Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • LA DICTATURE

    Je ne mets jamais de titre en capitales, mais il est nécessaire de distinguer la décision qui vient d’être prise en conseil des ministres comme un acte de dictature particulièrement caractérisé, un acte d’arbitraire dictatorial qui restera comme une tache d’infamie sur ce gouvernement, son président, et la France.

    Même Castaner avait dit que ce n’était pas possible. Mais Darmanin a fait ce dont Castaner ne disait pouvoir que rêver : Génération identitaire a été dissous par décret.

    C’est à la fois une injustice criante, une atteinte gravissime à la liberté d’expression et la liberté d’association, et en réalité un attentat contre la France, si ce nom veut encore dire quelque chose.

  • Mercredi de la deuxième semaine de carême

    Deus, innocéntiæ restitútor et amátor, dírige ad te tuórum corda servórum : ut, spíritus tui fervóre concépto, et in fide inveniántur stábiles, et in ópere efficáces. Per Dóminum.

    O Dieu, qui aimez et rendez l’innocence, dirigez vers vous les cœurs de vos serviteurs, afin qu’ayant commencé à être fervents grâce à votre Esprit, ils soient trouvés fermes dans la foi et agissants quant aux œuvres. Par Notre-Seigneur.

    Jésus se nourrit parmi les lis et aime, d’un amour de préférence, l’innocence des vierges. Son sang néanmoins blanchit les vêtements des pénitents ; aussi, dans la bénédiction sur le peuple, le prêtre invoque-t-il aujourd’hui cette aspersion purificatrice afin que les fidèles enflammés d’une sainte ferveur, soient fermes dans la foi, et se montrent actifs dans le bien.

    Le privilège que Jésus accorde à ses plus intimes est celui de boire à son propre calice. Il est amer, mais fortifiant pour l’âme. L’amour a besoin de sacrifice et de douleur et s’en nourrit. Plus on aime Jésus, et plus on souffre pour Jésus. On souffre parce que l’on aime, et l’on aime, justement parce que la douleur alimente la chaste flamme de l’amour. Aussi le Séraphin d’Assise, stigmatisé aux mains, aux pieds et au côté, prêchait-il au peuple l’amour et la souffrance dans ces vers : « Si grand est le bien que j’attends, Que toute peine m’est délice. »

    « Tanto è quel bene ch 'io aspetto, che ogni pena m'è diletto. »

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Chronique de la dictature

    Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet.

    Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3,15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

    Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.

  • Mardi de la deuxième semaine de carême

    Unus est enim magíster vester, qui in cælis est, Christus Dóminus.

    Un seul est votre maître, celui qui est dans les cieux, le Christ, le Seigneur.

    Omnes autem vos fratres estis : et patrem nolíte vocáre vobis super terram : unus est enim Pater vester, qui in cælis est : nec vocémini magístri, quia magíster vester unus est Christus.

    Tous, vous êtes frères : et n’appelez sur la terre personne votre père : car un seul est votre Père, lequel est dans les cieux : qu’on ne vous appelle pas non plus maître, parce qu’un seul est votre maître, le Christ.

    Les antiennes de Benedictus et de Magnificat insistent sur cet aspect de l’évangile du jour. Voici les explications patristiques recueillies par saint Thomas d’Aquin dans sa Chaîne d’or.

    «N'appelez aussi personne sur la terre votre père»,etc. - S. Chrys. (sur S. Matth). Quoi que sur la terre ce soit l'homme qui donne naissance à l'homme, cependant il n'y a qu'un seul Père qui nous a tous créés, car ce n'est pas le principe de la vie, mais la simple transmission de la vie que nous recevons de nos parents. - Orig. Mais quel est celui qui ne donne à personne le nom de Père sur la terre? Celui qui par toutes ses actions accomplies selon la volonté de Dieu lui dit: «Notre Père qui êtes dans les cieux». - La Glose. Notre-Seigneur venait de leur enseigner clairement quel était le Père de tous les hommes, par ces paroles: «Qui est dans les cieux»; il veut également leur apprendre quel est le maître de tous les hommes, et c'est pour cela qu'il répète de nouveau ce commandement: «Qu'on ne vous appelle point non plus maîtres, car vous n'avez qu'un seul maître, qui est le Christ» - S. Chrys. (hom. 72). Il dit que le Christ est le seul maître, non point par exclusion du Père, pas plus que ce n'est par exclusion du Fils qu'il appelle Dieu le Père le seul père de tous les hommes. - S. Jér. On se demande comment, contrairement à ce précepte, l'Apôtre s'est appelé lui-même le docteur des nations, et pourquoi aussi, dans les monastères, les religieux, dans le langage ordinaire, se donnent réciproquement le nom de pères. Nous répondons qu'il y a deux manières différentes d'être père ou maître: l'une par nature, l'autre par condescendance ou par concession. C'est ainsi qu'en donnant à un homme le nom de père nous honorons son âge, sans le reconnaître pour l'auteur de nos jours. Nous l'appelons également maître, à cause de son union avec le véritable Maître, et, pour ne pas me répéter à l'infini, de même qu'un seul Dieu et un seul Fils de Dieu par nature n'empêchent pas que les hommes soient appelés dieux ou enfants de Dieu par adoption, de même un seul Père et un seul Maître ne font pas obstacle à ce que le nom de pères et de maîtres soit donné aux hommes par extension.

    Chrys. (hom. 72). Le Seigneur ne se contente pas de défendre d'ambitionner les premières places, mais il veut faire entrer ses disciples dans une voie tout opposée, en ajoutant: «Celui qui est le plus grand parmi vous sera le serviteur des autres». - Orig. Ou bien encore: Celui qui distribue la parole de Dieu, et qui sait à n'en pouvoir douter que c'est Jésus-Christ qui la rend féconde, se considère non pas comme maître, mais comme serviteur. C'est pour cela qu'il ajoute: «Celui qui est le plus grand parmi vous sera votre serviteur», car Jésus-Christ lui-même, qui était véritablement maître, n'a-t-il pas déclaré qu'il était serviteur en ces termes: «Je suis au milieu de vous comme celui qui sert»? Or, il termine admirablement tous ses enseignements qui proscrivent l'amour de la vaine gloire par ces paroles «Car quiconque s'élèvera sera abaissé, et quiconque s'humiliera sera élevé». - Remi. Paroles dont voici le sens: Tout homme qui s'enorgueillit de ses propres mérites sera humilié devant Dieu, et celui qui ne se glorifie que des grâces qu'il a reçues de Dieu sera élevé aux yeux de Dieu.

  • Athéisme d’Etat

    Selon Macron il va falloir « tenir » encore « quatre à six semaines » sous couvre-feu.

    Dans quatre semaines c’est la Semaine Sainte. Donc un Vendredi saint et un Samedi Saint où il sera interdit de participer aux offices.

    Pâques sans la messe de la Cène, sans l’office de la Passion, et sans la veillée pascale et sa messe ? Et il n’y pense pas une seconde…

    Euh… des évêques vont-ils y penser ? Quelqu’un va leur dire ?

  • Dictature

    Ursule, qui a été quatre fois ministre avant d’être présidente de la Commission européenne sans avoir jamais été élue, annonce qu’elle va présenter ce mois-ci une « proposition législative » pour un « digital green pass’ » (sic), afin de « permettre graduellement aux Européens de se déplacer en sécurité au sein de l'UE ou en dehors ».

    Le travail préparatif de l’Ausweis vert avec les Etats membres devrait prendre selon elle « au moins trois mois ».

    Le Conseil économique et social peut d’ores et déjà mettre à la poubelle sa « consultation » sur le passeport vaccinal. Ce qu’il aurait fait de toute façon. Mais là il pourra dire que c’est la faute à l’Europe…

  • Triste constat…

    Screenshot_2021-03-01 L'UE dans l'impasse face aux sanctions contre la Hongrie et la Pologne.png

    Tel était le titre d'Euractiv ce matin.

    La secrétaire d’État portugaise aux Affaires européennes, Ana Paula Zacarias, a déclaré que le Portugal avait prévu un débat sur l’article 7 concernant la Pologne et la Hongrie au Conseil Affaires générales de mai afin d’examiner la situation dans les deux pays sur le plan de l’État de droit, mais que la présidence portugaise aura des difficultés à appliquer des sanctions à ces deux pays…

    Comprendre, évidemment, que le Portugal reconnaît l’impossibilité de sanctionner la Pologne et la Hongrie, comme le laisse entendre le titre.

    Qu’on se rassure, cela n’empêchera pas le Parlement européen de pondre tous les deux ou trois mois une résolution condamnant la Pologne et la Hongrie et appelant la Commission à agir…

  • Bien fait !

    La Convention citoyenne sur le climat, voulue par Macron (150 citoyens tirés au sort) s’est réunie hier (un dimanche, naturellement), et a voté sur les six thèmes de mesures qu’elle avait définis.

    Résultat global : la politique macronienne obtient 2,5 sur 10…

    Et Macron a déjà tiré au sort le mois dernier un autre collectif citoyen, de 35 membres celui-là, pour juger sa politique vaccinale…

  • Un autre jihad

    L’Enseignement catholique de la Somme a annoncé que l’école primaire Monseigneur-Cuminal d’Amiens fermera ses portes à la fin de l’année scolaire, en raison des… déchets qui tombent chaque jour des étages supérieurs de la tour où se trouve l’école. Sans parler des agressions, intrusions, rodéos, etc.

    Je n’avais pas l’intention d’en parler parce ce n’est hélas que la vie banale de ce qu’on ose encore appeler « quartiers populaires » (comme ceux de l’Essone où les ados s’entretuent). Mais une amie a eu une très bonne formule : c’est le jihad des poubelles.

    Et cela fait des décennies que dans nombre de quartiers d’invasion migratoire les « de souche » ont dû fuir à cause de ce jihad des poubelles, des déchets et des objets, y compris l’électroménager, qui tombent des fenêtres.

  • Au Pérou

    Un juge a ordonné, jeudi dernier, la « dépénalisation de l’euthanasie dans le cas spécifique d’Ana Estrada », une femme qui souffre d’une maladie dégénérative.

    On apprend sans surprise que Ana Estrada Ugarte est en fait une militante de l’euthanasie, de la soi-disant « mort dans la dignité ». « Nous avons atteint l'objectif », a-t-elle déclaré.

    Pas sûr, cependant. Car au ministère de la Santé et au ministère de la Justice on fait remarquer que seule une loi pourrait éventuellement permettre un tel jugement. En toute logique les deux ministères devraient interjeter appel. Sauf s’ils succombent aux instantes et insistantes sirènes de la culture de mort internationale.

    Les évêques rappellent que « l'euthanasie constituera toujours un chemin erroné parce qu'elle constitue une attaque contre le droit inaliénable à la vie, qu'elle cause directement la mort d'un être humain et par suite consiste en un acte intrinsèquement mauvais en toutes occasions et circonstances ». Ils soulignent que selon la Constitution même du Pérou « le but suprême de la société et de l'Etat est la défense de la personne humaine et le respect de sa dignité à savoir le soin, le respect et la promotion de la vie de sa conception à son terme naturel. Dès lors, aucune autorité ne peut légitimement l'imposer ou la permettre. Il est contradictoire et ne devrait être toléré le fait qu'un organe de l'Etat péruvien cherche à modifier une loi constitutionnelle et à promouvoir des actions contraires à ce principe sacré ».