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  • Sainte-Sophie

    La basilique Sainte-Sophie va rester un « musée ». Pour le moment. Malgré les pressions constantes et de plus en plus insistantes, notamment les grands rassemblements islamistes de « prière » devant l’église chaque 31 mai.

    La Cour suprême de Turquie a en effet rejeté, hier, la requête de l’Union turque des monuments historiques de faire (de nouveau) de la basilique une mosquée.

    Mais la Cour suprême n’a motivé sa décision que par des erreurs de forme…

  • Pitoyable

    L’audition par le Sénat de Brett Kavanaugh, le candidat de Donald Trump à la Cour suprême, a été épique, émaillée de divers incidents et de manifestations de militants de la culture de mort devant et jusque dans les couloirs de l’institution.

    Mais l’homme ne s’est pas laissé déstabiliser, et les démocrates n’ont pas pu le mettre en défaut.

    La seule stratégie qui leur restait était de retarder au maximum le vote du Sénat, après avoir tenté en vain de reporter l’audition. Si possible jusqu’après les élections de mi-mandat, en espérant que ces élections renverseront la majorité. Mais la commission judiciaire a décidé hier qu’elle voterait dès le 20 septembre.

    Alors le pire sénateur des Etats-Unis, Dianne Feinstein, 85 ans, furie de la culture de mort, militante de l’avortement par démembrement jusqu’à la naissance, anti-catholique acharnée, a sorti l’arme fatale. Qui va faire pschitt… Mais en attendant elle fait du bruit, parce que Mme Feinstein est célèbre et, selon les gazettes françaises, « respectée » (sic). Elle a déclaré qu’elle avait reçu des informations très compromettantes concernant Brett Kavanaugh, de la part de quelqu’un… qui veut rester anonyme… et elle ne peut pas en dire plus… mais elle a transmis l’information au FBI…

    L’affaire est évidemment très médiatisée, mais elle n’inquiète personne dans les rangs républicains et à la Maison Blanche, parce qu’on sait parfaitement que le FBI a minutieusement enquêté sur Brett Kavanaugh tout au long de sa carrière de magistrat.

    Le New York Times croit savoir qu’il pourrait s’agir d’un « comportement sexuel inapproprié » de Brett Kavanaugh quand il était… lycéen…

  • Martyrs…

    « Mgr Pierre Claverie et ses 18 compagnons » seront béatifiés le 8 décembre. Ce sont nous dit-on des « martyrs d’Algérie ». Parmi eux les moines de Tibhirine.

    A propos de ces derniers on lit sur le site du Vatican, je dis bien sur le site du Vatican : « aujourd’hui la cause de la mort des frères est encore floue ».

    Donc on ne sait toujours pas pourquoi ils sont morts, mais on les béatifie comme si on le savait.

    Il en est de même de Mgr Claverie, qu’on appelait « l'évêque des musulmans ». On suppose que l’attentat avait un rapport avec les moines de Tibhirine, qu’il fallait supprimer celui qui en savait trop. Mais donc on ne sait pas du tout s’il a été tué en haine de la foi (musulmane ?) ou pour une raison politique.

    Il est vrai qu’on a déjà béatifié comme martyr de la foi Mgr Romero, qui a été assassiné par des catholiques pour des raisons clairement et uniquement politiques, et qu’on va béatifier l'évêque argentin Angelelli qui a été tué pour les mêmes raisons, sauf que là on n'est même pas sûr que l’accident de voiture dont il fut victime ait été un attentat…

  • Le mépris

    Screenshot_2018-09-14 Zenit English ( zenitenglish) Twitter.jpg

    Le service de communication du Saint-Siège (dont François a fait un « dicastère ») a publié hier quatre photos de la réunion de crise sur les scandales sexuels avec des représentants des évêques américains.

    Celle-ci est la première qui ait été diffusée, immédiatement, par « Zenit English ». Qu’est-ce qu’on se marre…

    « Zenit Français » a eu a pudeur de pas diffuser cette image qui montre tout le mépris des puissants envers les gueux de l’Eglise.

    (Je ne conteste pas qu’à un moment ou à un autre quelqu’un ait fait une plaisanterie. Mais ce n’est pas une image qu’on publie, quand on cite en même temps le cardinal Di Nardo : « Nous avons partagé avec le pape François à propos de notre situation aux États-Unis – comment le Corps du Christ est déchiré par le mal des abus sexuels »…

  • Exaltation de la Sainte Croix

    Screenshot_2018-09-13 Exaltation de la Sainte Croix.png

    Homélie du P. Nicolas Egender, prieur du monastère de l'Exaltation de la Sainte Croix (Chevetogne), puis abbé du monastère de la Dormition de Jérusalem de 1979 à 1995, à Chevetogne le 14 septembre 2010.

    La longue vigile, hier soir, de notre fête patronale, l’Exaltation universelle de la précieuse et vivifiante Croix, s’est ouverte par le chant suivant:

    “La Croix exaltée invite l’entière création à chanter la Passion immaculée de celui qui y fut élevé; en elle en effet fut mis à mort, celui qui nous a tué. Il ressuscita les morts et leur rendit la première beauté pour en faire les citoyens de la céleste patrie, dans sa miséricorde et sa surabondance de bonté. Aussi dans l’allégresse exaltons le Nom du Seigneur et magnifions son extrême condescendance.”

    La Croix exaltée de celui qui y fut exalté, nous en exaltons le Nom. Trois fois le mot: exalté, élevé. Il résume en lui toute notre foi. La Croix en est le symbole. Elle en exprime le paradoxe: La Parole de la Croix est une folie pour ceux qui périssent: pour nous qui sommes sauvés, elle est force de Dieu… Nous, nous prêchons un Christ crucifié, pour les Juifs un scandale, pour les Grecs une folie, mais pour ceux qui sont appelés, Juifs et Grecs, le Christ est puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes (I Cor 1, 18-20).

    Paroles puissantes de S. Paul qui départagent l’humanité. Pour les uns la Croix fait peur, au point que, de plus en plus, on la fait disparaître. Elle fait peur, car elle est le symbole de l’effroyable injustice et souffrance humaines. Pour le croyant à l’écoute des Saintes Écritures, la Croix est  l’arbre de vie qui révèle la puissance et la sagesse de Dieu, Croix qui, en-haut perce les cieux et ouvre le paradis et, dans les profondeurs des Enfers, broie le cœur de Satan. Aussi c’est une regard d’intense espérance que nous portons aujourd’hui sur la Croix, symbole du salut universel.

    Mais nous n’en cachons pas sa face effroyable. Le Christ l’a vécue en priant, en criant le psaume 21: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Il a prié tout le psaume jusqu’à la fin, “cri qui devient louange” (A. Wénin) qui culmine dans l’accomplissement final: Tout est achevé! Telle est son œuvre! L’exaltation du Christ jaillit de son abaissement. N’est-il pas venu sur terre pour chercher et sauver Adam, humanité perdue, égarée, et ne l’y trouvant pas, il est allé le chercher là, où il se trouvait, dans le royaume de la mort. C’est cela que nous dit la Croix aujourd’hui: mystère de l’Incarnation et mystère de la Rédemption, Noël et Pâques ensemble.

    Notre chant initial souligne que “sur la Croix le Christ a tué celui qui nous a tués; il ressuscita les morts et leur rendit leur première beauté pour en faire les citoyens de la céleste patrie”. Descente de Dieu qui s’est vidé de lui-même, devenant semblable aux hommes, qui s’est abaissé, obéissant jusqu’à la mort, la mort sur une Croix (Phil 2, 6-11). Descente au plus profond et remontée jusqu’au faîte des cieux: trajectoire fulgurante. Dieu l’a souverainement élevé, l’a sur-exalté jusqu’au trône de Dieu, entraînant dans son sillage tout le genre humain et toute la création.

    Nous trouvons dans ce chant que nous méditons un mot-clé fréquent dans l’Écriture qui veut dire “ému jusqu’aux entrailles”, à côté de surabondance, démesure de bonté et extrême condescendance. Ces expressions caractérisent si bien la vraie image de notre Dieu: un Dieu de miséricorde, ami des hommes.

    Ce Dieu, notre Dieu, nous le confessons chaque fois que nous faisons le signe de Croix, et combien n’en faisons-nous pas dans cette église et dans l’église latine avec l’eau bénite qui nous met en présence de notre baptême. Mais aujourd’hui, plus que les autres jours, comme le vendredi-saint: “Nous vénérons ta Croix, Seigneur, et nous glorifions ta sainte Résurrection !”.  Amen.

    Magnifie, ô mon âme, la très précieuse Croix, la précieuse et vivifiante Croix du Seigneur.
    «Vierge sainte et Mère de Dieu, * tu es l'image du Paradis, * toi qui sans semailles ni labours as fait germer le Christ * par qui la sainte Croix, le nouvel arbre de vie, * fut plantée sur la terre; * et en ce jour de son exaltation, * nous prosternant devant le Christ, nous te magnifions. »

  • Essaie encore…

    Dans son grandiloquent « discours sur l’état de l’Union » (européenne), hier, Jean-Claude Juncker (qui se prend toujours pour le président des Etats-Unis sans avoir la moindre conscience du grotesque de la chose) a réitéré avec force sa proposition de l’an dernier de « passer au vote à la majorité qualifiée dans certains domaines de nos relations extérieures ». (« Pas dans tous les domaines, mais dans des domaines précis: droits de l'homme, missions civiles et autres. » Sic.)

    Il a précisé que le traité européen le permet, grâce à la clause passerelle, « qui est la beauté oubliée du traité ».

    Effectivement la clause passerelle est celle qui permet au Conseil européen de passer de l’unanimité à la majorité dans tel ou tel domaine, donc de supprimer les souverainetés nationales (s’exprimant par le veto) et de faire de l’UE une fédération, ce qui est toujours l’objectif des eurocrates.

    La bonne nouvelle est que, de fait, cette clause passerelle n’a toujours pas été mise en œuvre, pour quoi que ce soit. Parce qu’il faut l’unanimité pour la mettre en œuvre. Et qu’on n’est certainement pas près de trouver une telle unanimité pour la politique étrangère.

    Le premier pays à avoir dit non à Juncker est, cette fois, la Slovaquie.

    Décidément, les pays du Groupe de Visegrád ne faiblissent pas…

  • Ça n’a pas traîné

    Dès hier soir, le ministère polonais des Affaires étrangères a publié cette déclaration :

    Le ministère des Affaires étrangères observe avec inquiétude la décision prise aujourd'hui par le Parlement européen de soutenir la proposition de lancer l'art. 7.1 du traité sur l'Union européenne contre la Hongrie.

    Chaque État membre de l'UE a le droit souverain de poursuivre les réformes internes qu'il juge appropriées.

    Les actions dirigées contre des États membres ne font qu'aggraver les divisions au sein de l'Union européenne, renforçant le manque de confiance actuel des citoyens dans les institutions européennes.

    La Pologne votera contre d'éventuelles sanctions contre la Hongrie dans les instances des institutions européennes.

  • Pervers

    Les députés chiliens ont adopté hier une loi autorisant le changement de nom et de sexe dès 14 ans avec autorisation parentale.

    Le texte a été voté par 95 députés, contre 46.

    95 pervers qui prétendent qu’un adolescent est assez mûr pour pouvoir « changer de sexe » alors que c’est une impossibilité biologique.

    Pervers comme le sont les dirigeants français (le premier étant Luc Chatel si je ne me trompe) qui ont permis aux militants invertis, sous prétexte de lutte contre le sida, d’aller faire leur propagande dans les écoles auprès de jeunes fragilisés par la puberté.

  • Si bona suscepimus

    ℟. Si bona suscépimus de manu Dei, mala autem quare non sustineámus ?
    * Dóminus dedit, Dóminus ábstulit; sicut Dómino plácuit, ita factum est: sit nomen Dómini benedíctum.
    . Nudus egréssus sum de útero matris meæ et nudus revértar illuc.
    ℟. Dóminus dedit, Dóminus ábstulit; sicut Dómino plácuit, ita factum est: sit nomen Dómini benedíctum.

    Si nous avons reçu les biens de la main de Dieu, mais pourquoi ne supporterions-nous pas les maux ? Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté ; comme il a plu au Seigneur ainsi a-t-il été fait ; que soit béni le nom du Seigneur. Je suis sorti nu du ventre de ma mère, et j’y retournerai nu.

    Ce répons des matines, qui conjugue à juste titre Job 2,10 et 1,21, et qui est devenu tel quel une sorte de proverbe, est le premier des "répons de Job". Donc le premier à être chanté au premier nocturne du premier dimanche de septembre (puis au deuxième dimanche, et les lundis et jeudis de férie). C’est pourquoi dans les antiphonaires médiévaux il est orné d’une lettrine :

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    Antiphonaire bénédictin, Bade, XIIe siècle.

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    Antiphonaire cistercien XIIIe siècle, Vienne.

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    Antiphonarium Massiliense, XIIIe siècle, BNF.

  • Elle donne… quatre cancers

    Un rapport de l’American journal of transplantation fait mention de quatre receveurs de greffe atteints d’un cancer du sein après avoir reçu les organes d’une même donneuse. Celle-ci n’avait aucun antécédent médical et a donné ses reins, ses poumons, son foie et son cœur. Le receveur cardiaque est décédé cinq mois plus tard d’une septicémie.  Entre 16 mois et 6 ans après la transplantation, les quatre autres receveurs ont développé un cancer du sein dérivé du donneur. Trois d’entre eux sont morts des suites de ce cancer. Le quatrième a subi une néphrectomie, son immunosuppression a été stoppée, il a été traité par chimiothérapie, et il a « guéri ».