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  • Les guignols

    Le Parlement européen a adopté une résolution déclarant l’UE « zone de liberté pour les personnes LGBTIQ ».

    Le Q est important, mais il manque le + pour être sûr de n’oublier personne.

    C’est évidemment dirigé contre les Polonais, et c’est pitoyable ou risible selon l’humeur…

    Mais quand on pense que 492 députés ont voté cette farce et qu’il n’y en a eu que 141 contre (et 46 abstentions)…

  • Allah en Malaisie

    L’affaire durait depuis plus de 30 ans, et sur le plan judiciaire depuis 13 ans. Hier, la Haute Cour de Malaisie a enfin tranché : les chrétiens ont le droit d’appeler Dieu « Allah » (comme ils l’ont toujours fait, ainsi qu’en témoigne un dictionnaire malais-latin publié à Rome en 1631).

    Les islamistes malaisiens ont toujours condamné cet emploi, jugeant que seuls les musulmans peuvent appeler Dieu « Allah », le Coran faisant foi…

    En 2008, huit CD chrétiens furent saisis dans les bagages d’une chrétienne qui revenait de l’étranger, parce que Dieu y était appelé « Allah ». En 2014 un tribunal décida que la saisie avait été illégale et ordonna la restitution des CD, sans évoquer le fond de l’affaire. Laquelle continua son parcours judiciaire jusqu’à cet arrêt de la Haute Cour.

    Par le même arrêt, la Haute Cour annule une circulaire du ministère de l’Intérieur qui interdisait l’emploi du nom d’Allah dans les publications chrétiennes. En 2013, une cour d’appel avait fini par donner l’autorisation à l’hebdomadaire catholique Herald d’appeler Dieu « Allah », mais l’autorisation était limitée à cette publication. Du reste, l’année suivante, quelque 300 Bibles étaient saisies.

    L’arrêt de la Haute Cour concerne la chrétienne aux CD, mais elle fait évidemment jurisprudence pour tous les Malaisiens chrétiens. Au grand dam des islamistes qui ont multiplié les manifestations et les provocations au cours de ces années.

    Encore que le gouvernement puisse faire appel de ce jugement…

  • Ça continue…

    “Mgr” Philippe Bordeyne, recteur de l’Institut « catholique » de Paris, a été nommé président de l’Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille.

    Philippe Bordeyne est ouvertement contre l’encyclique Humanae vitae, ouvertement pour le droit des adultères à la communion eucharistique (il a même publié un livre sur le sujet), et lors du synode sur la famille il s’était moqué de la famille « triangle petit-bourgeois d’un père, d’une mère et des enfants ».

  • Jeudi de la troisième semaine de carême

    La collecte nous fait célébrer « la solennité des saints Côme et Damien », ce qui est insolite en soi pour une messe de… férie, encore plus en plein carême, d’autant que ces saints ont leur fête le 27 septembre. Même si la station romaine est dans l’église qui leur est dédiée.

    On sait que les messes des jeudis de carême ont été instituées par Grégoire II (715-731), qui prit les chants dans des messes existantes. Pour l’introït il choisit une antienne non scripturaire, « Je suis le salut du peuple, dit le Seigneur », qui n’avait plus d’affectation dans le missel romain, et qui allait parfaitement avec la « solennité » des saints médecins, car salus c’est autant la santé du corps que le salut de l’âme, et si les médecins peuvent apporter le salut du corps c’est Dieu seul qui peut assurer celui de l’âme.

    Il est manifeste que ce n’est pas par hasard que Grégoire II a composé cette messe pour le jour de la mi-carême. Les saints anargyres (qui soignent gratuitement) accomplissaient de nombreux miracles dans l’église où se trouve leur tombeau. C’est une célébration de l’espoir de guérison, la perspective de Pâques…

    Dans une société de chrétienté, le peuple se presserait dans les églises pour demander à ces saints de nous délivrer du coronavirus (et des dirigeants qui en profitent pour imposer leur inepte dictature). Mais même s’il y avait encore des fidèles, on a pris soin de supprimer cette messe dans la néo-« liturgie »…

    Ce sont les trois collectes qui célèbrent les saints Côme et Damien, et le cardinal Schuster attirait particulièrement l’attention sur la secrète :

    In tuorum, Dómine, pretiósa morte justórum sacrifícium illud offérimus, de quo martýrium sumpsit omne princípium.

    Pour célébrer la précieuse mort de vos élus, nous vous offrons, Seigneur, ce sacrifice, duquel le martyre tient tout son principe.

    Et voici le dernier paragraphe de la notice du cardinal Schuster :

    Comment se fait-il que tant d’antiques sanctuaires de martyrs, et même les tombes des saints Apôtres, ne soient plus illustrés par cette abondance de grâces et de miracles des premiers siècles du christianisme ? Le Seigneur agit avec nous comme jadis avec son peuple choisi. A cause de nos péchés, et par dessus tout du manque de foi, Il se tait, comme naguère le Rédempteur dans la maison d’Hérode. C’est pourquoi tombent en ruine, et parfois sont profanés, les sanctuaires les plus chers à tout cœur chrétien : c’est le même fait qui se réalisa sur la colline de Silos et sur celle de Sion, où résida jadis l’arche sainte. Le fait est identique, et identiques en sont aussi les causes.

  • C’est pas chez nous qu’on verrait ça…

    Tweet du Premier ministre slovène Janez Janša à propos du directeur de l’agence de presse nationale STA :

    « Depuis que STA est dirigé par le directeur Veselinović, la société licencie les journalistes malades et propage souvent des informations fallacieuses. Il est temps que le directeur, en tant qu’instrument politique de l’extrême gauche, se retire et soit tenu responsable de ses actions illégales. Il est temps de permettre à la STA de travailler normalement. »

  • Les fakenews de Clément Beaune

    Notre ministricule des Affaires européennes Clément Beaune s’était répandu plusieurs fois, depuis son fier coming out, sur l’atroce homophobie des Polonais, assurant qu’il irait dans ce pays et qu’il leur ferait honte en allant à Kraśnik, la ville symbole des « zones sans LGBT ». (Ville symbole depuis que des militants LGBT ont mis à l’entrée un panneau « Zone sans LGBT » en plusieurs langues et se sont fait photographier devant, comme si c’était un panneau officiel – ce que croyait évidemment Clément Beaune.)

    Or voici qu’il faisait, de lundi à aujourd’hui, un voyage officiel en Pologne. On attendait donc son coup d’éclat.

    En fait de coup d’éclat, il s’est plaint que les autorités polonaises ne lui permettent pas d’aller à Kraśnik…

    « Information » reprise évidemment par tous les médias : la dictature polonaise empêche un ministre français d’aller où il veut, parce qu’il veut dénoncer l’homophobie…

    Mais c’est complètement faux. Et le gouvernement polonais ne se laisse pas faire : « Aucune des autorités polonaises n’a interdit ni privé le vice-ministre français de la possibilité de visiter Kraśnik », a réagi son homologue polonais Szymon Szynkowski vel Sęk, ajoutant qu’il allait aborder la question avec l’ambassade française à Varsovie…

    Du reste il est faux aussi de prétendre qu’il y a des « zones sans LGBT » en Pologne. Ce qui est vrai, et ce n’est pas la même chose, c’est que de nombreuses municipalités et des districts ont voté des résolutions par lesquelles elles s’engagent à ne pas favoriser l’idéologie LGBT. (Voir l’article de Patrick Edery sur Tysol.)

  • Arkansas pro-vie

    Le gouverneur de l’Arkansas, Asa Hutchinson, a signé hier une loi qui interdit carrément l’avortement, à la seule exception du cas où il faudrait « sauver la vie de la mère lors d’une urgence médicale ».

    Le texte venait d’être adopté par les députés (75 contre 18). Il avait été adopté par les sénateurs le 23 février : 27 contre 7.

    « Nous devons abolir l’avortement dans cette nation juste comme nous avons aboli l’esclavage au XIXe siècle – toutes les vies comptent » (All lives matter), a déclaré le sénateur Jason Rapert, rapporteur du texte.

    « Je signe ce texte à cause de l’écrasante majorité de son soutien législatif et de mes convictions pro-vie sincères et de longue date », a dit le gouverneur, ajoutant très clairement : « Cette loi est en contradiction avec la jurisprudence contraignante de la Cour suprême des Etats-Unis, mais c’est l’intention du législateur de préparer le terrain pour que la Cour suprême renverse la jurisprudence actuelle. »

    Elle va donc être annulée par la justice, mais l’Arkansas poursuivra le combat jusqu’à la Cour suprême, où une vingtaine de lois pro-vie attendent d’être examinées, celle de l’Arkansas étant de loin la plus radicale.

  • Mercredi de la troisième semaine de carême

    Étonnante folie des pharisiens et des scribes ! Ils reprochent au Fils de Dieu de ne pas garder les traditions et les préceptes des hommes : « Car ils ne se lavent pas les mains lorsqu’ils mangent du pain. » Les mains, c’est-à-dire les œuvres, qu’il faut laver, ce ne sont pas celles du corps, mais celles de l’âme afin qu’en elles se réalise la parole de Dieu.

    « Il leur répondit : Et vous, pourquoi violez-vous le commandement de Dieu au nom de votre tradition ? » Par une réponse toute de vérité il réfute une calomnie toute de mensonge. Alors que vous, vous négligez, dit-il, les préceptes du Seigneur à cause d’une tradition des hommes, comment pensez-vous que mes disciples méritent un blâme parce qu’ils font peu de cas des prescriptions des anciens pour garder les préceptes de Dieu ?

    « Car Dieu a dit : Honore ton père et ta mère, et aussi : Celui qui maudit son père ou sa mère sera mis à mort. Mais vous, vous dites : Quiconque dit à son père ou à sa mère : ‘Les secours que tu aurais pu recevoir de moi, j’en ai fait une offrande sacrée’, celui-là n’aura pas à honorer son père ou sa mère. » Dans l’Écriture, l’honneur est bien moins dans les salutations et les marques de déférence que dans les aumônes et l’offrande de présents. « Honore les veuves, dit l’Apôtre, qui sont vraiment veuves. » Ici, l’honneur signifie un don. Et dans un autre passage : « Les presbytres qui exercent bien la présidence méritent un double honneur, surtout ceux qui peinent à la parole et à l’enseignement divin. » Ce précepte nous commande de ne pas museler le bœuf quand il foule le grain ; aussi, que l’ouvrier mérite son salaire !

    En considération des infirmités, du grand âge ou de l’indigence des parents, le Seigneur avait ordonné aux enfants d’honorer leurs parents même en subvenant aux besoins de leur existence. Désireux d’annuler cette loi de Dieu si pleine de sagesse, tout en s’efforçant de travestir leur impiété sous le nom de piété, les scribes et les pharisiens enseignèrent aux enfants pervers que s’ils voulaient vouer à Dieu, leur père véritable, ce qui devait être offert à leurs parents, l’offrande au Seigneur passait avant le don aux parents ; ou bien sans doute, par crainte d’être incriminés de sacrilège, les parents eux-mêmes refusaient les biens qu’ils voyaient consacrés à Dieu et sombraient dans la misère. Et il arrivait que l’offrande des enfants, sous prétexte de servir au Temple de Dieu, passait au profit des prêtres.

    Saint Jérôme, Commentaire de saint Matthieu, lectures des matines

  • Mardi de la troisième semaine de carême

    Dom Pius Parsch :

    Enseignements de Carême tirés de l’Évangile : a) La correction fraternelle. C’est là un précepte du Seigneur qui est bien peu observé. Ou bien nous ne pratiquons pas du tout la correction fraternelle, ou bien nous nous y prenons mal. Derrière le dos du prochain, nous nous entendons à merveille à dauber sur ses défauts, mais nous sommes le plus souvent trop lâches pour les lui faire remarquer à lui-même. D’autres fois, nous irritons le prochain en lui jetant inconsidérément ses défauts à la face. Ce serait, pourtant, un acte de charité de lui signaler aimablement ses défauts. La règle de Saint-Augustin dit : Si ton frère avait une blessure cachée, mais mortelle, et qu’il ne voudrait pas montrer au médecin par peur du bistouri, ne serait-ce pas un service d’ami de signaler ce fait ? Assurément, il faut beaucoup de tact et de douceur pour faire supporter la pilule amère de la correction. Mais soyons prêts à avaler cette pilule si quelqu’un nous révèle nos défauts ; nous apprendrons à mieux nous connaître.

    b) Le pouvoir de lier et de délier. « Ceux à qui vous remettrez les péchés... » Quel joyeux message pour nous tous qui passons le Carême comme pénitents ! Remercions Dieu d’avoir donné ce pouvoir à son Église. Le plus grand des maux est le péché. En quels termes saisissants, David, dans le psaume 31, décrit les tourments de la conscience ! « Tant que je n’avouais pas mon péché, mes os se consumaient dans mon gémissement chaque jour ; car, jour et nuit, ta main s’appesantissait sur moi, je me retournais dans ma douleur et l’épine s’enfonçait davantage. » De cette terrible souffrance de l’âme on se délivre par une bonne confession. Qui n’a pas déjà éprouvé ce bonheur ? Utilisons le pouvoir des clefs de l’Église pour le salut de notre âme.

    c) Bienfaits de la communauté. Le péché divise, le Christ unit. C’est pourquoi le Seigneur aime la communauté. Il a fondé l’Église, la « communauté des saints ». Dans notre Évangile, le Seigneur parle de la vie de communauté. A la « communauté » réunie en son nom, il promet sa propre présence. Il est donc présent dans toute union et association chrétiennes : mariage, amitié ; il demeure surtout dans la communauté paroissiale. C’est là que le Christ donne aux amis de la liturgie de nombreuses consolations et de nombreux encouragements. Que ne fera-t-il pas quand la communauté est rassemblée pour la plus parfaite prière commune, la messe, quand elle prie et sacrifie en commun ! Là, le Christ vit parmi nous, non seulement dans l’Eucharistie, mais encore comme chef du corps mystique. Développons donc en nous cet esprit de communauté dont le Christ parle ici. Ayons conscience des trésors de force qui se trouvent dans la vie de communauté.

    d) Le pardon des injures. Une condition préalable pour le succès de notre travail de pénitence, c’est le pardon des injures. Ce pardon doit être inépuisable comme la mer : septante fois sept fois, c’est-à-dire toujours. Ne gardons pas de rancune, pardonnons complètement. Le Christ a ancré cette condition dans le Notre-Père : « Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons. »

  • Allô ?

    Cela fait aujourd’hui une semaine que Macron a dit à propos du couvre-feu qu’il faudrait « tenir encore quatre à six semaines ».

    En termes liturgiques, cela veut dire que la messe de la Cène et la veillée pascale risquent fort d’être interdites aux fidèles, puisqu’elles auront lieu au cours de la cinquième semaine.

    Je n’ai pas vu la moindre réaction d’un évêque, ni d’ailleurs de qui que ce soit d’autre, nulle part.

    Comme si tout le monde s’était définitivement couché devant la dictature.

    Je suppose qu’il y aura quelques gémissements au début de la semaine sainte, quand ce sera trop tard…

    Addendum

    Il semble qu'en effet les évêques se soient tous couchés et (cf. Riposte catholique) qu'ils demandent aux curés de se débrouiller, en avançant les heures et en supprimant la messe de la veillée pascale, ou en inventant une veillée à 6h45 du matin... Tout faire pour qu'il n'y ait plus de fidèles aux offices...