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  • Benoît XVI

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    (Trois autres photos ici.)

    Extrait du communiqué du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou :

    Le 25 septembre, le président du DREE a été reçu au Vatican par le pape émérite Benoît XVI. Le métropolite Hilarion a congratulé le pape Benoît XVI, qui fêtait son 90e anniversaire, et lui a transmis les chaleureuses salutations et les meilleurs vœux de Sa Sainteté le patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie.

    Pendant l’entretien qui a suivi, le président du Département des relations ecclésiastiques extérieures a parlé au pontife émérite de la rencontre du patriarche Cyrille et du pape François, le 12 février 2016, ainsi que des différents aspects de la coopération entre l’Église orthodoxe russe et l’Église catholique romaine.

    Répondant aux questions du pape émérite Benoît XVI sur la renaissance de la foi dans l’espace canonique de l’Église orthodoxe russe, le métropolite Hilarion a évoqué la construction de nouvelles églises, l’ouverture de monastères, la création de facultés de théologie dans les universités, l’activité éditoriale et éducative de l’Église.

    Mgr Hilarion a remis au pape Benoît XVI l’édition russe du livre de ce dernier, "La théologie de la Liturgie", publié par les Éditions du Patriarcat de Moscou avec la participation de la Fondation caritative Saint Grégoire le Théologien. Le pape émérite a chaleureusement remercié le président du DREE et dit espérer que ce livre, traduit en russe, serait utile aux fidèles de l’Église orthodoxe pour une meilleure compréhension de la Liturgie.

    Comme cadeau d’anniversaire, le métropolite a offert au pape émérite les six tomes de son ouvrage Jésus Christ. Vie et enseignement.

    (On remarquera que La théologie de la liturgie – un recueil de textes sur le sujet - est publié en russe, par le patriarcat orthodoxe, avant de paraître en français : il est annoncé dans sa version française pour le 16 novembre…)

  • Propos de l’aide-fossoyeur

    Propos de l’immonde Mgr Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie et grand chancelier du désormais « Institut pontifical théologique Jean-Paul II pour les sciences du mariage et de la famille » :

    Rappelez-vous que l'institut créé par Jean-Paul II est né d'un synode [sur la famille] et d'une exhortation apostolique post-synodale, Familiaris Consortio. Maintenant, il y a eu deux autres synodes et une autre exhortation apostolique, Amoris Laetitia. En ce sens, la direction que prendra le nouvel institut est strictement liée à Amoris, qui devient sa “Magna Carta”.

    (…)

    Ce que je pense, c'est que le pape François a interprété, plus profondément que d'autres, la signification de Familiaris Consortio. Je suis plus que convaincu de cela. Je vais vous dire pourquoi : le pape François a fait avancer, a soulevé, certaines intuitions présentes dans Familiaris Consortio qui n'avaient pas vraiment été explicitées de manière très visible.

    Je peux vous donner un exemple clair, qui est le divorcé et remarié. La vraie révolution s'est produite sous Jean-Paul II, pas sous François, et elle n'a pas encore été réellement comprise. Il faut se rappeler qu'avant [Familiaris Consortio], ce n'était pas seulement que les divorcés et remariés ne pouvaient pas simplement recevoir la communion, c’est qu'ils étaient pratiquement excommuniés et expulsés. Ils étaient à l’extérieur. Après Jean-Paul, tout le monde était à l'intérieur de la maison ... Je ne peux pas simplement les envoyer sur la terrasse !

    En ce sens, je veux insister sur le fait que le meilleur interprète de Jean-Paul II est le pape François.

    Ces gens-là n’assument même pas leurs turpitudes. Il faut qu’ils salissent les autres. Il faut que l’immonde homosexualiste Paglia salisse Jean-Paul II qu’il est censé honorer. C’est évidemment un mensonge que Jean-Paul II ait changé quoi que ce soit à la doctrine ou à la pastorale des « divorcés remariés ». Bien au contraire il l’a fermement réaffirmée. Et c’est un ignoble mensonge de prétendre qu’avant Jean-Paul II les « divorcés remariés » étaient pratiquement excommuniés. Ce n’est évidemment pas vrai. Mais l’immonde Paglia ne peut pas s’empêcher de cracher sur l’Eglise.

    Et c’est une immonde imposture de faire de François le meilleur interprète de Jean-Paul II.

    De cet affreux entretien on retiendra deux choses :

    - Oui, les adultères permanents peuvent désormais communier. (Mais on le savait déjà.)

    - Le nouvel Institut se fonde uniquement sur Amoris laetitia, et le nom de Jean-Paul II qu’il continue de porter est donc une fausse étiquette, une arnaque.

  • Saint Venceslas

    La fête nationale tchèque de saint Venceslas, le 28 septembre 2016, à Stará Boleslas, sur le lieu de son martyre. Avec les évêques et le président de la République. Et la vraie tête de saint Venceslas portée en procession.

    Le premier chant est l’hymne national tchèque. Le second est le choral de saint Venceslas, sans doute la plus ancienne pièce non liturgique qui ait été chantée sans interruption depuis sa création au XIIe siècle.

    Svatý Václave,
    vévodo české země,
    kníže náš,
    pros za ny Boha,
    svatého Ducha!
    Kyrieleison.

    Saint Venceslas,
    Duc de Bohême,
    notre prince,
    prie pour nous Dieu
    le Saint-Esprit
    Kyrie eleison!

    Nebeské toť dvorstvo krásné
    blaze tomu ktož tam pojde
    život věčny
    oheň jasný
    svatého Ducha
    Kyrieleison.

    La cour céleste est merveilleuse,
    bienheureux qui y va
    vie éternelle,
    feu clair
    du Saint-Esprit
    Kyrieleison!

    Pomoci tvé žádámy,
    smiluj se nad námi,
    utěš smutné,
    odžeň vše zlé,
    svatý Václave!
    Kyrieleison.

    Nous demandons ton aide,
    aie pitié de nous
    réconforte ceux qui sont tristes,
    chasse tout mal,
    saint Venceslas!
    Kyrieleison!

    Une autre version, a capella, avec quelques belles images :

  • Ils ont gagné !

    On sait que la Commission européenne a lancé des procédures contre les pays qui refusaient de recevoir des « migrants », et que la Cour de Justice de l’UE a donné tort à la Hongrie et à la Slovaquie qui contestaient la légalité de la décision, au motif notamment que le texte remanié n’avait été avalisé que par deux Etats membres… mais ça fait une majorité selon les graves juristes de la CJUE.

    Quoi qu’il en soit, le texte est caduc aujourd’hui 27 septembre. Donc on ne peut plus l’appliquer chez les récalcitrants.

    Ce même jour, la Commission européenne « recommande un nouveau programme de réinstallation pour conduire en Europe au moins 50.000 des personnes les plus vulnérables ayant besoin d'une protection internationale dans les deux prochaines années ». Et elle a déjà « mis de côté » 500 millions d'euros pour soutenir les Etats membres qui accepteront d’en accueillir (donc 10.000 euros par personne).

    Mais, grande nouveauté : la Commission parle bien des Etats qui « accepteront » d’accueillir des « réfugiés ». Il n’est plus du tout question de « relocalisations » forcées décidées de Bruxelles.

    Autrement dit les méchants Polonais, Hongrois, Slovaques et Tchèques ont gagné sur toute la ligne…

    Les chiens aboient, la caravane passe. Mais les chiens sont fatigués d’aboyer, on dirait…

  • Nouvelles des cinglés

    Le « collectif 269 Life Libération Animale » mène des actions spectaculaires chaque 26 septembre pour faire connaître son idéologie « végan » délirante. (Le 26 septembre parce que « 26-9 », 269 étant le numéro d’un veau que l’organisation avait sauvé. En Israël, semble-t-il, puisque c’est là qu’elle a été créée.)

    Hier soir les militants « antispécistes » (qui croient que les veaux sont au moins aussi intelligents que les hommes et qu’en tout état de cause ils ont autant de droits) ont manifesté devant divers abattoirs. Où ils ont été attendus par autant de paysans. Lesquels avaient éventuellement organisé un barbecue…

    A Limoges, les pancartes des végans disaient : « Hommage aux victimes du massacre de masse », et les paysans du barbecue avaient installé un panneau : « Sauvez un paysan, mangez un végan ! »

    « Nous sommes là pour rendre hommage aux trois millions d'animaux qui seront tués cette nuit dans les abattoirs de France », disait la coordinatrice de l'action nationale à Narbonne…

    (Au fait, les végans sont pour la liberté de l'avortement jusqu'à au moins 18 semaines. Bien sûr : c'est "spéciste" de croire que le foetus humain serait un être sensible...)

  • Dérive irlandaise

    Le Premier ministre irlandais, Leo Varadkar (sodomite de père indien), a annoncé que le référendum sur l’avortement aurait lieu en mai ou juin 2018. Il a précisé, en toute hypocrisie assumée, que ce référendum suivrait les recommandations de la commission indépendante qui a été constituée pour réfléchir à la question, et qui doit rendre son rapport avant le 20 décembre. En fait on sait déjà, évidemment, quelles sont les conclusions d’une commission dont l’unique fonction est de demander aux Irlandais de voter le contraire de ce qu’ils avaient voté en 1983, quand ils avaient approuvé par 67% des voix le 8e amendement garantissant le droit à la vie de l’enfant à naître.

    Depuis lors l’eau pourrie a passé sous les ponts irlandais, au point que le soi-disant mariage entre personnes de même sexe a été adopté par référendum en 2015.

    Pour faire bonne mesure, le gouvernement annonce six autres référendums modifiant la Constitution. En octobre 2018, pour l’élection directe des maires, la suppression du délit de blasphème, et la suppression de l’article de la Constitution rendant hommage aux femmes au foyer : « L'État reconnaît que, par sa vie à la maison, la femme fournit à l'État un soutien sans lequel le bien commun ne pourrait être atteint. »

    En 2019, pour réduire à deux ans le temps où des couples doivent vivre séparés avant de pouvoir divorcer, pour permettre aux Irlandais de l’étranger de voter à l’élection présidentielle, et pour instituer le droit de vote à 16 ans…

  • Arvo Pärt prix Ratzinger

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    Le prix Ratzinger 2017 a été attribué à Theodor Dieter, Karl-Heinz Menke, et Arvo Pärt.

    Le premier est un théologien luthérien très impliqué dans le dialogue œcuménique. Le deuxième est un théologien catholique, grand connaisseur de la pensée de Joseph Ratzinger et membre de la Commission théologique internationale. Le troisième est le compositeur vivant le plus joué dans le monde alors que sa musique est quasiment uniquement religieuse.

    Le cardinal Ruini, premier président du comité scientifique de la Fondation Ratzinger, avait dit que ce prix serait le « Prix Nobel de la théologie ».

    On fait remarquer qu’avec Arvo Pärt, pour la première fois le prix est attribué à quelqu’un qui n’est pas un théologien. En fait c’est une erreur de perspective, ou une myopie intellectuelle. Car Arvo Pärt est bien évidemment un théologien, l’un des plus importants théologiens de notre temps. Qui s’exprime par la musique, et non par les mots. Quoiqu’il utilise aussi des mots. Ceux de la liturgie. Et il est très remarquable que ce très pieux orthodoxe, qui ne se déplace jamais sans son impressionnant confesseur (sorte de moine sorti d’une Russie mythique), a composé la grande majorité de ses œuvres sur des textes de la liturgie catholique latine…

    La photo montre Arvo Pärt avec Benoît XVI en 2011, lors du 60e anniversaire de sacerdoce du pape. A cette occasion avait été interprétée la version révisée du Vater unser (Notre Père en allemand) d’Arvo Pärt dédiée à Benoît XVI. Quelques mois plus tard Benoît XVI le nommait membre du Conseil pontifical de la culture.

    Le prix Ratzinger attribué à Arvo Pärt est aussi un hommage de la Fondation Ratzinger à l’amour du pape émérite pour la musique. En 2010, l’interprétation de Cecilia vergine romana d’Arvo Pärt lui avait inspiré un beau commentaire sur le… silence (ce qui en effet convient à cette musique).

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  • Saints Côme et Damien

    L’introït de la messe, Sapientiam, est aujourd’hui celui d’une messe de commun des martyrs. Mais il fut composé pour la fête des saints Côme et Damien, lorsque Félix IV (526-530) fit du Temple de la Paix, que lui donna Théodoric, une basilique dédiée aux deux saints.

    La mosaïque de l’abside est d’époque. On y voit au centre le Christ, avec à sa droite le pape Félix IV, saint Côme et saint Paul, et à sa gauche saint Pierre et saint Damien.

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    Sapiéntiam Sanctórum narrent pópuli, et laudes eórum núntiet ecclésia : nomina autem eórum vivent in sǽculum sǽculi.
    Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio.

    Que les peuples racontent la sagesse des saints, et que l’assemblée publie leurs louanges ; leur nom vivra de génération en génération.
    Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, c’est aux hommes droits que sied la louange.

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    Par les moniales d’Argentan, direction dom Joseph Gajard :
    podcast

  • Berlin ouest, Berlin est…

    Première carte, les circonscriptions de Berlin où la CDU, dimanche, est arrivée en tête (en noir), les circonscriptions où La Gauche (die Linke, équivalent de Mélenchon) est arrivée en tête (en mauve).

    Deuxième carte : Berlin ouest et Berlin est au temps du Mur…

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  • Les chiens aboient…

    Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l’UE se sont réunis hier à Bruxelles, avec le vice-président de la Commission Frans Timmermans, pour évoquer une fois de plus les « violations de l’Etat de droit » dans les réformes judiciaires en Pologne, et définir une ligne de conduite.

    Et alors ?

    Alors rien.

    La France, la Suède et les Pays-Bas ont martelé qu’il fallait sévir.

    La Hongrie a défendu la Pologne.

    Personne n’a prononcé l’expression « article 7 »…