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Saint Diègue

Au moment de la canonisation de l’humble frère franciscain Diego, on a inventé à Rome une étymologie qui le fit devenir « Didacus » dans le martyrologe. Alors qu’il suffisait de demander aux Espagnols d’où venait ce nom, un nom si courant… altération de « saint Jacques » (de Compostelle) : Santiago, Sant Iago, devenu San Tiago, Diego, en français Diègue, et non « Didace ».

Ce frère lai était tellement apprécié de ses supérieurs du couvent d’Arizafa qu’on l’envoya diriger la jeune communauté franciscaine de Fuerteventura, aux Canaries : l’île de « Fortaventure », colonisée et christianisée peu avant par Jean de Béthencourt, qui avait fondé la capitale de l’île à laquelle il donna son nom : Bethencourie, devenue Betencuria.

Le couvent Saint-Bonaventure où saint Diègue demeura quatre ans (avant d’aller à Rome où il se fit connaître par ses soins aux malades, puis de retourner mourir en Espagne) fut détruit, ainsi que le village, par les Berbères en 1593. Il a été reconstruit au XVIIe siècle. Non loin de là a été construite une église appelée Ermitage de saint Diègue, sur la grotte où le saint allait prier.

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