Mais on ne voit pas pourquoi ils s’en priveraient, puisqu’ils ont le pouvoir, et la bénédiction de tous, y compris de ce qui ose encore s’appeler Eglise catholique.
Le lobby LGBTI du Lot-et-Garonne s’intitule « Ecce homo ». Sic. Par un jeu de mots répugnant, les invertis de ce département blasphèment la Passion du Christ, sans que cela trouble qui que soit, apparemment.
Ce lobby, qui dit exister depuis 21 ans, a organisé sa première manifestation à Agen le 17 mai dernier. Un « collectif » s’est alors formé pour organiser un vrai « Festival des fiertés » en 2018.
Avant la « Marche des fiertés » des sexualités déviantes, le 3 juin, il y aura une exposition « La Transidentité », à partir du 17 mai, à la… chapelle du Martrou.
Le 17 mai : « Vernissage de l’exposition “La Transidentité” à la Chapelle du Martrou.
Du 17 mai au 3 juin : Exposition “La Transidentité” / débats-conférences à la Chapelle du Martrou.
1er juin : lecture de textes et débats à la Chapelle du Martrou.
Dans le programme du « festival », il y a donc trois fois la mention « chapelle du Martrou », comme lieu principal de la fête des invertis.
Sur le site de la paroisse Sainte-Foy d’Agen, il y a une page sur la chapelle du Martrou (on y voit les peintures restaurées et le maître autel), avec l’agenda des activités de ce « lieu ouvert à la vie culturelle de la ville ». Un lieu culturel « appréciable et très apprécié, où se déroulent, tout au long de l’année, des concerts, des conférences, des expositions, des spectacles de danse ». Qui permet « d’avoir une relation très suivie et très fructueuse avec tous les autres organes culturels de la ville », et « de contribuer ainsi la vie culturelle locale en y apportant un caractère particulier dû à son histoire et sa sacralité ».
Sic. Sa sacralité.
Et pour de plus amples renseignements, il faut s’adresser à la… paroisse Sainte-Foy : 05 53 66 37 27.
(Je prierai les tradis férus de juridisme de m’épargner la réflexion : c’est pas grave puisque la chapelle est désacralisée, comme je l’ai vu ailleurs dans un autre contexte.)
Merci à Osem.