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  • Les chiens aboient

    Quelque 448 députés européens se sont déshonorés aujourd’hui en votant une résolution rédigée par une gauchiste néerlandaise (la « gauche verte » Judith Sargentini) estimant « qu’il existe un risque grave de violation des valeurs fondatrices de l’UE en Hongrie » et demandant le déclenchement de l’article 7 contre la Hongrie. La résolution est valide parce qu’elle a recueilli plus des deux tiers des suffrages exprimés.

    C’est une première. La procédure de l’article 7 a déjà été déclenchée, contre la Pologne, mais par la Commission européenne, le 20 décembre 2017.

    Et après ?

    Et après rien. Il faut que le Conseil se saisisse de la question, et pour que la procédure continue il doit l’adopter à une majorité des quatre cinquièmes. Ce qui n’a toujours pas été fait à l’encontre de la Pologne. Et finalement pour que la procédure aboutisse à la sanction finale (suspension du droit de vote du méchant), il faut l’unanimité…

    *

    Se sont particulièrement honorés les cinq députés européens qui ont demandé l’inscription, en annexe du texte, de leur « opinion minoritaire » : Marek Jurek, Beata Gosiewska, Mylène Troszczynski, Auke Zijlstra, Barbara Kappel :

    La proposition visant à déclencher l’article 7 du traité contre la Hongrie est une mesure visant directement à diviser l’Union européenne et à aggraver la crise dans laquelle elle se trouve. Les différends politiques devraient faire l’objet d’un dialogue et non de sanctions. Passer outre ce principe, c’est agir contre la coopération entre nos pays.

    Mais il convient avant tout de relever que cette proposition ne repose aucunement sur des faits. Dans bien des cas, elle attaque de manière frontale des procédures démocratiques, telles que les modifications de la Constitution et les consultations publiques. Elle accuse la Hongrie pour les solutions que cette dernière a apportées à des problèmes sociaux – tels que l’intégration de la minorité rom – qui affectent de nombreux pays européens et que la Hongrie gère mieux que d’autres.

    La résolution fait abstraction complète de l’intention première de la politique des autorités hongroises : la nécessité d’une reconstruction de la société visant à éliminer les effets d’un demi-siècle de domination soviétique et d’un régime totalitaire de collaboration. La résolution ne prétend pas que cette tâche est accomplie de manière incorrecte ou exagérée, mais elle ne tient aucun compte de sa nécessité. En ce sens, il s’agit d’un acte de mépris à l’égard du peuple hongrois et des motifs qui sous-tendent ses décisions démocratiques.

    Le rapport repose sur l’hypothèse que les Hongrois n’ont pas le droit de prendre des décisions que prennent d’autres États membres de l’Union européenne. Cette hypothèse a été formulée de manière on ne plus directe lors de l’élaboration du rapport («nous ne comparerons pas les lois hongroises avec celles d’autres pays européens»). Pour toutes ces raisons, nous estimons que le présent projet de résolution et, en particulier, la principale proposition qu’il avance, est extrêmement préjudiciable.

  • Benalla dans le texte

    Alexandre Benalla ne voulait pas aller devant la commission d’enquête du Sénat. On lui a gentiment fait remarquer qu’il n’avait pas le choix. Alors il s’est lâché, montrant, sans surprise, toute sa morgue de parvenu :

    Aujourd'hui, on me contraint, envers et contre tous les principes de la démocratie française. (...) Je vais venir m'expliquer devant la commission d'enquête, en tout cas la mission d'information qui s'est vue attribuer les prérogatives d'une mission d'enquête, mais qui n'en a aucun droit, et qui bafoue notre démocratie. Qui la foule de son pied. M. Philippe Bas, je mesure très bien mes propos, ce petit marquis m'impose aujourd'hui de venir devant lui, sinon il m'envoie la police ou la gendarmerie. Je viendrai devant M. Philippe Bas. (...) Et je dirai ce que j'ai à lui dire. (…) Ce sont des petites personnes qui n'ont aucun droit et aucun respect pour la République française et la démocratie. Ces gens-là ne sont pas juges… Ce sont des petites gens, qui n'ont jamais existé dans le paysage politique français et qui aujourd'hui, à travers Benalla, veulent essayer d'avoir le président Macron. Mais ils n'y arriveront pas ! Le Sénat français, qui bafoue les règles constitutionnelles de notre pays, très sincèrement, je vous le dis franchement, j'ai aucun respect pour eux.

    On sait aujourd’hui qu’Alexandre s’appelait « Maroine » quand il était petit. Maroine, ou Marouane (qui est la vraie transcription de l’arabe), ou Marwan en anglais. Ce n’est pas le nom du Conquérant, mais tout de même celui de plusieurs califes, et d’un sultan marocain.

    Sur l’un des nombreux sites traitant des prénoms, et qui prétendent faire le portrait psychologique de l’enfant d’après son prénom, je suis tombé sur ceci :

    Energique et viril, courageux et combatif, Marouane rêve de commander et de diriger. Il est facilement ombrageux, susceptible et agressif, particulièrement lorsqu'il ne maîtrise pas la situation. Rapide et souvent pressé, il est impulsif et irritable. Ses crises de colère sont fréquentes, parfois violentes. Il vise l'obtention d'un pouvoir et, par là même, supporte mal l'autorité des autres. Il se montre entêté, pas toujours de bonne foi et reconnaît difficilement ses torts. Bien armé pour la vie, il sait se montrer actif et entreprenant et capable de saisir les opportunités qui s'offrent à lui. (...)

    Etonnant, non ?

  • Ferrand Richard

    Dans le cadre de la prime à la casserole, Richard Ferrand, la honte et l’insulteur de la Bretagne, va devenir président de l’Assemblée nationale. Il prévient tout de suite qu’il ne partira pas s’il est mis en examen.

    L’air de dire que même s’il était condamné à la prison il ne quitterait pas son fromage.

    Ben tiens. Sinon, ça sert à quoi la politique ?

  • Bravo !

    - Ce n’est pas un homicide de faire une IVG.

    - Si madame !

    C’était sur RMC, hier, dans l’émission "Quotidien". Ce qui importe est que la personne qui répond « Si, madame » est le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), le docteur Bertrand de Rochambeau.

    - Moi, je fais un métier avec mes tripes. Je me lève à n'importe quelle heure. La nuit, je fais des opérations très difficiles, avec mes tripes. Et donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous ne sommes pas là pour retirer des vies.

    - Ce n'est pas un homicide de faire une IVG.

    - Si, madame.

    - Non, au sens du Code pénal, ce n'est pas ça, c'est faux (...) Toutes les femmes – j'en suis une – ne considèrent pas qu'avoir un embryon dans le ventre, c'est une vie.

    - Ça, c'est son opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d'avoir votre opinion. Et si je ne l'ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi.

    Comme on peut l’imaginer, les tenants de la culture de mort ont promptement réagi. En persécutés…

  • Justice européenne

    Un médecin-chef d’un hôpital catholique allemand a été licencié parce qu’il a divorcé et s’est remarié civilement. Le médecin a contesté son licenciement, au nom du principe de non-discrimination. La Cour fédérale allemande du travail a demandé son avis à la Cour de Justice de l’UE. Celle-ci déclare qu’un tel licenciement peut en effet constituer une discrimination interdite fondée sur la religion, et que cela semble être le cas en l’espèce.

    Le texte de l’arrêt souligne qu’il y a un principe de non-discrimination général et impératif, qu’il peut y avoir des exceptions dans tel ou tel Etat pour raisons religieuses reconnues par le droit national, mais il laisse entendre que dès qu’une personne se dira victime de cette discrimination religieuse la Cour européenne prendra son parti…

  • Un homme de parole

    Ce mercredi sort sur les écrans le nouveau film de Wim Wenders, intitulé Le pape François, un homme de parole. Sic.

    Il s’agit d’un film de propagande commandé et coproduit par le Vatican.

    On y voit le pape parler pendant 1h 36. Tel est le vrai sens du titre. Car il ne s’agit pas de cette parole en laquelle on peut faire confiance. Et encore moins de la Parole : du Verbe. Car le pape ne parle pas une seule fois du Christ. On croyait qu’il était le vicaire du Christ, on croyait que la première fonction d’un évêque est de prêcher le Christ, mais non, tout cela est caduc et obsolète, le pape est l’homme qui parle de Mère Terre, des pauvres, et de l’humanité en général…

    Bref, saint Paul avait tout faux. Et toute l’Eglise après lui. Et on a perdu 2000 ans, mine de rien, avant qu’arrive enfin un pape qui comprenne que l’évangélisation se fait en ne parlant surtout pas de l’évangile.

  • Diabolique

    Une petite phrase du pape dans son homélie d’hier à Sainte-Marthe n’est pas passée inaperçue :

    « Il semble que le Grand Accusateur s’est détaché et en a contre les évêques. Et c’est vrai, nous sommes tous pécheurs, nous les évêques. Il cherche à dévoiler les péchés, afin qu’ils se voient, pour scandaliser les gens. »

    Autrement dit Mgr Carlo-Maria Viganò est un agent du diable, car il scandalise les gens avec les péchés des évêque qui ne doivent pas être dévoilés…

  • Le très saint nom de Marie

    Dixième et dernier chapitre des Gloires de Marie, de saint Alphonse-Marie de Liguori.

    L'auguste nom de la Mère de Dieu, le nom de Marie, n'est pas d'origine terrestre ; il ne fut pas, comme les autres noms, inventé par l'esprit des hommes ; il ne lui fut pas donné par leur libre choix : descendu du ciel, il lui fut imposé par un décret divin ; ainsi l'attestent saint Jérôme, saint Épiphane, saint Antonin, et d'autres auteurs.

    " Le nom de Marie, dit saint Pierre Damien, fut tiré du trésor de la Divinité ". Oui, ô Marie, ajoute Richard de Saint-Laurent, votre nom sublime et admirable est sorti du trésor de la Divinité ; les trois personnes de la Trinité sainte vous l'ont donné d'un commun accord, ce nom qui éclipse tous les noms après celui de votre Fils ; elles l'ont rempli de tant de majesté et de puissance que, quand il est prononcé, il faut que tout se prosterne pour le vénérer, au ciel, sur la terre et dans les enfers. Mais, sans parler des autres prérogatives que le Seigneur a voulu attacher au nom de Marie, considérons ici combien il l'a rendu doux aux serviteurs de cette céleste Reine, soit pendant la vie, soit à l'heure de la mort.

    Premièrement, le nom de Marie est doux à ses serviteurs pendant leur vie. Le saint anachorète Honorius le trouvait plein de tout ce qu'il y a de douceur et de suavité en Dieu ; et, pour le glorieux saint Antoine de Padoue, ce nom avait les mêmes charmes que saint Bernard trouvait dans celui de Jésus. " Le nom de Jésus, avait dit Bernard, le nom de Marie, reprenait Antoine, est une joie au cœur de ses pieux serviteurs, un miel sur leurs lèvres, une mélodie pour leurs oreilles ". Le vénérable Juvénal Ancina, évéque de Saluces, goûtait, en prononçant le nom de Marie, une douceur sensible telle, dit son historien, qu'il s'en léchait les lèvres. On lit la même chose d'une femme de Cologne : " Je ne prononce jamais le nom de Marie, assurait-elle à l'évêque Massilius, sans que mon palais soit flatté d'une saveur supérieure à celle du miel ". Massilius adopta sa pratique et expérimenta la même douceur.

    Lors de l'Assomption de la Vierge, les anges demandèrent à trois reprises quel était son nom ; on peut le conclure de ces trois passages des Cantiques : " Quelle est celle-ci qui monte du désert comme un nuage d'encens ? - Quelle est celle-ci qui s'avance comme une aurore naissante ? - Quelle est celle-ci qui s'élève du désert, nageant dans les délices " ? Pourquoi, se demande Richard, pourquoi les anges répètent-ils tant de fois leur question : Quelle est celle-ci ?... C'est sans doute, répond-il, afin d'entendre répéter le nom de Marie, tant ce nom résonne délicieusement à l'oreille des anges eux-mêmes.

    Mais ce n'est pas de cette douceur sensible que j'entends parler ici : il n'est pas donné à tous de la sentir ; je veux parler d'une douceur spirituelle, d'un sentiment salutaire de consolation, d'amour, de joie, de confiance et de force, que le nom de Marie inspire communément à ceux qui le prononcent avec dévotion.

    L'Abbé Francon dit à ce sujet : " Après le saint nom de Jésus, le nom de Marie est si fécond en biens de tout genre, que, ni sur la terre ni dans le ciel, on n'entend prononcer aucun nom qui remplisse les âmes dévotes d'autant de grâces, de consolation et d'espérance. En effet, continue le même auteur, le nom de Marie renferme je ne sais quoi d'admirable, de doux et de divin, qui fait qu'il ne peut retentir dans un cœur aimant sans l'embaumer d'une odeur de sainte suavité. Et voici, dit-il en finissant, la merveille de cet auguste nom : mille fois répété, il paraît toujours nouveau à ceux qui aiment Marie, aussi bien que le plaisir avec lequel ils l'entendent ".

    Le bienheureux Henri Suso avait bien fait, lui aussi, l'expérience de cette douceur du nom de Marie. En le prononçant, il se sentait, disait-il lui-même, tout pénétré de confiance et enflammé d'amour ; aussi, versant des larmes de joie et transporté hors de lui-même, il eut voulu que le cœur lui bondît de la poitrine jusque sur les lèvres ; car, assurait-il, ce nom si doux, si cher, se liquéfiait au fond de son âme comme un rayon de miel. Après quoi, il s'écriait : " O nom plein de suavité ! O Marie ! que devez-vous donc être vous-même, si votre nom seul est déjà si aimable et si gracieux " ?

    De son côté, saint Bernard, s'adressant à sa bonne Mère, lui disait, en ces termes pleins de tendresse, la flamme dont il brûlait pour elle : " O grande, ô clémente, ô admirable Marie ! ô Vierge très sainte et digne de tout louange, combien doux et aimable est votre nom ! On ne peut le prononcer sans se sentir embrasé d'amour et pour vous et pour Dieu ; il suffit même que ce nom se présente à la pensée de ceux qui vous aiment, pour accroître beaucoup leur amour et les consoler ". - Ah ! si les richesses consolent les pauvres, en les tirant de leur misère, ajoute Richard de Saint-Laurent, combien plus, ô Marie, votre nom nous console dans nos peines, car, bien mieux que les richesses de la terre, il adoucit les angoisses de la vie présente !

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  • Eau de javel

    Le directeur de La Croix déclare (à 4 heures du matin…) :

    "Cette insertion publicitaire de La Manif pour tous n’a absolument rien à voir avec la ligne rédactionnelle de La Croix sur ces sujets"

    Nous voilà enfin rassurés. On ne doit pas mettre le tract de La Manif pour tous dans les toilettes.

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  • Il faudra arrêter de manger

    Chacun sait que pour sauver la planète il faut bannir le charbon et le pétrole, et ne plus manger de viande (aussi parce que les animaux sont des hommes comme nous). Mais, une fois cela bien compris, ce n’est pas suffisant. Une étude publiée hier aux Etats-Unis nous apprend que les quantités de deux gaz à effets de serre rejetés dans l'atmosphère par les rizières sont probablement sous-estimées de moitié.

    Les organisations internationales encouragent les agriculteurs à immerger de façon intermittente leurs rizières, afin de réduire les émissions de méthane... mais cela accroît les émissions de N2O, bien plus dangereuses que celles de méthane. Au total, les émissions mondiales de N2O dues au riz pourraient représenter l'équivalent des émissions de 200 centrales au charbon. Et bien sûr ces gaz ne sont pas comptabilisés dans les calculs des émissions de gaz à effet de serre de chaque pays. Autrement dit la situation, comme on pouvait s’en douter, est bien pire que ce qu’on croit.

    Et l’on n’est pas au bout des révélations de ce genre…

    Il faut se rendre à l’évidence. C’est seulement quand l’homme arrêtera de se nourrir que la planète pourra être sauvée.