Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Hongrie : l’UE verra plus tard

    Comme prévu, la Commission européenne s’est penchée hier sur le cas du méchant gouvernement hongrois. On allait voir ce qu’on allait voir… Et finalement on verra plus tard…

    Les commissaires ont abordé « un large éventail de questions juridiques relatives à la Hongrie », a déclaré Frans Timmermans. Au premier chef la nouvelle loi sur l’enseignement supérieur, qui « trouble beaucoup de gens en Europe » et qui est « perçue par beaucoup comme une tentative de fermer la Central European University ». Mais… euh… bon… il faut prendre le temps d’examiner le texte de la loi, et d’en parler avec le gouvernement hongrois. La Commission prendra une décision le 27 avril, mais… euh… bon… engager une procédure d’infraction est « une chose compliquée à faire », « nous devons être absolument convaincus, avant de commencer à contester l’action d’un Etat membre quand nous croyons qu’il n’est pas en phase avec la législation européenne »…

    Timmermans a lourdement souligné la différence entre le méchant Hongrois qui nous fait des misères et le très très méchant Polonais auquel on fait la guerre. « Il n’y a pas de menace systémique à l’état de droit » en Hongrie, contrairement à ce qui se passe en Pologne, et le gouvernement hongrois parle toujours avec Bruxelles. « Cela fait une claire différence avec les autorités polonaises, qui ont refusé d’entrer en dialogue avec nous sur l’état de droit ».

    Bref, on ne sait déjà pas comment se dépatouiller avec ce qu’on a lancé contre la Pologne, alors pour la Hongrie on met la pédale douce…

    Au grand désappointement des inquisiteurs des « droits de l’homme ».

  • A propos d’Asia Bibi

    On peut lire ici ou là que le Sénat des Etats-Unis a voté une résolution demandant au gouvernement pakistanais de libérer Asia Bibi, d’assurer sa protection, et de modifier les lois anti-blasphème.

    Ce n’est pas exact. Le sénateur Rand Paul a présenté le 4 avril une proposition de résolution, appuyée par deux autres sénateurs, Christopher Coons et Marco Rubio.

    Le texte a été rédigé par quelqu’un qui connaît parfaitement le sujet et il est en tous points remarquable. Mais il ne s’agit, pour l’heure, que d’une proposition de résolution parmi beaucoup d’autres : c’est la 109e depuis le début de la session le 3 janvier dernier…

  • Dictature abortive

    La cour d’appel du travail du district de Jönköping en Suède a confirmé hier le jugement de première instance prononcé en 2015 contre une sage-femme, Ellinor Grimmark, qui refusait de participer à des avortements. Elle avait saisi le tribunal du travail pour discrimination après que trois cliniques lui eurent refusé un emploi, et elle a dû aller travailler en Norvège.

    La cour d’appel a statué que cette sage-femme n’avait « pas été victime de discrimination en raison de son refus de participer aux avortements », et n’a « trouvé aucune raison de soupçonner que la liberté d’opinion et d’expression d’Ellinor Grimmark ait été violée ». En punition de cette attitude intempestive, la sage-femme est en outre condamnée à verser des dommages et intérêts et un remboursement des frais juridiques au Conseil du comté de Jönköping.

    Cette affaire illustre le niveau de la culture de mort atteint en Suède : Ellinor Grimmark est la première personne dans ce pays à soulever la question de l’objection de conscience face à l’avortement.

    Non seulement la loi ne prévoit pas de clause de conscience pour les personnels de santé concernant l’avortement, mais elle stipule qu’un médecin qui refuserait de pratiquer un avortement est passible d’une amende et (ou) jusqu’à 6 mois de prison, et en cas de récidive jusqu’à quatre ans de prison.

    Ellinor Grimmark a l’intention de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme, qui a une jurisprudence favorable à la clause de conscience.

  • Jeudi Saint

    Abbaye de Ligugé, Jeudi Saint 1958 :
    podcast

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.

    Congregavit nos in unum Christi amor.
    Exsultemus, et in ipso jucundemur.
    Timeamus, et amemus Deum vivum.
    Et ex corde diligamus nos sincero.

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.

    Simul ergo cum in unum congregamur:
    Ne nos mente dividamur, caveamus.
    Cessent jurgia maligna, cessent lites.
    Et in medio nostri sit Christus Deus.

    Ubi caritas et amor, Deus ibi est.

    Simul quoque cum beatis videamus,
    Glorianter vultum tuum, Christe Deus:
    Gaudium quod est immensum, atque probum,
    Saecula per infinita saeculorum. Amen.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.

    L'amour du Christ nous a rassemblés et nous sommes un.
    Exultons et réjouissons-nous en lui.
    Craignons et aimons le Dieu vivant
    et aimons-nous les uns les autres d'un cœur sincère.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.

    Ne formons donc tous qu'un seul corps :
    Ne soyons pas divisés de cœur, prenons garde.
    Cessent les querelles méchantes, cessent les disputes.
    Et que le Christ soit au milieu de nous.

    Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.

    Qu'avec les bienheureux, nous voyions
    Votre glorieux visage, ô Christ Dieu,
    Joie immense et divine;
    Pendant la durée infinie des siècles. Ainsi soit-il.

  • En Indonésie

     

    indo.jpeg

    Insolite : le 6 avril dernier a été inaugurée la première université catholique d’Etat en Indonésie. En 2006 avait été fondé l’Institut pastoral Saint-Augustin (destiné à former des enseignants catholiques et des catéchistes), à Pontianak, à l’ouest de Bornéo (province de Kalimantan occidental). En 2010 a été lancé le processus de reconnaissance par l’Etat, qui a donc fini par aboutir.

    L’Institut catholique d’Etat (STAKatN) a été inauguré par l’archevêque de Pontianak Mgr Agustinus Agus, le ministre des Affaires religieuses Lukman Hakim Saiffudin, et le gouverneur de la province… qui est catholique.

    Il y a 10% de catholiques dans la région de Pontianak.

  • Mercredi Saint

    Les antiennes du jour :

    Líbera me * de sanguínibus, Deus, Deus meus : et exsultábit lingua mea justítiam tuam.

    Délivrez-moi d’un sang versé, ô Dieu, mon Dieu : et ma langue publiera avec joie votre justice.

    Contumélias * et terróres passum sum ab eis : et Dóminus mecum est tamquam bellátor fortis.

    Des outrages et des frayeurs, j’ai souffert de leur part : mais le Seigneur est avec moi comme un guerrier vaillant.

    Tu autem, Dómine, * scis omne consílium eórum advérsum me in mortem.

    Quant à vous, Seigneur, vous connaissez entièrement le dessein qu’ils ont formé contre moi en vue de ma mort.

    Omnes inimíci mei * audiérunt malum meum : Dómine, lætáti sunt, quóniam tu fecísti.

    Tous mes ennemis ont appris mon malheur : Seigneur ils se sont réjouis, parce que c’est vous qui l’avez fait.

    Fac, Dómine, * judícium injúriam patiéntibus : et vias peccatórum dispérde.

    Faites, Seigneur, justice à ceux qui souffrent l’injure : et ruinez entièrement les machinations des pécheurs.

    Antienne de Benedictus :

    Simon, dormis ? * non potuísti una hora vigiláre mecum ?

    Simon, tu dors ? tu n’as pu veiller une heure avec moi ?

    Antienne de Magnificat :

    Ancílla dixit * Petro : Vere tu ex illis es : nam et loquéla tua maniféstum te facit.

    Une servante dit à Pierre : Certainement, toi aussi, tu es de ces gens-là : car ton langage le révèle.

    La première antienne vient du psaume 50, selon le psautier gallican (puisque le verbe est au futur alors qu’il est au parfait dans le psautier romain), avec « Deus meus » au lieu de « Deus salutis meae ».

    La deuxième antienne vient de Jérémie 20,10-11, mais en résumé et par petits bouts : « Audivi enim contumelias multorum, et terrorem in circuitu : Persequimini, et persequamur eum, ab omnibus viris qui erant pacifici mei, et custodientes latus meum : si quomodo decipiatur, et prævaleamus adversus eum, et consequamur ultionem ex eo. Dominus autem mecum est, quasi bellator fortis. » (Car j’ai entendu les outrages d’un grand nombre, et la terreur de toute part : Persécutez-le et persécutons-le. Tous les hommes qui étaient en paix avec moi, et qui étaient sans cesse à mes côtés : Si on peut le tromper de quelque manière, ayons l’avantage sur lui, et tirons vengeance de lui. Mais le Seigneur est avec moi comme un guerrier vaillant.)

    La troisième antienne est le début de Jérémie 18,23 sans modifications.

    La quatrième est un morceau de Lamentations 1,21, avec ajout de « Domine ».

    La cinquième est un morceau du verset 7 du psaume 145, accolé à la fin du verset 9 du même psaume, avec les verbes mis à l’impératif.

    L’antienne de Benedictus commence par Marc 14,37 mais finit la phrase comme Matthieu 26,40.

    L’antienne de Magnificat met dans la bouche de la servante de Matthieu 26,69 ou 71 ce que disent « ceux qui se tenaient là » de Matthieu 26,73.

  • Macron

    Lu dans L’Homme Nouveau, éditorial de Philippe Maxence, répondant à la question Pourquoi parler d’Emmanuel Macron ? :

    Tout simplement parce qu’il est le point culminant de notre décomposition et qu’il révèle exactement où nous en sommes.

  • "Djihad armé"

    Le ministère de l’Intérieur ferme la mosquée de Torcy à cause de prêches « légitimant le djihad armé ».

    Matthias Fekl n’a donc pas davantage compris que ses prédécesseurs que les prêches « légitimant le djihad armé » trouvent leur légitimité dans le Coran. Et que si l’on veut qu’il n’y en ait plus il faut fermer toutes les mosquées. Et interdire le Coran.

  • Le bréviaire dit de Saint-Louis de Poissy

    Le bréviaire dominicain dit de l’abbaye Saint Louis de Poissy, mais qu’on pense avoir été réalisé pour Philippe le Bel ou Louis X le Hutin, est mis en ligne sur le site de la Bibliothèque nationale. Il comporte des illustrations superbes, certaines fort amusantes et peu propres à la prière…

    Suivez le guide...

  • En Hongrie

    Le président hongrois Janos Ader a signé hier les amendements à la loi sur l’enseignement supérieur qui devrait obliger l’« université Soros » à fermer.

    Dimanche, quelque 70.000 personnes (dont bon nombre payées par Soros comme d’habitude) ont manifesté à Budapest pour défendre la « liberté académique ».

    Vera Jourova, commissaire européen à la Justice, s’est félicitée de cette mobilisation et a demandé aux Hongrois de résister au gouvernement Orban.

    La Commission européenne doit débattre demain 12 avril des amendements hongrois. Selon Vera Jourova le texte ne cible qu’une seule université et donc sa base juridique est bancale.

    Vera Jourova ment, comme c’est son métier d’eurocrate. Certes, l’objectif politique immédiat est d’expulser l’université Soros, mais la loi édicte des principes qui s’appliquent à toutes les universités étrangères, après une inspection qui a montré des dysfonctionnements dans la plupart d’entre elles.

    La loi exige désormais que l’université étrangère ait un campus dans son pays d’origine. Le fait que l’université américaine Soros n’ait aucune activité aux Etats-Unis est bien la preuve qu’il s’agit d’abord d’une ingérence de Soros dans son pays natal.

    Vera Jourova devrait aussi vérifier si un Soros a le droit d’ouvrir une université chez elle à Prague. Car en France, n’en déplaise à nos inquisiteurs « démocrates » qui s’en prennent au gouvernement hongrois, c’est interdit. Le directeur d’une université doit être de nationalité française. Or le président et recteur de la Central European University est un Canadien, Michael Ignatieff (ancien président du parti libéral).