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  • Samedi de la Passion

    Les lectures et les chants de la messe décrivent de nouveau la Passion du Seigneur. La leçon est une lamentation du Prophète Jérémie, qui est la figure du Christ souffrant : « Souviens-toi que je me suis tenu (et me tiens toujours) devant ta face afin de dire du bien (intercéder) pour eux (nous tous) et détourner d’eux ta colère. » Le Christ est, pour tous les temps, médiateur et intercesseur ; son sacrifice implore continuellement miséricorde. Mais la malédiction qui suit à été changée par le Christ en cette prière : « Pardonne-leur ; ils ne savent pas ce qu’ils font. »

    L’Évangile nous présente encore un trait de l’histoire de la Passion intérieure. Nous sommes dans les derniers jours qui précèdent la mort du Christ, les princes des prêtres sont tellement aveuglés par leur haine qu’ils veulent faire mourir Lazare, le témoin du grand miracle. Jean décrit ensuite le dimanche des Rameaux et les acclamations du peuple qui va au devant de Jésus avec des palmes. Pendant que le Seigneur enseigne dans te temple, des païens viennent le trouver. Quel contraste ! Les Juifs veulent faire mourir leur Messie, les païens le recherchent. La prière des païens fait naître dans l’âme du Christ des pensées joyeuses et des pensées tristes. Il voit se lever l’aurore du jour de moisson et cette aurore brille au milieu de la nuit de la passion. Des pensées du mont des Oliviers et des pensées du Thabor traversent son Cœur. Il songe à sa mort douloureuse et son âme frissonne ; mais il voit aussi la gloire de Dieu et la rédemption des hommes qui seront les fruits de sa mort, et son âme se rassérène. Il désigne ces fruits par deux images. C’est d’abord la belle image du grain de froment. Il faut que le divin grain de froment meure, soit enfoncé dans le sol ; dans huit jours, ce sera le grand jour de repos du divin grain de froment. Puis lèvera une pousse magnifique qui produira des fruits abondants : le jour de Pâques du Christ et de tous les chrétiens ressuscités. Ce sera la moisson. Voici la seconde image : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tout à moi. » C’est là une image qui dépasse les temps et nous montre les rachetés de tous les temps, groupés autour de la Croix ; nous aussi, nous avons été attirés par lui. Ainsi l’Évangile parle de toutes les grandes journées de la semaine qui va commencer : du dimanche des Rameaux, du Vendredi Saint (« élevé »), du Samedi-Saint (le grain de froment) et de la splendeur de Pâques.

    Dom Pius Parsch

  • Aux Etats-Unis

    Neil Gorsuch a été confirmé comme juge à la Cour suprême par le Sénat. Mais il a fallu pour cela que Donald Trump modifie les règles. Jusqu’ici il fallait que le prétendant recueille 60% des voix (celles de 60 sénateurs sur les 100 s’ils sont tous présents). Or il était patent que Neil Gorsuch ne pouvait pas obtenir 60 voix, à savoir 8 voix de démocrates en plus des 52 voix des républicains. Lundi, la commission de la Justice avait approuvé la nomination, mais grâce aux 11 voix républicaines, contre les 9 démocrates, et c’est paraît-il une première qu’il y ait une telle opposition. Ensuite on a même vu un sénateur prononcer un discours de 15h30 (debout, sans pause) pour protester contre cette nomination. Hier, les républicains ont donc voté hier une modification du mode de scrutin pour que suffise la majorité simple : 51 sénateurs. Et aujourd’hui Neil Gorsuch a été confirmé par… 54 sénateurs contre 45 : trois démocrates (qui veulent se faire réélire l’an prochain dans des Etats majoritairement républicains) ont voté pour lui.

    Cet épisode répond de façon éloquente aux milieux pro-vie qui se désolaient ou s’irritaient de l’audition de Neil Gorsuch devant le Sénat : celui qu’on avait présenté comme un juge pro-vie n’avait pas fait la moindre allusion qui permette de la classer ainsi, et s’était au contraire strictement attaché au respect de la légalité actuelle. On comprend pourquoi. Bien qu’il ait pris soin d’être parfaitement politiquement correct, il a fallu changer les règles pour que sa nomination soit confirmée. Tout « dérapage » aurait été fatal. Or ce qui compte est qu’il soit maintenant et définitivement juge à la Cour suprême, et si l’on se pose encore des questions, il suffit de voir comment les démocrates ont voulu à toute force l’en empêcher.

    Cet épisode n’est pas sans lien avec la frappe américaine en Syrie. Le même jour, Donald Trump a nommé secrétaire à la Défense un vétéran pro-vie. Et l’on s’en félicite. Mais il se trouve que les pro-vie sont aussi, généralement, et surtout quand ils sont d’anciens officiers, des pro-guerre. La grande majorité des républicains est pour que l’Amérique continue d’être le gendarme du monde et frappe les méchants partout (surtout les Arabes). En outre Donald Trump est victime en permanence de la propagande médiatique qui en fait un agent de Poutine. Et l’immense majorité des Américains est anti-Poutine. La frappe en Syrie ressemble à l’audition de Gorsuch devant le Sénat. L’analyse de Thomas Flichy de La Neuville doit être proche de la réalité.

  • Vendredi de la Passion

    Miserére mihi, Dómine, quóniam tríbulor : líbera me, et éripe me de mánibus inimicórum meórum et a persequéntibus me : Dómine, non confúndar, quóniam invocávi te.

    In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum : in justítia tua libera me.

    L’introït est tiré du psaume 30 et il exprime, comme d’habitude, les angoisses de l’âme de Jésus à l’approche de sa passion : « Seigneur, pitié, car je suis dans l’angoisse, — chargé des péchés de toute l’humanité ; objet d’une haine irréconciliable de la part de mes adversaires et des pécheurs, signe et objet de malédiction devant la justice et la sainteté de Dieu, — délivrez-moi de mes ennemis ; ah ! Que je ne demeure pas confondu, puisque je vous invoque et que je recours à vous. » La prière de Jésus obtint son effet, puisque le Père éternel le délivra, et avec Lui l’humanité, des liens de la mort au jour de la résurrection, quand la surabondante plénitude de la vie glorieuse du Christ se répandit dans son corps mystique, et fit de la résurrection spirituelle des âmes le principe de leur future vie de gloire. C’est en ce sens que l’Apôtre dit que le Christ mortuus est propter delicta nostra, resurrexit propter iustificationem nostram [est mort pour nos péchés, est ressuscité pour notre justification], en tant que la gloire de la résurrection du Chef se répand dans les membres moyennant la grâce qui remet le péché et mérite l’éternelle récompense.

    Cardinal Schuster

    Cet introït assemble trois expressions du psaume 30, prises des versets 10, 16 et 18, dans l’antique version du psautier romain. Le verset chanté ensuite est comme il se doit le premier verset du psaume : il exprime l’espérance de la résurrection, qui se poursuit dans les versets suivants et où l’on trouve « in manus tuas commendo spiritum meum », phrase prononcée par le Christ sur la Croix. Cette espérance est en fait, par delà la plainte, le thème principal du psaume. Qui est ainsi en quelque sorte caché dans l’introït (et les autres chants de la messe), et le verset 20 s’exclame : « Comme elle est grande l’abondance de ta douceur, Seigneur, que tu as cachée pour ceux qui te craignent, et que tu as accomplie pour ceux qui espèrent en toi. »

  • Colonisation

    Vu sur Fdesouche :

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    Mais attention, pas d'amalgame...

     

  • Haro sur la Hongrie (comme d’habitude)

    Cette fois, le gouvernement hongrois est accusé de s’en prendre aux « libertés académiques ». Parce qu'il a fait adopter par le Parlement une loi qui devrait rendre impossible le maintien en Hongrie de l’université créée et financée par George Soros.

    On sait que le gouvernement hongrois fait à juste titre la chasse aux multiples organisations de George Soros, qui véhiculent la pire idéologie mondialiste et mortifère sous couvert de « droits de l’homme ». De pseudo-organisations de la société civile, comme dit le ministre des Capacités humaines Zoltan Belog, et « nous nous sommes engagés à empêcher leurs activités par tous les moyens légaux possibles ».

    Or, en procédant à l’inspection des diverses universités étrangères installées en Hongrie, il a découvert de nombreuses irrégularités : défaut de partenariat hongrois, absence d’accréditation des programmes, délivrance de certificats qui ne sont pas de vrais diplômes… Et la pire d’entre elles est celle de Soros, dont l’existence même est problématique : elle s’appelle Central European University, et il y a aussi à Budapest une université appelée Közép-európai Egyetem : les deux noms sont identiques : en français Université d’Europe centrale, et c’est une même université, en double : l’une qui est agréée par l’Etat, l’autre qui est une sorte d’alien.

    Parmi les dispositions de la nouvelle loi il y a l’obligation pour l’université privée d’avoir un campus dans son pays d’origine. Or ce n’est pas le cas de celle de Soros, ce qui montre bien qu’il s’agit strictement d’une ingérence dans les affaires hongroises.

    Ce qu’on oublie de préciser est que les 27 autres universités étrangères installées à Budapest ne sont pas du tout menacées, et qu’il n’y a donc aucune menace sur les « libertés académiques ».

    En réalité, a souligné le Zlotan Belog, « nous sommes confrontés à de puissants milieux d’affaires, car nous ne devons pas nous faire d’illusions, l’enseignement supérieur ce sont aussi des affaires ».

    Suite aux critiques formulées par un porte-parole du gouvernement allemand, le porte-parole du gouvernement hongrois a jugé regrettable que les mensonges de George Soros puissent tromper un gouvernement aussi respecté et responsable, et il a ajouté que cette critique est « particulièrement intéressante » si l’on sait que, compte tenu des lois allemandes, l’université de George Soros ne pourrait pas s’installer en Allemagne…

    Selon Euractiv, « les villes européennes tendent la main à l’université Soros de Budapest » : elles sont prêtes à accueillir l'université. Les villes ? Toutes les villes ? En réalité UNE ville : Vilnius.

    Il y a eu à Budapest une manifestation pour défendre « la liberté de l’éducation ». La photo que publie Euractiv est intéressante, quand on sait qu’il n’y a pas d’immigration en Hongrie. Ce n’était pas une manifestation hongroise…

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  • Petits meurtres à la maison

    Lu sur Gènéthique, depuis DH.be :

    « De plus en plus de femmes belges et européennes ont recours » à l’achat de kits sur internet pour avorter, constatent les plannings familiaux. Ces kits contiennent les deux médicaments prescrits pour l’IVG médicamenteuse, mifepristone et misoprostol. Cette pratique est interdite, et « fortement déconseillée ». Toutefois certaines femmes « ont du mal à parler d’avortement et préfèrent éviter les médecins » déclare le docteur Pé, médecin planning familial, y compris dans les pays où l’avortement est dépénalisé. Il est « impossible de chiffrer ce phénomène », mais « les médecins interviennent de plus en plus régulièrement suite à des ‘avortements ratés’ pratiqués à domicile ».

    La culture de mort n’a pas de limites.

  • La bonne blague

    Le 17 mars dernier, François recevait les participants à une réunion du groupe international Ethique et théologie catholique. Il aurait dit, pour illustrer son sempiternel propos de l’unité dans la diversité, sur le ton de la blague :

    « A l’intérieur de la Sainte Trinité, ils se disputent tous derrière les portes closes, mais en dehors ils donnent l’image de l’unité. »

    Le ton ne change rien au fait que c’est un blasphème, et une énormité théologique.

    On lira ici les commentaires de Jeanne Smits.

    Je voudrais signaler autre chose. L’article du magazine qui relate le propos est centré sur Emilce Cuda, car c’est elle qui raconte l’entrevue avec le pape. Emilce Cuda, « la femme qui sait comment lire le Pape François », comme dit le titre, est une théologienne de l’Université catholique pontificale de Buenos Aires, elle est « une adepte de la théologie du peuple rendue célèbre par François », et elle est proche du recteur de cette université, Mgr Victor Manuel Fernandez, qui est le principal nègre d’Amoris Laetitia (mais aurait aimé que le synode avalise les unions de personnes de même sexe).

    Et, ajoute l’auteur de l’article, « il y a ce fait remarquable qu’elle est une femme et une laïque dans un domaine dominé par le clergé ».

    Comme le montre en effet la photo illustrant l’article, où l’on voit autour du pape quatre femmes et trois hommes…

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  • Jeudi de la Passion

    Capitule et verset des laudes au temps de la Passion

    Veníte, mittamus lignum in panem eius, et eradamus eum de terra vivéntium, et nomen eius non memorétur ámplius.
    Deo grátias.

    Venez, mettons du bois dans son pain, et retranchons-le de la terre des vivants, et qu’on ne se souvienne plus de son nom. (Jérémie 11,19)

    . Éripe me de inimícis meis, Deus meus.
    ℟. Et ab insurgéntibus in me líbera me.

    Sauve-moi de mes ennemis, mon Dieu. Et délivre-moi de ceux qui se dressent contre moi. (psaume 58,2)

    *

    Antienne de Prime

    Líbera me, Dómine, * et pone me juxta te: et cujúsvis manus pugnet contra me.

    Délivre-moi, Seigneur, et place-moi auprès de toi, et que la main de qui que ce soit combatte contre moi. (Job 17,3)

    *

    Antienne de Tierce

    Judicasti, Dómine, * causam ánimæ meæ, defensor vitæ meæ, Dómine, Deus meus.

    Tu as jugé, Seigneur, la cause de mon âme, défenseur de ma vie, Seigneur mon Dieu. (Lamentations 3,58)

    *

    Antienne de Sexte

    Pópule meus, * quid feci tibi ? aut quid molestus fui ? Respónde mihi.

    Mon peuple, que t’ai-je fait ? Ou en quoi t’ai-je déplu ? Réponds-moi. (Michée 6,3)

    *

    Antienne de None

    Numquid rédditur * pro bono malum, quia fodérunt fóveam ánimæ meæ.

    Est-ce qu'on rend le mal pour le bien, puisqu'ils creusent une fosse pour m'ôter la vie ? (Jérémie 18,20)

    *

    Capitule et verset des vêpres au temps de la Passion

    Tu autem, Dómine Sábaoth, qui júdicas juste, et probas renes et corda, vídeam ultiónem tuam ex eis: tibi enim revelavi causam meam, Dómine, Deus meus.
    Deo grátias.

    Mais toi, Seigneur des armées, qui juges justement, et qui sondes les reins et les cœurs, fais-moi voir ta vengeance sur eux; car je t’ai confié ma cause. (Jérémie 11,20)

    . Éripe me, Dómine, ab hómine malo.
    ℟. A viro iníquo éripe me.

    Délivre-moi, Seigneur, de l’homme méchant. De l’homme inique délivre-moi. (psaume 139,2)

  • Mercredi de la Passion

    Voici les capitules, répons et versets des petites heures au temps de la Passion. (Pour que ceux qui ne connaissent pas le bréviaire aient un aperçu de la liturgie quotidienne de ce temps, centré sur les souffrances du Christ persécuté.)

    TIERCE

    Domine, omnes qui te derelinquunt, confundentur: recedentes a te, in terra scribentur: quoniam dereliquerunt venam aquarum viventium Dominum.
    - Deo grátias.

    Seigneur, tous ceux qui t’abandonnent seront confondus ; ceux qui se retirent de toi seront écrits sur la terre, parce qu’ils ont abandonné la source des eaux vives : le Seigneur. (Jérémie 17,13)

    ℟. Erue a framea, * Deus, animam meam.
    ℟. Erue a framea, * Deus, animam meam.
    . Et de manu canis unicam meam.
    ℟. Deus, animam meam.
    ℟. Erue a framea, * Deus, animam meam.

    Délivre mon âme du glaive, Dieu, et mon unique du pouvoir du chien. (psaume 21,21)

    . De ore leonis libera me, Domine.
    ℟. Et a cornibus unicornium humilitatem meam.

    De la gueule du lion libère-moi, Seigneur ; et ma faiblesse des cornes des licornes. (psaume 21,22)

    SEXTE

    Confundantur qui me persequuntur, et non confundar ego: paveant illi, et non paveam ego: induc super eos diem afflictionis, et duplici contritione contere eos, Domine, Deus noster.
    Deo grátias.

    Qu’ils soient confondus ceux qui me persécutent, et que moi je ne sois pas confondu ; qu’ils aient peur, et que moi je n’aie pas peur ; fais venir sur eux le jour de l’affliction, et broie-les d’un double broiement. (Jérémie 17,18)

    ℟. De ore leonis * Libera me, Domine.
    ℟. De ore leonis * Libera me, Domine.
    . Et a cornibus unicornium humilitatem meam.
    ℟. Libera me, Domine.
    ℟. De ore leonis * Libera me, Domine.

    De la gueule du lion libère-moi, Seigneur ; et ma faiblesse des cornes des licornes. (psaume 21,22)

    . Ne perdas cum impiis, Deus, animam meam.
    ℟. Et cum viris sanguinum vitam meam.

    Ne perds pas mon âme avec les impies, Dieu, ni ma vie avec les hommes de sangs. (psaume 25,9)

    NONE

    Recordare quod steterim in conspectu tuo, ut loquerer pro eis bonum, et averterem indignationem tuam ab eis.
    - Deo grátias.

    Souviens-toi que je me suis tenu devant Toi pour te parler en leur faveur, et pour détourner d’eux ton indignation. (Jérémie 18,20)

    ℟. Ne perdas cum impiis, * Deus animam meam.
    ℟. Ne perdas cum impiis, * Deus animam meam.
    . Et cum viris sanguinum vitam meam.
    ℟. Deus animam meam.
    ℟. Ne perdas cum impiis, * Deus animam meam.

    Ne perds pas mon âme avec les impies, Dieu, ni ma vie avec les hommes de sangs. (psaume 25,9)

    . Eripe me, Domine, ab homine malo.
    ℟. A viro iniquo eripe me.

    Délivre-moi, Seigneur, de l’homme méchant. De l’homme inique délivre-moi. (psaume 139,2)

  • Eurodictature

    Le Times rapporte les propos d’un « diplomate de haut rang » avertissant que les pays de l’UE devront accepter des « migrants » ou quitter l’Union européenne. Cette « source » dit, à propos de la plainte de la Hongrie devant la Cour européenne de Justice contre les quotas :

    « Je suis sûr que la CEJ confirmera la validation… Alors ils devront se conformer à la décision. S’ils ne le font pas ils feront face à des conséquences financières et politiques. Il n’y aura plus d’exemptions. Il n’y aura plus “un pied dedans un pied dehors”. Nous allons être très durs à ce sujet. Ils devront faire un choix : sont-ils ou non dans le système européen ? On ne peut pas faire chanter l’UE, l’unité a un prix. »