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Euthanasie psychiatrique

L'Association américaine de psychiatrie (AAP) s’en prend aux lois sur l'euthanasie en Belgique, aux Pays-Bas, et « partout ailleurs où l'on aide des patients psychiatriques qui ne sont pas en stade terminal à se suicider, ou qui sont littéralement tués à coup d'injections mortelles, souvent par leurs propres psychiatres traitants »

C’est « immoral » pour un psychiatre, dit l’AAP, d'assister au « suicide », « la mise à disposition de moyens » et « l'administration de l'injection mortelle » sont « inadmissibles ».

Naturellement, comme une Rossignol ou une Touraine, le ministre belge de la Santé, Maggie De Block, s’est insurgée contre cette ingérence américaine qui est une agression contre la démocratie : « Chacun a le droit d'avoir une opinion. Le parlement a mené un débat de fond sur la loi sur l'euthanasie. Et notre loi en est le résultat final. Je ne vois pas ce que les Américains viennent faire dans ce débat. »

Le président de l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en psychiatrie, Geert Dom, n’est pas tout à fait de cet avis. Il dit qu’il ne faut pas sous-estimer « le regard qu'on porte à l'étranger sur nos lois très progressives à l'échelle internationale sur l'euthanasie ». Par conséquent, il dit prendre la déclaration de l’AAP au sérieux, surtout au vu de l'influence de cette association : « L'association professionnelle américaine publie le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux), notre bible diagnostique. Cette position peut donc certainement susciter le débat et j'espère qu'on pourra le faire sans paniquer. »

(Gènéthique)

Commentaires

  • Hier soir sur TF1 ''Une famille formidable" recommandé par Télé Cable Satellite. J'ai regardé car j'aime bien le couple Bernard Le Coq/Anne Duperey. Hélas cela traitait de l'euthanasie à la demande d'une malade à sa meilleure amie. Au début on ne comprend pas "aide-moi à mourir". On croit qu'elle va lui parler de Dieu ou du moins d'un après merveilleux... Non elle prépare des gouttes et lui fait prendre sans un déluge de larmes.
    3 jours après l'enterrement, l'héroïne craque. Qu'a-t-elle fait ? On la rassure, on l'emmène danser, finalement tout finit dans une joyeuse valse au Portugal. Donc tout est bien qui finit bien !

  • Et l'Eglise de François ne pouvait pas rester à l'écart de ce sujet de société.
    Au Canada, l’Assemblée des Évêques de l’Atlantique vient de publier une « réflexion pastorale sur l’aide médicale à mourir » (http://www.diocese-edmundston.ca/fr/docs1/lettre_pastorale_assistance_medicale_a_mourir.pdf) : « Le document exalte le pouvoir de la Sainte Communion pour « aider une personne à grandir dans son union avec le Christ » et, en particulier le Viaticum ou la Communion finale, qui « a une puissance de signification et une importance particulière en tant que semence de vie éternelle et comme puissance de résurrection ». Encore une fois, la logique de « l'accompagnement » et l'attitude de ne pas juger ouvrent la voie au prêtre à donner la Communion finale qui aide à « préparer » un Catholique pour le suicide. Il en va de même pour les rites funéraires. Le suicide n'est pas un obstacle ».
    « Les phrases caractéristiques de François et les emphases sur son pontificat préparent la voie à la possibilité grotesque, réalisée dans ce document, que les Évêques de l'Église et les serviteurs du Christ deviendront des joyeux aumôniers « pastoraux » de la culture de la mort.
    http://dieuetmoilenul.blogspot.fr/2016/12/implosion-de-leglise-de-francois-un.html

  • "que les Évêques de l'Église et les serviteurs du Christ deviendront des joyeux aumôniers « pastoraux » de la culture de la mort."
    Ils le sont déjà presque tous depuis 1968 et le rejet quasi universel par les épiscopats des pays "développés" de l'encyclique "Humanae vitae".

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