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  • Histoire suisse

    « Le référendum d'initiative populaire "Oui à l’interdiction de se dissimuler le visage" a été validé par les Suisses avec une double majorité populaire et par cantons. »

    Il paraît que ce n’est pas une blague.

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  • Ça devient difficile...

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  • 8 mars

    C’est la Journée internationale pour les droits des femmes.

    Personne pour trouver que c’est outrageusement genré ?

  • Lundi de la troisième semaine de carême

    Introït :

    In Deo laudábo verbum, in Dómino laudábo sermónem : in Deo sperábo, non timebo, quid fáciat mihi homo.
    Miserére mei, Deus, quóniam conculcávit me homo : tota die bellans tribulávit me.

    Je louerai en Dieu la parole qu’il m’a donnée ; je louerai dans le Seigneur sa promesse. J’espérerai en Dieu ; je ne craindrai point ce que l’homme peut me faire.
    Ayez pitié de moi, ô Dieu, car l’homme m’a foulé aux pieds ; tout le jour en me faisant la guerre, il m’a tourmenté.

    Graduel :

    Deus, vitam meam annuntiávi tibi : posuísti lácrimas meas in conspéctu tuo. Miserére mei, Dómine, quóniam conculcávit me homo : tota die bellans tribulávit me.

    O Dieu, je vous ai exposé toute ma vie ; vous avez mis mes larmes devant vous. Ayez pitié de moi, ô Dieu, car l’homme m’a foulé aux pieds ; tout le jour en me faisant la guerre, il m’a tourmenté.

    Hier nous avons vu dans le graduel l’annonce que le Fils de Dieu triomphera de « l’homme ». Cet « homme », qui désigne à la fois le démon et ce qui est mauvais en l’homme (« l’homme ennemi » comme dit la parabole de l’ivraie), on le trouve deux fois dans la messe d’aujourd’hui. De nouveau dans le graduel, à la faveur cette fois du psaume 55 – c’est une plainte de la Passion, et cette plainte est aussi le verset de l’introït (il se trouve que c’est le premier verset du psaume), tandis que l’antienne est le verset 5 qui exprime l’espérance et l’assurance de la Résurrection.

  • 3e dimanche de carême

    Exsúrge, Dómine, non præváleat homo : judicéntur gentes in conspéctu tuo. ℣. In converténdo inimícum meum retrórsum, infirmabúntur, et períbunt a facie tua.

    Levez-vous, Seigneur ; que l’homme ne triomphe pas ; que les nations soient jugées devant votre face. ℣. Parce que vous avez fait retourner mon ennemi en arrière, ils vont être épuisés, et ils périront devant votre face.

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    Le texte du graduel de la messe de ce dimanche est pris du psaume 9 : le corps est le verset 20, le verset est le verset 4. On a ainsi d’abord une supplication, puis un chant de triomphe. Le triomphe de Dieu qui a vaincu mon ennemi, « l’homme », tout ce qui est mauvais en l’homme. En ce temps de carême, où nous accompagnons Jésus montant à Jérusalem pour sa Passion, c'est d'abord de lui qu'il s'agit : le Fils de Dieu triomphera, « l’homme » ne prévaudra pas contre lui.

    Comme la plus grande partie des graduels, celui-ci est composé de formules que l’on trouve dans d’autres graduels (centon). On remarquera cependant que les formules sur deux mots clefs, « homo » et « peribunt », sont originales (et très élaborées).

    On remarquera aussi la longue formule conclusive identique du corps et du verset, sur tuo et tua, illustrant deux expressions de même signification : in conspectu tuo et a facie tua.

  • Il y a un an

    Olivier Véran, le 6 mars 2020 :

    « J'insiste : l'usage du masque en population générale n'est pas recommandé et n'est pas utile lorsqu'on n'est pas infecté par le virus. Lorsqu'un médecin ne vous recommande pas de porter un masque, il ne faut pas en porter. »

  • Au Mexique

    Le Congrès du Quintana Roo, Etat du sud du Mexique, a rejeté le 2 mars, par 13 voix contre 7, une réforme dépénalisant l’avortement jusqu’à 12 semaines. La proposition, validée en commissions, devait modifier l’article 13 de la Constitution du Quintana Roo et modifier le code pénal.

    Jusqu’ici seuls deux Etats sur 32 (dont celui de la capitale) ont dépénalisé l’avortement. Dans les autres il est interdit, avec des exceptions variables.

  • Chronique des crétins

    La Special Music School du Kaufman Music Center de New York vient d’interdire deux pièces pour piano de Debussy : Le petit Nègre et Golliwogg's Cakewalk :

    Ces deux pièces « ont des connotations racistes et obsolètes » et « ne sont plus acceptables dans notre actuel paysage culturel et artistique ».

    Golliwogg's Cakewalk est la dernière et la plus connue des six pièces de Children’s corner. Debussy avait dédié l’œuvre à sa fille Emma à qui il avait ramené d’Angleterre un golliwog, poupée très populaire représentant un noir. Cakewalk est le nom d’une danse des esclaves noirs se moquant de leurs maîtres blancs. Le petit Nègre est aussi un cakewalk. Debussy avait entendu et vu cette danse à l’exposition universelle de 1900, et le fait qu’il en donne sa version était un "hommage" (pour employer le langage à la mode) et non un acte « raciste ».

    Le golliwog est resté populaire en Angleterre, et il est l’objet d’une polémique récurrente. Pour l’heure toutefois il n’est pas interdit à la vente, au motif qu’il n’est pas illégal de vendre des poupées ethniques… Mais évidemment on ne pourrait plus le représenter sur la couverture des Dix petits nègres, puisque le roman au titre « raciste » a été renommé « Ils étaient dix »…

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  • Chronique des cinglé·e·s

    Pour la première fois, le festival du film de Berlin, qui s’est tenu hier en mode virtuel, n’a pas décerné d’ours du meilleur acteur ni d’ours de la meilleure actrice, mais un ours de la meilleure interprétation. Car les prix doivent être désormais non genrés. (Il en est de même du prix du second rôle.)

    Bien entendu, cette innovation est saluée par toute la nomenklatura de la bienpensance médiatique et artistique. C’est un « acte politique fort » dans le cadre du combat pour l’égalité de genre, dit-on. « Cela permet d’ouvrir aussi la porte à un débat plus large, notamment la question de qui doit jouer les rôles de lesbiennes, gays, non-binaires, etc. », ajoute l’actrice allemande Maren Eggert, qui est la lauréate. Rôles qui ont en effet envahi les écrans.

    (Certains demeurés pourraient penser que décerner un prix masculin et un prix féminin, c’est conforme à l’égalité de genre. Mais c’est imaginer qu’il n’y aurait que deux genres, alors qu’il y en une multitude, comme l’exprime le sigle LGBT qui est désormais LGBTQIA+. On ne peut que renvoyer à Maren Egget : « … non binaires, etc. ».)

    Toutefois certaines féministes s’inquiètent de cette nouveauté. Car selon elles l’unique récompense non genrée pourrait favoriser les hommes, qui ont davantage de rôles « forts »… Mais à Berlin ce sont deux femmes qui ont été primées…

    D’autre part le jury était composé de façon paritaire de réalisateurs et réalisatrices ayant déjà remporté un ours d’or. Il n’y avait aucun Allemand, mais non plus aucun représentant d’un genre autre que masculin et féminin.

  • Samedi de la deuxième semaine de carême

    ℟. Pater, peccávi in cælum, et coram te : jam non sum dignus vocári fílius tuus :
    * Fac me sicut unum ex mercenáriis tuis.
    . Quanti mercenárii in domo patris mei abúndant pánibus, ego autem hic fame péreo ! Surgam, et ibo ad patrem meum, et dicam ei :
    ℟. Fac me sicut unum ex mercenáriis tuis.

    Père, j’ai péché contre le ciel et à tes yeux ; je ne suis pas digne d’être appelé ton fils. * Traite-moi comme l’un de tes domestiques.
    Combien de domestiques, dans la maison de mon père, ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, et j’irai vers mon père, et je lui dirai :
    * Traite-moi comme l’un de tes domestiques.

    C’est l’un des trois répons de matines, au cours du carême, qui reprennent l’évangile du jour (dans l’exacte version de la Vulgate). On remarquera sa construction. Il commence comme si le fils se confessait à son père. Mais c’est ce qu’il pensait qu’il dirait à son père. Le verset le souligne, en reprenant du répons, non ce que dit effectivement le fils à son père, mais ce qu’il ne lui dit pas, parce que son père l’a étreint et ne l’a pas laissé finir. Ce qui renforce le côté déjà si émouvant de la scène, qui jette une indicible lumière de tendresse sur le sacrement de pénitence.

    Si l’on veut avoir un aperçu du chant de ce répons, on pourra écouter l’Oratoire d’Oxford. Malheureusement c’est du plain chant moderne, qui casse le mouvement en refusant les arsis et les thesis et paraît ânonner alors que ce sont de bons chanteurs.

    En revanche j’ai trouvé une bonne interprétation du motet d’Adrian Willaert, par un ensemble allemand qui ne sacrifie à aucune des modes du moment. J’apprends que Singer Pur, c’est leur nom, a été formé par d’anciens petits chanteurs de Ratisbonne : les Regensburger Domspatzen, que dirigeait alors Georg Ratzinger…