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Sainte Cécile

Sainte Cécile étant la patronne des musiciens par un très traditionnel qui pro quo sur la première antienne de son office (et le premier répons des matines), ce texte a été souvent mis en musique. En 1879, Franz Liszt s’inspirait de la mélodie grégorienne pour un bref motet destiné à être interprété lors de l’inauguration d’un monument à Palestrina à Rome en mai 1880. On sait que Liszt n’eut jamais de succès avec les œuvres religieuses de sa dernière période. Il répondit (en français) à Carolyne de Sayn-Wittgenstein sur le « maigre effet » produit par celle-là :

Que mon antiphone: Cantantibus organis n’ait produit qu'un ‘maigre effet’ ne me surprend guère. Le public cherche le divertissement peu lui importe à quels dépens il s’émoustille. Volontiers je me résigne à en rester ‘pour mes frais de modestie’ dans mes compositions religieuses. Elles sont faibles, sans doute, peut-être même manquées; mais non d’un goût commun. Faire briller, triller, roucouler et brailler Sainte Cécile me répugne. On peut se dispenser aussi de fuguer le verset: ‘Fiat cor meum immaculatum ut non confundar' auquel la plus simple expression possible me paraît le mieux adaptée.

Voici l’antienne chantée par les moines de Solesmes (avec le premier psaume des vêpres), puis dans la version de Liszt.

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Alors que jouaient les instruments de musique, Cécile répétait au Seigneur : Que mon cœur soit sans tache, afin que je ne sois pas confondue.
podcast

 

Commentaires

  • Je viens d'écouter l'extrait des moines de Solesmes, et il me semble plutôt reconnaitre le début du premier psaume des vêpres : le psaume 109.

  • Oui évidemment, il s'agit du premier psaume des vêpres...

    Merci. Je me demande bien pourquoi j'ai écrit laudes en pensant vêpres...

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