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  • Diocèse de Prizren-Pristina

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    En ce jour de mémoire liturgique de sainte Teresa de Calcutta, le pape a élevé l’administration apostolique de Prizren en diocèse, qui prend le nom de Prizren-Pristina. Comme l’administration apostolique, le diocèse couvre tout le territoire du Kosovo, dont Pristina est la capitale, avec une église Mère Teresa consacrée en 2010, que tout le monde appelle « cathédrale » parce que c’est une des plus grandes églises des Balkans et qu’elle était destinée à le devenir, ce qui va donc être fait. (Le clocher est plus élevé que les minarets, dans une ville musulmane où les catholiques sont une infime minorité.)

    Le diocèse avait été détaché de celui de Skopje en 2000. Skopje est la capitale de la Macédoine. Mère Teresa y est née, de parents albanais, quand Skopje était encore la capitale du… vilayet du Kosovo (empire ottoman).

    Le diocèse (donc tout le Kosovo) comptait 66.800 catholiques en 2012 (soit 3,1% de la population), selon le site Catholic Hierarchy qui donne ainsi l’adresse de l’évêché : Ribar 7, 38400 Prizren, Serbija, ce qui semble indiquer que le Vatican ne reconnaît pas l'indépendance du Kosovo.

  • Saint Laurent Justinien

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    Conclusion de L'arbre de vie ou les douze fruits de la foi, traduction Louis Caillet, 1858.

  • En Pologne

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    Les spéculations allaient bon train sur la santé de Jarosław Kaczyński, le président du PiS, qu’on n’avait quasiment pas vu ni entendu depuis son opération du genou en mai dernier. Il circulait même des rumeurs de cancer et l’on évoquait sa succession… Mais il était en pleine forme dimanche à la convention du PiS lançant la campagne des élections municipales, qui auront lieu en octobre.

    A l’adresse de l’opposition, il a déclaré, après avoir défendu le bilan du gouvernement : « Il est facile de servir les intérêts des plus puissants. Si vous voulez servir la société, la nation, c’est beaucoup plus difficile. » Claire allusion au principal opposant, Donald Tusk, aujourd’hui président du Conseil européen. Et cette Union européenne, a-t-il souligné, oblige les Etats membres à se conformer à des normes qui contreviennent aux valeurs familiales traditionnelles de la Pologne.

    Pour autant la Pologne ne remet pas en cause son appartenance à l’Union européenne, parce que c’est « le chemin le plus court pour la Pologne d’arriver à la parité en terme de niveau de vie » avec ses partenaires occidentaux. « Mais cela ne veut pas dire que nous devrions répéter les erreurs de l’Occident et être infecté par les maladies sociales qui y dominent. » Et bien sûr il n'y avait pas le moindre drapeau de l'UE.

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    Série télévisée américaine Jack Ryan (Amazon vidéo), épisode 3.

  • Induta est caro mea putredine

    ℟. Induta est caro mea putredine, et sordibus pulveris cutis mea áruit et contracta est:
    * Memento mei, Dómine, quóniam ventus est vita mea.
    . Dies mei velocius transiérunt quam a texénte tela succiditur, et consumpti sunt absque ulla spe.
    ℟. Memento mei, Dómine, quóniam ventus est vita mea.

    Ma chair a été revêtue de pourriture, et ma peau s’est desséchée et gercée sous les souillures de poussière. Souvenez-vous de moi, Seigneur, car ma vie, c’est du vent. Mes jours ont passé plus vite que la toile n'est coupée par le tisserand, et ils se sont consumés sans aucune espérance.

    C’est le premier répons des matines de ce jour de férie. On reconnaît tout de suite le lyrisme dramatique du livre de Job, qui est depuis dimanche le livre biblique du moment.

    Plus je lis ce livre et plus je me demande comment et pourquoi les pères ont tellement tenu à ce que ce soit un livre historique. Car l’essentiel du texte est une suite de poèmes apparentés aux (autres) livres sapientiaux et aux psaumes, et le prologue et l’épilogue, qui sont une sorte de prétexte, sont manifestement une parabole. Car c’est tout de même une étrange coïncidence que cet homme riche ait 7.000 brebis et 3.000 chameaux (10.000), 500 paires de bœufs et 500 ânesses (1.000), sept fils et trois filles (10 enfants). On arrive toujours à un compte rond indiquant une totalité. 10, 1.000, 10.000. Chaque jour l’un des sept fils de Job fait un festin où il invite les autres et ses sœurs, donc cela fait une semaine complète, et au bout de la semaine Job offre un sacrifice… Et l’on recommence… Et le même jour à la même heure Job perd tout ce qu’il avait. Et après l’épreuve Job eut sept fils et trois filles, comme avant, et encore plus de bétail : 14.000 brebis et 6.000 chameaux, mille paire de bœufs et mille ânesses, exactement le double de ce qu’il avait avant.

    Cela s’inscrit dans une histoire qui est racontée comme un conte populaire. Et si on le considère comme historique on se heurte à une énorme difficulté théologique : comment Satan peut-il se trouver parmi les « fils de Dieu » et parler tranquillement avec Dieu comme s’ils prenaient le thé ensemble ? C’est théologiquement impossible : « Quelle société entre la lumière et les ténèbres, quel accord entre le Christ et Bélial ? » Mais c’est possible dans une parabole d’allure populaire qui plante un décor pittoresque pour introduire une longue réflexion sur le drame de la vie humaine.

  • Les Tchèques et Chemnitz

    Depuis une semaine se multiplient les manifestations « d’extrême droite » à Chemnitz (Saxe), suite à l’assassinat sauvage d’un jeune homme par des « migrants ». « Surtout, comme le dit fort bien un journaliste de France Info, il y a eu la réunion de toutes les tendances de l’extrême droite allemande autour du rejet de la politique migratoire de la Chancelière Angela Merkel, y compris l’Alternative für Deutschland, l’AFD, qui a fait une entrée en force au Parlement allemand l’an dernier ». De ce fait, « une digue a bel et bien sauté ces derniers jours à Chemnitz ».

    La ville saxonne est à moins de 50 km de la frontière tchèque (et son nom est slave : Kamjenica, la rivière pierreuse). Dès jeudi dernier, le président tchèque, Miloš Zeman, interrogé à la télévision de son pays, avait répondu : « Franchement, j'ai plutôt tendance à sympathiser avec ces manifestants. Ils disent en fait à “Mutti” Merkel qu'elle a invité ces migrants et que voilà le résultat. »

    Hier, le Premier ministre Andrej Babiš a dit de son côté : « Chemnitz, est là, au coin de la rue ! J'ai expliqué en long et en large qu'il s'agit d'un combat pour préserver notre civilisation européenne et notre culture. Nous ne voulons pas vivre en Afrique ou au Moyen-Orient. » Il a évoqué les images de « migrants » arrivant sur une plage en Espagne devant des touristes médusés : « Les Européens sont choqués et effrayés. La même chose est arrivée à Chemnitz. »

    Avant de perdre sa voix, Bono avait dit : « Ces gens-là n’ont rien à faire en Europe. » Il parlait des manifestants, pas des migrants meurtriers…

    Dès le début Le Monde avait relevé ce slogan : « Marx, c’est du passé, les nations sont de retour. »

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    Chemnitz, c’était Karl-Marx-Statdt au temps de l’Allemagne de l’Est. Il en reste cette énorme tête, devant un mur où est gravé en quatre langues : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

    Il serait peut-être temps d’enlever cette horreur. Quant aux prolétaires européens, on les voit en effet qui commencent à s’unir. Mais pas dans le sens de l’histoire marxiste…

  • Aux Pays-Bas

    Les trois députés du Parti politique réformé (calviniste pur et dur), ont déposé une proposition de loi demandant que les médecins aient l’obligation d’informer les femmes qui demandent un avortement qu’il y a des alternatives. « Si le médecin présente une information neutre et complète quant aux aides - accouchement anonyme, adoption, placement dans une famille d’accueil, soutien de professionnels - c'est alors que la femme fera vraiment un choix libre. » Le parti relate le témoignage de femmes : « Je n’aurais jamais choisi d’avorter si le médecin m’avait expliqué qu’avec les aides disponibles, j’aurais eu la possibilité de garder mon petit. » Selon le parti, les médecins des centres de planning et d’avortement ne se préoccupent pas de donner ces alternatives, croyant à tort que la femme a déjà fait son choix. Il propose que ce soient les médecins de famille, indépendants des centres de planning, qui fournissent ces informations.

    On attend avec intérêt la réaction des autres députés, notamment les « catholiques ».

  • Irréprochable

    Agnès Saal a été nommée « haute (sic) fonctionnaire à l’égalité, la diversité et la prévention des discriminations auprès du secrétaire général du ministère de la Culture ».

    Evidemment, ça a l’air d’une blague. Agnès Saal, c’est cette personne qui a été condamnée pour détournement d’argent public quand elle dirigeait l’INA, puis le Centre Pompidou (48.000 € de taxi…).

    Mais l’information est vraie, et le ministre de la Culture, Françoise Nyssen, n’hésite pas à vanter « la qualité de son engagement et de son travail au service de ces valeurs fondamentales »…

    Françoise Nyssen se débattant quant à elle dans trois affaires de fric, on doit comprendre sans doute que ce sont là les « valeurs fondamentales ».

    L’avocat d’Agnès Saal a aussitôt souligné que cette nomination n’entraînait aucune augmentation de salaire pour cette employée du ministère de la Culture qui avait été réintégrée au même niveau malgré sa condamnation… L’avocat a seulement oublié de préciser que dès le 3 août Agnès Saal a été promue à l'échelon spécial du grade d'administrateur général, avec l’augmentation de salaire qui va avec, et l’indemnité de résidence, et une autre indemnité qui lui permettra d’augmenter sa retraite… (Avec effet rétroactif au 1er janvier. Non mais...)

    Telle est la république irréprochable de monsieur Macron.

    Au fait, comment va monsieur Benalla ?

  • Haine éternelle

    La radio publique israélienne s’est répandue en excuses après la diffusion sur sa chaîne de musique classique du troisième acte du Crépuscule des dieux de Wagner : le choix de cette œuvre était une erreur, ce fut une mauvaise décision, les instructions demeurent identiques : la musique de Wagner ne doit pas être interprétée…

    C’était dans le cadre de l’émission « Comme vous voulez ». Sic. Mais donc pas vraiment. Et le présentateur avait tenté de détourner le sujet : « En 1849, Richard Wagner commença à formuler ses idées révolutionnaires sur l’opéra à la suite de son activité politique anarchiste, et il fit surgir une nouvelle forme artistique mêlant poésie et théâtre... Nous allons écouter le dernier acte du Crépuscule des dieux. » Mais il y a eu aussitôt des plaintes contre le trublion. Le passé révolutionnaire de Wagner ne peut pas faire oublier que Wagner = Hitler…

    Provocation supplémentaire ? L’œuvre était diffusée dans l’interprétation dirigée par Daniel Barenboïm à Bayreuth… Et Barenboïm est le chef qui avait osé briser le tabou en 2001 en dirigeant le prélude de Tristan et Isolde à Jérusalem, ce qui avait suscité un séisme politique…

    Le premier à avoir tenté de changer les choses avait été Zubin Mehta, qui en 1981, alors qu’il devenait « directeur artistique à vie » de l’Orchestre philharmonique d’Israël, qu’il dirigeait depuis 1968, s’était permis de diriger à la fin d’un concert, en bis, après avoir prévenu les spectateurs, la mort d’Isolde. La réaction fut d’une telle violence qu’il ne récidiva jamais.

    En 2012, le président de l’Association Wagner d’Israël (mais oui, ça existe) avait projeté un concert Wagner à l’université de Tel Aviv. Il dut rapidement y renoncer et le délocalisa à l’hôtel Hilton. Avec lequel fut signé un contrat détaillé. Et quelques jours avant, l’hôtel annula l’événement…

  • Malédiction

    Le groupe de rock U2 avait entrepris une tournée de soutien à l’idéologie européiste.

    Mais la tournée a tourné court dès le deuxième concert, samedi à Berlin, où le chanteur Bono a eu… une extinction de voix…

    Addendum

    Il paraît qu'il a retrouvé sa voix. Tant pis...