Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Quand le disciple dépasse le maître

Certains évêques se taisent à propos de l’idéologie développée par Georges Bergoglio. Certains font les perroquets, parfois de façon très intempestive afin que le pape entende à quel point ils sont… serviles. Mais il en est qui ont tellement assimilé la leçon qu’ils en viennent à dépasser le maître. Et c’est tout de même une grande fierté pour nous de constater que l’un de ceux-là est français. Il s’appelle Jean-Louis Balsa, il est évêque de Viviers. S’inspirant bien entendu d’Evangelii Gaudium, il écrit ceci dans son message de Noël :

Chaque fois qu’un être humain se bat pour que la planète ne consume pas ses ressources, mais les convertisse en les recyclant durablement, c’est Dieu qui naît.

J’en suis béat d’admiration. Plutôt que faire naître Dieu dans une étable (où il y avait deux animaux qui gaspillaient du foin et dont l’un polluait grave avec ses flatulences), Mgr Balsa le fait naître dans toutes les déchetteries. C’est un progrès fondamental.

(On doit cependant constater que Mgr Balsa parle encore de Dieu, et de Dieu fait homme, ce qui n'est pas le cas de tous les messages épiscopaux de Noël.)

Commentaires

  • On peut penser que cette complaisance pour l'"écologie" aurait été manifestée même sans le pape actuel. C'est un des thèmes obligés de la vertu manifestée, comme "l'accueil des migrants" et les amabilités appuyées aux LGBT+.

    Ce qui rend ces homélies assommantes, c'est qu'elle ne sont même pas plus ou moins attendues d'hommes d'Eglise candidement patriotards, comme les évêques sous Napoléon (ou aussi des pasteurs du "culte" protestant) ou les évêques allemands ou autrichiens dans leur période d'adulation pour le Führer, mais que peu de pression sociale vraiment puissante pèse sur eux.

    Quelques exemples de proclamations napoléonolâtres dans cet article :
    https://www.cairn.info/revue-napoleonica-la-revue-2015-2-page-59.htm

  • @Curmudgeon
    "Les évêques, par la voix de la Conférence Épiscopale de Fulda, sont alors amenés à prendre officiellement position en déclarant qu'on ne peut être à la fois catholique et nazi (1931)."
    Si quelques évêques ont cru pouvoir s'accommoder du régime, les violations du concordat par Hitler,les ont vite détrompés. Parler d'adulation du Fürher est une contre-vérité, largement colportée dans les milieux protestants, qui eux , ont voté pour Hitler. Et Pie XI en remettra une couche avec "Mit brennender Sorge" (rédigée par Pacelli) renvoyant dos-à-dos nazisme et communisme avec une clairvoyance peu partagée par les "démocraties"

  • Au sujet des Nazis, ou encore de Staline et de Mao, relativement à notre époque :
    "Et ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent pas tuer l'âme; mais craignez plutot celui qui peut detruire et l'âme et le corps, dans la géhenne."
    Je sais : comparer Hitler, Staline et Mao à Giscard, Hollande et Bergoglio, c'est inaudible. Il faudrait prendre de la hauteur...

  • Bine au contraire : comparer Hitler, Staline, Mao à Giscard, sans oublier mit érante, Hollande et consort tout ces prétendants au trône maçonnique de l'hôtel de la Pompadour, ou qui sait la jouissance des gogues du Fbg St Honoré, est loin d'être inaudible.
    Bien au contraire ces apostats ont été, et sont du même acabit, certes évoluant dans des contextes politico-idéologique différents, mais tous ont un " sens commun ", un dénominateur commun : l'Apostasie et la négation de l'Unique tout Puissant : Dieu Trinité.
    Leurs conduites, à tous, sont autant de faits qu'ils jettent à la face du monde avec un aplomb certain, avec une avide malignité.
    Ils ne sont pas de vrais hommes de pouvoir, il sont des pitres imbibés des fantasmes de l'occulte démon, satan avec qui ils se sont laissé avaler tout cru, tant ils sont immondes, faibles et sans envergure.


    Il faudrait prendre de la hauteur

  • " Il faudrait prendre de la hauteur ", en bas du texte et à ne pas lire, incrusté et non effacé .............. Le masque de rédaction est un peu petit, si tu n'y prête garde.

  • Consolons nous ! Mgr Balsa ne pèse par Grand chose !

  • Confession en 2025 :
    - Ma mère (et oui...), j'ai frappé ma concubine, je l'ai contrainte à avorter et je vole du matériel électronique dans les hypermarchés...
    - Bon, bon, laissons là ces broutilles... Est-ce que vous triez bien vos ordures ménagères ?

  • Le pape a dit dans une homélie d 15 Juin 2013 qu'en confession, nous cherchons Jésus-Christ et lui disons :
    « Cela est ton péché, et je pecherai encore». Il est bien en droite ligne avec son ami l'hérétique Luther.


    "What is reconciliation? Taking one from this side, taking another one for that side and uniting them: no, that’s part of it but it's not it ... True reconciliation means that God in Christ took on our sins and He became the sinner for us. When we go to confession, for example, it isn’t that we say our sin and God forgives us. No, not that! We look for Jesus Christ and say: 'This is your sin, and I will sin again'. And Jesus likes that, because it was his mission: to become the sinner for us, to liberate us. "

    http://remnantnewspaper.com/web/index.php/articles/item/2944-fatima-2017-the-errors-of-francis-vs-the-terror-of-demons

    On peut retrouver l'homelie sur
    http://www.motherteresa.org/HolyFathersw/P_Francis-hom-week-7.html

  • Certains estiment que l'italien est mal traduit et déforme la pensée du pape :

    http://www.patheos.com/blogs/davearmstrong/2014/02/does-pope-francis-think-that-jesus-was-literally-a-sinner-beyond-bearing-our-sins-on-the-cross-i-e-partaking-entering-into-sin.html

  • A Dauphin :

    Je vous accorde que j'ai été un peu rapide, surtout pour les Allemands, il leur a fallu tout de même attendre 1937 pour prendre la pleine mesure du nazisme.

    Le cas des Autrichiens au moment de l'Anschluss n'est pas des plus glorieux. Et cela alors qu'on est en 1938, et qu'on a eu le temps de comprendre ce qu'est le nazisme.

    Déclaration naïve du cardinal Innitzer le 12 mars. Réunion des évêques le 18 mars, sous le guidage du gauleiter Bürckel. Signature de tous les évêques, y xompris celui de Linz, Gföllner, qui pourtant avait refusé de recevoir Hitler dans sa cathédrale. Il faut que le nonce insiste pour faire insérer un préambule de prudence.

    Lecture du texte dans toutes les églises le 27 mars, demandant aux catholiques l'obéissance au nouvel ordre. Innitzer n'a-t-il pas fait savoir que le Führer était envoyé par Dieu ? A Rome, le pape et Pacelli sont furieux, convoquent Innitzer. Ce dernier est réticent , et il faut que le nonce le presse de s'y rendre. Innitzer et les évêques doivent signer un nouveau texte.

    Bref Rome s'est bien comporté, l'épiscopat autrichien beaucoup moins bien. Au bout de quelques mois, ils ont fini par comprendre.

    Une des plaies du catholicisme est le cléricalisme. Il pousse les hommes d'Eglise à affirmer avec un aplomb coupable que telle ou telle politique, tel ou tel potentat, est envoyé par la Providence, et que c'est un devoir pour les catholiques de se soumettre : au bon roi., à Napoléon, au maréchal Pétain, aux élucubrations marxoïdes, "écologistes", immigrationnistes, etc. Il est donc du devoir de tout bon catholique de combattre le cléricalisme.

  • Vous vous faites le relai de la propagande. Les nationaux-socialistes comme leur nom l'indique étaient socialistes. Ce qui est incompatible avec le droit naturel donc avec la doctrine morale catholique.

    L'Église n'a pas pour habitude de tout casser et préfère garder des relations. Mais dire qu'un évêque a professé que Hitler était envoyé par Dieu est certainement un mensonge, un de ces tours de passe-passe dont la propagande est habituée. D'ailleurs Hitler vivait en concubinage public, sans enfants et ne participait jamais à aucune manifestation religieuse. C'est pourquoi je mets en doute également que nos frères protestants aient eu, par leurs pasteurs, des sympathies pour Hitler. Je rappelle que dans les camps de concentration de HItler, comme dans ceux de Staline, n'existait aucun lieu de culte. Pas de chapelle catholique, pas de temple protestant, pas de synagogue. Dans la SS n'existait aucune aumônerie ni protestante, ni catholique, ni, évidemment, israélite.

    Il faut arrêter avec la propagande mensongère, y compris de dire que le peuple allemand a voté en majorité pour Hitler. Hitler n'a jamais eu de majorité absolue et ne s'est maintenu au pouvoir que par un coup d'État en novembre 1933 si mes souvenirs sont bons.

  • "c'est un devoir pour les catholiques de se soumettre " aux autorités légitimes, comme St Paul le demande dans Romains 13:1. Ce n'est pas du cléricalisme. Il peut y avoir erreur d'appréciation sur la légitimité et la nature bonne ou mauvaise de l'autorité par le clergé.
    Les vainqueurs de 1918 ont dépecé l'empire austro-hongrois. Que des évêques Autrichiens aient vu dans le Fürher le retour à un pouvoir fort est très compréhensible, après le chaos de la "crise" économique de 1929-1933. Et Hitler a été financé par les banquiers anglo-saxons et juifs, comme Lénine et Staline. Le redressement en 6 ans de la puissance économique et militaire de l'Allemagne n'a pas d'autre explication. Les premiers camps de concentration contenaient surtout des catholiques et des prêtres (et quelques anarchistes et communistes, mais cela c'est crié et amplifié partout dans les livres d'histoire), il ne faut pas l'oublier.
    Saint Noël à tous

  • Dauphin vous faites des concessions à Curmudgeon. Mais en Autriche, à qui Hitler succédait-il ? Il succédait au catholique chancelier Dollfuss que les nationaux-socialistes avaient assassiné...

    "Le papier souffre tout" et Internet également. Mais faut quand même pas aller trop loin dans la stupidité et la propagande mensongère.

  • @Denis Merlin
    avez-vous jeté un coup d'œil sur les carte électorales allemandes des années 1930 ?
    si une grande partie des dirigeants nationaux-socialistes étaient d'origine catholique, Hitler compris, on peut voir sur ces cartes que ce sont les régions protestantes qui ont voté massivement pour la NSDAP
    les évêques allemands se sont mieux conduits que beaucoup d'autres au cours de l'histoire de l'Eglise : lorsque le roi de Suède et le roi de Danemark ont décrété l'introduction du luthéranisme dans leurs états, aucun évêque suédois, finlandais, norvégien ou danois n'y a fait la moindre objection, ce qui permet encore à la Suède d'avoir conservé son ancienne liturgie et de se réclamer d'une succession apostolique; en Angleterre, au moins, certains évêques, mais pas tous, se sont opposés au schisme d'Henry VIII; ne parlons pas des variations théologiques de l'Eglise de la basse antiquité et n'oublions pas qu'en France Talleyrand n'a pas été le seul évêque apostat au début de notre révolution
    cette servilité épiscopale semble une constante

  • @ Curmudgeon : le pape a-t-il une pensée ?
    Ses commentateurs et interprètes, sûrement.

  • Chers frères détournez votre regard, ne ternissez, dans vos coeurs de la grande Espérance de la Nativité, par la pollution de l'Apostasie ambiante, c'est satan qui oeuvre. Recentrons nous sur ' l'essence du Ciel" (l'essentiel).

    " Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers.
    Toute vallée sera comblée, toute montagne et colline seront abaissées ; les chemins tortueux deviendront droits, et les raboteux unis.
    Et toute chair verra le salut de Dieu. "


    Ils ne seront pas confondus ceux qui t'attendent. Nos pères t'ont attendu ; tous les justes, depuis l'origine du monde, ont espéré en toi ; tu ne les a pas déçus.
    Mais l'Eglise, qui dans les anciens justes attendit le premier avènement du Christ, attend pareillement le second dans les justes de la nouvelle alliance. Comme elle était sûre que le premier avènement acquitterait le prix de la rédemption, elle a la certitude que le second lui apportera la rémunération. Suspendue à cette attente, cet espoir qui dépasse les valeurs de la terre, l'Eglise aspire avec autant de joie que d'ardeur aux biens éternels.

    Alors que d'autres se hâtent de chercher leur bonheur ici-bas sans attendre que s'accomplisse le dessein du Seigneur, alors qu'ils se précipitent pour s'emparer de ce que leur offre ce monde, celui qui a le bonheur de mettre son espoir dans le Seigneur n'attache pas son regard aux choses vaines et à ce qui trompe. Il sait qu'il vaut mieux être humilié avec les doux que de partager les dépouilles du monde avec les orgueilleux. Il se dit à lui-même, à titre de consolation : « Ma part, c'est le Seigneur ! Je saurai l'attendre ! Le Seigneur est bon pour ceux qui espèrent en lui, pour ceux qui le cherchent. Il est bon d'attendre en silence le salut de Dieu. Seigneur, il est vrai, mon âme défaille dans l'attente du salut ; mais je déborde d'espérance en ta Parole. » (Lm 3, 24 ; Ps 118, 80) Même s'il se fait attendre, j'attendrai !
    Car il viendra à son heure.

    PER IPSUM,
    et cum ipso, et in ipso, est tibi Deo Patri omnipoténti, in unitáte Spíritus Sancti, omnis honor et glória per ómnia sæculao

  • Ceux qui pensent que les Allemands étaient en majorité des opposants à Hitler innovent vraiment en historiographie.

    Un livre intéressant pour voir comment les gens ont basculé.

    William Sheridan Alleb, Une petite ville nazie.

  • Romains 13 enjoint-il d'obéir docilement et stupidement en tout à n'importe quel tyran ? C'est monstrueusement idiot, et peu chrétien. Heureusement que, sous l'Empire romain , il y a eu des gens pour opiner autrement.

    Non seulement certins papes, mais certains évêques, certains théologiens, affirment péremptoirement toutes sortes de choses pour lesquelles leur autorité fait défaut. Un de mes exemples favoris est celui du père Garrigou-Lagrange, théologien dominicain éminent, très intelligent, qui assurait sans hésiter Jacques Maritain que s'opposer au maréchal Petain le mettrait en état de péché mortel. Heureusement que Maritain était assez avisé pour ne pas se laisser impressionner.

  • Vous êtes si ignorant de la doctrine catholique et si haineux à l'égard des catholiques que vous ne savez même pas ce qu'est un "péché mortel", notion que vous utilisez contre les catholiques.

    Tout ce que vous racontez n'a aucune garantie d'authenticité.

    Je dirais même que ce que vous prenez comme vérité certaine porte la marque de la forgerie.

    « Nous reconnaissons joyeusement que le mouvement National Socialiste a produit d'énormes bienfaits, et qu'il continu encore de faire de même au niveau de la reconstruction nationale et économique, tout comme dans la politique sociale pour la nation et le Reich Allemand, particulièrement pour les classes les plus pauvres du peuple. Nous sommes également convaincus que par le travail du mouvement National Socialiste, le danger du Bolschévisme sans-Dieu, détruisant tout, a été évité.

    Les évêques accompagnent de leurs meilleurs souhaits et bénédictions ce travail pour le futur, et ils exhorteront les fidèles en ce sens.


    En ce jour de plébiscite, il est bien entendu pour nous évêques de notre devoir national, en tant que germains, que de reconnaître le Reich Germanique, et nous espérons que tous les croyants chrétiens savent ce qu'ils doivent à leur pays. »

    Ce n'est pas le style des évêques. C'est un faux grossier.

  • Je ne suis apparemment pas le seul à penser que les hommes d'Eglise peuvent être sujets à bien des illusions politiques, et parfois à certaines complaisances :

    http://www.rivtsion.org/f/index.php?sujet_id=3323

  • A lire la déclaration du 18 mars 1938 par les évêques autrichiens, plus que complaisante à l'égard du regime nazi qui vient de pratiquer l'Anschluss, et demandant aux catholiques de collaborer avec l'ordre nouveau des choses, on pourrait oublier que le nazisme a été clairement condamné, notamment par Mit brennender Sorge, et on pourrait se demander si ces aimables prélats se sont tenus informés de ce qui s'était passé depuis cinq ans en Allemagne.

    http://messe.forumactif.org/t3961-declaration-solennelle-des-eveques-autrichiens

    Mais ne vivons-nous pas nous-mêmes une époque où les propos les plus insanes des certains de ceux qui nous gouvernent ne soulèvent que de bien faibles murmures. Voici une ministre du gouvernement qui veut enjoindre aux hôpitaux un quota annuel minimum d'avortements. Voici une autre ministre, qui, jadis brigua la sélection pour se présenter à la magistrature suprême, qui célèbre le régime criminel castriste, d'abord à La Havane, puis réitère la chose une fois rentrée en France ? Le respect pour les pouvoirs constitués doit-il abrutir la population, notamment les catholiques, au point de se retenir d'appeler par leur nom ces déclarations : infamies ?

  • Denis Merlin m'accuse de citer un faux grossier. Je maintiens que c'est bien la déclaration des eveques autrichiens.

    D'ailleurs, si Denis Merlin me lisait avec un tout petit peu d'attention, il aurait vu ce que j'indique par ailleurs. A savoir que l'attitude de l'épiscopat autrichien etait tellement inconvenante que Rome a réagi immediatement avec vigueur. Tous ces faits sont connus, publics. Il faut tout de même être bien candide pour refuser la vérité la plus patente.

    En ce qui concerne l'Allemagne, où une partie de l'épiscopat a été plus lucide, le jugement d'Adenauer, un catholique convaincu qui a vécu tout cela, etait tout de même rude.

    Quant à l'accusation stupéfiante qui m'est lancée d'être "haineux" envers les catholiques, je la relève simplement pour que ceux qui nous lisent se demandent ce qui peut bien se passer dans la tête de l'accusateur. Un accusateur décidément bien léger qui a l'air de s' imaginer que les prélats sont inattaquables.

  • Je constate que vous continuez à raconter des histoires sans fondement, sans aucune preuve. Ce que vous racontez est sûrement faux.

  • C'est vous qui êtes un accusateur. Vous pratiquez l'inversion accusatoire. Moi je suis pour la présomption d'innocence.

    D'ailleurs je n'écris pas pour vous qui êtes probablement un franc-maçon intervenant sous divers pseudonymes, mais pour les lecteurs de bonne foi que vous pourriez abuser.

  • Denis Merlin opine que je ne sais pas ce au'est un péché mortel, et que j'utilise haineusement cette notion contre les catholiques.

    Ce n'est pas moi qui invente ça. C'est Maritain qui s'est entendu dire par Garrigou-Lagrange que soutenir de Gaulle contre Pétain mettait Maritain en état de péché mortel.

    https://frvanhove.wordpress.com/2014/02/15/peddicord-on-maritain-garrigou-lagrange-petain-and-vichy/

  • Un blog, dont le sérieux n'est absolument pas garanti. Garrigou-Lagrange cité en anglais et par Maritain... Aucune garantie d'authenticité.

    Garrigou-Lagrange n'était sans doute pas un grand théologien (il est la tête de turc de Gilson). Mais je suppose qu'il savait au moins puisque je le sais moi qui ne suis pas théologien, que la notion de "péché mortel" est une notion de conscience qu'en conséquence on ne peut imputer à personne un "péché mortel" objectif. Puisqu'un péché mortel concret est toujours subjectif. Si par exemple je crois que ne pas saluer mon voisin est un péché mortel, je commets un péché mortel, même par inadvertance, en ne pas saluant mon voisin. Même si objectivement on doit sans doute, selon les circonstances, qualifier la matière de matière légère.

  • Le Seigneur a demandé de ne pas juger les consciences (Mt 7,1). C'est pourquoi il est possible qu'un djihadiste commettant ses crimes ne commette pas un péché mortel. Dieu juge. Nous, non. Nous jugeons les actes. Nous pouvons dire "cet acte est mauvais". Mais nous ne jugeons pas les consciences. Par analogie avec la justice divine la justice humaine punit les individus auxquels sont imputés les actes mauvais (enfin par tous, sinon on ne s'en sortirait pas)... Mais la justice humaine ne juge pas les consciences.

  • Pétain était à la tête du gouvernement légitime de la France. de Gaulle n'avait aucune légitimité. La hiérarchie catholique française a eu raison de soutenir Pétain. La racaille politique qui a fait sombrer la France dans la défaite de 1940 était bien contente de refiler le bébé à d'autres.
    L'anecdote Maritain-Lagrange mériterai confrontation à d'autres sources. La propagande gaullo-socialo-marxiste en a inventé d'autres.

  • Ça, c'est la meilleure ! Voilà que Denis Merlin m'accuse d'être un franc-maçon écrivant "sous divers pseudonymes" . Je ne suis pas franc-maçon, et quand j'écris sur Internet, c'est rarement sous mon nom, mais avec le même pseudonyme unique depuis des années.

    Manifestement les faits n'intéressent pas Denis Merlin.

  • Denis Merlin dit : "Un blog, dont le sérieux n'est absolument pas garanti. Garrigou-Lagrange cité en anglais et par Maritain... Aucune garantie d'authenticité."

    Comme chacun peut le voir, cette page de blog cite un passage du livre publié en 2005 par un dominicain américain sur le père Garrigou-Lageange. C'est pourquoi il est en anglais, ce qui n'a rien de particulièrement bizarre. Y est mentionnée une lettre où Maritain rappelle à son correspondant qu'il tenait pour un péché mortel de soutenir de Gaulle. Il faudrait donc supposer, d'après ce que laisse entendre Denis Merlin, que Maritain, en écrivant à Garrigou-Lagrange, était assez fou pour déformer les propos de l'intéressé. Lequel pouvait ausélent se récrier. Est-ce plausible ?

  • Denis Merlin peut-il affirmer que je raconte n'importe quoi en rappelant que, au vu de la déclaration d'Innitzer et des évêques autrichiens approuvant complaisamment l'Anschluss en date du 18 mars 1938, le nonce lui a fait savoir qu'il était convoqué à Rome ? Qu'il s'est fait remonter les bretelles par Pacelli et le pape, qu'il a dû signer un nouveau document visant à contenir l'effet calamiteux produit par la proclamation inconsidérée des prélats ?

    Il ne suffit pas d'injurier bassement les porteurs de mauvaises nouvelles pour faire qu'elles n'existent pas.

  • pourquoi prenez-vous ce Denis Merlin au sérieux ?
    vous ne faites que lui donner de l'importance, y compris à ses propres yeux
    en ce qui me concerne, je l'ai fait taire tout simplement en le menaçant de poursuites judiciaires un jour où il a dévoilé mon identité

  • Texte allemand original de la déclaration des évêques autrichiens le 18 mars 1938, et autres documents.
    http://www.gym-hartberg.ac.at/schule/images/stories/Religion/themen_matura/16_NS_Oesterr.pdf

    On aura sous les yeux une photo de la signature des évêques.

    Denis Merlin nous expliquera encore que ce sont des faux grossiers, fabriqués dans des loges maçonniques.

  • Mémorandum du cardinal Pacelli, Secrétaire d'Etat, adressé à l'ambassadeur des Etats-Unis au Royaume Uni, sur l'affaire de la déclaration approbatrice de l'épiscopat autrichien le 18 mars 1938.

    Ce document figure sur un site officiel du gouvernement américain.

    Denis Merlin nous expliquera que tout ça est un tissu de mensonges concoctés par les francs-maçons et les ennemis de l'Eglise catholique.

    https://history.state.gov/historicaldocuments/frus1938v01/d485

  • Ce que prouve votre site officiel, c'est surtout que les Américains se croient tout permis. Ils demandent la soumission de l'Église à leur gouvernement et traitent le Saint-Siège comme on ne traiterait pas un larbin. Dont acte.

    Ce site ne publie pas le texte des évêques (ou prétendu texte du 18 mars 1938). Le cardinal Pacelli prétend que la signature de ce texte a été extorquée. Mais nous n'avons pas le texte désavoué, ni en allemand, ni en anglais.

    À supposer que ce texte ait existé, il ne vaut rien. Il a été extorqué par violence, quelques temps après l'assassinat de Dollfuss par les nationaux-socialistes (25 juillet 34). Assassinat qui était resté dans les mémoires autrichiennes.

    Je m'étonne que dans un texte diplomatique le cardinal Pacelli ait traité le gouvernement national socialiste de "nazi", ce qui est sobriquet péjoratif destiné à dissimuler le caractère socialiste du Reich. Sobriquet utilisé par les communistes à cette fin.

    Je rappelle Franz Jäggerstätter militant catholique, père de famille et objecteur de conscience qui fut décapité par les nationaux-socialistes le 9 août 1943.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Franz_J%C3%A4gerst%C3%A4tter

    Franz, un homme pour l'éternité...

  • A Theofrède :

    Je réponds à Denis Merlin, non pas dans l'espoir de le convaincre, mais pour que les personnes raisonnables qui arrivent sur ce blog n'en arrivent pas à la conclusion qu'il est fréquenté presque uniquement par des extrémistes imperméables aux faits avérés.

  • Denis Merlin persiste à parler du "prétendu texte du 18 mars 1938", dont je lui ai fourni la version originale en allemand. Ça en devient comique.

    Comment Denis Merlin arrivé à expliquer que le pape et le cardinal Pacelli ont réagi comme ils l'ont fait ? C'est une invention des francs-maçons ?

    Comment se fait-il que, dès le 2 avril 1938, l'Osservatore Romano publiait un très bref et très sec article à propos de la déclaration (pas du tout imaginaire, n'en déplaise à Denis Merlin) des évêques ? Il indiquait que ce document calamiteux avait été rédigé sans l'accord du Saint-Siège. On le trouvera cité en italien dans La Civiltà cattolica n° 3673 à 3678, p. 347. On le trouvera facilement en googlant : osservatore romano 2 aprile 1938 vescovi austriaci.

    Denis Merlin, pour dévier du sujet (qui est la légèreté politique de certains hommes d'Eglise, et je suis poli) mentionne le martyr Franz Jäggerstätter. Quel est le rapport avec le document complaisant des évêques ? Aucun.

    Denis Merlin semble devenu discret concernant Maritain et Garrigou-Lagrange.

  • Je ne suis pas du tout devenu discret concernant Maritain et Garrigou-Lagrange. Si Garrigou-Lagrange a écrit ce que vous prétendez qu'il a écrit, alors il était vraiment nul en théologie. Et même en catéchisme.

    En ce qui concerne la prétendue déclaration des évêques autrichiens, je note que seuls quatre des dix évêques autrichiens l'ont signée. Le texte n'avait pas été rédigé par eux, mais rédigé par les nationaux-socialistes qui avaient contraint les évêques à le signer sous diverses menaces.

    Donc

    1) ce n'est pas l'épiscopat qui a rendu cette déclaration publique.

    2) ce n'est pas tout l'épiscopat autrichien qui l'a signée

    3) ce ne sont pas les évêques qui l'ont rédigée

    4) cette déclaration a été signée sous la contrainte

    Ce n'est pas à vous qui signez d'un pseudonyme d'aller donner des leçons de courage à des morts. Quand on monte au mat de cocagne, il vaut mieux avoir le derrière propre.

    Vous connaissez la définition du bravache ? Voici ce que j'ai trouvé dans le Trésor de la langue française.

    « Voilà bien, dit Vallombreuse, ces bravaches bons à figurer dans les comédies, ces enfonceurs de portes ouvertes, ces soldats d'Hérode dont la valeur se déploie à l'encontre des enfants à la mamelle, et qui s'enfuient quand la victime leur montre les dents, ânes couverts d'une peau léonine dont le rugissement est un braire. »
    T. GAUTIER, Le Capitaine Fracasse, 1863, p. 350.

    Il est facile de faire le bravache contre des morts.

    Vous voyez que l'on a beaucoup avancé par rapport à vos affirmations de départ. Et encore je pense que je ne recense pas tout les mensonges que vous avez proférés contre les catholiques et que je vous ai contraint à rétracter.

  • Je vous rappelle, qu'entre autre exploit du genre, lors de la Nuit des longs couteaux, Hitler était venu régler leurs comptes aux SA, le pistolet à la main. Je ne sais s'il en avait fait usage personnellement (l'histoire que j'ai lue ne le dit pas), mais il accompagnait ses hommes de main un pistolet à la main. Je crois que c'est historique.

    Tout le monde n'est pas Franz Jäggerstätter...

  • Denis Merlin a une manière d'interpréter les textes qui est franchement originale.

    Je lui propose de prendre connaissance d'un texte diplomatique de Pacelli, et sa réaction est : "Ce que prouve votre site officiel, c'est surtout que les Américains se croient tout permis. Ils demandent la soumission de l'Église à leur gouvernement et traitent le Saint-Siège comme on ne traiterait pas un larbin. Dont acte."

    D'où sort cette fantasmagorie ?

    Le gouvernement américain, comme tous les gens de bon sens qui observaient le cours des événements en Europe, et comme le pape et Pacelli lui-même (non ?) s'inquiète du comportement des évêques autrichien. A juste titre. Ou non ? Et Denis Merlin fournit de cette attitude l'interprétation bizarre que je cite.

    Denis Merlin ne supporte pas la plus légère divergence avec les idées (parfois les lubies) qu'il roule dans son esprit. Qui s'aventure à mettre sous ses yeux des documents incontestables se voit traiter avec une incontinence verbale et des accusations grotesques dont chacun jugera la portée.

  • La déclaration du 18 mars 1938 est reproduite page 16 dans ce document disponible sur le site de la Conférence épiscopale autrichienne :

    http://www.bischofskonferenz.at/dl/qLnpJKJKKoolOJqx4KJK/Heft9_Denk_an_die_Tage_der_Vergangenheit_Gedenken_Maerz_1938.pdf

  • Sur le Centre de documentation de la résistance autrichienne, photo de la déclaration des évêques, photo de la lettre d'accompagnement d'Innitzer avec la salutation finale de sa propre écriture "und Heil Hitler !" (on notera ce zèle supplémentaire). Cliquer sur les vignettes en haut à droite.

    http://www.doew.at/erkennen/ausstellung/1938/kirche-und-nationalsozialismus

  • Denis Merlin m'écrit : "Et encore je pense que je ne recense pas tout les mensonges que vous avez proférés contre les catholiques et que je vous ai contraint à rétracter."

    Ah bon ? Quels mensonges ? Quelle rétractation ?

    Des mensonges contre "les catholiques" ? Rappeler le comportement peu glorieux de certains évêques, c'est proférer des mensonges contre l'ensemble des catholiques ? Vraiment on se demande si Denis Merlin sait lire.

    Et Denis Merlin continue à parler de "la prétendue déclaration" des évêques autrichiens. Alors qu'elle figure sur des sites que je mentionne, dont un... de l'actuel épiscopal autrichien...

    Je ne "prétends" pas que Garrigou-Lagrange a dit ce qu'il a dit, je renvoie (Denis Merlin a-t-il la moindre idée de ce qu'est une citation et une mention ? On en doute) à un document de Maritain, une lettre de Maritain à G-L en 1946, dont un passage est cité en traduction anglaise dans une biographie de G-L écrite par un dominicain américain.

  • Denis Merlin dit qu'il y avait dix évêques en Autriche. Non il y avait en 1938 deux archevêchés (Vienne et Salzbourg) et quatre évêchés : total six. Il peut compter combien il y a de signatures au bas du document original photographié..

    Denis Merlin prend le Secrétaire d'Etat Pacelli et le pape Pie XI pour deux demeurés qui ignorent qu'elle est l'organisation de l'Eglise catholique en Autriche en 1938.

  • Pour les lecteurs de bonne foi, je précise qu'il y a bien dix évêques en Autriche. Sept territoriaux et trois non-territoriaux dont un pour les catholiques orientaux d'Autriche et un évêque aux armées.

    Voilà d'où j'ai tiré ma science:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_provinces_eccl%C3%A9siastiques_catholiques#Autriche

  • Bravo ! Denis Merlin est un maître en arguties sophistiques. Quand je parle des évêchés et des évêques à l'époque d'Innitzer, tout le monde comprend ce que veux dire. Et, évidemment, c'est ce qu'on compris Pacelli et le pape. Mais Denis Merlin sait mieux.

    Ensuite Denis Merlin nous renvoie à l'organisation ecclésiastique de l'Autriche en 2016. À l'époque de l'Anschluss, il y avait ceci : "In 1938 there were two archdioceses (Vienna and Salzburg); four dioceses (St. Pölten, Linz, Gurk, and Seckai); two apostolic administratorships (Einsenstadt and Tyrol/Voratlberg), and a general vicariate (Feldkirch)" (p. 94 in Evan Burr Bukey, Hitler's Austria: popular sentiment in the Nazi era, 2002. Bukey est un historien professionnel).

    Je me répète. Les contorsions de Denis Merlin pour rendre blanc comme neige l'épiscopat autrichien n'arrivent pas à expliquer la réaction romaine. Mais peu-être que l'historien Bukey, Pacelli et Pie XI étaient, comme moi, emplis de haine à l'encontre des catholiques, faisaient partie de la franc-maçonnerie, et ainsi de suite.

  • Dans la lettre de Pacelli à l'ambassadeur Kennedy figurent les expressions "thé Catholic Hierarchy", "the bishops", "the Austrian bishops".

    Mais évidemment Pacelli ignorait tout de l'organisation ecclésiastique de l'Autriche. Ou alors il était payé pour mentir par les Frères Trois-Points. Ou alors l'administration américaine met en ligne des documents falsifiés afin de nuire aux catholiques dans leur ensemble. Ou alors...

  • Dans l'affaire de la déclaration épiscopale du 18 mars 1938, la responsabilité d'Innitzer est lourdement engagée. Une chose est d'être soumis à la force brute et autre chose est de manifester un zèle approbateur. Parmi les évêques, certains étaient probablement réticents. L'archevêque de Vienne à pesé lourd.

    En envoyant la déclaration au Gauleiter Bürckel, Innitzer y a joint une lettre d'accompagnement dans laquelle il affirme que les évêques ont rédigé leur texte librement et sans aucune contrainte, manifestant leur "devoir national".

    Comme si ça ne suffisait pas, Innitzer croit bon d'ajouter de sa main au texte tapé à la machine par son secrétaire un "und Heil Hitler!" que personne ne lui demandait. J'ai déjà signalé ce document. En voici une reproduction.

    http://www.doew.at/cms/images/8v3s9/original/1355921051/22_7_b.png

    On trouve parfois dit que les évêques ont terminé leur déclaration par la formule "Heil Hitler". Non, c'est une approximation qui attribue à tous ce qui n'est le fait que d'un ; elle figure dans cette lettre d'Innitzer.

    Le nonce Gaetano Cicognani estimait qu'Innitzer était un homme faible.

  • Un des traits assez fréquents de l'attitude des ecclésiastiques est de déclarer que les prêtres ne doivent pas se mêler de politique, tout en enjoignant d'un même mouvement aux prêtres et aux fidèles de se soumettre à un régime manifestement oppressif.

    Ce fut exactement l'attitude d'Innitzer. On la voit esquissée dans sa déclaration du 13,mars, mais surtout dans ses directives au clergé : le clergé doit se tenir éloigné de la politique, et les fidèles doivent se soumettre au Grand Reich allemand et au Führer. Et ça, évidemment, ça n'est pas politique du tout...

    Voir page 425 dans Georges Jarlot, Pie XI, Rome, 1973.

    C'est ce que j'avais à l'esprit en parlant de la plaie du cléricalisme. Un bon nombre d'hommes d'Eglise, peut-être bien la majorité, s'acquittent de leurs charges, mais n'ont aucune compétence particulière dans les sciences de la nature, en sociologie, en économie, en politique, sur d'autres religions, etc. Nul ne songerait à leur reprocher s'ils savaient réfréner leur propension à prétendre dire aux fidèles ce qu'ils doivent penser sur tel et tel sujet.

    Il est pénible de voir certains abuser de l'ignorance théologique des fidèles pour leur assurer que ce serait une rébellion contre la volonté divine que de ne pas se soumettre aux préférences personnelles ou collectives d'une partie de la hiérarchie à tel moment dans tel pays.

    Le tort causé au catholicisme est ainsi considérable et est une des explications de l'hostilité que s'est attirée l'Eglise de la part d'hommes réfléchis, sachant observer le réel, et qui en sont arrivés à la conclusion que le catholicisme abêtit ses fidèles, les rend crédules, et les transforme en complices des oppresseurs. On peut comprendre cette réaction.

    Nous vivons cela en ce moment même. Abondent les semonces adressées à ceux qui ne sont pas assez engagés dans le sauvetage de la planète, la cause immigrationniste la plus débridée et la plus irresponsables, la célébration de l'islam dans une ignorance crasse de ce qu'est ce système. L'histoire ne sert pas de leçon.

Les commentaires sont fermés.