA Today avait publié une réfutation de tous ces fous qui jacassaient sur les laboratoires biologiques ukrainiens secrets. Voici le titre : “Vérification des faits : Les fausses allégations de laboratoires biologiques américains en Ukraine sont liées à la campagne de désinformation russe”... »

    Et puis il y a eu la gaffe de Victoria Nuland au Sénat. Alors Tucker Carlson a voulu en savoir plus. Et il a fini par découvrir sur un site du Pentagone qu’en effet le Pentagone finance des laboratoires en Ukraine.

    « Donc ça ressemble à une preuve. Ce n'est pas de la désinformation russe. C’est totalement réel. Désolé USA Today, le journal américain, c'est réel. Vous pouvez le vérifier sur internet si vous voulez. Face à cette preuve, le Pentagone continue de mentir et en fait, il répète les mêmes mensonges incroyablement stupides et maintenant complètement discrédités que les vérificateurs de faits ont dit depuis des semaines maintenant...»

    L’article se conclut ainsi :

    « Tout cela nous amène au point central de notre réflexion, qui est de voir, pour la première fois de façon aussi nette et documentée, les USA mis en mode défensif dans l’événement ‘Ukrisis’, dans une communication qu’ils manipulaient jusqu’alors massivement et d’une façon dominatrice. L’une des grandes et belles difficultés pour construire une narrative acceptable autour des 30/336 labos en Ukraine/dans le monde, c’est l’extrême complexité d’en faire des établissements consacrés au développement de la médecine, tandis que l’hypothèse de développement d’armes biologiques (Armes de Destruction Massive) a de beaux jours devant elle.

    « La chose est simple : les labos sont subventionnés par le Pentagone si l’on en croit des précisions qu’il apporte sur certaines de ses mises en lignes, et non par les services du docteur Fauci ou de tout autre organisme de santé US, selon les précisions apportées par Nuland elle-même. Même si les USA prétendent tenir en Ukraine le rôle de secouristes humanitaires, il est finalement difficile de déguiser le Pentagone en infirmière préoccupée du sort de tous les malades du monde."

  • La grande inquiétude

    L’OMS recommande fortement au ministère de la Santé d’Ukraine de détruite d’éventuels « pathogènes très dangereux » pour éviter qu’ils se répandent par accident…

    Quels pathogènes ? L’OMS ne le dit pas. Pourquoi aujourd’hui et non dès le début des opérations militaires ? Elle ne le dit pas non plus.

    On peut seulement remarquer la coïncidence entre cette demande et les premières preuves données par les Russes de l’existence de laboratoires biologiques américains en Ukraine, et de leurs travaux.

    Alors que la Russie a obtenu une réunion en urgence du conseil de sécurité de l’ONU aujourd’hui même sur cette question, Joe Biden déclare que la Russie « paiera le prix fort si elle utilise des armes chimiques en Ukraine ». Sans doute voulait-il dire « biologiques », et faisait-il allusion à ce qui est étudié dans les laboratoires qui selon lui n’existent pas…

  • Pologne

    Au moment où j’écris, cela 24 heures qu’est arrivée en France la nouvelle que le Tribunal constitutionnel polonais concluait une nouvelle fois à une incompatibilité partielle entre la Convention européenne des droits de l’homme et la Constitution polonaise.

    L'article 6 de la Convention est incompatible avec la Constitution polonaise dans la mesure où « il permet à la Cour européenne des droits de l'homme ou aux tribunaux nationaux de ne pas tenir compte des dispositions constitutionnelles, des statuts et des jugements du Tribunal constitutionnel polonais ».

    C’était déjà ce que le Tribunal constitutionnel avait jugé, dans une affaire similaire, en novembre dernier.

    Alors cela avait suscité une indignation générale. Car ne pas reconnaître l’autorité suprême et absolue de la Convention européenne des droits de l’homme est un blasphème contre les « valeurs qui sont les nôtres ».

    « Le jugement rendu aujourd’hui par le Tribunal constitutionnel polonais est sans précédent et suscite de sérieuses inquiétudes », avait déclaré la Cour européenne des droits de l’homme le 24 novembre.

    Est-ce parce que celui du 10 mars a un précédent qu’il ne suscite pas de sérieuses inquiétudes ? En tout cas, 24 heures après, il n’y a toujours pas de communiqué de la Cour européenne, ni aucune réaction d’aucune sorte de quelque personnalité européenne que ce soit. Il est vrai que les sites européistes (EUobserver, Euractiv, Euronews) n’ont même pas signalé le jugement du Tribunal polonais. Serait-ce un miracle de la guerre en Ukraine ? Il ne faut pas faire de vagues avec la Pologne qui est ces jours-ci si soudée à l’UE ?

    Mais le Parlement européen continue sa routine comme si de rien n’était : il vient de voter massivement, ce jour, une résolution appelant la Commission européenne a mettre en œuvre sans délai le blocage des fonds européens à destination des pays qui ne respectent pas « l’état de droit », nommément la Pologne et la Hongrie…

    La Cour européenne des droits de l'homme continue de même : mardi, elle a annoncé une nouvelle relative au pouvoir judiciaire en Pologne. Audience le 15 mars.

  • Appels au meurtre

    Le groupe Meta (Facebook, Instagram) fait savoir que les appels au meurtre et à la violence ne seront plus censurés sur leurs réseaux s’ils concernent les responsables russes. Par dérogation de l’interdiction de toute propagande néo-nazie, il est permis également de faire l’éloge du régiment Azov.

    Ce nouveau règlement s’applique théoriquement à l'Arménie, l'Azerbaïdjan, l'Estonie, la Géorgie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la Roumanie, la Russie, la Slovaquie et l'Ukraine.

    Donc si vous êtes dans un autre pays vous n’avez toujours pas le droit d’appeler au meurtre de Poutine. C’est une intolérable discrimination…

    Et Twitter ? Twitter le fait au niveau mondial sans le dire : le tweet du sénateur américain Lindsey Graham appelant ouvertement à tuer Poutine n’a pas été supprimé.

    Le parquet russe demande que Meta soit classé comme organisation extrémiste, et le Comité d’enquête de la Fédération de Russie lance une enquête sur les « appels illégaux aux meurtres de ressortissants russes de la part des collaborateurs de la société américaine Meta ».

    Je ne résiste pas au plaisir de montrer l'emblème du Comité d’enquête de la Fédération de Russie:

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  • Totalitarisme LGBTQIA+

    Le district scolaire de L’eau vive (en français), dans le Wisconsin, a organisé une séance de « formation » du personnel. Dans la troisième session, sur les classes comme « espaces sûrs », la 56e diapositive affirmait :

    "Souvenez-vous : les parents ne sont pas autorisés à connaître l’identité [de genre] de leurs enfants. Cette connaissance doit être méritée. Les enseignants ont souvent une position ambiguë sur cette situation complexe. A l’ECASD, notre priorité est de soutenir l’élève."

    Dynamitant l’autorité parentale et la vision normale de la famille, l’ECASD présente la classe comme espace sûr qui protège donc l’enfant de ses parents… afin de pouvoir endoctriner les enfants avec l’idéologie LGBT et pourrir leur vision du monde.

    L’« Eau Claire Area School District (ECASD) » a un budget de 145 millions de dollars et 11.500 élèves dans 24 écoles.

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  • Mgr Fernández Torres

    Une précision sur Mgr Daniel Fernández Torres, qui avait été nommé évêque d’Arecibo par Benoît XVI et qui vient de se faire virer par François sans explication, sans motif officiel.

    Selon une agence de presse, on lui reproche de ne pas avoir voulu envoyer ses séminaristes au nouveau séminaire interdiocésain, et d’avoir défendu le droit des fidèles de ne pas se faire injecter le produit à ARN messager. Il avait même refusé de signer le document de la Conférence épiscopale affirmant le « devoir de vaccination » et l’inexistence d’un droit à l’objection de conscience.

    En bref il est coupable d’un double attentat à la « synodalité » telle qu’elle est définie par le maître actuel du Vatican, et d’une révolte contre le Pontife qui avait infailliblement ordonné la vaccination générale obligatoire.

    On lira ici le communiqué publié par Mgr Hector Aguer, archevêque émérite de La Plata (lui aussi viré par François au profit d’un proche du pontife) en soutien à Mgr Torres, et la lettre envoyée par l’évêque aux catholiques de son ex-diocèse.

  • Vendredi des quatre temps de carême

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    Monastère Saint-Nikita de Čučer, Macédoine (fin du XVe siècle).

    Ce malheureux paralytique de trente-huit ans figure le pécheur invétéré ; cependant il est guéri, et le voici qui marche. Que s’est-il donc passé ? Écoutons-le d’abord : « Seigneur, dit-il, je n’ai point d’homme pour me « jeter dans la piscine ». L’eau de cette piscine l’eût sauvé ; mais il lui fallait un homme pour l’y plonger. Le Fils de Dieu sera cet homme ; c’est parce qu’il s’est fait homme que nous sommes guéris. Comme homme, il a reçu le pouvoir de remettre les péchés, et avant de monter aux cieux, il dit à d’autres hommes : « Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ». Nos pénitents seront donc réconciliés avec Dieu, en vertu de ce pouvoir surnaturel ; et le paralytique levant avec facilite son grabat, et l’emportant sur ses épaules, comme un trophée de sa guérison, est la figure du pécheur auquel l’Église de Jésus-Christ, en vertu du divin pouvoir des clefs, a remis ses iniquités.

    Au IIIe siècle du christianisme, un hérétique, Novatien, osa enseigner que l’Église n’avait pas le pouvoir de remettre les péchés commis depuis le baptême. Cette erreur désespérante fut proscrite par les conciles et les saints docteurs ; et, pour exprimer aux yeux des fidèles l’auguste puissance que le Fils de l’homme a reçue pour purifier toute âme pénitente, on peignit, dans les lieux où les chrétiens s’assemblaient, le paralytique de notre Évangile marchant libre et dégage, son grabat sur les épaules. Cette consolante image se rencontre fréquemment sur les fresques des Catacombes de Rome, contemporaines de l’âge des Martyrs. Nous apprenons sur ces monuments l’intention de cette lecture de l’Évangile que l’Église, depuis tant de siècles, a fixée à ce jour.

    L’eau de la piscine Probatique était aussi un symbole ; mais il était destiné à l’instruction des Catéchumènes. C’est par l’eau qu’ils devaient être guéris, et par une eau divinement fécondée d’en haut. Ce miracle, dont Dieu favorisait encore la Synagogue, ne servait chez les Juifs qu’à la guérison du corps, et seulement pour un seul homme, à rares intervalles ; mais depuis que l’Ange du grand Conseil est descendu des cieux et qu’il a sanctifie l’eau du Jourdain, la piscine est partout ; à chaque heure son eau rend la santé aux âmes, depuis l’enfant naissant jusqu’au vieillard. L’homme est le ministre de cette grâce ; mais c’est le Fils de Dieu devenu Fils de l’homme qui opère. Disons aussi un mot des malades que l’Évangile nous représente comme rassemblés dans l’attente de la guérison. C’est l’image de la société chrétienne, en ces jours. Il y a des languissants, hommes tièdes qui ne rompent jamais franchement avec le mal ; des aveugles, chez lesquels l’œil de l’âme est éteint ; des boiteux, dont la marche dans la voie du salut est chancelante ; des malheureux dont les membres sont desséchés, impuissants à toute espèce de bien ; ils espèrent dans le moment favorable. Jésus va venir à eux ; il va leur demander, comme au paralytique : Voulez-vous être guéris ? Question remplie d’une charité divine ! Qu’ils y répondent avec amour et confiance, et ils seront guéris.

    Dom Guéranger

  • Les laboratoires selon Azarov

    Mykola Azarov fut Premier ministre d’Ukraine de 2010 à 2014 (lors de la « révolution orange »). En avril 2020, il parlait des laboratoires bactériologiques américains à une agence de presse russe, RUAN.

    Selon lui, la décision d’ouvrir ces laboratoires a été prise par Ioulia Timochenko. L’accord a été signé en 2005 sous la présidence de Viktor Iouchtchenko.

    Les activités des laboratoires étaient secrètes, et aucun Ukrainien n’était admis à y travailler. Selon lui, quand il est devenu Premier ministre, il a voulu négocier avec les Américains : soit les Ukrainiens avaient accès aux laboratoires, soit il les fermait.

    Alors les Ukrainiens ont pu voir les laboratoires :

    « On nous a montré quelque chose, mais ce que nous avons vu ne nous convenait pas. En 2013, nous avons envoyé une lettre officielle au gouvernement américain pour résilier cet accord. Ce qui s’est passé ensuite, vous le savez vous-même : un coup d’État, Maïdan, qui, en fait, a été organisé par les Américains. Maintenant, ces laboratoires continuent de travailler en Ukraine. Personne ne les contrôle, ils fleurissent »

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    La dame, c’est Victoria Nuland, élément clé de la révolution orange et de l’aide militaire au nouveau régime, distribuant des petits pains sur la place Maïdan en février 2014… Sa conversation téléphonique avec l’ambassadeur américain en Ukraine, où elle expliquait qui il fallait mettre au pouvoir, avait fuité et se trouve sur Youtube. C'est pourquoi elle est tellement au courant des laboratoires...

  • La maternité de Marioupol

    Le monde entier est horrifié par la frappe russe sur une maternité de Marioupol, hier 9 mars. C’est un crime de guerre, entend-on de partout. Voici deux éléments.

    Le premier est un extrait de la déclaration de Vassily Nebenzia, le représentant de la Russie au conseil de sécurité de l’ONU, le 7 mars :

    Les radicaux ukrainiens montrent leur vrai visage plus distinctement de jour en jour. Les habitants rapportent que les forces armées ukrainiennes ont expulsé le personnel de la maternité n°1 de la ville de Marioupol et ont installé un site de tir à l'intérieur de l'établissement.

    Le second est un passage d’un long reportage du journal russe en ligne Lenta.ru. Reportage publié le 8 mars :

    Igor dit que dans les derniers jours de février, des personnes en uniforme sont venues à la maternité où travaille sa mère. Il ne sait pas s'il s'agissait de combattants des forces armées ukrainiennes ou du bataillon nationaliste "Azov" (interdit en Fédération de Russie). Les militaires ont fait sauter toutes les serrures, dispersé le personnel de la maternité et installé des postes de tir dans le bâtiment afin, comme ils l'ont expliqué aux médecins, de préparer la "forteresse de Marioupol" à la défense. La réaction des militaires aux objections est standard : coups de crosse, tirs en l'air.

    Quant à la jeune femme enceinte qu’on voit sur les photos, elle a été identifiée comme étant Marianna Podgurskaya, actrice et vedette d’Instagram en Ukraine.

    Il n’est peut-être pas inutile de connaître la version russe officielle, telle qu’elle est donnée par le ministère de la Défense. Au lieu de crier à la propagande, j’attends les réfutations, car je ne connais rien à ces choses-là.

    La nature des dommages subis par l'hôpital peut induire en erreur le public de masse en Europe et aux États-Unis, pour lequel ce spectacle a été réalisé. Mais pas les experts. Une munition d'aviation hautement explosive, même de puissance inférieure, n'aurait tout simplement rien laissé des murs extérieurs du bâtiment.

    Les photographies du terrain de l'hôpital contiennent des preuves de deux explosions distinctes mises en scène près de l'hôpital. Une souterraine et une autre de faible puissance dirigée vers le bâtiment de l'hôpital.

    L'analyse des déclarations des représentants du régime nationaliste de Kiev, des matériaux photographiques de l'hôpital, ne laisse aucun doute. La prétendue "frappe aérienne" qui a eu lieu est une provocation complètement orchestrée pour maintenir l'excitation antirusse dans les publics occidentaux.

    Nous avons déclaré à plusieurs reprises précédemment que les institutions médicales de Marioupol, y compris l'hôpital № 3, ont cessé leur travail à temps plein à la fin du mois de février. Tout le personnel et les patients ont été dispersés par les nationalistes.

    Le bâtiment de l'hôpital, en raison de sa situation tactique favorable à proximité du centre-ville, a été transformé en un bastion du régiment Azov. C'est ce que rapportent massivement les habitants de la ville, qui se sont déplacés à la fois vers les zones contrôlées par Kiev et vers les zones contrôlées par la RPD.

  • Vox : nouvelle étape

    Le parti espagnol Vox entre au gouvernement régional de Castille-et-Léon, en partenariat avec le PP. Un de ses représentants sera vice-président du gouvernement. C’est une première. Dans le même temps, un autre membre de Vox a été élu à la présidence du parlement régional.

    La première victoire de Vox avait été son entrée au parlement d’Andalousie fin 2018, avec un score surprise de 11%. Aujourd’hui le parti qualifié de populiste, d’extrême droite, d’anti-islam, etc., a 52 députés sur 350 aux Cortès.