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Samedi de la troisième semaine
La journée que nous commençons constitue, elle aussi, une unité complète. Nous nous tenons, aujourd’hui, dans les rangs des pénitents. L’âme, qui est adultère devant Dieu (tout péché constitue une infidélité de l’Épouse de Dieu), reçoit son pardon du Christ.
Nous chantons, au commencement et à la fin du jour : « Jésus se baissa et écrivit sur le sol : que celui qui est sans péché lui jette la pierre » (Ant. Bened.). « Personne ne t’a condamnée, femme ? Personne, Seigneur. Moi non plus, je ne te condamnerai pas ; mais ne pèche plus » (Ant. Magn.). Nous vivons donc tout le jour le drame de la femme adultère.
La mélodie de l’antienne est de celles qui racontent une histoire, avec au milieu la révérence obligée sur le nom de Jésus. Le récit se termine par une suspension sur la note la plus haute de l’antienne. Puis elle reprend tout en bas, … par terre, donnant l’impression que c’est ce que Jésus écrit sur sol : « Si quelqu’un est sans péché… » Or ce sera écrit dans l’évangile, à notre intention.
L’antienne de Magnificat est le dialogue entre Jésus et la femme. On remarque que la question de Jésus est traitée dans la mélodie comme une affirmation, et que la réponse de la femme, qui est une affirmation, est traitée comme une question. Parce que Jésus sait bien qu’il n’y a plus d’accusateurs, et parce que la femme n’en revient pas : « Personne, Seigneur ? Vraiment ? » Remarquable aussi la chute, sur le mi qui est théoriquement la tonique mais qu’on n’avait pas encore entendue, qui sonne de façon insolite, dans les profondeurs de l’enfer où conduit le péché.
Par la Schola gregoriana de Catalunya, qui chante une mélodie un peu différente, selon la mode actuelle de re(?)faire du si la dominante du 3e mode.
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Acathiste
Comme chaque vendredi de carême un bout d'Acathiste: le tropaire final, tel que chanté à Palazzo Adriano vendredi dernier.
Τὴν ὡραιότητα τῆς Παρθενίας σου, καὶ τὸ ὑπέρλαμπρον τὸ τῆς ἁγνείας σου, ὁ Γαβριὴλ καταπλαγείς, ἐβόα σοι Θεοτόκε· Ποῖόν σοι ἐγκώμιον, προσαγάγω ἐπάξιον, τὶ δὲ ὀνομάσω σε; ἀπορῶ καὶ ἐξίσταμαι. Διὸ ὡς προσετάγην βοῶ σοι· Χαῖρε, ἡ Κεχαριτωμένη.
L’ange Gabriel, stupéfait de ta virginité et de l’éclat de ta pureté, s’écria vers toi : Ô Mère de Dieu, quelle digne louange puis-je t’offrir ? Comment puis-je t’appeler ? Je suis embarrassé et consterné. C’est pourquoi, fidèle à l’ordre que j’ai reçu, je te crie : Salut, pleine de grâce.
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Dictature vaticane
A partir du 22 mars, à Saint-Pierre de Rome, les messes individuelles seront interdites. Seules seront permises les messes concélébrées et animées (sic). Le « rite extraordinaire » (sic) est (donc) banni de Saint-Pierre. Toutefois les « prêtres autorisés » (?) pourront le célébrer dans la crypte, de façon que personne ne voie leurs honteuses simagrées.
On remarque qu'à Saint-Pierre de Rome on ne veut plus savoir que Benoît XVI avait défini deux formes de l'unique rite romain dans un motu proprio qui pourtant a toujours force de loi.
Et non, ce n’est pas un poisson d’avril en avance :
Ricanement diabolique: la note est datée du 12 mars, jour de la fête de saint Grégoire le Grand...
Addendum
Le cardinal Raymond Burke (ancien préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique) exprime sa « plus profonde préoccupation » quant aux nouvelles règles concernant les messes à Saint-Pierre de Rome, qui sont une « violation directe de la loi universelle de l’Eglise » (canon 902) et doivent être « immédiatement annulées ».
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Texit
C’est une sorte de « marronnier » aux Etats-Unis que les velléités d’indépendance de certains Etats (du sud). On en avait reparlé notamment au moment du pic d’influence du « Tea Party ». Le Texas, particulièrement, se souvient qu’il conquit son indépendance du Mexique avant de se rallier neuf ans plus tard aux Etats-Unis. Le mouvement refait surface chaque fois que les Etats sont mécontents de l’Etat fédéral. Et c’est donc le cas avec l’accession au pouvoir de Jo Bidon et de sa clique de détraqués. Mais voici qu’au Texas un nouveau pas a été franchi. Jusqu’ici, même si le Mouvement nationaliste texan revendique plus de 300.000 sympathisants et milite activement pour le « Texit », on en restait aux mots, la tonalité générale étant ce qu’avait dit le gouverneur Rick Perry en 2009 : « Nous sommes une grande union, il n’y a aucune raison de la dissoudre, mais si Washington continue de se moquer du peuple américain, vous savez, qui sait ce qui peut arriver ? » (Difficile de ne pas penser à l'actuel gouverneur Greg Abbott traité de "néandertalien" par Bidon parce qu'il a supprimé toutes les contraintes "sanitaires".)
Le nouveau pas, et c’est une première, est qu’un député, Kyle Biedermann, a déposé une proposition de loi qui permettrait aux Texans de participer à un référendum sur l’indépendance du Texas. Il a déposé le texte le 26 janvier. Et alors que tant de propositions de loi sont enterrées après la « première lecture », voire même avant, celle-ci a passé la « première lecture » le 5 mars et a été transmise à la commission des Affaires de l’Etat.
En outre, alors que la presse texane faisait remarquer que Biedermann était bien seul et que « ni Cason ni Slaton » (comprendre les deux députés les plus à droite) ne l’avaient rejoint, il se trouve que Cason et Slaton, et deux autres, ont cosigné le texte le 10 mars, et qu’un autre encore s’est porté co-auteur.
Le premier effet est que la proposition de loi est devenue le grand sujet de discussion dans la presse et sur les réseaux sociaux…
(D’autre part, Kyle Biedermann a un score de 100% dans le classement de l’association texane du Droit à la Vie, il est évidemment contre l’immigration, contre l’islam, et contre la « cancel culture » : il vient de déposer, les 4 et 5 mars, deux propositions de loi destinées à défendre la mémoire des héros d’Alamo contre le révisionnisme de la municipalité de San Antonio, et à préserver le « cénotaphe d’Alamo » que la municipalité a l’intention de déménager.)
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C’est pire encore !
Contrairement à ce que je pensais, il n’y aura même pas de gémissements épiscopaux au début de la semaine sainte sur le fait que les fidèles ne pourront participer ni à la messe de la Cène ni à la veillée pascale.
S’il ne se passe rien, c’est parce que le soviet de la CEF a envoyé la consigne aux évêques de ne rien dire et surtout de ne rien faire.
En témoigne cette lettre de Mgr Pontier aux prêtres du diocèse d’Avignon, publiée par Riposte catholique. Il est souligné que la soumission pure et simple à la dictature est un ordre du soviet de la CEF. Et que, oser demander une dérogation aux autorités « serait un acte de défiance et même de division vis-à-vis de la CEF » !!!
On constate que non seulement les évêques sont à plat ventre, mais, ce qui est bien plus grave encore, qu’ils ont renoncé à ce qu’ils sont : un évêque est maître dans son diocèse, il n’a pas à obéir à un soviet national. Le cardinal Ratzinger avait dénoncé la dérive des conférences épiscopales, mais désormais on en arrive au renversement pur et simple de la constitution divine de l’Eglise.
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La dictature
Un jeune homme qui circulait à Agde après le "couvre-feu" a été interpellé, puis condamné à trois mois de prison ferme parce que c’était la quatrième fois qu’il était pris en flagrant délit de vouloir tout seul dans sa voiture répandre le virus qu’il n’a pas…
Le procureur de Béziers Raphaël Balland (encore un qui a le regard fixe et vide) est tellement fier d’avoir pu mettre cet assassin en prison qu’il a publié un communiqué. Dans lequel il assure qu’il « continuera à faire preuve de fermeté à l'encontre des personnes ayant décidé de violer délibérément et de manière réitérée les règles sanitaires ayant pour objet de lutter contre la pandémie ».
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Vendredi de la troisième semaine de carême
Les deux lectures de la messe de ce jour évoquent le baptême que vont recevoir dans la nuit de Pâques les catéchumènes. (Du moins dans les pays, s’il en existe encore, où l’on a le droit de célébrer la veillée pascale.) L’épître est le texte où Moïse fait jaillir l’eau du rocher, l’évangile est celui de la Samaritaine. Et l’antienne de communion reprend le propos central de Jésus :
Qui bíberit aquam, quam ego dabo ei, dicit Dóminus, fiet in eo fons aquæ saliéntis in vitam ætérnam.
Celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, dit le Seigneur, elle deviendra en lui une source d’eau jaillissant jusqu’à la vie éternelle.
On notera les neumes qui soulignent, d’abord que c’est Jésus qui donne l’eau de la vie éternelle, comme le Seigneur le dit lui-même, puis deux fois le jaillissement, une première fois sur fiet, la deuxième fois sur salientis, et enfin la mélodie s’épanouit sur vitam aeternam, avec la finale en 4e mode qui débouche sur la contemplation…
Par les moines de l’abbaye de Mount Angel, à… Saint-Benedict, dans l’Oregon (monastère fondé en 1882 par des moines de l'abbaye suisse d'Engelberg chassés par le Kulturkampf).
(Mais chez les bénédictins c'est aujourd'hui la fête de saint Grégoire le Grand, qui se cache humblement au milieu du carême alors qu'il est véritablement l'un des Grands de la chrétienté, moine, fondateur d'abbayes, éminent commentateur des Ecritures, principal organisateur de la liturgie latine, pape important et missionnaire.)
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Il y a un an
« Je pense qu'il y a un consensus très clair aujourd'hui pour dire qu’il ne faut surtout pas avoir de masques pour le grand public. Cela n'a pas d'intérêt, c'est même presque faussement protecteur, puisqu’on porte un masque, et en ce cas, on se contamine les mains. Et puis on n'a pas le masque 24 heures sur 24. »
Jérôme Salomon, directeur général de la Santé, le 11 mars 2020.
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La Pologne et la Hongrie contrattaquent
Le gouvernement polonais a annoncé avoir saisi la Cour de Justice de l’UE contre le nouveau mécanisme censé conditionner les fonds européens au respect de l’état de droit :
« Nous considérons que ce genre de solutions n'a pas de fondement dans les Traités, et est une ingérence dans les compétences des Etats membres et viole la législation de l'Union européenne. L'UE n'a pas la compétence de définir la notion de l'Etat de droit. »
Le gouvernement hongrois a également annoncé avoir saisi la CJUE. « Cette législation de l'UE, qui constitue une grave violation de la loi, ne peut pas rester en vigueur », a déclaré la ministre de la Justice Judit Varga.
La Pologne et la Hongrie avaient prévenu qu’elles engageraient cette action. Tant que la CJUE n’aura pas statué sur la question aucune sanction ne pourra être envisagée contre la Pologne ou la Hongrie. Qui en outre pourraient bien obtenir gain de cause.