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Anka Kolesárová

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Dans la liste des décrets de la congrégation pour les causes des saints, dont le pape autorisé la publication hier, on voit notamment la reconnaissance du martyre d’Anna Kolesárová.

Une martyre in defensum castitatis, qui a préféré se faire tuer que de céder aux avances d’un soldat. Un exemple de pureté héroïque qui a une influence croissante sur les jeunes Slovaques depuis 1999 et qui devrait croître encore avec la béatification de celle que tout le monde appelle de son diminutif : Anka.

En novembre 1944 Anka a 16 ans. Cela fait six ans que sa mère est morte et qu’elle est la femme de la maison, habillée de noir comme une adulte, s’occupant de son père et de son frère, et modèle de piété. Le 22, l’armée rouge arrive dans le village, Vysoká nad Uhom, à l’est de la Slovaquie. Les soldats soviétiques sont précédés de leur réputation, et tout le monde se réfugie dans les caves. Un soldat ivre entre dans la maison. Le père d’Anka demande à sa fille d’aller lui donner à manger. Celle-ci monte de la cave, donne à manger au soldat. Cela se passe bien jusqu’à ce que le soldat lui demande de coucher avec lui. Elle a le choix : elle accepte ou il la tue. Elle veut retourner dans la cave. Le soldat la suit et lui dit : « Dis au revoir à ton père ! ». Anka dit : « Papa, au revoir, Jésus, Marie, Joseph », et elle meurt fauchée par les balles soviétiques.

Le curé, Anton Lukac, inscrit dans le registre des décès : « Hostia sanctae castitatis » : victime de la sainte chasteté. Puis il recueillera les témoignages écrits de cinq personnes sur la vie d’Anka, qui serviront pour son procès de béatification.

En 1957 un autre prêtre, le père jésuite Michal Potocký, originaire du village, recueillera lui aussi des témoignages écrits.

Mais sous le régime communiste il est strictement interdit d’évoquer publiquement la vie et la mort d’Anka Kolesárová.

A partir de 1999 commenceront des pèlerinages.

En 2003 une fondation a acheté la maison de Vysoká nad Uhom où était né le P. Potocký pour en faire la « maison Anka Kolesárová », un centre de jeunesse appelé Domček, la maisonnette. Il y a toujours un prêtre disponible, et depuis 2008 une communauté de jeunes qui organisent diverses activités.

En 2002 a été inaugurée une statue d’Anka.

Trois fois par an a lieu un rassemblement de jeunes, où l'on parle d'éducation à la pureté et de mariage chrétien, et toute l’année des jeunes viennent sur la tombe d’Anka faire le vœu de rester vierge jusqu’au mariage.

On pourra remarquer que la Congrégation pour les causes des saints avait rendu son nihil obstat pour l’ouverture du procès diocésain le 3 juillet 2014. Un mois plus tôt, le 4 juin, le Parlement slovaque, par un vote des deux tiers, avait inscrit dans la Constitution la définition du mariage union entre un homme et une femme.

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Commentaires

  • Mon Dieu ! eux aussi, ils ont adopté ces horribles stèles dans les cimetières… On ne peut plus vraiment dire STAT CRUX !….

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