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Dans le calendrier byzantin il est fêté ce même jour, sous le nom de Paul de Thèbes. Au lucernaire :
Lorsque, par divine inspiration, tu laissas sagement les soucis de la vie et t'avanças vers les peines de l'ascèse, alors tu atteignis dans la joie les inaccessibles déserts, enflammé par l'amour du Seigneur; et, dévastant les passions par ta persévérance dans le bien, tu vécus comme un Ange Père saint.
Dès ta jeunesse, Père saint, ayant abandonné toute société humaine, tu atteignis, le premier, le désert absolu, surpassant tout solitaire, saint Paul, et tout le temps de ta vie tu demeuras inconnu; mais Antoine, sur l'ordre de Dieu, comme un trésor caché te découvrit et te rendit célèbre dans tout l'univers.
Menant sur terre, saint Paul, ton extraordinaire vie, tu habitas avec les fauves et fus servi par un oiseau, vénérable Père, sur l'ordre de Dieu; et lorsqu'il vit cela, lorsque Antoine le Grand te trouva, il fut rempli d'étonnement et ne cessa de magnifier la divine Providence, le Maître de l'univers.
Saint Paul ermite dans son vêtement tissé de feuilles de palmier. Monastère patriarcal de Peć, Kosovo.
Etonnamment, Macron refuse que les dépouilles de Verlaine et Rimbaud soient transférées conjointement au Panthéon.
L’« appel » au président de la République avait été signé par nombre d’intellectuels et universitaires, et tous les ministres de la Culture depuis 1981. Ce transfert aurait été un véritable triomphe de la cause LGBT.
Mais il y avait aussi des opposants. A commencer par l’arrière petite nièce de Rimbaud, soutenue par son fils et ses petits-enfants, ulcérés qu’on fasse de la brève liaison de Verlaine et Rimbaud une occasion de propagande LGBT.
Et Macron a tranché : « Je ne souhaite pas aller à l'encontre de la volonté manifestée par la famille du défunt. La dépouille d'Arthur Rimbaud ne sera pas déplacée. »
Après Agnès Buzyn qui va à Genève s’occuper du « suivi des questions multilatérales » de l’OMS, Sibeth Ndiaye, l’ancienne porte-parole sénégalaise du gouvernement français (dont les enfants s’appellent Youmali, Ingissolyn et Djimane) devient secrétaire générale d’Adecco France, filiale du groupe suisse « The Adecco Group ». (En 2011 Adecco avait été condamné pour racisme pour avoir refusé de recruter des Africaines…)
« Toute la classe politique » (de fait, de Mélenchon à Marine Le Pen) « rend hommage » à Marielle de Sarnez.
Comme je ne fais pas partie de la « classe politique », je peux dire que Marielle de Sarnez ne mérite aucun hommage.
Marielle de Sarnez était une très influente militante de l’anti-France européiste. Elle était une ennemie résolue et persévérante de la souveraineté et de l’identité, de toute souveraineté et de toute identité.
Le fait que toute la classe politique lui rende hommage souligne d’une lumière sinistre ce qu’est devenue cette classe politique. Il est vrai que c’est aussi avec la même unanimité que la classe politique est complice de la dictature soi-disant sanitaire.
Cela dit, sa mort permettra à la Justice de faire des économies, puisque son procès pour détournement de fonds publics n’aura pas lieu.
Il convient de considérer aussi dans le psaume qui est à la huitième place la perfection de l’ogdoade, perfection qu’elle doit aux mystères célestes dans le psaume qui se trouve le huitième ; il lui est adjoint le titre : Pour les pressoirs, les pressoirs étant des récipients préparés pour recevoir les fruits nouveaux et la chaleur du moût qui fermente. Et ce nombre huit est destiné à percevoir les fruits évangéliques, une fois réformés les récipients éphémères de nos corps, selon l’ogdoade évangélique. La teneur même des paroles de ce même psaume huit l’atteste. La puissance (uirtus) de cette ogdoade est aussi comme contenue dans la puissance (uirtus) du psaume 6 et de son chiffre, où l’on prie pour l’octave. C’est la signification du nombre qui a fait qu’au psaume 6 se trouvait une prière pour l’octave, et qu’au psaume 8 fut ajouté le titre pour les pressoirs. Mais cette suscription des pressoirs se trouve par trois fois reprise. En effet, les psaumes huitième, quatre-vingtième et quatre-vingt-troisième ont ce titre pour que l’ordonnance (ordo) de cette parfaite béatitude se fondât sur des nombres parfaits ; il fallait cependant que le mystère de la Triade - qui pour nous se nomme Trinité -, fût enclos dans l’ogdoade simple et la décade de l’ogdoade.
Qui plus est, nous pouvons encore reconnaître cette perfection de l’ogdoade dans le psaume cent dix-huitième. En effet, chaque lettre de l’alphabet hébreu est répétée huit fois, en tête de huit versets. Mais la puissance (uirtus) même du psaume montre le sens relatif au mystère (sacramentum) de l’ogdoade. Or, dans ce psaume, il y a vingt-deux ogdoades. De fait, à chaque groupe de huit versets est assignée en tête une des lettres (hébraïques) ; la raison en est la suivante : comme le psaume conduit l’homme parfait à son achèvement, selon la doctrine évangélique, il fallait que nous fussions formés en suivant les vingt-deux lettres de l’alphabet hébreu, sous le signe sacré de l’ogdoade.
(…)
D’autre part, il est normal qu’à la suite de ce nombre multiple de huit, produit de vingt-deux ogdoades (celles du Ps 118), on considère le nombre qui le suit dans les quinze cantiques des Psaumes des degrés (Ps 119-133). Il fallait que ce « Cantique des degrés » constitue un ensemble de quinze psaumes obtenu à partir de deux nombres parfaits, à savoir l’hebdomade et l’ogdoade, c’est-à-dire les nombres sept et huit. Car, par l’observance de la Loi qui est fondée sur la septaine, et le progrès évangélique qui se trouve accompli dans le culte présent et dans l’attente espérée de l’ogdoade, on s’élève par ce Cantique des degrés aux choses célestes et éternelles. En effet, dans le Temple aussi, les princes des prêtres montaient dans le « Saint des saints » par ce nombre de degrés, de sorte que celui qui aurait parfaitement cru à la perfection et à la vérité de ce nombre de l’hebdomade et de l’ogdoade présent dans le Cantique des degrés, se verrait placé dans la perfection et la béatitude du « Saint des saints », puisque ni l’hebdomade de la Loi sans l’ogdoade des évangiles, ni l’ogdoade des évangiles sans l’hebdomade de la Loi, ne peuvent conduire l’homme à sa perfection.
Voici une traduction (d'après la version anglaise officielle) du texte qu’a publié hier le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sur sa page Facebook.
Je suis né et j’ai été élevé parmi des gens pour qui la liberté était la valeur la plus précieuse. Si nous sommes si attachés à la liberté en Pologne, c'est parce que nous savons ce que ça fait quand quelqu'un essaie de la restreindre.
Pendant près de 50 ans, nous avons vécu dans un pays où il y avait la censure ; un pays où Big Brother nous disait comment nous étions censés vivre, ce que nous étions censés ressentir - et ce qu’il nous était interdit de penser, dire et écrire. C’est pourquoi nous regardons toutes les tentatives de limiter la liberté avec une telle anxiété.
L’un des synonymes de liberté, pour nous les Polonais, a toujours été l'internet, le média le plus démocratique de l'histoire, un forum où tout le monde peut s’exprimer. Un outil qui permet à chaque personne d'avoir un impact, à un degré inconnu jusque-là.
La liberté due à l'absence de régulation d’internet a de nombreux effets positifs. Mais il y a aussi des conséquences négatives : au fil du temps il a été peu à peu dominé par de gigantesques sociétés supranationales, plus riches et plus puissantes que beaucoup de nations. Ces sociétés traitent notre activité en ligne comme une source de profit et pour accroître leur domination mondiale. Elles ont aussi introduit leurs propres critères politiquement corrects, et elles combattent ceux qui s'y opposent.
Nous sommes de plus en plus confrontés à des pratiques dont nous pensions qu’elles appartenaient au passé. La censure de la liberté d'expression, qui fut du domaine des régimes totalitaires et autoritaires, revient aujourd'hui, mais sous une forme nouvelle, dirigée par des sociétés commerciales pour réduire au silence ceux qui pensent autrement.
La discussion consiste en un échange d’idées, ce n’est pas faire taire les gens. Nous ne sommes pas obligés d’être d'accord avec ce que nos adversaires écrivent, mais nous ne pouvons pas interdire à quiconque d'exprimer des idées qui n’enfreignent pas la loi.
Ce qui n'est pas interdit est permis. Aussi sur internet. Il n'y a pas de tolérance pour la censure, et il ne peut y en avoir. Aucune tolérance pour la censure d’Etat, telle que celle à laquelle fut confrontée la Pologne sous le communisme, ni pour la censure privée, telle que nous la voyons aujourd’hui. La liberté d’expression est la pierre angulaire de la démocratie – et c’est pourquoi nous devons la défendre. Ce n’est pas à des algorithmes ou aux propriétaires de gigantesques sociétés de décider quelles opinions sont correctes et lesquelles ne le sont pas.
La Pologne se fera toujours protectrice des valeurs démocratiques, y compris la liberté d’expression. Les propriétaires de réseaux sociaux ne peuvent pas se mettre au-dessus de la loi. C’est pourquoi nous ferons tout pour définir le cadre des opérations de Facebook, Twitter, Instagram et autres plateformes similaires. En Pologne, nous allons régler cela par une législation nationale appropriée (1). Nous proposerons également que des règlements similaires soient votées dans toute l'Union européenne.
Les médias sociaux doivent nous servir, et non les intérêts de leurs puissants propriétaires. Tout le monde a le droit à la liberté d'expression. La Pologne défendra ce droit.
(1) NDT : le gouvernement polonais prépare deux projets de loi en ce sens.
Dans la liturgie byzantine, le seul mystère célébré le jour de l’Epiphanie (appelée Théophanie, ou fête des Lumières) est le Baptême du Christ. Fête majeure, précédée de quatre jours d’avant-fête, et suivie de huit jours d’après-fête.
Voici l’isodikon (« petite entrée », procession de l'évangile) et les tropaires de la fête, à Palazzo Adriano (Sicile) le 6 janvier dernier.
Sagesse ! Debout ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. Le Seigneur est Dieu, il nous est apparu. Sauve-nous, Fils de Dieu, qui fus baptisé par Jean dans le Jourdain. Nous te chantons : Alléluia.
Dans ton baptême au Jourdain, Seigneur, s’est manifestée l’adoration de la Trinité. Car la voix du Père te rendait témoignage, en te nommant Fils bien-aimé, et l’Esprit, sous la forme d'une colombe, confirmait cette parole inébranlable. Christ Dieu, qui as paru et illuminé le monde, gloire à toi !
Tu es apparu aujourd'hui à l'univers, Seigneur, et ta lumière s’est montrée à nous qui, en toute connaissance, te chantons : Tu es venu, tu es apparu, Lumière inaccessible !
Et voici l’antienne de communion (kinonikon) de la Théophanie, précédée de l’Hymne « Un seul Saint », à Palazzo Adriano le 6 janvier.
Les deux répons des matines de ce jour dans le bréviaire romain sont les deux premiers répons des matines de l’Epiphanie, qui chantent le mystère du Baptême du Christ, spécialement commémoré demain.
℟. Hódie in Jordane baptizáto Dómino aperti sunt cæli, et sicut colúmba super eum Spíritus mansit, et vox Patris intónuit: * Hic est Fílius meus diléctus, in quo mihi bene complácui. ℣. Descéndit Spíritus sanctus corporáli spécie sicut colúmba in ipsum, et vox de cælo facta est. ℟. Hic est Fílius meus diléctus, in quo mihi bene complácui.
En ce jour, quand le Seigneur eut été baptisé dans le Jourdain, les cieux s’ouvrirent, le Saint-Esprit se reposa sur lui comme une colombe, et la voix du Père se fit entendre : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances. L’Esprit Saint descendit sur lui, sous la forme sensible d’une colombe, et une voix vint du Ciel. Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances.
Au Canada, l’autorité sanitaire du sud et de l’est de Vancouver (Fraser Health) a annulé son contrat avec la Hospice Society de Delta, ainsi que le bail. Parce que ce centre de soins palliatifs ne pratique pas d’euthanasie (« aide médicale à mourir »). La décision avait été annoncée il y a un an. Comme l’établissement n’a pas changé d’avis, elle prendra effet le 25 février prochain.
La présidente du conseil d’administration de la Hospice Society fait remarquer qu’il y a, juste à côté, un hôpital qui pratique « l’aide médicale à mourir » pour ceux qui le souhaitent : « Désormais, ce qu’ils ne pourront pas avoir, c’est un véritable établissement de soins palliatifs. »
François supprime le mot « hommes » dans le canon 230. De ce fait les femmes peuvent accéder aux ministères de lecteur et d’acolyte.
Certes, dans la pratique de la néo-liturgie, c’était devenu extrêmement courant. Mais c’était en dehors du droit canonique. Désormais c’est officiel. Et les évêques « institueront » des lecteurs et des acolytes femmes sans que ce soit lié au sacrement de l’ordre…
François s’est fendu d’une lettre au préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, pour lui expliquer la chose :
« Le fait d'offrir aux laïcs des deux sexes la possibilité d'accéder aux ministères de l'Acolyte et du Lectorat, en vertu de leur participation au sacerdoce baptismal, augmentera la reconnaissance, également à travers un acte liturgique (institution), de la précieuse contribution que depuis longtemps de très nombreux laïcs, y compris des femmes, offrent à la vie et à la mission de l'Église. »
Qu’on relise attentivement cette phrase. Elle peut être utilisée pour justifier l’ordination de femmes diacres. Dans un second temps. Puis de femmes prêtres. Dans un troisième temps.