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Il aurait fallu un miracle pour que le « martyre » des moines de Tibhirine ne soit pas reconnu par François. Le miracle n’a pas eu lieu. Les voilà béatifiés.
Hier, François a « autorisé la Congrégation pour les Causes des Saints à promulguer les décrets de béatification de Pierre Claverie, de l’ordre des frères prêcheurs, évêque d’Oran, et 18 compagnons, religieux et religieuses, tués en haine de la foi en Algérie entre 1994 et 1996 ».
Parmi les 18 il y a les sept moines de Tibhirine, dont leur prieur Christian de Chergé, qui faisait sa lectio divina dans le Coran et qui avait transformé une salle du monastère (une grande salle à l’intérieur du monastère trappiste) en mosquée, ce qui ne l’empêchait pas de prier avec ses amis musulmans à la chapelle.
En outre on ne sait toujours pas qui a tué les moines ni donc pourquoi. Vu les étroites relations des moines avec les soufis locaux, il n’est pas impossible qu’ils aient été tués non comme chrétiens mais comme mauvais musulmans syncrétistes…
Quant à Mgr Claverie il était surnommé « l’évêque des musulmans », ce qui se passe de commentaires.
Réjouis-toi, charme de l'Eglise, trompette dorée, instrument au souffle divin, langue qui par amour des hommes nous prescris la conversion en ses modes variés; esprit rayonnant, hirondelle à bouche d'or, colombe dont les ailes, selon le psaume, ont l'éclat de l'or vert, dans la splendeur des vertus, fleuve charriant les paillettes dans ses eaux, bouche divine garantissant l'amour que notre Dieu a pour les hommes. Implore le Christ pour qu'il envoie la grâce du salut sur nos âmes.
Ma bouche dira la sagesse et le murmure de mon cœur, l'intelligence. (Psaume 48,4)
Réjouis-toi, véritable Père des orphelins, prompt secours des opprimés, subsistance des pauvres, nourriture des affamés, redressement de ceux qui ont failli, prestigieux médecin des âmes, leur habile guérisseur, rigoureux interprète de la plus haute théologie, clair exégète des Ecritures inspirées, règle toute droite et norme de l'action, double cime de sagesse où culminent les œuvres et la contemplation. Implore le Christ pour qu'il envoie la grâce du salut sur nos âmes.
La bouche du juste murmure la sagesse et sa langue proclame la justice. (Psaume 36,30)
De toi-même tu as fait la demeure sacrée des vertus, en toi elles ont fixé leur séjour comme en un temple saint et pur; car, ayant maîtrisé les sens de ton corps, comme en la chambre inviolable d'un trésor tu as gardé à l'abri des passions la pureté de ton esprit; aussi, bienheureux Père, devenu semblable à Dieu, tu présidas en pontife l'Eglise du Christ, le priant d'accorder au monde la grâce du salut.
Les apostiches se terminent ainsi :
Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit
Chrysostome, tu fus vraiment la trompette à la voix d'or répandant sur les cœurs des fidèles comme un trésor les purs joyaux de tes divins enseignements; et comme le dit le prophète David, vénérable Père, leur message a retenti, jusqu'aux limites du monde faisant luire la clarté.
Maintenant et toujours et pour les siècles des siècles.
Mon créateur et mon libérateur, le Seigneur Jésus Christ, Vierge pure, en sortant de ton sein, s'est revêtu de tout mon être pour délivrer Adam de l'antique malédiction; c'est pourquoi, Vierge Mère de Dieu, nous ne cessons de t'adresser la salutation angélique: Souveraine, réjouis-toi qui nous protèges et nous défends pour que nos âmes soient sauvées.
(Je reproduis la traduction qui figure sur le Forum orthodoxe. Elle paraît globalement fidèle mais il est curieux que, à la fin des strophes, « la grande miséricorde » - qui conclut tant de pièces liturgiques - soit devenue « la grâce du salut », même si la grâce du salut est en effet une grande miséricorde.)
Lorsqu'en terre tomba le fruit du sein virginal, la semence de vie, alors, il te fit pousser comme un épi portant beaucoup de fruit, pour nourrir les fidèles, par tes saintes paroles et tes enseignements, et les sanctifier par ton sang de martyr, Polycarpe, pontife sacré.
De ce monde vers Dieu tu es passé en portant l'auréole des martyrs; tu as atteint le sommet de ton désir, vénérable Père, comblé de la bienheureuse splendeur; intercède désormais pour qu'y puissent participer tous les fidèles célébrant, Polycarpe, ta mémoire sacrée.
Des Apôtres ayant partagé le genre de vie et sur leur trône devenu leur successeur, tu as trouvé dans la pratique des vertus la voie qui mène à la divine contemplation; c'est pourquoi, dispensant fidèlement la parole de vérité, tu luttas jusqu'au sang pour la défense de la foi; Polycarpe, pontife et martyr, intercède auprès du Christ notre Dieu pour qu'il sauve nos âmes.
La tardive composition de cette messe se révèle à première vue par le graduel et par le trait. Il semble que le rédacteur ait oublié que leur origine remonte à l’usage des psaumes prescrit par la liturgie juive, et il a enchaîné tant bien que mal quelques versets des épîtres de saint Paul, fort beaux et choisis avec assez de goût, mais hors de place. La mélodie y supplée, par bonheur, car elle est passionnée et d’une élégance classique. Galat., II, 8. « Celui qui opéra au moyen de Pierre dans l’apostolat des circoncis, opéra en moi parmi les gentils ; et l’on reconnut la grâce que Dieu m’avait donnée. ℣. La grâce de Dieu en moi ne fut pas stérile, mais sa grâce m’assiste toujours. »
Quimper a refusé Fañch à cause du tilde, Rennes refuse Derc’hen à cause de l’apostrophe.
Deux municipalités qui refusent des prénoms bretons pour obéir à une circulaire ultra-jacobine de 2014 qui fixe les signes diacritiques autorisés. Dont ne font donc pas partie le tilde ni l’apostrophe. Circulaire qu’on nous sort après avoir brandi la loi du 2 Thermidor An II et l’arrêté du 24 Prairial an XI…
Mais cela ne concerne que les Bretons. Les autres ont tous les droits. Une mairie aurait-elle refusé João ? Et pour Derc’hen, les journalistes ont immédiatement retrouvé dans les archives de… Rennes, depuis la fameuse circulaire, des nouveaux-nés appelés Tu'iueva, N'néné, D'jessy, N'Guessan, Chem's, N'Khany.
Ah oui, bien sûr, ce ne sont pas des prénoms bretons… Sauf erreur ce ne sont pas non plus des noms chrétiens… Et là subitement l’ultra-jacobinisme s’évapore…
(Dec’hen est la forme bretonne de Derrien. Saint Derrien est l’un des évangélisateurs venus de l’île de Bretagne au Ve ou au Vie siècle, en compagnie de saint Neventer. D’où les communes limitrophes de Saint-Derrien et de Plouneventer, entre Landivisiau et Le Folgoët. Diverses associations ont le nom de sant Derc’hen.)
Sant Derc'hen à la Vallée des Saints. Pourquoi un cheval ? Voir ici.
On sait comment le propos de Donald Trump sur les « pays de merde » (shithole countries en v.o.) a été universellement condamné, d’abord par Haïti (ils ont osé !) puis par le groupe africain de l’ONU et par l’Union africaine.
Mais, hier, devant l'Assemblée législative d'Afrique de l'Est, le président ougandais Yoweri Museveni a déclaré :
« J’aime Trump parce qu’il parle aux Africains franchement. Je ne sais pas s’il a été mal cité ou quoi. Mais il parle aux Africains franchement. Les Africains doivent résoudre leurs problèmes. On ne peut pas survivre si on est faible. C’est la faute des Africains s’ils sont faibles. Nous sommes 12 fois plus grands que l’Inde, mais pourquoi ne sommes-nous pas aussi forts ? »
Certes, Museveni, au pouvoir depuis… 32 ans, a fait réellement de l’Ouganda cette « perle de l’Afrique » dont parlait Churchill en 1907. Son pays est parmi les derniers auxquels Trump pouvait faire référence. Mais ce qui est amusant est que, juste avant son discours, l’ambassadeur des Etats-Unis (Deborah Malac, nommée par Obama), parlant à la présidente du Parlement ougandais, avait déploré les propos « dérangeants et navrants » de Donald Trump…
Après de très longues tergiversations et négociations, il semble acquis qu’on s’achemine en Allemagne vers une réédition de la « grande coalition » CDU-SPD.
La nouveauté est que le troisième parti représenté au Bundestag est l’AfD, qui devient ainsi le premier parti d’opposition.
Or la tradition du Bundestag veut que le poste de président de la Commission du budget revienne au principal parti d’opposition.
Si la coalition se concrétise, le parti le plus anti-UE sera donc à la tête de la commission qui s’occupe notamment des contributions européennes, et dont on connaît le poids dans la définition des aides européennes.
(Et cela peu après que les "grands" partis ont refusé à l'AfD une vice-présidence du Bundestag.)
Son culte fut très répandu en Orient, surtout après que l’empereur Constance eut, en 356, fait transférer ses ossements à Constantinople. En Occident, bien que les Pères de l’Église aient souvent loué la sainteté et le zèle de Timothée, sa figure ne devint jamais vraiment populaire, et il faut, descendre jusqu’à Clément VIII pour que sa fête pénètre dans le Bréviaire romain avec le rite semi-double [1602]. Plus tard, en 1854, Pie IX l’éleva au rang de solennité de rite double. Dans les calendriers grecs, saint Timothée est fêté, avec le titre d’apôtre, le 22 janvier.
Maître en douceur, sobre en tout et de noble conscience comme prêtre revêtu, au Vase d’élection tu as puisé les ineffables vérités ; tu as gardé la foi et comme lui mené ta course à bonne fin ; saint apôtre Timothée, prie le Christ notre Dieu de sauver nos âmes.
Il n’y a pas d’intelligence artificielle. Ce devrait être évident pour tout le monde, mais tout le monde utilise cette expression absurde. Avec le sous-entendu que l’homme n’est pas le sommet de la création mais peut être dépassé par la machine. Et que l’homme devra s’associer à la machine, etc.
Yann LeCun vient de mettre le point sur le i. Et il s’y connaît, puisqu’il est rien moins que le responsable de la recherche sur « l'intelligence artificielle » de Facebook.
Lors d’un point de presse, il a dit que ces systèmes ont « moins de sens commun que les rats » :
« La machine n'a pas la capacité d'apprendre de nouveaux comportements sans en faire l'expérience au préalable, contrairement aux humains et aux animaux qui, grâce à l'observation, sont capables de prévoir à l'avance. »