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  • Saints Marius, Marthe, Audifax et Abachus

    Martyrologe romain :

    A Rome, sur la voie Cornélienne, les saints martyrs Marius et Marthe, son épouse, et leurs enfants Audifax et Abachum, Persans de noble origine. Au temps de l'empereur Claude, ils étaient venus à Rome pour y prier. Marthe, après avoir enduré la bastonnade, le chevalet, les flammes, les ongles de fer, l'amputation des mains, fut noyée au lieu-dit "La Nymphe"; les autres furent décapités, et on brûla leurs corps.

    La messe propre de ces martyrs « a une saveur d’antiquité et révèle une période d’excellent goût liturgique », dit le cardinal Schuster. En voici l’introït, par les moines de Solesmes sous la direction de dom Jean Claire. D’emblée on chante la victoire éternelle des martyrs, dans la plus grande lumière et la plus profonde paix.

    Justi epuléntur et exsúltent in conspéctu Dei et delecténtur in lætítia.

    Les justes festoieront et exulteront en présence de Dieu et ils se délecteront dans leur joie.

  • (Dernière, hélas) Proclamation

    Proclamation de la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine

    Chaque vie humaine est un don au monde. Qu'elle soit née ou à naître, jeune ou vieille, en bonne santé ou malade, chaque personne est faite à l'image sainte de Dieu. Le Créateur tout-puissant donne à chaque personne des talents uniques, de beaux rêves et un grand dessein. En cette journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, nous célébrons le miracle de l'existence humaine et renouvelons notre détermination à construire une culture de la vie où toute personne de tout âge est protégée, valorisée et chérie.

    Ce mois-ci, nous commémorons presque le cinquantième anniversaire de l'arrêt Roe contre Wade de la Cour suprême des États-Unis. Cet arrêt, entaché d'irrégularités constitutionnelles, a annulé les lois des États qui interdisaient l'avortement, et a entraîné la perte de plus de 50 millions de vies innocentes. Mais des mères fortes, des étudiants courageux, de magnifiques membres de communautés et des personnes de foi mènent un puissant mouvement pour réveiller la conscience de l'Amérique et restaurer la croyance que chaque vie est digne de respect, de protection et de soins. Grâce au dévouement d'innombrables pionniers pro-vie, l'appel à la reconnaissance du caractère sacré de la vie par chacun est plus fort que jamais en Amérique.  Au cours de la dernière décennie, le taux d'avortement a régulièrement diminué et aujourd'hui, plus de trois Américains sur quatre soutiennent des restrictions à l'avortement.

    Depuis le premier jour de mon mandat, j'ai pris des mesures historiques pour protéger des vies innocentes dans mon pays et à l'étranger. J'ai rétabli et renforcé la politique de Mexico du président Ronald Reagan, publié une règle pro-vie historique pour régir l'utilisation des fonds du contribuable du Titre Dix, et pris des mesures pour protéger les droits de la conscience des médecins, des infirmières et des organisations comme les Petites Sœurs des Pauvres. Mon gouvernement a protégé le rôle vital de l'adoption fondée sur la foi. Aux Nations unies, j'ai clairement indiqué que les bureaucrates mondiaux n'ont pas à s'attaquer à la souveraineté des nations qui protègent la vie des innocents. Il y a quelques mois à peine, notre pays s'est également joint à 32 autres pays pour signer la Déclaration du consensus de Genève, qui soutient les efforts mondiaux visant à améliorer les soins de santé pour les femmes, à protéger toute vie humaine et à renforcer les familles.

    En tant que nation, rétablir une culture de respect du caractère sacré de la vie est fondamental pour résoudre les problèmes les plus urgents de notre pays.  Lorsque chaque personne est traitée comme un enfant bien-aimé de Dieu, les individus peuvent atteindre leur plein potentiel, les communautés s'épanouiront et l'Amérique sera un lieu d'espoir et de liberté encore plus grand.  C'est pourquoi j'ai eu le grand privilège d'être le premier président de l'histoire à participer à la Marche pour la Vie, et c'est ce qui motive mes actions visant à améliorer notre système national d'adoption et de placement en famille d'accueil, à obtenir davantage de fonds pour la recherche sur la trisomie et à développer les services de santé pour les mères célibataires.

    Au cours des quatre dernières années, j'ai nommé plus de 200 juges fédéraux qui appliquent la Constitution telle qu'elle est écrite, dont trois juges de la Cour suprême - Neil Gorsuch, Brett Kavanaugh et Amy Coney Barrett.

    J'ai également augmenté le crédit d'impôt pour enfants, afin que les mères soient soutenues financièrement lorsqu'elles assument la noble tâche d'élever des enfants forts et en bonne santé. Et, récemment, j'ai signé un décret sur la protection des nouveau-nés et des nourrissons vulnérables, qui défend la vérité selon laquelle chaque nouveau-né a les mêmes droits que tous les autres individus à recevoir des soins vitaux.

    Les États-Unis sont un exemple éclatant de droits de l'homme pour le monde entier. Cependant, certains à Washington se battent pour que les États-Unis restent parmi une petite poignée de nations - dont la Corée du Nord et la Chine - qui autorisent les avortements volontaires après 20 semaines. Je me joins à d'innombrables autres personnes qui estiment que cette pratique est moralement et fondamentalement répréhensible, et aujourd'hui, je renouvelle mon appel au Congrès pour qu'il adopte une loi interdisant l'avortement tardif.

    Depuis le début, mon gouvernement s'est attaché à élever tous les Américains, et cela commence par la protection des droits des plus vulnérables de notre société - les enfants à naître. En cette journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, nous promettons de continuer à parler au nom de ceux qui n'ont pas de voix. Nous promettons de célébrer et de soutenir chaque mère héroïque qui choisit la vie. Et nous sommes résolus à défendre la vie de chaque enfant innocent et à naître, chacun d'entre eux pouvant apporter un amour, une joie, une beauté et une grâce incroyables à notre nation et au monde entier.

    PAR CONSÉQUENT, moi, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d'Amérique, en vertu de l'autorité qui m'est conférée par la Constitution et les lois des États-Unis, proclame par la présente le 22 janvier 2021 Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine. Aujourd'hui, j'invite le Congrès à se joindre à moi pour protéger et défendre la dignité de chaque vie humaine, y compris celles qui ne sont pas encore nées.  Je demande au peuple américain de continuer à s'occuper des femmes qui ont des grossesses imprévues et de soutenir l'adoption et le placement en famille d'accueil de manière plus significative, afin que chaque enfant puisse avoir un foyer aimant. Et enfin, je demande à tous les citoyens de cette grande Nation d'écouter le son du silence causé par une génération perdue pour nous, et ensuite d'élever la voix pour tous ceux qui sont touchés par l'avortement, qu'il soit visible ou non.

    EN FOI DE QUOI, j'ai apposé ma signature en ce dix-septième jour de janvier, en l'an de grâce deux mille vingt-et-un, et de l'indépendance des États-Unis d'Amérique le deux cent quarante-cinquième.

    DONALD J. TRUMP

  • Bravo

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  • Benedicam Dominum

    ℟. Benedícam Dóminum in omni témpore:
    * Semper laus ejus in ore meo.
    . In Dómino laudábitur ánima mea, áudiant mansuéti, et læténtur.
    ℟. Semper laus ejus in ore meo.
    . Glória Patri, et Fílio, * et Spirítui Sancto.
    ℟. Semper laus ejus in ore meo.

    Je bénirai le Seigneur en tout temps, j’aurai toujours sa louange à la bouche. Mon âme mettra sa louange dans le Seigneur. Que les doux entendent et se réjouissent.

    Répons des matines, formé des deux premiers versets du psaume 33.

  • Il y a 150 ans

    Le 17 janvier 1871, à... 18 heures.

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  • 2e dimanche après l’Epiphanie

    L’évangile de ce dimanche est celui du troisième mystère de l’Epiphanie : l’eau changée en vin aux noces de Cana.

    L’antienne de communion résume cet évangile, et la mélodie est très expressive. Il y a d’abord l’annonce solennelle que le Seigneur va parler. Puis il y a ce que dit le Seigneur, un récitatif sur la tonique, qui s’élève et finit également de façon solennelle, car il annonce le mystère qui va se produire. Puis le maître d’hôtel goûte le vin et la mélodie entortillée exprime son extrême perplexité. Finalement il dit son grand étonnement que l’époux serve le meilleur vin à la fin, par le chant, haut et fort, de trois torculus identiques au sommet du mode. Enfin vient la conclusion, récitatif syllabique sauf sur les mots Jésus, premier, et surtout disciples, car ainsi se termine l’évangile : « et ses disciples crurent en lui ».

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    Dicit Dóminus : Implete hýdrias aqua et ferte architriclíno. Cum gustásset architriclínus aquam vinum factam, dicit sponso : Servásti bonum vinum usque adhuc. Hoc signum fecit Iesus primum coram discípulis suis.

    Le Seigneur dit : Remplissez d’eau ces urnes et portez-en au maître du festin. Dès que le maître du festin eut goûté l’eau changée en vin, il dit à l’époux : tu as gardé le bon jusqu’à ce moment. Tel fut le premier miracle que fit Jésus devant ses disciples.


    podcast

    Par le chœur des maîtres de chapelle réunis en juillet 1982 à Fontevraud, sous la direction du chanoine Jeanneteau. Avec un verset du psaume 65 :

    Dicite Deo : Quam terribilia sunt opera tua, Domine !
    in multitudine virtutis tuæ mentientur tibi inimici tui.

    Dites à Dieu : Que tes œuvres sont terribles, Seigneur !
    Face à la grandeur de ta puissance tes ennemis te mentiront.

  • La dictature en marche

    Le Salon Beige attire l’attention sur un amendement de Cyrille Isaac-Sibille (Modem) au projet de loi « confortant le respect des principes de la République » :

    Le deuxième alinéa de l’article premier de la loi n° 94‑665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française est complété par une phrase ainsi rédigée : « Toute activité cultuelle, culturelle ou éducative est prioritairement dispensée à l’écrit et à l’oral en langue française. »

    EXPOSÉ du député :

    Le présent amendement vise à préciser que toutes les activités, qu’elles soient culturelles, cultuelles ou encore éducatives, doivent être dispensées dans la langue française.

    Cultuelle ?

    Donc il ne peut plus y avoir de messe traditionnelle, ni de messe de Paul VI en latin, ni de divine liturgie en grec, en arabe ou en slavon.

    Culturelle ?

    Donc il ne peut plus y avoir de représentations d’opéras en langue originelle autres que français, ni de récitals de lieder, ou de chants corses, bretons, basques, alsaciens...

    Educative ?

    Donc il ne peut plus y avoir d’enseignement des langues « en immersion », tant des langues régionales que des langues étrangères.

    Si cet amendement était voté et appliqué, nous entrerions dans une dictature telle qu’il n’y en a jamais eu dans l’histoire. Naturellement il ne le sera pas. Mais le seul fait qu’un député ait pu le rédiger et le faire imprimer par l’Assemblée nationale fait froid dans le dos.

  • Saint Marcel Ier

    A l’époque carolingienne le pape saint Marcel Ier avait une messe propre, qui fut transformée dans le missel de saint Pie V, puis supprimée par Pie XII (qui a toutefois conservé la belle collecte).

    La préface de saint Marcel soulignait que le pape était honoré en tant que confesseur. Alors qu’ensuite il sera honoré comme martyr. Elle chantait :

    … Qui glorificaris in tuorum confessione sanctorum, et non solum excellentioribus praemiis martyrum tuorum merita gloriosa prosequeris, sed etiam sacra Mysteria competentibus servitiis exsequentes, gaudium Domini sui tribuis benignus intrare. Per Christum…

    Toi qui es glorifié dans la confession de tes saints, et non seulement honores les glorieux mérites de tes martyrs de plus excellentes récompenses, mais aussi accordes, dans ta bonté, d’entrer dans la joie de leur Maître à ceux qui ont accompli les sacrés mystères par leurs services appropriés.

    Entrer dans la joie de leur maître faisait écho à l’évangile de la fête, qui était celui du commun des confesseurs (« Un homme, partant pour un long voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens… »).

    Et l’antienne de communion reprenait la phrase de l’évangile citée par la préface :

    Dómine, quinque talénta tradidísti mihi, ecce, ália quinque superlucrátus sum. Euge, serve bone et fidélis, quia in pauca fuísti fidélis, supra multa te constítuam, intra in gáudium Dómini tui.

    Seigneur, tu m’as remis cinq talents ; voici que j’en ai gagné cinq autres. C’est bien, bon et fidèle serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; entre dans la joie de ton maître.

    Par le chœur Saint-Joseph de Helmond (Pays-Bas) :


    podcast

  • Une étude sur le confinement

    Alors que la dictature soi-disant sanitaire prend un tour de plus en plus surréaliste, ou plutôt dément (sauf si les complotistes ont raison), des experts de l’université de Stanford (la deuxième meilleure université du monde) ont publié une étude sur le confinement dans 8 pays et ont comparé l’évolution de la covid-19 dans ces pays avec l’évolution dans deux pays où il n’y a pas eu de confinement : la Suède et la Corée-du-Sud.

    La conclusion est qu’il « n’y a pas d’effet bénéfique clair et significatif du confinement sur la croissance du nombre de cas dans quelque pays que ce soit ».

    La comparaison ayant été faite entre 8 et 2 pays, les experts ont donc effectué 16 comparaisons en tout. Or, non seulement « aucune des comparaisons n’apporte la preuve d’une réduction du taux de cas, dans quelque pays que ce soit », mais dans 12 des 16 comparaisons c’est le contraire qui est vrai : « le confinement a conduit à une augmentation du nombre quotidien de cas ».

    Pourquoi ? « Il est possible que l’ordre de rester à la maison facilite la transmission si cela accroit le contact entre les personnes où la transmission est efficace, comme dans les endroits clos. »

    Et c’est pourquoi désormais tout le monde doit être à la maison à 18h… En attendant le nouveau confinement intégral…

  • Apostasie ?

    Naguère on aurait parlé d’apostasie à propos du P. Pascal Frey, eudiste, ancien aumônier national des armées, recteur de la cathédrale des Invalides, devenu pasteur auxiliaire dans une église protestante alsacienne en attendant qu’il obtienne son diplôme de pasteur luthérien.

    Mais quand on lit la longue interview que lui consacre le bulletin de sa nouvelle « paroisse », on se dit qu’en fait cet homme n’a jamais été catholique.

    Car nulle part il n’indique en quoi il y a une différence entre le catholicisme et le luthéranisme. Pour lui cela a été naturel de passer de l’un à l’autre, et il est heureux de « renouer -sic - avec un ministère paroissial » : « Hier comme aujourd’hui, prêtre ou pasteur, mon objectif est de continuer à demeurer serviteur du même Évangile, du même Dieu, avec la même volonté de témoigner de ma foi et d’être utile à mes frères et sœurs en Christ. »

    Ce qui est bien difficile à comprendre (mais j’avoue ne pas avoir tout compris du relativisme), c’est que l’ex-père Pascal Frey est l’auteur de plusieurs livres, dont deux sur saint Jean Eudes, un sur sainte Faustine et un sur sainte Bernadette. Comment peut-on rejeter le dogme eucharistique quand on sait que sainte Faustine en parle constamment, et rejeter les dogmes mariaux quand on sait que sans eux il n’existe pas de sainte Bernadette ?