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  • De recul en recul

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    Photo de la messe d’installation d’une nouvelle « équipe pastorale », dans une église de Marseille, « présidée » par Mgr Pontier.

    Il n’est plus question, bien sûr, de célébrer la messe au maître autel. Et l’on a installé un autel permettant de célébrer la messe « face au peuple ».

    Mais cet autel est encore beaucoup trop digne et fait trop référence au sacré. Alors on a mis… une table devant. Pour être plus proche du peuple. Et pas en haut des marches, comme si les prêtres étaient supérieurs aux fidèles…

    Sans considérer qu’en faisant ainsi les fidèles qui ne sont pas dans les premiers rangs ne voient rien…

    Comme se le demande Perepiscopus, on verra bientôt l’autel au milieu du peuple, et à force de reculer, derrière le peuple : la messe face au dos du peuple…

     

    N.B. Je vois aux commentaires que mon intention n'a pas été comprise. Je suis assez vieux pour savoir qu'il y a longtemps qu'on célèbre des "messes" au plus près des gens, voire parmi les gens, et tous en rond, etc. Ce qui m'a frappé dans la photo est le fait qu'on a d'abord abandonné le maître autel pour un autel qu'on a placé devant, puis qu'on abandonne cet autel pour une table qui est encore devant, et il n'y a pas de raison que ça s'arrête... C'est l'impression visuelle, c'est tout.

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  • "Nous voulons Dieu"

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    Dieu, Famille, Patrie

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    Chaque 11 novembre, fête de l’indépendance, a lieu à Varsovie une marche patriotique organisée par ce que l’établissement politico-médiatique appelle « l’extrême droite ». Ils étaient plusieurs dizaines de milliers, dont beaucoup de familles venues dire simplement leur amour de la patrie… et de Dieu.

    Cette année, le mot d’ordre était : « Nous voulons Dieu ». Il s’agit du titre et du refrain du cantique français, qui fut adapté en polonais dès le XIXe siècle et qui est toujours très populaire (en Pologne). On l’entend souvent à la sortie de la messe, et c’est à lui que faisait allusion Donald Trump dans son mémorable discours de Varsovie.

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  • Saint Diègue

    Au moment de la canonisation de l’humble frère franciscain Diego, on a inventé à Rome une étymologie qui le fit devenir « Didacus » dans le martyrologe. Alors qu’il suffisait de demander aux Espagnols d’où venait ce nom, un nom si courant… altération de « saint Jacques » (de Compostelle) : Santiago, Sant Iago, devenu San Tiago, Diego, en français Diègue, et non « Didace ».

    Ce frère lai était tellement apprécié de ses supérieurs du couvent d’Arizafa qu’on l’envoya diriger la jeune communauté franciscaine de Fuerteventura, aux Canaries : l’île de « Fortaventure », colonisée et christianisée peu avant par Jean de Béthencourt, qui avait fondé la capitale de l’île à laquelle il donna son nom : Bethencourie, devenue Betencuria.

    Le couvent Saint-Bonaventure où saint Diègue demeura quatre ans (avant d’aller à Rome où il se fit connaître par ses soins aux malades, puis de retourner mourir en Espagne) fut détruit, ainsi que le village, par les Berbères en 1593. Il a été reconstruit au XVIIe siècle. Non loin de là a été construite une église appelée Ermitage de saint Diègue, sur la grotte où le saint allait prier.

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  • 23e dimanche après la Pentecôte

    Les chants du 23e dimanche sont ceux de tous les dimanches à partir de celui-ci jusqu’à l’Avent. Cette année il y en a trois.

    L’introït annonce déjà discrètement la venue du Sauveur, par la voix de Jérémie : la venue du Berger qui au dernier jour, après la tribulation, rassemblera ses brebis dispersées.

    Dicit Dóminus : Ego cógito cogitatiónes pacis, et non afflictiónis : invocábitis me, et ego exáudiam vos : et redúcam captivitátem vestram de cunctis locis.
    Benedixísti, Dómine, terram tuam : avertísti captivitátem Iacob.

    Moi, j’ai des pensées de paix et non d’affliction, dit le Seigneur ; vous m’invoquerez et je vous exaucerai, et je ramènerai vos captifs de tous les lieux.
    Vous avez béni, Seigneur, votre terre, vous ayez délivré Jacob de la captivité.

    Voici le texte de Jérémie d’où est tirée l’antienne d’introït, avec en gras ce qui se trouve dans le chant (traduction Fillion).

    Ego enim scio cogitationes quas ego cogito super vos, ait Dominus, cogitationes pacis et non afflictionis, ut dem vobis finem et patientiam. Et invocabitis me, et ibitis : et orabitis me, et ego exaudiam vos. Quæretis me, et invenietis, cum quæsieritis me in toto corde vestro. Et inveniar a vobis, ait Dominus : et reducam captivitatem vestram, et congregabo vos de universis gentibus et de cunctis locis ad quæ expuli vos, dicit Dominus, et reverti vos faciam de loco ad quem transmigrare vos feci.

    Car Je connais les pensées que J'ai sur vous, dit le Seigneur, pensées de paix et non d'affliction, afin de vous donner la fin de vos maux et la patience. Vous M'invoquerez, et vous partirez; vous Me prierez, et Je vous exaucerai. Vous Me chercherez, et vous Me trouverez, lorsque vous M'aurez cherché de tout votre cœur. Alors Je serai trouvé par vous, dit le Seigneur, et Je ramènerai vos captifs, et Je vous rassemblerai du milieu de tous les peuples et de tous les lieux où Je vous aurai chassés, dit le Seigneur, et Je vous ferai revenir du lieu où Je vous aurai fait déporter

    Le commentaire de Dom Baron :

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  • Cirque

    Le ministre irlandais de l’Agriculture a signé hier un texte qui interdit aux cirques de présenter des animaux « qui ne sont habituellement pas domestiqués dans le pays ». En bref les cirques n’auront plus le droit, à partir du 1er janvier 2018, de montrer des lions, des tigres ou des girafes.

    « C'est un choix progressiste, qui démontre notre engagement envers le bien-être animal », a déclaré le ministre.

    Et l’énorme lobby international PETA (People for the ethical treatment of animals) « applaudit » cette décision : « Le gouvernement irlandais l'a compris: les mœurs ont changé et le public comprend qu'il est immoral d'enfermer et d'exploiter ces individus sensibles et intelligents. »

    En revanche, le fœtus humain n’étant ni sensible ni intelligent, le même gouvernement irlandais a l’intention de légaliser l’avortement l’année prochaine.

    Juste avant l’Irlande, c’est l’Italie qui a édicté la même interdiction.

    Il est manifeste que les animaux sont en voie d’avoir davantage de droits que les humains. Ils en ont déjà davantage que les petits dans le ventre de leurs mères. (Il y a d’ailleurs des espèces pour lesquelles l’avortement est interdit.)

    Dans le même genre, on a la tribune de Laurence Parisot que Le Monde prend le ridicule de publier, par laquelle la « présidente d’honneur » du Medef demande à Nicolas Hulot d’interdire la chasse à courre, avec une démonstration de sensibilité et une dénonciation de « perversité extrême » qu’on ne lui connaît pas quand il s’agit du massacre des petits d’hommes.

  • Menace sur les coptes

    Via la Wafa Media Foudation, l’un de ses principaux canaux, l’Etat islamique menace les chrétiens d’Egypte. Les coptes ne sont pas des dhimmis, ils ne respectent pas les conditions de la dhimmitude et ne méritent donc pas d’être protégés. Parce qu’ils créent des chaînes de télévision appelant à la christianisation, et se mettent à construire de nouvelles églises en violation de la charia. Ce sont donc des guerriers infidèles : il faut les tuer, et il faut faire exploser leurs églises.

  • Faire tomber Roy Moore

    A un mois de l’élection sénatoriale de l’Alabama, le Washington Post a publié des témoignages de quatre femmes accusant le candidat républicain Roy Moore d’« agression sexuelle », il y a… quarante ans. Si l’on va voir plus près, on constate que pour trois d’entre elles ce n’est jamais allé plus loin que des « baisers ». La quatrième accuse Roy Moore d’attouchements alors qu’elle n’avait que 14 ans.

    Les Américains ont suivi de près les primaires républicaines de la sénatoriale de l’Alabama, dont la campagne a duré d’avril à septembre. Des millions de dollars furent dépensés pour contrer la candidature du « théocrate » Roy Moore (islamophobe, homophobe, etc.) : « Ma position a toujours été Dieu d'abord, la famille puis le pays. » S’il avait pour lui l’aile la plus à droite des républicains, dont Steve Bannon (et Chuck Norris et Sarah Palin), l’establishment du parti avait pris fait et cause pour Luther Strange, plus politiquement correct, et Donald Trump avait fait campagne personnellement pour celui-ci. Roy Moore remporta la primaire haut la main.

    Il est bien évident que si l’on ne voulait pas que Roy Moore soit le candidat républicain il fallait attaquer entre avril et septembre. Mais ce n’était pas encore la mode du lynchage pour « agression sexuelle ». Alors voici que d’éventuelles vieilles histoires surgissent à un mois de l’élection. Chacun voit qu’il s’agit donc, non pas de respecter le débat démocratique, mais d’empêcher l’élection d’un sénateur républicain. Car si l’adversaire démocrate de Roy Moore est élu, les républicains n’auront plus qu’une voix de majorité au Sénat, et pour tout dire pas vraiment de majorité, puisque plusieurs sénateurs étiquetés républicains ne sont pas de droite. Tandis que si Roy Moore est élu, la majorité républicaine est confortée et mieux orientée.

    Cela dit, Roy Moore tient bon, et même si les dirigeants républicains politiquement corrects le lâchent, il est vraisemblable qu’il sera élu. Ce qui sera une bonne chose pour les Etats-Unis.

  • Saint Martin

    La séquence d’Adam de Saint-Victor, traduction de L’Année liturgique. On trouvera la partition ici (et même deux).

    Gaude, Sion, quæ diem récolis,
    Qua Martínus, compar Apóstolis,
    Mundum vincens, junctus cœlícolis
    Coronátur.

    Sion, sois dans la joie en célébrant le jour où Martin, l'égal des Apôtres, triomphant du monde, est couronné parmi les habitants des cieux.

    Hic Martínus, pauper et módicus,
    Servus prudens, fidélis víllicus,
    Cœlo dives, civis angélicus,
    Sublimátur.

    C'est lui Martin, l'humble et le pauvre, le serviteur prudent, le fidèle économe : au ciel, à lui la richesse et la gloire, devenu qu'il est concitoyen des Anges.

    Hic Martínus, jam catechúmenus
    Nudum vestit, et nocte prótinus
    Insequénti, hac veste Dóminus
    Est indútus.

    C'est lui Martin, qui catéchumène revêt un pauvre, et le Seigneur, dès la nuit suivante, a revêtu le manteau.

    Hic Martínus, spernens milítiam
    ínimicis inérmis óbviam
    Ire parat, baptísmi grátiam
    Assecútus.

    C'est lui Martin, qui dédaignant les armes, offre d'aller sans nulle défense au-devant des ennemis ; car il est baptisé.

    Hic Martínus, dum offert hóstiam,
    Intus ardet per Dei grátiam:
    Supérsedens appáret étiam
    Globus ignis.

    C'est lui Martin, qui offrant l'hostie sainte, s'embrase au dedans par la divine grâce, tandis qu'un globe de feu apparaît sur sa tête.

    Hic Martínus, qui cœlum réserat,
    Mari præest et terris ímperat,
    Morbos sanat et monstra súperat,
    Vir insígnis.

    C'est lui Martin, qui ouvre le ciel, commande à l'océan, donne des ordres à la terre, guérit les maladies, chasse les monstres, ô l'homme incomparable !

    Hic Martínus, nec mori tímuit,
    Nec vivéndi labórem réspuit,
    Sicque Dei se totum tríbuit
    Voluntáti.

    C'est lui Martin, qui ne craignit point de mourir, qui ne refusa point le labeur de vivre, et de la sorte à la divine volonté s'abandonna tout entier.

    Hic Martínus, qui nulli nócuit,
    Hic Martínus, qui cunctis prófuit,
    Hic Martínus, qui trinæ plácuit
    Majestáti.

    C'est lui Martin, qui ne nuisit à personne ; c'est lui Martin, qui fit du bien à tous ; c'est lui Martin, qui plut à la trine Majesté.

    Hic Martínus, qui fana déstruit,
    Qui gentíles ad fidem ímbuit,
    Et de quibus eos instítuit
    Operatur.

    C'est lui Martin, qui renverse les temples, lui qui instruit dans la foi les gentils, et de ce qu'il enseigne leur donne en ses œuvres l'exemple.

    Hic Martínus, qui tribus mórtuis
    Méritis dat vitam præcípuis,
    Nunc moméntis Deum contínuis
    Contemplátur.

    C'est lui Martin, qui sans pareil en mérites, rend la vie à trois morts ; maintenant il voit Dieu pour toujours.

    O Martíne, pastor egrégie,
    O cœléstis consors milítiæ,
    Nos a lupi deféndas rábie
    Sæviéntis.

    O Martin, pasteur excellent, ô vous qui faites partie de la céleste milice, défendez-nous contre la rage du loup furieux.

    O Martíne, fac nunc quod gésseras,
    Deo preces pro nobis ófferas,
    Esto memor, quam nunquam déseras
    Tuæ gentis. Amen.

    O Martin, faites maintenant comme autrefois : offrez pour nous à Dieu vos prières ; souvenez-vous, pour ne jamais l'abandonner, de cette nation qui est vôtre. Amen.

    *

    Voir aussi :

    - la prière de saint Martin.

    - l’alléluia de la messe.

    - la mort de saint Martin par Sulpice Sévère (et les antiennes qui en sont extraites).

  • Transparence…

    Le 20 novembre, les ministres des Affaires étrangères de l’UE voteront pour déterminer laquelle des 19 villes candidates accueillera l’Agence européenne de médecine, et laquelle des 8 villes candidates accueillera l’Autorité bancaire européenne, après le Brexit.

    Les ministres écriront leurs choix sur des feuilles de papier, qui aussitôt après… seront détruites. C’est une grande première.

    Après la réunion aura lieu une conférence de presse où sera proclamé le choix des villes.

    Les bulletins seront détruits parce qu’il avait été décidé que ce serait un scrutin « secret »…

    Secret mais compliqué : il faut bien s’amuser un peu. Pour chaque agence, il peut y avoir trois tours. Au premier tour, chaque Etat membre a trois votes : l’un qui vaut trois points, un autre qui vaut deux points, le troisième un point. Si une ville obtient 14 points au premier tour, elle a gagné.

    Mais personne ne saura qui a voté quoi et quelles villes ont obtenu tant de points, puisque tout sera détruit. Le Conseil européen invente le vote dont on ne connaîtra aucun chiffre, qui ne fera donc l’objet d’aucune publication dans la base de documents de l’UE.

    Une autre règle du système de vote veut qu’une ville l’emporte si elle obtient 14 points avec seulement des votes à trois points, alors qu’une autre ville aura eu plus de points, mais avec des votes à un ou deux points. Ce sont les « trois points » qui priment…

    Ainsi, n’importe quel pays candidat pourra faire valoir que c’est lui qui a eu le plus de voix et qu’il aurait dû avoir l’Agence, et personne ne pourra le contester puisque tout aura été détruit.

    Je me demande jusqu’où ils vont aller.

  • En Irak

    Différentes personnalités irakiennes protestent contre les amendements au Code du statut personnel adoptés en catimini la semaine dernière par le Parlement et demandent leur retrait. Au moment du vote, une quinzaine de députés étaient sortis du Parlement pour tenter, en vain, que le quorum ne soit pas atteint (mais selon un député chrétien le quorum n’était réellement pas atteint).

    En résumé, ces amendements vont faire ressembler ce Code, qui était lors de sa promulgation en 1959 l’un des plus « progressistes » du monde arabe, à celui de l’Etat islamique. Ils rétablissent par la bande, de façon subreptice, ce que le « Conseil de gouvernement » chiite de 2003 avait tenté d’imposer : un décret qui comportait deux articles : 1. Application de la charia pour toutes les affaires de statut personnel. 2. Abrogation de toute loi non conforme à l’article 1. C’était tellement caricatural que le gauleiter américain qui parrainait le Conseil avait dû s’y opposer.

    Or deux amendements adoptés la semaine dernière aboutissent au même résultat : toute personne peut demander que le tribunal civil juge selon la charia, et aucune autre loi contrevenant celle-ci ne peut être appliquée.

    Cela aboutit à rétablir la dhimmitude, et à légaliser tout ce que contient la charia, dont le mariage des petites filles, l’interdiction pour des non-musulmans d’hériter de musulmans (mais l’inverse est permis), l’interdiction pour un non-musulman d’avoir la garde d’un enfant mâle musulman, lequel est forcément musulman s’il a un parent musulman (et la femme musulmane divorcée ne peut garder son enfant mâle que jusqu’à deux ans), l’invalidité des témoignages des non-musulmans s’il y a des témoins musulmans, les femmes musulmanes étant interdites de témoignage sauf cas particuliers, etc.

    Les défenseurs des droits des minorités, des femmes et des enfants appellent à ce que soit saisie la Cour suprême, qui pourrait juger la loi anticonstitutionnelle… ou pas, vu que la Constitution dispose que « l’islam est la religion officielle de l’Etat et une source fondamentale de la législation »…