Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 10

  • Aux Etats-Unis

    Nouvel épisode, très surprenant, de la guérilla des Etats pro-vie : les trois juges de la cour d’appel du 8e circuit ont décidé, hier, que le juge de première instance du Missouri avait eu tort, en avril 2017, de bloquer la nouvelle loi de l’Etat restreignant l’avortement.

    C’est très surprenant parce que cette loi du Missouri est la même que celle du Texas qui a été annulée par la Cour suprême en 2016 : l’avorteur doit avoir un « privilège d’admission » dans un hôpital de l’Etat et l’avortoir doit avoir les mêmes équipements qu’un hôpital.

    La Cour suprême a décidé en 2016 (à 5 voix contre 4, c’est en fait le juge « catholique » Anthony Kennedy qui a fait la différence) que c’était une inacceptable restriction à l’arrêt Roe contre Wade. D’autres lois du même genre ont donc ensuite été annulées.

    Les juges de la cour d’appel du 8e circuit ont distingué les deux aspects. Ils ont décidé qu’il était prématuré de statuer sur le second, parce que le ministère de la Santé du Missouri prévoyait de possibles dispenses. Et en ce qui concerne le premier, ils ont considéré que le juge de première instance n’avait pas bien appliqué l’arrêt de la Cour suprême contre le Texas, lequel selon eux demande de mesurer non seulement les inconvénients mais aussi les éventuels bénéfices des restrictions à l’avortement (?).

    Bref, la cour d’appel renvoie le cas devant la justice de l’Etat, en lui demandant de bien examiner la question, et, en attendant, la loi est applicable, aux grands cris des partisans de la culture de mort et particulièrement du Planning familial. Car appliquer la loi conduit à la fermeture de son avortoir de Columbia, laissant seulement opérationnel dans le Missouri celui de Saint-Louis (pauvre saint Louis…).

  • L’effet al-Sissi

    1-1.jpg

    Abba Makarios, l’évêque copte de Minya (l’un des principaux diocèses égyptiens) a refusé la réunion de réconciliation programmée suite aux dernières agressions musulmanes dans le village de Demshaw Hashem.

    C’est semble-t-il une première. La coutume en Egypte est qu’après des violences inter-communautaires (qui sont toujours, au moins dans un premier temps, des attaques de chrétiens par des musulmans), on organise une réunion de réconciliation, où chacun promet d’être sage à l’avenir. Réunion qui se solde donc toujours par une victoire des musulmans.

    A Demshaw Hashem, ces jours derniers, des musulmans ont attaqué des maisons coptes, toujours sous le même prétexte que les chrétiens prient dans une église construite sans permis. La police a arrêté 19 musulmans, et l’on a donc décidé comme d’habitude de résoudre l’affaire non pas devant la justice mais par une réunion de réconciliation.

    L’évêque, soutenu par les associations de fidèles, a dit non. Et il a dit pourquoi : ces réunions permettent aux responsables d’actes violents et criminels d’échapper à la justice, et au lieu d’être punis ils repartent avec un sentiment d’impunité. Makarios invoque au contraire l’urgence d’appliquer avec fermeté la loi selon les principes de pleine égalité de tous les citoyens, comme indiqué à plusieurs reprises par le Président égyptien en personne, Abdel Fattah al Sisi.

  • Non abscondas me, Domine

    ℟. Non abscóndas me, Dómine, a fácie tua: manum tuam longe fac a me,
    * Et formído tua non me térreat.
    . Córripe me, Dómine, in misericórdia, non in furóre tuo, ne forte ad níhilum rédigas me.
    ℟. Et formído tua non me térreat.

    Ne me réduisez pas, Seigneur, à me cacher de devant votre face, retirez votre main de dessus moi, et ne m’épouvantez pas par la terreur de votre puissance. Reprenez-moi, Seigneur, dans votre miséricorde, et non pas dans votre fureur, de peur que vous me fassiez rentrer dans le néant. (Traduction Lemaistre de Sacy)

    Ce répons des matines est comme il se doit un « répons de Job ». Toutefois, le verset ne vient pas du livre de Job. C’est le verset 24 du chapitre 10 de Jérémie. Dont on pourrait jurer l’avoir entendu de la bouche de Job… Et ce verset a été modifié de façon très intéressante. C’est le texte de la Vulgate, donc de saint Jérôme, mais qui est identique à celui qu’on trouve chez saint Ambroise et chez saint Augustin. A ceci près qu’on a substitué « misericordia » au mot qui se trouve dans le texte de Jérémie et qui est « judicio » : le jugement. Ainsi ce n’est plus « punissez-moi dans votre jugement » mais « corrigez-moi dans votre miséricorde » : on voit que le sens du verbe change, du coup… et le sens de la prière aussi…

  • Droits du fœtus

    En Inde, une jeune fille de 18 ans, enceinte de 27 semaines suite à un viol (dit-elle) demande de pouvoir avorter, parce que « si elle donne naissance à l’enfant, celui lui causera un traumatisme mental à vie ».

    Le 6 septembre, une commission spéciale de l’hôpital a statué qu’un avortement mettrait la vie de la jeune fille en danger. Elle a ajouté que, dans ce dossier, la jeune fille n’était pas la seule impliquée puisque « cela concerne aussi les droits du fœtus ».

    En Inde l’avortement est légal jusqu’à 20 semaines. Donc, le fœtus de 20 semaines n’a aucun droit, à commencer par le droit à la vie, mais à 27 semaines il a des droits…

    Le fœtus à 20 semaines :

    Baby_View_0020.jpg

    Le fœtus à 27 semaines :

    Baby_View_0027.jpg

  • En Irlande

    Samedi a été lancé un nouveau parti politique en Irlande, intitulé Irexit Freedom.

    Le fondateur est Hermann Kelly, qui est le directeur de communication du groupe « Europe de la liberté et de la démocratie directe » au Parlement européen (dont les principaux acteurs sont l’UKIP et La Ligue).

    Selon l’Irish Times il y avait moins de 250 inscriptions à la conférence d’Hermann Kelly. Ce qui n’a rien d’étonnant, vu que l’Irlande est véritablement droguée à l’européisme.

    Ce qui est étonnant est que quelqu’un ait le courage de lancer un tel parti dans ce désert absolu de toute velléité souverainiste.

    L’absurdité est que l’élite irlandaise développe une peur pathologique de ce qui va se passer après le Brexit, vu que l’économie du pays dépend largement de l’économie britannique. Alors que le problème serait résolu ipso facto si l’Irlande quittait l’UE pour garder tous ses liens avec le Royaume-Uni. Et en outre ça résoudrait le problème insoluble de la frontière (de l’UE) avec l’Irlande du Nord…

  • En Suède

    Les Démocrates de Suède (le parti dit « d’extrême droite ») n’a pas fait la percée que laissaient prévoir certains sondages. La formation souverainiste a néanmoins gagné près de 5 points (17,8%) et obtient 62 sièges, derrière le parti social démocrate au pouvoir qui descend au-dessous des 30% pour la première fois en cent ans, et les « Modérés » qui perdent aussi du terrain en descendant en dessous de 20%.

    Le bloc de gauche « Rouges-Verts » et l’Alliance de centre-droit se retrouvent à égalité, largement en dessous du seuil de la majorité absolue. C’est pourquoi le Premier ministre sortant social-démocrate a lancé un appel à l’Alliance pour que les deux blocs s’unissent pour gouverner. Jusqu’ici le sujet était tabou. Mais le danger de « l’extrême droite » pourrait conduire la Suède à connaître une « grande coalition ». Ce qui ferait ipso facto des Démocrates de Suède le seul parti d’opposition…

     

  • Abrutis

    L’Institut Montaigne, qui est le nec plus ultra de la bien-pensance idéologique, financé par l’élite de l’entreprise française, publie un rapport alarmant sur « l’islamisme ». Un rapport de 617 pages. Mais oui. Pour rien. Bien sûr. Car on nous explique qu’il ne faut surtout pas confondre l’islam (c’est bien) et l’islamisme (c’est pas bien)… On commence donc par définir le méchant islamisme… et la définition qu’on nous donne est celle… de l’islam : « Les islamismes (…) forment un ensemble qui, au-delà de la croyance religieuse et de la spiritualité personnelle, porte une interprétation du monde, une vision de l’organisation de la société - y compris le monde profane - et un rôle donné à la religion dans l’exercice du pouvoir. »

    C’est bien cela l’islam, et non l’islamisme. C’est la démonstration que l’islamisme n’existe pas.

    Le rapport dénonce le fait que l’islamisme est aujourd’hui, dans le monde musulman français, en situation de monopole intellectuel, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les librairies.

    Confirmation que nous parlons bien de l’islam, et non d’un mythique islamisme. La distinction n’est qu’un leurre au service de l’islam. On sert la soupe aux dirigeants des mosquées, qui bien entendu, en maîtres de la taqiya, surenchérissent sur leur islam modéré qui n’a rien à voir avec l’horrible idéologie islamiste.

    La définition de l’islamisme que donne l’institut Montaigne est, pour n’importe quel islamologue sérieux, la définition de l’islam (inséparable des notions d’oumma et de charia). Car l’islam modéré n’existe pas en dehors de la bouche des imams parlant aux mécréants (et de la cohorte des médias et instituts qui colportent le mensonge). Il existe certes d’innombrables musulmans modérés : ce sont les musulmans sociologiques qui ne connaissent à peu près rien de leur « religion »… mais qui sont prêts à se « radicaliser » au premier appel des chefs « islamistes »…

  • Paroisse Saint John Fisher

    L’évêque de Portsmouth Mgr Philip Egan a érigé samedi, en la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, la paroisse personnelle Saint John Fisher à Reading, dans le Berkshire, sur la Tamise à l’ouest de Londres.

    La paroisse est confiée à la Fraternité sacerdotale Saint Pierre, qui officie déjà à Reading depuis dix ans. Le premier prêtre fut l’abbé Armand de Malleray, aujourd’hui supérieur de la FSSP en Angleterre. Le curé de a paroisse personnelle est l’abbé Matthew Goddard, qui vient de l’anglicanisme, et qui est à Reading depuis 2012.

    Le lieu de culte reste pour le moment l’église Saint-Guillaume FitzHerbert (William of York), qui est aussi la chapelle de l’université.

    Cette église fut construite en 1906. C’était la troisième église catholique construite à Reading depuis la « Réforme ». La première (aujourd’hui disparue) l’avait été en 1813 par un Français, François Longuet, qui pendant la Révolution était séminariste à Caen et s’était réfugié en Angleterre. En 1813 il écrivait que 37 personnes avaient assisté à la messe de Pâques et qu’il avait baptisé 11 enfants, deux hommes et trois femmes. Il fut horriblement assassiné dans la rue en 1817. On ne retrouvera jamais l’assassin, qui lui avait volé l’argent de six mois d’enseignement du français qu’il venait de toucher, mais pas sa montre, ni son anneau où était gravé « Pour Dieu et le Roi »…

    (Quant au martyr saint John Fisher, il n’est peut-être pas inutile de rappeler aujourd’hui qu’il fut le seul évêque anglais à vouloir maintenir la doctrine catholique du mariage, alors que tous les autres admettaient que le roi fût « divorcé remarié »…)

  • Saint Nicolas de Tolentino

    Tolentino.jpeg

    Bienheureux cardinal Schuster

  • 16e dimanche après la Pentecôte

    Dómine, memorábor justítiæ tuæ solíus : Deus, docuísti me a juventúte mea : et usque in senéctam et sénium, Deus, ne derelínquas me.

    Seigneur, je me souviendrai de votre justice à vous seul ; ô Dieu, vous m’avez instruit dès ma jeunesse, jusque dans ma vieillesse et jusqu’au déclin de mes forces, ô Dieu, ne m’abandonnez pas.

    Cette antienne de communion ressemble à une « vraie » pièce grégorienne, par rapport à beaucoup d’autres communions qui sont de simples antiennes d’introduction à un psaume et qui appellent ce psaume.

    Le texte vient du psaume 70, dans la version du psautier dit gallican (celui du bréviaire sauf à Rome). Mais on a enlevé un stique après « juventute mea » : « Et usque nunc pronuntiabo mirabilia tua » (et jusqu’à maintenant je prononcerai tes merveilles). Ainsi sont rapprochées les expressions « depuis ma jeunesse » et « jusqu’à ma vieillesse ». C’est le cœur de la pièce, qui commence par Deus, à la dominante sans préparation, cri de gratitude comme le souligne docuisti me dont la mélodie est un remerciement. « Depuis ma jeunesse » : cela se termine par une formule avec un si bémol, comme une petite ombre de nostalgie de la jeunesse qui est passée, tandis que la vieillesse va sombrer dans le fond du mode… mais pas tout en bas, parce que Dieu (Deus vient tout de suite après) ne me laissera pas tomber…

    La première phrase raconte que je me souviendrai toujours de la justice du Seigneur (de ce qu’il m’a fait justice de mes ennemis, comme l’indique le reste du psaume), et s’élève solennellement sur solius : c’est à la seule justice du Seigneur qu’on peut se fier, c’est la seule justice véritable.

    Ce texte est une sorte de résumé d’une grande partie de ce qui précède dans ce psaume qui est assez long :

    Mon Dieu, arrache-moi de la main du pécheur, et de la main de celui qui agit contre la loi et de l’inique.

    Car tu es ma patience, Seigneur ; Seigneur, mon espérance depuis ma jeunesse.

    En toi j’ai été affermi depuis l’utérus, depuis le ventre de ma mère tu es mon protecteur.

    C’est toi que je chanterai toujours ; je suis devenu comme une monstruosité pour beaucoup : et tu m’es une aide forte.

    Que ma bouche soit pleine de louange, afin que je chante ta gloire, tout le jour ta grandeur.

    Ne me rejette pas au temps de la vieillesse ; quand mes forces m’auront manqué, ne m’abandonne pas.

    Car mes ennemis ont dit de moi, et ceux qui gardaient mon âme ont tenu conseil ensemble,

    Disant : Dieu l’a abandonné, poursuivez-le, et prenez-le, car il n’y a personne pour le délivrer.

    O Dieu, ne t’éloigne pas de moi, mon Dieu, vois à venir à mon aide.

    Qu’ils soient confondus, et qu’ils défaillent, les détracteurs de mon âme, qu’ils soient couverts de confusion et de honte ceux qui me cherchent des maux.

    Quant à moi j’espérerai toujours, et j’ajouterai louange sur louange de toi.

    Ma bouche annoncera ta justice, tout le jour ton salut.

    Deus meus éripe me de manu peccatóris * et de manu contra legem agéntis et iníqui

    Quóniam tu es patiéntia mea Dómine * Dómine spes mea a juventúte mea

    In te confirmátus sum ex útero * de ventre matris meæ tu es protéctor meus

    In te cantátio mea semper † tamquam prodígium factus sum multis * et tu adjútor fortis

    Repleátur os meum laude ut cantem glóriam tuam * tota die magnitúdinem tuam

    Ne projícias me in témpore senectútis * cum defécerit virtus mea ne derelínquas me

    Quia dixérunt inimíci mei mihi * et qui custodiébant ánimam meam consílium fecérunt in unum

    Dicéntes Deus derelíquit eum † persequímini et comprehéndite eum * quia non est qui erípiat

    Deus ne elongéris a me * Deus meus in auxílium meum réspice

    Confundántur et defíciant detrahéntes ánimæ meæ * operiántur confusióne et pudóre qui quærunt mala mihi

    Ego autem semper sperábo * et adjíciam super omnem laudem tuam

    Os meum annuntiábit justítiam tuam * tota die salutáre tuum