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  • Encore raté...

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  • En Hongrie

    Une plateforme alternative à Facebook a vu le jour en Hongrie, et elle cartonne. Elle s’appelle Hundub. Son fondateur souligne qu’elle ne censurera aucune opinion politique. Il affirme qu’il n’est soutenu « ni par Orban ni par Soros ».

    Cela dit, Orban a créé sa page, pas Soros…

    Quel que soit le niveau d’implication de gens proches du gouvernement, il va de soi que Hundub vise à contrer la propagande et la censure de Facebook dans la perspective des élections de 2022, où toutes les puissances de la décadence mondiale uniront leurs forces pour tenter de renverser le Fidesz.

  • En Grèce

    Le saint synode de l’Eglise orthodoxe grecque a publié une longue déclaration par laquelle il rejette les nouvelles mesures de confinement (pour une semaine) prises par le gouvernement, et ordonne que toutes les églises soient ouvertes pour l’Epiphanie, comme cela avait été prévu dans un accord précédent.

    Le gouvernement a réagi en « espérant que l’Eglise se rendra compte de l’état d’urgence auquel est confrontée la société » et que la mise en œuvre des mesures « constitue non seulement une obligation, mais également un acte de solidarité et de responsabilité pour nous tous »…

    Dans le même temps, le Premier ministre a remanié son gouvernement, et a nommé pour la première fois un inverti notoire, Nicholas Yatromanolakis. Lequel devient « ministre adjoint à la culture contemporaine ». Sic…

  • (Vigile de l’Epiphanie)

    Chaque année je me demande par quelle aberration fut supprimée, en 1955, la vigile de l’Epiphanie. Dans la liturgie byzantine, l’« avant-fête des Lumières » (proeortia ton Photon) commence dès le 2 janvier, et le 5 est la « paramonie », vigile solennelle avec jeûne rigoureux, comme les veilles de Noël et de la Dormition, et divine liturgie de saint Basile.

    Voici le tropaire et le kondakion de l’avant-fête (on rappellera que l’Epiphanie byzantine célèbre uniquement le baptême du Christ), chantés dimanche par papàs Gjergji Caruso, curé de la paroisse grecque-catholique de Mezzojuso, en Sicile.

    Ἑτοιμάζου Ζαβουλών, καὶ εὐτρεπίζου Νεφθαλείμ. Ἰορδάνη ποταμέ, στῆθι ὑπόδεξαι σκιρτῶν, τοῦ βαπτισθῆναι ἐρχόμενον τὸν Δεσπότην. Ἀγάλλου ὁ Ἀδὰμ σὺν τῇ Προμήτορι, μὴ κρύπτετε ἑαυτούς, ὡς ἐν Παραδείσῳ τὸ πρίν· καὶ γὰρ γυμνοὺς ἰδὼν ὑμᾶς ἐπέφανεν, ἵνα ἐνδύσῃ τὴν πρώτην στολήν, Χριστὸς ἐφάνη, τὴν πᾶσαν κτίσιν, θέλων ἀνακαινίσαι.

    Prépare-toi, Zabulon, pare-toi, Nephtali ; fleuve du Jourdain, arrête-toi, accueille avec allégresse le Maître qui vient se faire baptiser. Exulte, Adam, avec la Première-Mère, ne vous cachez plus comme jadis au Paradis ; car, vous voyant nus, il s’est manifesté pour vous revêtir de l’habit originel. Le Christ s’est manifesté, voulant renouveler l’entière création.

    Ἐν τοῖς ῥείθροις σήμερον τοῦ Ἰορδάνου, γεγονὼς ὁ Κύριος, τῷ Ἰωάννῃ ἐκβοᾷ· Μὴ δειλιάσῃς βαπτίσαι με· σῶσαι γὰρ ἥκω, Ἀδὰμ τὸν πρωτοπλαστον.

    Descendu aujourd’hui dans les flots du Jourdain, le Seigneur dit à Jean : Ne crains pas de me baptiser, car je suis venu sauver Adam le premier-façonné.

  • Chronique des cinglé·e·s

    Toujours au Congrès des Etats-Unis. La nouvelle session a été ouverte hier – un dimanche, bien sûr… - par la prière prononcée par le député Emanuel Cleaver, qui a conclu : « Amen and Awomen ».

    Pourtant pasteur méthodiste, Emanuel Cleaver croit semble-t-il que Amen est un mot anglais qui veut dire « Eh, les hommes ! » et que si l’on veut être inclusif et respecter les normes à venir à la Chambre des représentants il est nécessaire d’ajouter « Eh, les femmes ! »…

    Cela non plus, ce n’est pas une blague. Ça s’est réellement passé au Congrès des Etats-Unis. A l’inauguration de la 117e session.

     

    Addendum

    Une fois de plus le Huffpost se couvre de ridicule, en titrant :

    Le "amen" inclusif de cet élu démocrate n'a pas plu aux républicains

    Et en précisant in fine :

    Selon eux, Emanuel Cleaver a eu tort d’attribuer un genre à “amen”.

    Selon ces imbéciles de républicains…

  • Chonique des cinglé·e·s

    La pétroleuse Nancy Pelosi, plus que jamais présidente de la Chambre des représentants aux Etats-Unis, a présenté le 1er janvier les nouvelles règles qui devront être appliquées lorsqu’elles auront été votées par les députés, ce qui ne fait aucun doute.

    Ces nouvelles règles comprennent « des réformes éthiques radicales » qui feront « de cette Chambre des représentants la plus inclusive de l'histoire ».

    Un « Bureau de la diversité et de l’inclusion » sera créé, qui commencera par « honorer toutes les identités de genre en changeant dans les règles de la Chambre les pronoms et les relations familiales pour qu’elles soient non genrées ». De ce fait tous les termes genrés seront supprimés. Le texte précise que seront supprimés les mots « père, mère, fils, fille, frère, sœur, oncle, tante, cousin germain, neveu, nièce, mari, femme, beau-père, belle-mère, gendre, belle-fille, belle-sœur, beau-frère, demi-frère, demi-sœur, petit-fils, petite-fille ». Les marins ne sont plus des « seamen » mais des « seafarers », et il n’y a plus de « chairman » mais « chair »… De même sont supprimés tous les « il ou elle », « lui-même ou elle-même », qui étaient jusqu’ici le summum de l’inclusion, pour les remplacer par d’autres expressions ou pronoms neutres.

    Si vous ne me croyez pas, c’est ici. Et la présentation enthousiaste .

  • Assumé et promu

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    A Clermont-Ferrand, la municipalité assume et promeut le grand remplacement : la Française de souche est vieille, heureusement qu'il y a les jeunes de l'immigration pour la remplacer. (Et le petit slogan de la dictature "sanitaire" en prime.)

  • Sancta et immaculata virginitas

    ℟. Sancta et immaculáta virgínitas, quibus te láudibus éfferam, néscio:
    * Quia quem cæli cápere non póterant, tuo grémio contulísti.
    . Benedícta tu in muliéribus, et benedíctus fructus ventris tui.
    ℟. Quia quem cæli cápere non póterant, tuo grémio contulísti.

    O sainte et immaculée virginité, je ne sais par quelles louanges vous exalter : car vous avez renfermé dans votre sein celui que les cieux ne peuvent contenir. Bénie êtes-vous entre les femmes, et béni est le fruit de votre sein.

    Répons des matines, par les moines de Ligugé (avec la doxologie, parce que c’est d’abord le répons final du deuxième nocturne de Noël).

  • Le très saint nom de Jésus

    Séquence (quelque peu longuette) de Bernardin de Bustis, qui rédigea dès 1492 un office et une messe du Saint Nom de Jésus. (La fête fut accordée aux franciscains en 1530, et étendue à toute l’Eglise en 1721. Il est à noter que jusqu’à la destruction de la liturgie latine en 1969 les jésuites continuèrent de célébrer leur fête patronale le 1er janvier, qui est le jour de la vraie fête du saint nom de Jésus.)

    Dulcis Jesus Nazarenus,
    Judaeorum Rex amoenus,
    Pius, pulcher, floridus.

    Le doux Jésus de Nazareth, Roi des Juifs, gracieux, débonnaire, beau et florissant :

    Pro salute sua gentis
    Subit mortem cum tormentis,
    Factus pallens, lividus.

    Pour le salut de son peuple, il a subi la mort et les tourments, pâle et livide sur la croix.

    Dulce Nomen et cognomen,
    Hoc transcendens est praenomen
    Omnibus nominibus.

    Doux Nom, doux surnom; c’est le Nom par excellence, qui surpasse tous les noms.

    Mulcet reos, sanat eos;
    Fovet justos, munit eos;
    Servans ab insultibus.

    Il calme les pécheurs, il réchauffé les justes, il les fortifie, il les garde contre les attaques.

    Hujus Regis sub vexillo
    Statu degis in tranquillo:
    Hostes tui fugiunt.

    Sous l’étendard de ce Roi, tu vis dans un état tranquille, et tes ennemis s’éloignent.

    Nomen Jesu meditatum
    Belli fugat apparatum,
    Hostes victi fugiunt.

    Le Nom de Jésus, quand on le médite, dissipe l’appareil de la guerre ; l’adversaire vaincu s’enfuit.

    Hoc est Nomen recolendum,
    Quod sic semper est tremendum
    Malignis spiritibus.

    C’est un Nom qu’il faut révérer, un Nom redoutable aux malins esprits.

    Hoc est Nomen salutare,
    Et solamen singulare,
    Quod succurrit tristibus.

    C’est un Nom de salut, une consolation singulière qui soulage les affligés.

    Hoc nos decet honorare,
    Arca cordis inserare,
    Cogitare, peramare,
    Amore sed heroico.

    Il nous le faut honorer, le placer dans le trésor de notre cœur, le méditer, l’aimer, mais d’un héroïque amour.

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  • De la Sainte Vierge le samedi

    De via perversitátis prodúntur dícere: Virgo concépit, sed non virgo generávit. Pótuit ergo virgo concípere, non pótuit virgo generáre, cum semper concéptus præcédat, partus sequátur? Sed, si doctrínis non créditur sacerdótum, credátur oráculis Christi; credátur mónitis Angelórum dicéntium: Quia non est impossíbile Deo omne verbum; credátur Sýmbolo Apostolórum, quod Ecclésia Romána intemerátum semper custódit et servat. Audívit María vocem Angeli, et, quæ ante díxerat: Quómodo fiet istud? non de fide generatiónis intérrogans, respóndit póstea: Ecce ancílla Dómini, contíngat mihi secúndum verbum tuum.

    Certains se sont fourvoyés dans l’erreur au point de déclarer : « Une vierge a conçu, mais ce n’est pas une vierge qui a enfanté. » Ainsi donc, une vierge a pu concevoir, mais une vierge n’a pu enfanter, alors que c’est toujours la conception qui précède et que l’enfantement s’ensuit. Mais si l’on ne croit pas ce qu’enseignent les prêtres, que l’on croie du moins ce qu’affirme le Christ, ce que proclament les anges : « Il n’est rien d’impossible à Dieu » ; que l’on croie le Symbole des Apôtres, que l’Église romaine garde et conserve intact à jamais. Marie a entendu la parole de l’ange, elle venait de dire : « Comment cela arrivera-t-il ? » Sans mettre en doute le fait de la naissance, à présent, elle répond : « Voici la servante du Seigneur : qu’il me soit fait selon ta parole. »

    Lettre de saint Ambroise au pape Sirice.