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  • Quand le bobo a des enfants

    Les affres du bobo dont l’aîné doit entrer en sixième…

    « Je ne veux pas sacrifier mon enfant à mes idéaux ! »

    « La mixité sociale ne se fera pas sur le dos de ma fille ! »

    « Tant que le privé ne sera pas contraint à jouer le jeu de la mixité, pas de raison que je le fasse »… Et donc en attendant je mets mon enfant dans le privé.

    Un article hilarant de Libération, rendu plus marrant encore par ses prétentions politico-sociologiques moralisatrices...

  • Limite suisse

    Le CRAN avait porté en plainte en Suisse pour racisme contre un pâtissier qui vendait des hérissons en chocolat, lesquels hérissons avaient un gros nez et des lèvres charnues.

    Le Parquet fédéral suisse, semble-t-il un peu moins soumis à la dictature que le nôtre, a mis la plainte à la poubelle, constatant que cette pâtisserie était vendue depuis 40 ans sans que personne ne se soit jamais senti offensé.

    En revanche le secrétaire général du CRAN a été condamné pour avoir envoyé au pâtissier un courriel menaçant…

  • Shampoing pour hijab

    Screenshot-2018-1-18 Grande-Bretagne une musulmane voilée dans une pub L'Oréal pour shampooing - Fdesouche.png

    Une nouvelle publicité de L’Oréal pour un shampoing, au Royaume-Uni met en scène une femme portant un hijab. Elle dit : « Vos cheveux, qu’ils soient montrés ou non, cela n’influe pas sur la qualité des soins que vous leur donnez. »

    Le site Ewmoda fait l’éloge de cette publicité « inclusive » et en demande davantage…

    Ewmoda est un site des Emirats arabes unis. Une illustration parmi d’autres que l’inclusivité est de la propagande islamique. Ici ouvertement véhiculée par L’Oréal.

    Addendum 23 janvier

    Elle y renonce parce que ses anciens tweets anti-israéliens font polémique...

  • Temps inclusif

    L’université de Clemson, en Caroline du Sud, a investi près de 30.000$ dans un programme de recherche afin de déterminer pourquoi certains étudiants arrivent en retard à leurs cours.

    Le résultat de l’étude est que la conception du temps est diverse selon les cultures et qu’on ne peut donc rien faire pour remédier à cet état de chose.

    Sinon enseigner aussi cette diversité-là aux professeurs et aux autres étudiants.

    Ainsi donc, « le président de l’Université veillera à ce que tous les employés du campus participent à un programme d’éducation à la diversité afin de bâtir un environnement plus inclusif à l’université ». On y apprendra qu’un étudiant (ou un professeur, ou un autre employé) peut légitimement arriver en retard en raison de sa culture. Comme toutes les cultures doivent être respectées, « aucune conception du temps n’est préférable à une autre ». Nul ne peut donc imposer sa conception du temps aux autres.

  • Un martyr

    Screenshot-2018-1-18 EGYPT North Sinai, a young Copt killed he had a cross tattooed on his wrist.png

    Bassem Herz Attallah, 27 ans, revenait du travail, à Al-Arish, capitale du gouvernorat du Sinaï du Nord, samedi 13 janvier, en compagnie de son frère Oussama et d’un ami, Mohammed. Ils furent arrêtés par un groupe de jeunes hommes armés, en vestes noires, ressemblant à des policiers. Ceux-ci demandèrent à Bassem de montrer son poignet. Comme tout copte, il a une croix tatouée sur son poignet. Ils lui demandèrent s’il était chrétien. Il répondit : « Oui, je suis chrétien. » Et il le répéta plus fort : « Je suis chrétien. » Alors ils demandèrent son nom au troisième, qui répondit « Mohammed », puis au frère de Bassem. Lequel s’appelle Oussama, comme nombre de musulmans. Ils voulurent néanmoins voir son poignet. Mais ils ne virent pas la croix, cachée par la manche. Ils firent déguerpir ces deux-là en tirant des coups de feu à leurs pieds, puis tuèrent Bassem d’une balle dans la tête.

    Et ils prirent son téléphone portable. Un ami apprenant ce qui s’était passé mais ne voulant pas le croire téléphona à Bassem. L’homme qui répondit lui dit que c’était « l’Etat du Sinaï » qui avait tué Bassem et qu’ils promettaient de tuer davantage de coptes.

  • Pour l’unité

    La messe « pour l’unité de l’Eglise », que l’on peut dire entre le 18 et le 25 janvier, était appelée avant 1960 « missa ad tollendum schisma » : messe pour extirper le schisme.

    L’ironie de l’histoire est que cette messe a été composée… par un anti-pape : « Clément VII » d’Avignon. Elle a été promulguée le 29 octobre 1392, et s’est rapidement propagée en France de par la diligence des archevêques, auxquels « Clément » écrivait :

    La sainte mère Eglise, profondément affligée du schisme détestable dans lequel le monde vit par le fait du Malin, se trouve plongée dans l'angoisse et l'amertume de souffrances ineffables, et pleure avec une compassion de tous les instants sur la trahison de ses fils frappés de folie qui s’efforcent de déchire la tunique sans couture du Seigneur, c’est-à-dire l’unité de l’Eglise elle-même. Nous-même en effet, qui de par la disposition de la divine clémence, présidons à ses destinées en dépit de nos insuffisants mérites, et qui désirons passionnément le salut de tous ceux qui nous sont confiés, nous avons le cœur d’autant plus serré à la vue de ce schisme que nous le voyons engendrer un très grand détriment dans les âmes. C’est la raison pour laquelle nous recherchons ardemment les voies et moyens à employer pour que les égarés, rejetant l’obscurité issue de leur aveuglement, reviennent sur la voie droite du salut et se réunissent aux fils dévoués de l’Eglise. Considérant donc que les fidèles attendent et espèrent une solution moins d’un moyen humain quelconque que de l’instance d’une prière humble et confiante, après avoir pris conseil de nos frères cardinaux, nous avons fait composer une messe spéciale pour la cessation du schisme, et nous avons ordonné que ce nouvel office soit copié dans le missel de toutes les églises.

    Suivaient toutes les indications pratiques, et le texte de la messe.

    Cette messe fut copiée dans des centaines de missels, et elle demeura après la fin du schisme, ou plutôt elle se multiplia par le biais de l’imprimerie, et continua de se répandre, en Allemagne, en Espagne, et… à Rome, où elle est attestée au début du XVIe siècle. Elle prend alors une toute nouvelle importance avec les schismes protestants. Et elle figurera donc dans le missel de saint Pie V. Avec quelques modifications, que l’on peut regretter. Le graduel et l’alléluia étaient (en respectant l’orthographe de l’époque) :

    Ecce quam bonum et quam jocundum habitare fratres in unum. ℣. Quoniam illic mandavit Dominus benedictionem et vitam usque in seculum. Alleluya. Dominus nomen illi qui habitare facit unanimes in domo. Alleluya. Edificans Jerusalem Deus dispersiones Israelis congregabit. Alleluya.

    La secrète a également été changée, et l’on a supprimé les prières qui avaient été introduites après le Pater sur le modèle de ce qui avait déjà été fait dans les messes « pour la libération de la Terre Sainte ». Mais pour l'essentiel, y compris les lectures, c'est la messe de l'anti-pape...

    Curieusement, on n’a retrouvé qu’un seul manuscrit indiquant les mélodies (selon le missel de saint Pie V), un graduel hollandais du XVIe siècle. Et seulement huit graduels imprimés (de 1648 à 1858). Curieusement aussi, dom Pothier, chargé d’élaborer le graduel romain, a substitué, pour l’introït, une mélodie de sa composition à la mélodie existante.

  • Valeurs

    La plus prestigieuse université « catholique » des Etats-Unis, celle de Georgetown, Washington, tenue par les jésuites, va réserver un ensemble de logements à des étudiants cherchant à explorer le genre et la sexualité.

    L’université permet déjà aux étudiants de vivre selon leur identité de genre, mais à condition qu’ils se reconnaissent dans le genre masculin ou féminin. Ce qui exclut évidemment tous ceux qui ont un « genre non conforme ».

    Voilà une injustice réparée. Au nom des « valeurs catholiques et jésuites », l’université va permettre aux étudiants de « genre non conforme » de s’installer entre eux et d’explorer la question (en clair, l'université catholique organise des partouzes bisexuelles)...

  • C’est de l’art…

    Quand rt-France nous apprend qu’une artiste espagnole expose une sculpture faite d'os humains, on se dit que cela fait partie des trop fameuses « fake news » de l’agence russe.

    Sauf que c’est vrai. (Et que je n’ai toujours pas vu de fake news sur rt.)

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    Il s’agit de la dernière exposition de l’« artiste visuelle » Theresa Correa, au Centre atlantique d’art moderne de Las Palmas aux Canaries. Une exposition surtout constituée de photographies, mais avec aussi des « installations », particulièrement ce tas d’os humains intitulé « Seuil 2017 ». Cette « recontextualisation » des os doit être mis en relation avec la photographie « Mère 2003 », œuvre clé de l’artiste, qui montre un crâne vieux de 2000 ans, du Musée des Canaries, morphologiquement identique à celui de l’artiste…

    Il semble donc que ce soit légal en Espagne de jouer avec des ossements humains, de les entasser et de les faire visiter… Du coup je me demande si c’est légal aussi en France. Quoi qu’il en soit, il est vain, évidemment, de se lamenter sur les profanations de cimetières et de la perte de tout respect du corps humain si des « artistes » pervers peuvent impunément entasser des ossements humains dans des galeries d’art.

    L’exposition dure depuis le 19 octobre et elle se termine le 21 janvier prochain. On voit que l’information de rt est très tardive, mais sans rt on n’en aurait rien su.

  • Notre Dame de Pontmain

    Dans mon diocèse, comme dans les autres diocèses de « l’ouest », c’est la fête de Notre Dame de Pontmain. En 2014 j’avais signalé le lien entre Pontmain et le Japon. Depuis lors j’ai découvert le lien entre Pontmain et… le Liban.

    Béchouate est un village maronite de la Békaa, dans un environnement chiite. Avec une particularité unique : la représentation de la Sainte Vierge est une statue de Notre Dame de Pontmain. Il n’y en a aucune autre au Proche Orient en dehors de Jérusalem. Personne ne sait comment elle est arrivée là. Tout au plus sait-on qu’elle est là depuis le début du XXe siècle, et qu’elle est arrivée en fait après l’incendie de l’église qui, en 1919, a détruit l’icône byzantine miraculeuse. Les habitants étaient fiers d’avoir une Notre Dame qui ne ressemblait à aucune autre, notamment à la Vierge de Lourdes qu’on voit partout, y compris à Béchouate (mais nul n’y fait attention). Jusqu’à il y a peu, ils savaient seulement que la « Vierge bleue » (al-azra al-zarqa) venait de France, sans plus.

    Or, le 21 août 2004 il y eut un événement. Un Jordanien musulman et son fils visitaient l’église avec un ami maronite. Un moment l’enfant s’adresse au maronite : « Tonton François, qui est cette femme qui me sourit ? » L’ami répond que ce n’est qu’une statue de plâtre, qui ne bouge pas et ne sourit pas. L’enfant reprend : « Alors elle est animée électriquement ? » L’homme, intrigué, regarde, et voit bouger le chapelet qui a été passé autour de la croix que tient la statue. A ce moment-là, un fidèle qui se trouve là s’exclame qu’il voit les yeux de la Vierge « s’animer comme pour faire le signe de croix ». Et l’enfant s’entend dire cette prière « plus grande que lui » : « Salut à toi, Vierge Marie, Reine du monde, de la paix et de l’amour. Des vieillards, des enfants et des femmes tombent de par le monde. Instaure la paix, l’amour et la liberté sur la face de la terre, ô Reine du monde. » Peu après, une huile odorante suinte de la statue, comme de tant d’icônes en Orient. Dès le lendemain commence une longue série de miracles (répertoriés dans un cahier avec les certificats médicaux) : un enfant chiite est guéri d’une tumeur à l’oreille, un jeune maronite quitte sa chaise roulante…

    Béchouate devient célèbre, et la classe politique, président en tête, voit tout de suite l’intérêt de célébrer cette Vierge catholique qui sourit à des musulmans (en fait elle était déjà connue dans la Bekaa comme « la Vierge qui fait des miracles avec les musulmans »). On élargit la route, on construit des infrastructures, des boutiques et des restaurants s’installent, et tous les idéologues du « dialogue » islamo-chrétien s’affairent… (Mais il n’y aura aucun syncrétisme. On peut même noter qu’un prêtre du sanctuaire, qui a vu l’huile suinter, est un chiite converti.)

    C’était donc en août 2004. Le mois suivant, une résolution de l’ONU exigeait le départ des troupes syriennes du Liban. Comme en 1871 les troupes prussiennes avaient quitté la France après l’apparition de Pontmain.

    Les habitants de Béchouate racontent un autre fait curieux. Au début de la guerre du Liban, en 1975, le village était bombardé par les Palestiniens et la milice chiite Amal. Or il n’y eut aucun blessé. Quelque temps plus tard les chrétiens firent prisonniers des chiites qui avaient participé aux bombardements, et ceux-ci leur dirent qu’ils avaient vu la Dame de Béchhouate se lever au-dessus du village et arrêter les obus de ses mains. C’est aussi ce que disaient les moines de Czestochowa quand la sainte colline fut attaquée en 1655 par les Suédois...

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    Autrefois sa robe était plus foncée et le crucifix était rouge, comme à Pontmain. Mais au fil des ans il a fallu refaire plusieurs fois la robe, et le crucifix a perdu sa couleur, puis il a fallu le changer et on lui a laissé sa teinte naturelle. Et pour empêcher les fidèles de continuer de dégrader la statue on l'a mise derrière une vitre...

    Et bien sûr elle est partout:

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  • Leur Europe

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    Ce matin il y avait au Parlement européen un débat avec Jüri Ratas, le Premier ministre estonien, sur la présidence estonienne de l’UE qui s’est achevée au 31 décembre. Au début de son allocution, il y avait 30 députés présents. A la fin, 40. Puis, lors de l’allocution de Jean-Claude Juncker, 50. Il n’y en aura pas davantage au cours du débat. Soit 6,7% des députés. La galerie du public était plus fournie que l’hémicycle…

    En juillet dernier, lors du débat suivant la présidence maltaise, Jean-Claude Juncker s’était emporté, en comptant 30 députés : « Le Parlement européen est ridicule ! Vraiment ridicule ! je ne viendrai plus jamais à une réunion de ce genre ! »

    Mais il était là. Et il n’a pas fait allusion au fait que l’hémicycle était vide à 93%... Il est vrai que la dernière fois il avait dû s’excuser platement pour avoir insulté les très dignes et très importants députés européens qui ont autre chose à faire que de bavarder avec des chefs de gouvernement…