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  • Sainte Catherine

    Την πανεύφημον νύμφην Χριστού υμνήσωμεν, Αικατερίναν την θείαν και πολιούχον Σινά, την βοήθειαν ημών και αντίληψιν ότι εφήμωσε λαμπρώς τους κομψούς των ασεβών του Πνεύματος τη μαχαίρα, και νυν ως μάρτυς στεφθείσα, αιτείται πάσι το μέγα έλεος.

    Chantons l'illustre épouse du Christ, sainte Catherine, la protectrice du Sinaï, celle qui est pour nous refuge et secours ; elle fit taire en effet brillamment avec le glaive de l'Esprit les sophismes des impies ; désormais, en martyre couronnée, pour nous tous elle implore la grande miséricorde.

  • La persécution des chrétiens : le film

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    Raphaël Delpart, cinéaste et romancier, qui se dit athée, avait découvert par hasard que les chrétiens étaient persécutés en Algérie. De fil en aiguille, il est allé voir un peu partout ce qu’il en était. Il en a fait un livre : La Persécution des chrétiens aujourd’hui dans le monde, paru en 2009 chez Michel Lafon (voir son interview à l'époque dans Famille chrétienne). Puis il en a fait un film, actuellement projeté dans un cinéma parisien. Voici sa présentation, et la bande annonce.

    La persécution des chrétiens aujourd'hui dans le monde

    Le Film !

    Depuis le 15 novembre, le cinéma Le Lucernaire situé au 53, rue Notre Dame des Champs à Paris 75006, projette le film documentaire de Raphaël Delpard. Il faut vous y rendre dès que possible car il est urgent que chacun d'entre nous prenne la mesure de l'éradication violente et sournoise qui se déroule actuellement dans 50 pays dans le monde, et qui frappe 215 millions de femmes, d'hommes et d'enfants, qui sont emprisonnés, torturés, assassinés en raison de leur foi chrétienne.

    Le film est projeté chaque semaine jusqu'à nouvel ordre :

                 Mercredi et jeudi à 20h30

                 Vendredi, samedi, dimanche:

                14h30 - 16h30 - 18h30 - 20h30      

    Soyez prudent. La salle est petite et se remplit rapidement: venez une heure avant la séance de votre choix. Encore mieux: vous pouvez acheter votre billet à l'avance en vous connectant sur le site du cinéma Le Lucernaire.

  • Juif…

    Une série de tags « Juif » sur des devantures de commerces à Marseille avait suscité une forte émotion et un dépôt de plainte du CRIF. « Je n'ai jamais vu ça à Marseille. Ces dessins rappellent des heures terribles. On se croirait 80 ans en arrière», déclarait son président, Bruno Benjamin, et sur son compte Twitter national le CRIF mettait côte à côte une photo d’un magasin tagué « Jude » en 1933 à Berlin et celle d’un magasin marseillais début novembre, avec ce texte : « Tags antisémites à Marseille sur des devantures de magasins, cela ne vous rappelle rien ? Accepter l'inacceptable, c'est commencer à excuser l'inexcusable ! » On insistait sur le fait très inquiétant que l’auteur avait fait une enquête pour déterminer quels magasins étaient tenus par des juifs (en fait c’était beaucoup plus aléatoire…).

    L’auteur des tags s’est présenté de lui-même à la police. Il est juif, et le mot « Juif » est seulement sa signature de tagueur (on dit le « blaze », paraît-il)…

  • Délire sans fin

    Une mère de famille de North Shields en Grande-Bretagne, Sarah Hall, demande à l’école primaire de son fils de 6 ans de cesser de raconter l’histoire de « La Belle au bois dormant ». Parce que le baiser du prince n’est pas consenti et pose donc un problème d’agression sexuelle.

    Elle ne veut pas cependant que le conte soit interdit, mais qu’il serve de base pour une discussion avec des élèves plus âgés sur la notion de consentement…

  • Dictature

    Cela se passe à l’université Wilfrid-Laurier, Waterloo, Ontario, Canada. Lindsay Sheperd, 22 ans, est une « étudiante graduée », c’est-à-dire, qu’elle a l’équivalent de ce que nous appelons une licence et qu’elle poursuit ses études tout en donnant des cours rémunérés à des étudiants de première année. En l’occurrence des cours de « communication ». Lors d’un cours elle a diffusé trois minutes d’un débat télévisé entre deux professeurs d’université sur l’utilisation de « pronoms non genrés », l’un étant pour et l’autre étant contre (celui qui est contre est naturellement un professeur « controversé », connu pour son opposition à la loi antidiscrimination et au politiquement correct, Jordan Peterson).

    Lindsay Sheperd a été dénoncée à la direction de l’université comme « transphobique » créant un « climat toxique » chez les étudiants, et elle a dû comparaître devant un tribunal composé de deux professeurs, son directeur de thèse, Herbert Pimlott, et le professeur assistant des études de communication, Nathan Rambukkana, ainsi que d’Adria Joel, directrice du « bureau de soutien et de prévention de la violence genrée » (sic).

    Lindsay Sheperd a enregistré toute la scène.

    Elle tente d’expliquer que selon elle l’université est un lieu où l’on peut exposer différentes idées de façon neutre et en débattre. Pas du tout, dit le professeur Rambukkana, « c’est comme faire entendre de façon neutre un discours d’Hitler ». D’autant plus que, selon Herbert Pimlott, Jordan Peterson (docteur en psychologie, professeur à l’université de Toronto après avoir été professeur à Harvard) exprime ses idées d’une façon « douteuse » du point de vue universitaire, comme un climatosceptique ou un suprémaciste blanc. Présenter ces questions « comme si c’était un débat à deux faces alors que ce ne l’est pas… voilà qui devient problématique : on légitime des positions qui n’ont pas de preuve crédible ». L’utilisation de « pronoms non genrés », donc l’idéologie du genre, n’est pas susceptible d’être discutée. « Ce serait problématique si les étudiants dont je dirige la thèse représentaient des positions qui n’ont aucune crédibilité universitaire. » A la fin, le professeur Rambukkana a demandé à voir les plans des cours de Lindsay Sheperd et a émis l’intention d’assister à l’un d’eux.

    Le dossier a été transféré au plus haut niveau de l’université, pour la suite à donner à l’affaire.

    Lindsay Sheperd pourrait être virée, mais elle se fait à l’idée d’abandonner une carrière universitaire : « Si cette tendance à l'endoctrinement de gauche radicale persiste, je ne suis pas vraiment intéressée d’en être. Les universités ne sont plus des lieux où les idées peuvent circuler librement - ce sont des endroits où si vous évoquez les “mauvaises” idées (des idées qu'ils ne considèrent pas politiquement correctes), vous êtes étiqueté comme une sorte d’ennemi public. Les universités ne sont plus des lieux où l'on peut s’engager dans des idées controversées, ce sont des chambres d'écho pour l'idéologie de gauche. Je me sens maintenant complètement étrangère à l'université en tant qu'institution. »

    Lindsay Sheperd n’a été publiquement défendue que par UN professeur de son université : David Millar Haskell. Honneur à lui, d’autant qu’il termine son article en donnant ce conseil aux parents qui ne sont pas d’accord : « Si les universités n’offrent pas à votre enfant une diversité d’idées, encouragez-les à chercher, pour eux-mêmes, les idées opposées… Un excellent début sont les vidéos YouTube de Jordan Peterson » - à savoir les nombreuses vidéos où Peterson se livre à des considérations très incorrectes sur l’antiracisme, l’idéologie du genre, etc., et explique que ces idéologies postmodernes sont le nouveau visage du marxisme…

    Un dernier mot : dans l’enregistrement, on entend Lindsay Sheperd pleurer. Mais là ce n’est pas du « harcèlement », bien sûr, puisque les tortionnaires sont du côté de la vertu et des valeurs…

    Addendum

    La présidente de l'université présente ses excuses à  Lindsay Sheperd, par un communiqué où elle écrit notamment: « La conversation que j'ai entendue ne reflète pas les valeurs et les pratiques auxquelles aspire Laurier. Je suis désolée de ce qui s’est produit et je regrette l'impact que cela a eu sur Lindsay Shepherd. »

    Le professeur Rambukkana a également présenté ses excuses... tout en réitérant ses critiques...

    Lindsay Sheperd a tweeté:

    « La morale de cette histoire : une université doit être couverte de honte à répétition et internationalement avant qu’elle ne s’excuse (oh, tout en gardant son groupe d’action et d’investigation). Et même là, elle reste ambiguë sur sa position quant à la liberté d’expression. Aussi, assurez-vous d’enregistrer secrètement toutes vos rencontres, sinon vous ne serez pas pris au sérieux. »

  • "Black Friday"

    Dans le flot de l’invasion des expressions anglaises dans le commerce franco-français, il y a depuis quelques années le « Black Friday ». Puisque c’est vendredi et que tout le monde sait ce que veut dire « black », les Français comprennent que cela veut dire : « vendredi noir ». Mais pourquoi noir ? Ils seraient bien en peine de le dire.

    Ils seraient encore plus en peine de dire pourquoi ces offres commerciales en ce jour. C’est que le « Black Friday » est encore plus spécifiquement américain que Halloween. C’est le jour qui suit Thanksgiving. Dans la moitié des Etats ce jour est férié, et il est férié comme « the day after Thanksgiving ». Comme Thanksgiving n’existe pas en France, ce « Black Friday » est absurde.

    Et bien entendu c’est au moment où il décline aux Etats-Unis qu’on en fait une mode en France. Il n’y a plus que 17% des Américains, selon un sondage, qui sont favorables au Black Friday, lequel de toute façon décline parce que les soldes monstre peuvent désormais commencer avant…

    D’autre part le Black Friday était le premier jour des achats de Noël, ce qui se combinait donc avec les remises pour en faire le jour où les comptes des commerçants, qui étaient dans le rouge (dans l’attente de ce jour), étaient enfin inscrits en noir (solde positif).

    Le Black Friday reste un jour agréable pour les catholiques américains, car un indult de Pie XII les a dispensés de l’abstinence… Afin de pouvoir finir la dinde de Thanksgiving... Ce qui peut être considéré par certains comme une pénitence... Mais si on a fini la dinde on peut manger une autre viande !

  • Saint Jean de la Croix

    Lettre aux carmélites de Veas

    Que Jésus soit dans vos âmes, mes filles! Est-ce que vous vous imaginez, que parce que je garde le silence à votre égard, je vous perde de vue et que je ne considère pas avec quelle facilité vous pouvez devenir des saintes, tout en jouissant des délices profondes et de la protection assurée de Votre Époux Bien-Aimé? J'irai vous trouver et vous verrez que je ne vous ai point oubliées. Nous considérerons ensemble les richesses que vous avez acquises dans l'amour pur et les sentiers de la vie éternelle ainsi que les progrès admirables que vous réalisez dans le Christ dont vous, ses Épouses, vous êtes les délices et la couronne. C'est là une couronne qu'il ne faut pas faire rouler par terre; elle est digne d'être cueillie par les mains des anges et des séraphins pour qu'ils la placent avec respect et amour sur la tête de leur Seigneur. Quand le cœur se porte vers des choses viles, la couronne roule par terre et chaque objet vil auquel le cœur s'attache le fait rouler à coups de pied; mais quand l'homme porte haut son cœur, comme dit David, Dieu est exalté; c'est une couronne que le cœur élevé de son épouse pose sur sa tête au jour de son allégresse; car ses délices sont d'être avec les enfants des hommes. La source de ces délices intimes ne vient pas de la terre; c'est du côté du ciel qu'il faut porter nos désirs, sans les amoindrir par l'appât d'un autre goût; il faut, au contraire, les détacher du créé et les dilater en les dirigeant vers celui qui a dit: Ouvrez la bouche et dilatez-la, et moi, je la remplirai*. Voilà pourquoi celui qui cherche une satisfaction dans un objet créé quelconque ne garde pas son cœur vide de tout pour que Dieu le remplisse de ses ineffables délices; aussi il se retire de lui comme il s'en est approché; il avait les mains embarrassées, et il n'a pas pu prendre ce que Dieu lui donnait. Que Dieu nous réserve de tous ces embarras si pernicieux qui nous privent de libertés si pleines de douceur et de suavité! Aussi mes biens chères filles dans le Christ, servez ce divin Maître en marchant dans la voie de la mortification qu'il nous a tracée; vivez d'une façon absolue dans la patience, dans le silence, dans le désir d'endurer toutes sortes de souffrances; soyez les bourreaux de votre satisfaction. Mortifiez-vous dans le cas où il y aurait encore à faire mourir en vous quelque chose qui empêche la résurrection de l'Esprit Saint. Que ce divin Esprit demeure en vous. Ainsi soit-il!

    Malaga, 18 novembre 1586. Votre serviteur,

    Frère Jean de la Croix.

    * Dilata os tuum, et implebo illud. Psaume 80.

  • La croix de Prinçay

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    Un laïcard fanatique voulait que soit enlevée la croix qui surmonte le portail rénové du cimetière de Prinçay, dans la Vienne (cimetière où est enterré son père, dans une tombe… avec une croix). Le tribunal administratif de Poitiers vient de le débouter.

    L’affaire a commencé en 2014. Et elle vient de trouver (sans doute) son épilogue judiciaire. Inverse de celui de Ploërmel. Ce qui me permet d’insister, une fois de plus, sur le fait que le Conseil d’Etat se contente d’appliquer la loi, et qu’on ne peut pas lui reprocher d’appliquer la loi à Ploërmel si c’est pour le féliciter d’appliquer la même loi à Prinçay…

    Bref, en l’occurrence, le tribunal administratif de Poitiers, en mars 2017, avait demandé au Conseil d’Etat son avis sur la question de cette croix, avant de prendre une décision.

    Le Conseil d’Etat avait répondu en citant le désormais fameux article 28 de la loi de persécution anticatholique de 1905 : « Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires ainsi que des musées ou expositions. »

    Le portail du cimetière, avec sa croix, date de 1859. Donc la croix ne tombe pas sous le coup de la loi de persécution. Mais selon le plaignant, ce n’est pas la croix d’origine qui se trouve sur le nouveau portail. Le Conseil d’Etat répond que « en prévoyant que l'interdiction qu'il a édictée ne s'appliquerait que pour l'avenir, le législateur a préservé les signes et emblèmes religieux existants à la date de l'entrée en vigueur de la loi ainsi que la possibilité d'en assurer l'entretien, la restauration ou le remplacement ».

    Donc il est licite de remplacer la croix. Et le maire avait toujours souligné que la croix avait été remplacée à l’identique.

    A l’audience du tribunal administratif de Poitiers, le 9 novembre, le rapporteur public avait… rapporté l’avis du Conseil d’Etat, qui a donc été suivi par le tribunal ce 23 novembre. Le laïcard est débouté et condamné à 1.200€ de frais de justice.

    Le laïcard peut faire appel, s’il a de l’argent à perdre. Car le Conseil d’Etat a déjà tranché…

  • Chinois

    Le parti communiste chinois a interdit aux agences de voyage de faire visiter le Vatican, ses musées et la basilique Saint-Pierre. Plusieurs agences ont confirmé à Radio Free Asia avoir reçu cette consigne, datée du 16 novembre. Le motif officiel en est que la Chine et le Vatican n’ont pas de relations diplomatiques. Sic.

    Toute agence qui ferait de la publicité pour le Vatican dans ses brochures encourt une amende pouvant aller jusqu’à 300.000 yuans (plus de 39.000 €).

    Publicité ou pas, tous les Chinois allant en Italie visitent Saint-Pierre de Rome et les musées du Vatican, et les agences de voyage ne voient pas comment il pourrait en être autrement.

    On se pose donc la question du motif réel de cette interdiction. D’autant que mardi a été annoncée l’organisation d’une exposition simultanée aux musées du Vatican et au palais impérial de Pékin en mars prochain…

    On suppose que c’est pour le gouvernement chinois une façon de faire pression sur le Vatican pour faire savoir que le Saint-Siège met trop de temps à accepter les conditions chinoises d’un accord.

  • Chronique du délire

    Le groupe EELV du Conseil de Paris demande que les « Journées du patrimoine » deviennent les « Journées du matrimoine et du patrimoine ».

    Deux élues centristes (Assemblée et Sénat) demandent que les municipalités s’engagent à baptiser au moins une rue du nom d’une femme, parce que à tous les carrefours on ne voit que des noms d’hommes.

    Dans le tsunami mondial des accusations de « harcèlement sexuel », on note la mise à pied d’un journaliste du New York Times qui il y a très longtemps a posé sa main sur la cuisse d’une femme et a tenté de l’embrasser (selon le récit de la « victime »). La direction du journal a donc suspendu ce journaliste parce que son comportement n’est pas compatible avec les « valeurs » du journal. Les valeurs du New York Times, l’un des journaux les plus intellectuellement, culturellement et politiquement pourris de la planète…