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La musique et le silence : Benoît XVI inspiré par Arvo Pärt

Le pape a assisté samedi à un concert qui lui était offert par le groupe pétrolier ENI (qui participe comme sponsor aux travaux de rénovation des murs latéraux extérieurs de la Basilique Saint-Pierre). Il a notamment déclaré, à propos de Cecilia vergine romana d’Arvo Pärt :

Le texte du martyre de la sainte, et le style particulier qui en donne une clé d'interprétation musicale, semblent représenter la place et le rôle de la foi dans l'univers : au milieu des forces vitales de la nature, qui sont autour de l'homme, et aussi en lui , la foi est une force différente, qui répond à une parole profonde , "sortie du silence " , comme disait saint Ignace d'Antioche. La parole de la foi a besoin d'un grand silence intérieur, pour écouter et obéir à une voix qui est au-delà du visible et du tangible. Cette voix parle aussi à travers les phénomènes de la nature, parce que c'est la puissance qui a créé et régit l'univers; mais pour la reconnaître, il faut un cœur humble et obéissant - comme nous l'enseigne aussi la sainte dont nous faisons aujourd'hui mémoire : Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus. La foi suit cette voix profonde, là où l'art à lui seul ne peut pas atteindre : elle la suit dans le chemin du témoignage , de l'offrande de soi-même par amour , comme l'a fait Cécile . Alors, l'œuvre d'art la plus belle, le chef-d'œuvre de l'être humain, est chacun de ses actes d'amour vrai, du plus petit - dans le martyre quotidien - au sacrifice suprême. Ici, la vie elle-même se fait chant : une anticipation de cette symphonie que nous chanterons ensemble au paradis.

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