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  • 3e dimanche après l’Epiphanie

    Des hauteurs du 7e mode, les anges (fa-sol-fa) nous donnent une leçon d’allégresse intérieure, de joie contemplative, d’exultation… angélique.

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    Adoráte Deum, omnes Angeli ejus : audívit, et lætáta est Sion : et exsultavérunt fíliæ Judæ.
    Dóminus regnávit, exsúltet terra : læténtur ínsulæ multæ.

    Adorez Dieu, vous tous ses Anges, Sion a entendu et s’est réjouie, et les filles de Juda ont tressailli de joie.
    Le Seigneur est roi ; que la terre tressaille de joie, que toutes les îles se réjouissent.

  • Commissaire Manaï

    La Ville de Montréal a nommé pour la première fois un « commissaire à la lutte contre le racisme ». C’est évidemment une femme, « racisée » (qui semble être toutefois du genre de son sexe), qui est passée par nos universités Paris-Diderot et de Créteil avant d’opter pour le Canada où elle a obtenu un doctorat en études urbaines (sic) : Bochra Manaï.

    Auteur du livre Les Maghrébins de Montréal, « coordinatrice générale » du lobby « Parole d’excluEs », elle a été porte-parole du Conseil national des Canadiens musulmans. Elle crache sur le pays qui l’a accueillie au point de déclarer que « le Québec est désormais une référence pour les suprémacistes extrémistes du monde entier », ce qui la qualifiait donc pour être embauchée par la Ville de Montréal, et indique l’orientation de son travail…

    Mathieu Bocck-Côté écrit dans Le journal de Montréal :

    Nous serons devant une idéologue surpayée ayant comme mandat de traduire dans les termes de la théorie du racisme systémique des phénomènes sociaux complexes qui n’ont rien à voir avec le racisme. 

    Elle produira des rapports censés démontrer qu’il y a du racisme partout. Elle organisera des ateliers de formation pour rééduquer les employés de l’administration municipale qui ne souscrivent pas à la théorie officielle. On peut souhaiter que les employés qui les subiront rendront public ce qu’on leur infligera.

    Elle ne sera pas la seule. Il ne manque pas de fonctionnaires et d’universitaires militants qui font passer leur idéologie pour de l’expertise. 

    Nous sommes témoins, partout en Occident, d’un détournement conceptuel à grande échelle.

    (…) Nous finançons notre colonisation mentale et notre américanisation à même nos fonds publics.

  • Atroce

    Les Américains ont changé de président. Celui d’avant faisait une longue déclaration pro-vie à chaque anniversaire de Roe contre Wade, et manifestait son soutien à la Marche pour la vie, à laquelle il participa en personne l’an dernier. Désormais, non seulement le président et sa vice-présidente célèbrent la décision qui a permis l’avortement, et l’avortement sans limite, et promettent de la défendre bec et ongles, et condamnent le président précédent, mais deux fois de suite dans leur brève déclaration ils appellent l’avortement un « soin de santé ». Et tout y est : « santé reproductive » comme celle des cochons, « droit de choisir » pour droit de tuer, et l’impérialisme de la culture de mort camouflé en « questions de santé » dans le monde…

     

    Déclaration du président Biden et de la vice-présidente Harris à propos du 48e anniversaire de Roe contre Wade

    Ce jour marque le 48e anniversaire de l'arrêt historique de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Roe contre Wade. 

    Au cours des quatre dernières années, la santé reproductive, y compris le droit de choisir, a fait l'objet d'attaques extrêmes et incessantes.  Nous sommes profondément engagés à faire en sorte que chacun ait accès aux soins - y compris les soins de santé reproductive - quels que soient son revenu, sa race, son code postal [sic !], son statut d'assurance maladie ou son statut migratoire.

    Le gouvernement Biden-Harris s'engage à codifier [?] l’arrêt Roe contre Wade et à nommer des juges qui respectent les précédents fondamentaux comme Roe. Nous nous engageons également à assurer que nous travaillerons à éliminer les disparités en matière de santé maternelle et infantile, à accroître l'accès à la contraception et à soutenir les familles sur le plan économique afin que tous les parents puissent élever leur famille dans la dignité. Cet engagement s'étend à notre travail essentiel sur les questions de santé dans le monde entier.

    Alors que le gouvernement Biden-Harris commence en ce moment crucial, le temps est venu de se consacrer à nouveau à garantir que tous les individus aient accès aux soins de santé dont ils ont besoin.

     

    On remarquera aussi que Donald Trump parlait toujours de Dieu, notamment pour souligner que tout enfant est un don de Dieu, alors que le très catholique Bidon qui prête serment sur la Bible de Douay-Rheims tait sa foi. Il est vrai que lorsque c'est pour promettre un plus grand massacre d'innocents, c'est difficile...

  •  Saint Raymond de Pegnafort

    Deus, qui beátum Raymúndum pœniténtiæ sacraménti insígnem minístrum elegísti, et per maris undas mirabíliter traduxísti : concéde ; ut eius intercessióne dignos poeniténtiæ fructus fácere, et ad ætérnæ salútis portum perveníre valeámus. Per Dóminum.

    Cardinal Schuster :

    La collecte n’observe pas les lois du cursus, mais l’auteur, tout préoccupé, comme les modernes en général, de mettre en évidence les particularités de l’histoire de son héros, cherche à y arriver avec quelque habileté et non sans élégance. Le fruit que nous devons aujourd’hui demander par, l’intercession du saint Dominicain, pénitencier du rigide Grégoire IX, est la contrition et une digne pénitence. Voilà le seul manteau que nous puissions jeter sur la mer de ce monde, afin d’aborder au port de l’éternité bienheureuse : « O Dieu qui avez choisi comme insigne ministre du sacrement de Pénitence le bienheureux Raymond, et qui l’avez soutenu d’une façon admirable sur les ondes de la mer ; accordez-nous, grâce à son intercession, de faire de dignes fruits de pénitence, et d’arriver à atteindre le port du salut éternel. Par notre Seigneur, etc. »

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  • Chronique des cinglé·e·s

    Le prochain recensement au Royaume-Uni aura lieu en mars prochain (sauf en Ecosse où il est repoussé à 2022 sous prétexte de « pandémie » (de toute façon il aura lieu essentiellement en ligne). Une nouvelle question sera ajoutée, sur l’identité de genre.

    Parce que, dit le chef statisticien Ian Diamond, « il n'y actuellement pas de chiffres officiels pour ceux qui s'identifient à un genre différent du sexe enregistré à la naissance ».

    Le chef statisticien de l’Ecosse avait demandé qu’on supprime la question sur le sexe, parce que, dit-il, elle porte atteinte à la vie privée de ceux s'identifiant à un autre genre. Mais Ian Diamond a refusé.

  • Un verrou pour la vie

    Par 88 voix contre 28 et 7 abstentions, le Parlement du Honduras a modifié hier la Constitution : pour revenir sur l’interdiction de l’avortement et du mariage entre personnes du même sexe, qui y figurent déjà, il faudra une majorité des trois quarts, et non des deux tiers.

    « La législation établit ce que nous appelons un verrou constitutionnel », a déclaré le député Mario Pérez qui est à l’origine de cette modification.

    Elle doit être ratifiée par un second vote, lors de la prochaine législature.

  • Obsédés

    Dès le premier jour de sa présidence, Jo Bidon a signé un décret autorisant les athlètes transgenres biologiquement masculins à concourir dans les sports féminins.

    Il est intitulé : « Prévention et lutte contre la discrimination fondée sur l'identité de genre ou l'orientation sexuelle ». Il y a là (évidemment) une inversion, puisque c’est le fait que des hommes déguisés en femmes concourent à des compétitions féminines qui est une discrimination. Contre les femmes.

    Jo Bidon rétablit ainsi la décision qui avait été prise par Obama, et annulée par Trump.

    En mars 2020, l’Idaho a voté une loi interdisant aux hommes déguisés en femmes (« transgenres ») de participer aux compétitions féminines. La loi, justement intitulée « Loyauté dans le sport féminin », est bloquée par un juge fédéral, à la demande de l’ACLU, le lobby qui fait la chasse à tout ce qui est conforme à la loi naturelle (et d’abord aux limitations à l’avortement).

    Hier, au Montana, un projet de loi interdisant aux enfants des collèges et des lycées de jouer dans des équipes selon le genre auquel ils s’identifient et non selon leur sexe a été adopté en commission. Les démocrates ont fait remarquer que Jo Bidon venait tout juste de décréter le contraire. Mais le projet de loi va suivre son cours. Il en est de même en Oklahoma, en Caroline du Sud, au Tennessee, au Kentucky, au Dakota du Nord et au New Hampshire.

    Dès la promulgation du décret Bidon, des députés républicains ont annoncé une proposition de loi visant à rétablir la vérité biologique dans le sport.

    On a comme l’impression que tout cela va finir à la Cour suprême… où ce n’est pas Jo Bidon qui a la majorité…

  • Saints Vincent et Anastase

    Ces deux martyrs sont associés comme le sont saint Fabien et saint Sébastien : ce sont les deux premiers saints du martyrologe du jour, et ils avaient autrefois chacun leur messe stationnale à Rome.

    Cardinal Schuster :

    Le culte de saint Anastase, moine persan martyrisé à Césarée de Palestine sous Chosroës vers 626, s’implanta à Rome lorsqu’on y apporta son chef, qui fut déposé dans le monastère ad aquas salvias [Les Eaux-Salviennes] érigé par Narsès pour les moines de Cilicie. Le grand nombre de prodiges qui s’ensuivirent rapidement lui valurent la renommée de thaumaturge, en sorte que la liste des évangiles de Würzbourg assigne à sa messe le passage de saint Marc (V, 21-34) où Jésus opère la résurrection de la fille de Jaïre et la guérison de l’hémorroïsse.

    La grande popularité de cette dévotion envers saint Anastase à Rome est attestée par les nombreuses basiliques qui lui étaient dédiées, à l’Arenula, à la Marmorata, dans le quartier de Pinea, et à Trevi. Les miracles qui s’opéraient durant le haut moyen âge par l’image du saint, ont fait que celle-ci, presque jusqu’à nos temps, était reproduite jusque dans les Sante Croci, ou alphabets à l’usage des enfants.

    Voici l’image de la tête de saint Anastase, dont « la vue fait fuir les démons et guérit les maladies, comme en attestent les actes du second concile de Nicée ». Je ne sais pas sous quelle forme elle figurait dans les livres pour enfants, mais il y en a qui ne font pas peur qu’aux démons… Il y a aussi la médaille miraculeuse de la tête de saint Anastase, dotée des mêmes pouvoirs…

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    Et celle-ci où l'on voit curieusement l'ordre des carmes s'approprier le Persan du VIIe siècle...

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  • Les invertis invertissent

    Disney avait déjà fait précéder nombre de ses films d’un avertissement sur le fait que l’œuvre véhiculait des « stéréotypes » insupportables. Tellement insupportables que Disney a décidé de les interdire aux enfants.  Sur la plateforme Disney+ ils sont bloqués sur les comptes pour enfants. Ils ne sont plus disponibles que sur les comptes pour adultes.

    Dumbo, Peter Pan, La Belle et le Clochard, Les Aristochats… sont des films X.

    Avec toujours l’avertissement :

    « Ce programme comprend des représentations datées et/ou un traitement négatif des personnes ou des cultures. Ces stéréotypes étaient déplacés à l’époque et le sont encore aujourd’hui. Plutôt que de supprimer ce contenu, nous tenons à reconnaître son impact nocif, apprendre de ce contenu et d’engager le dialogue et de construire un avenir plus inclusif, ensemble. Disney s’engage à créer des histoires sur des thèmes inspirants et ambitieux qui reflètent la formidable diversité de la richesse culturelle et humaine à travers le monde. »

    Les films pour enfants sont donc des films pour adultes (qui doivent être conscients qu’ils ne doivent pas non plus les regarder). Quant aux enfants ils doivent attendre les prochaines productions Disney, qui mettront systématiquement en scène des « familles » LGBT (on l’a déjà vu), des personnages « racisés » et « décoloniaux », où le héros ne sera jamais blanc, avec des scénarios woke et conformes à la « cancel culture »…

  • Ubu gentil

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    (J'avoue que je ne suis pas allé voir au-delà du titre, n'ayant guère envie de savoir ce qu'est ce mystérieux repas à 1 euro, et ne voulant pas risquer d'avoir à aller ensuite chez le psy...)