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  • Quand le disciple dépasse le maître

    Certains évêques se taisent à propos de l’idéologie développée par Georges Bergoglio. Certains font les perroquets, parfois de façon très intempestive afin que le pape entende à quel point ils sont… serviles. Mais il en est qui ont tellement assimilé la leçon qu’ils en viennent à dépasser le maître. Et c’est tout de même une grande fierté pour nous de constater que l’un de ceux-là est français. Il s’appelle Jean-Louis Balsa, il est évêque de Viviers. S’inspirant bien entendu d’Evangelii Gaudium, il écrit ceci dans son message de Noël :

    Chaque fois qu’un être humain se bat pour que la planète ne consume pas ses ressources, mais les convertisse en les recyclant durablement, c’est Dieu qui naît.

    J’en suis béat d’admiration. Plutôt que faire naître Dieu dans une étable (où il y avait deux animaux qui gaspillaient du foin et dont l’un polluait grave avec ses flatulences), Mgr Balsa le fait naître dans toutes les déchetteries. C’est un progrès fondamental.

    (On doit cependant constater que Mgr Balsa parle encore de Dieu, et de Dieu fait homme, ce qui n'est pas le cas de tous les messages épiscopaux de Noël.)

  • The cherry tree carol

    Le Noël anglais intitulé The cherry tree, le Cerisier, existe depuis au moins le XVe siècle, et il fait partie de nombreuses compilations de chants anglais de Noël, dans tous les arrangements possibles et imaginables. Il y en a pour tous les goûts sur Youtube (le chant authentique, du moins en folk américain, est celui de Jean Ritchie, mais j’aime beaucoup aussi l’interprétation de l’abbesse Seraphima de Brookline, et la version instrumentale « bluegrass » de Mark O’Connor est bien jolie.)

    Le texte est inspiré d’un épisode du pseudo-Matthieu, quand la Sainte Famille va en Egypte, que Marie veut manger des dattes et que l’enfant Jésus commande au palmier d’abaisser ses branches pour que sa mère puisse prendre les fruits. La ballade anglaise transpose l’épisode pendant le voyage de Nazareth à Bethléem, l’enfant commandant à l’arbre depuis le sein de sa mère.

    Je viens de découvrir les très jolies illustrations de Jeanyee Wong et je voulais vous en faire profiter.

    Il existe plusieurs versions de ce chant, et l’on trouvera ici celles qui ont été collectées aux Etats-Unis au XIXe siècle par Francis James Child. Je ne sais pas quelle version a utilisée Jeanyee Wong. Voici la version B, mais j’ai remplacé les strophes 12 et 13 par les strophes 13 et 14 de la version C, et j'ai ajouté une strophe de la version A, afin que le texte corresponde aux images.

    Toute amélioration de la traduction sera bienvenue. En particulier je me demande ce qu’est le « vow » du mercredi saint (le Christ voué à la mort par la trahison de Juda ?).

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    Joseph was an old man,
    and an old man was he,
    And he married Mary,
    the Queen of Galilee.

    Joseph était un vieil homme,
    oui un vieil homme il était,
    Quand il épousa Marie,
    la reine de Galilée.

    When Joseph was married,
    and Mary home had brought,
    Mary proved with child,
    and Joseph knew it not.

    Quand Joseph fut marié
    et amena Marie à la maison,
    Marie s’avéra enceinte
    et Joseph ne le savait pas.

    Joseph and Mary walked
    through a garden gay,
    Where the cherries they grew
    upon every tree.

    Joseph et Marie marchaient
    à travers un gai jardin,
    Où les cerises elles poussaient
    Sur tous les arbres.

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    O then bespoke Mary,
    with words both meek and mild:
    ‘O gather me cherries, Joseph,
    they run so in my mind.’

    Alors Marie dit
    avec des mots aimables et doux :
    Oh cueille-moi des cerises, Joseph,
    J’en ai tellement envie.

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    And then replied Joseph,
    with words so unkind:
    ‘Let him gather thee cherries
    that got thee with child.’

    Et alors répondit Joseph
    avec des mots si méchants :
    Qu’il te cueille des cerises
    celui qui t’a mise enceinte.

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    O then bespoke our Saviour,
    all in his mother’s womb:
    ‘Bow down, good cherry-tree,
    to my mother’s hand.’

    Alors dit notre Sauveur
    qui était dans le sein de sa mère :
    Incline-toi, gentil cerisier,
    vers la main de ma mère.

    The uppermost sprig
    bowed down to Mary’s knee:
    ‘Thus you may see, Joseph,
    these cherries are for me.’

    La plus haute branche
    s’inclina vers les genoux de Marie :
    Ainsi tu peux voir, Joseph,
    que ces cerises sont pour moi.

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    O then bespake Joseph:
    ‘I have done Mary wrong;
    But cheer up, my dearest,
    and be not cast down.’

    Oh alors Joseph dit :
    Je me suis mal conduit avec Marie ;
    Mais retrouve le sourire, ma très chère,
    et ne sois pas abattue !

    ‘O eat your cherries, Mary,
    O eat your cherries now;
    O eat your cherries, Mary,
    that grow upon the bough.’

    Oh mange tes cerises, Marie,
    Oh mange tes cerises maintenant :
    Oh mange tes cerises, Marie
    qui ont poussé sur la branche.

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    As Joseph was a walking,
    he heard an angel sing:
    ‘This night shall be born
    our heavenly king.

    Tandis que Joseph marchait,
    il entendit un ange chanter :
    Cette nuit il sera né
    notre roi céleste.

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    ‘He neither shall be born
    in housen nor in hall,
    Nor in the place of Paradise,
    but in an ox’s stall.

    Il ne naîtra pas
    dans une maison ni dans un château,
    ni au Paradis,
    mais dans une étable à bœufs.

    ‘He neither shall be clothed
    in purple nor in pall,
    But all in fair linen,
    as were babies all.

    Il ne sera pas vêtu
    de pourpre ni d’un manteau,
    mais de lin fin
    comme sont tous les bébés.

    Mary took her baby,
    she dressed him so sweet;
    She laid him in a manger,
    all there for to sleep.

    Marie prit son bébé,
    elle l’habilla si gentiment ;
    elle l’étendit dans une mangeoire,
    pour qu’il dorme.

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    As she stood over him
    she heard angels sing,
    ‘Oh bless our dear Saviour,
    our heavenly king.’

    Comme elle veillait sur lui
    elle entendit les anges chanter :
    Oh bénis notre cher Sauveur,
    notre roi céleste.

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    Then Mary took her young son,
    and set him on her knee:
    ‘I pray thee now, dear child,
    tell how this world shall be.’

    Alors Marie prit son jeune fils,
    et le mit sur ses genoux :
    Je te prie maintenant, cher enfant,
    dis-moi ce qui va se passer.

    ‘O I shall be as dead, mother,
    as the stones in the wall;
    O the stones in the street, mother,
    shall mourn for me all.

    Oh je sera aussi mort, ma mère,
    que les pierres du mur ;
    Oh les pierres de la rue, ma mère,
    pleureront toutes pour moi.

    ‘And upon a Wednesday
    my vow I will make,
    And upon Good Friday
    my death I will take.

    Et un mercredi
    mon vœu je ferai,
    Et le vendredi saint
    Je mourrai.

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    ‘Upon Easter-day, mother,
    my rising shall be;
    O the sun and the moon
    shall uprise with me.

    Le jour de Pâques, mère,
    ce sera ma résurrection ;
    Oh le soleil et la lune
    se lèveront avec moi.

    ’The people shall rejoice,
    and the birds they shall sing,
    To see the uprising
    of the heavenly king.’

    Les gens se réjouiront
    et les oiseaux chanteront
    Voyant la résurrection
    du roi céleste.

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  • Saint Thomas

    Toute la messe est dominée par le bel Évangile de l’Apparition du Christ ressuscité à saint Thomas. L’antienne de la Communion, tirée de l’Évangile, nous rend cette apparition présente. Chacun de nous, à la messe, ressemble à saint Thomas. Le Maître nous apparaît et nous demande d’avancer la main pour toucher ses plaies, c’est-à-dire pour recevoir la chair du sacrifice. Dom Pius Parsch

    Mitte.jpg

    Mitte manum tuam, et cognósce loca clavórum : et noli esse incrédulus, sed fidélis.

    Approche ta main, et reconnais l’emplacement des clous : et ne sois pas incrédule, mais croyant.

    Cette antienne est tout empreinte de la délicate tendresse du Christ, discrète mais pénétrante ; elle se termine toutefois par un accent de ferme autorité, dont on peut penser qu’il crée la foi de saint Thomas. Ou qu’il correspond déjà à l’exclamation de l’apôtre qui va lui répondre aussitôt avec la même fermeté : « Mon Seigneur et mon Dieu. »

    *

    O Oriens, splendor lucis ætérnæ, et sol iustítiæ : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis.

    O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.

    *

    O Oriens, de Paweł Łukaszewski, par le Chœur du Trinity College, direction Stephen Layton (CD Hyperion).
    podcast

  • Le cardinal Burke et la "correction"

    Dans une interview à Lifesitenews, le cardinal Burke parle de la « correction formelle du pape François » qu’il avait évoquée au cas où le pape refuserait de répondre aux dubia des quatre cardinaux (ce qui ne fait plus aucun doute) :

    Les dubia doivent recevoir une réponse parce qu'ils concernent les fondements mêmes de la vie morale et de l'enseignement constant de l'Église à l'égard du bien et du mal, à l’égard de diverses réalités sacrées comme le mariage et la sainte communion, etc. Quelle forme prendrait-elle ? C’est très simple; Ce serait direct, tout comme les dubia, sauf que dans ce cas il n'y aurait plus de questions, mais la confrontation des déclarations confuses d'Amoris Laetitia avec ce qui a été l'enseignement et la pratique constante de l'Église, et corrigeant ainsi Amoris Laetitia. C'est une ancienne institution dans l'Église, la correction du pape. Cela n'a pas eu lieu au cours des derniers siècles, mais il y a des exemples, et cela se fait dans le respect absolu de l’office du Successeur de saint Pierre ; en fait, la correction du pape est un moyen de sauvegarder cet office et son exercice. Quand aura-t-elle lieu ? Maintenant, bien sûr, nous sommes dans les derniers jours de l’année, jours de puissante grâce, avant la solennité de la Nativité de Notre Seigneur, et puis nous avons l'Octave de la Solennité et les célébrations du début de la nouvelle année - tout le mystère de la naissance de Notre Seigneur et son Épiphanie - donc elle aurait probablement lieu quelque temps après cela.

    A propos de l’atmosphère de peur qui règne au Vatican selon plusieurs observateurs, le cardinal répond :

    Je ne peux pas parler pour les autres à propos d'une possible atmosphère de peur, tout ce que je peux dire, c'est que, pour ce qui me concerne, je connais mon devoir d'évêque et surtout de cardinal, qui est d’être l'un des principaux conseillers du Saint-Père dans son office de préservation et de promotion de la grande tradition de la foi ; une telle peur, une telle intimidation, telle qu'elle peut exister de temps en temps, je ne peux tout simplement pas la prendre en compte à l'égard de ce que je dois faire. Je dois écouter ce que ma conscience me dit au sujet des vérités objectives de notre foi et de la meilleure façon de les défendre et de les promouvoir. Si une telle atmosphère existe, certainement cela pourrait générer le silence chez certains. On pense par exemple au cas de saint John Fisher en Angleterre à l'époque du roi Henri VIII, quand il était le seul évêque à soutenir la vérité de la foi, à défendre le Christ et sa sainte Église. Certains évidemment essayaient de le décourager de le faire, en soulignant qu'il était le seul. Et il répondit à juste titre que même s'il était le seul, la seule chose qui pouvait être importante était qu’il s’exprime au nom du Christ et accomplisse son devoir d'évêque. Saint Paul dit au début de la Lettre aux Galates que même si un ange du ciel arrivait en annonçant quelque chose de différent de ce qui est enseigné dans l'Église, qu'il soit anathème, en d'autres termes, que le faux enseignement soit condamné.

  • Marché adéquat

    Le président de la Fédération écossaise des pêcheurs, Bertie Armstrong, était auditionné hier par la commission du Brexit de la Chambre des Communes. Il a déclaré que le gouvernement, dans ses objectifs de négociations du Brexit, ne devait pas « être mort de peur à propos des droits de douane, qui peuvent disparaître dans la fluctuation des devises, et de petits tarifs douaniers ne sont pas un désastre. Nous devons surtout changer la rhétorique du “Nous devons être dans le marché unique, nous devons être dans le marché unique”. Nous n’avons pas besoin d’un marché unique, nous avons besoin d’un marché adéquat. »

    Le président des pêcheurs écossais contredisait ainsi frontalement un rapport de la commission UE de la Chambre des Lords disant que « la grande majorité des témoins s’accorde à dire qu’un accès au marché unique avec des tarifs douaniers préférentiels ou une absence de droits de douane est essentiel pour les produits de la mer ».

    Il est clair que les pêcheurs britanniques ont tout à gagner du Brexit, qui leur permettra d’échapper aux quotas, comme la Norvège qui nous inonde de cabillauds que les pêcheurs de l’UE n’ont pas le droit de prendre… C’est ce que Bertie Armstrong doit appeler un marché adéquat…

  • Le sang de saint Janvier

    Le 16 décembre est l’une des trois dates où se liquéfie le sang de saint Janvier. Mais ce 16 décembre le sang ne s’est pas liquéfié. C’est la première fois depuis le 19 septembre 1980.

    En 1980, deux mois après, il y eut le tremblement de terre de l’Irpinia, la chaîne de montagnes du sud de l’Italie : 2.700 morts, 8.800 blessés, 300.000 sans abris.

    Le sang de saint Janvier ne s’était pas liquéfié en 1939, 1940, 1943. NI en mai 1973, avant l’épidémie de choléra qui frappa la ville.

  • Euthanasie psychiatrique

    L'Association américaine de psychiatrie (AAP) s’en prend aux lois sur l'euthanasie en Belgique, aux Pays-Bas, et « partout ailleurs où l'on aide des patients psychiatriques qui ne sont pas en stade terminal à se suicider, ou qui sont littéralement tués à coup d'injections mortelles, souvent par leurs propres psychiatres traitants »

    C’est « immoral » pour un psychiatre, dit l’AAP, d'assister au « suicide », « la mise à disposition de moyens » et « l'administration de l'injection mortelle » sont « inadmissibles ».

    Naturellement, comme une Rossignol ou une Touraine, le ministre belge de la Santé, Maggie De Block, s’est insurgée contre cette ingérence américaine qui est une agression contre la démocratie : « Chacun a le droit d'avoir une opinion. Le parlement a mené un débat de fond sur la loi sur l'euthanasie. Et notre loi en est le résultat final. Je ne vois pas ce que les Américains viennent faire dans ce débat. »

    Le président de l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en psychiatrie, Geert Dom, n’est pas tout à fait de cet avis. Il dit qu’il ne faut pas sous-estimer « le regard qu'on porte à l'étranger sur nos lois très progressives à l'échelle internationale sur l'euthanasie ». Par conséquent, il dit prendre la déclaration de l’AAP au sérieux, surtout au vu de l'influence de cette association : « L'association professionnelle américaine publie le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux), notre bible diagnostique. Cette position peut donc certainement susciter le débat et j'espère qu'on pourra le faire sans paniquer. »

    (Gènéthique)

  • Mensonge en boucle

    Les chaînes dites d’information répètent en boucle que le suspect de la tuerie au camion de Berlin est un « réfugié pakistanais ».

    Mais il n’y a pas de réfugiés pakistanais. Parce qu’il n’y a pas de guerre au Pakistan. Ni de situation tragique qui ferait fuir les habitants (en dehors des chrétiens…).

    Il y a seulement des Pakistanais qui profitent de la situation en Syrie et en Irak pour venir tenter leur chance en Europe… ou faire des attentats.

    C’est une grande victoire de l’idéologie immigrationniste que d’avoir réussi à imposer que l’on parle de « réfugiés » à propos de gens qui sont seulement des immigrés illégaux.

  • La comédie parlementaire

    Ce fut le titre d’une grande chronique hebdomadaire du très regretté Georges-Paul Wagner dans Présent. C’est le titre qui m’est venu à l’esprit en lisant l’extrait d’un article du Point cité par le Salon Beige à propos du vote final du budget 2017 à l’Assemblée nationale.

    C’était vendredi soir, et si l’on comprend bien il y avait très peu de députés en séance. Pour le vote final du budget de la nation…

    Tout à coup arrivent 11 députés de l’opposition. S’ils votent, le budget est rejeté. Mais ils ne sont pas là pour voter contre le budget. Ils viennent seulement, à la demande de Valérie Pécresse, pour voter contre un amendement qui priverait la région de la recette d’une taxe.

    L’amendement rejeté, le ministre du Budget, paniqué, demande à Valérie Pécresse : « Vous allez partir maintenant ? ». Et les 11 s’en vont. Et le budget est voté.

    Ainsi va la démocratie. J’ai une idée pour faire des économies : il devrait y avoir trois députés, deux de la majorité et un de l’opposition. Ça éviterait aux ministres d’avoir des sueurs froides, et ça éviterait surtout cette honte de voir les lois votées par moins de 10% des députés parce que l’opposition complice ne s’oppose pas.

  • Les fantasmes et la réalité

    Les médias rêvaient tout haut hier que Trump pouvait ne pas être élu par les grands électeurs, parce que beaucoup des grands électeurs républicains ont compris qu’il ne fallait pas que Trump arrive à la Maison Blanche.

    Ils ont perdu, une fois de plus. Non seulement Trump a évidemment été élu, mais c’est Hillary Clinton qui a perdu le plus de voix… Du coup ce n’est pas 37 grands électeurs républicains qui auraient dû abandonner Trump, mais au moins 42… Quand les médias se trompent, c’est de plus en plus énormément…

    La plus grande claque reçue par Hillary Clinton a été dans l’Etat de Washington, où les 12 électeurs devaient voter pour elle. Mais elle n’a eu que les deux tiers des voix… Trois électeurs ont voté pour Colin Powell, et un pour l’Indienne Sioux Faith Spotted Eagle (aigle tacheté de la foi), devenue célèbre pour avoir remporté le combat contre un pipe-line au début de ce mois. (C’est la première fois, dit-on, qu’un Indien obtient un suffrage présidentiel. L’électeur est lui-même un militant indien, qui avait qualifié Hillary Clinton de « criminelle ».) Dans l’Etat de Washington, ces quatre rebelles sont passibles d’une amende de 1.000 $ pour avoir trahi leur promesse.

    Dans le Minnesota, un électeur démocrate a refusé de voter. Il a été remplacé par son suppléant, qui a voté Clinton.

    Dans le Maine, un électeur démocrate a voté Bernie Sanders, mais son vote a été refusé, et il a dû revoter. Pour Hillary Clinton…

    Dans le Colorado, un électeur démocrate a voté pour John Kasich, mais il a été démis de ses fonctions, et son suppléant a voté Clinton.

    D’autre part, deux grands électeurs républicains ont refusé de donner leur voix à Trump, tous deux du Texas. L’un a voté pour John Kasich, l’autre pour Ron Paul.

    Finalement, Donald Trump a eu 304 voix et Hillary Clinton 227…