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16h34

Il paraît qu’à partir de 16 heures, 34 minutes et 7 secondes, aujourd’hui, « les femmes » travaillent bénévolement jusqu’à la fin de l’année, puisqu’elles sont payées 15,1% de moins que « les hommes ». Elles sont donc appelées, par un « collectif Les Glorieuses », à quitter leur travail à cette heure-là, pour protester contre cette injustice.

Les médias rapportent cela sans ciller, et BFM fait un micro-trottoir où une jeune femme, en compagnie d’un homme, s’exclame qu’elle n’accepterait jamais un travail où à poste égal elle serait payée « moins que monsieur ».

Il n’y a personne pour expliquer à cette dinde que cela ne risque pas de lui arriver et qu’elle est victime de la propagande « féministe » complaisamment colportée par les médias. Au contraire, la voilà propulsée porte-parole de la révolte contre l’injustice…

Cela ne risque pas de lui arriver, parce ce que c’est évidemment interdit, et que toute entreprise qui s’y risquerait serait sanctionnée : ce n’est pas pour rien qu’il y a des syndicats et des prud’hommes.

L’écart de salaire, en moyenne, est dû simplement au fait qu’il y a beaucoup plus de femmes que d’hommes qui ont un bas salaire. On peut éventuellement le déplorer, mais ça n’a rien à voir avec une inégalité salariale selon le sexe pour un même poste. Il n’est pas interdit d’autre part de se demander s’il n’y a pas des raisons objectives à cet état de fait (par exemple que de nombreuses femmes travaillent à temps partiel pour un salaire d’appoint pour la famille, qui peut difficilement être un poste de cadre dirigeant…).

Commentaires

  • " 16 heures, 34 minutes et 7 secondes" Les imbécillités sont toujours très précises. Le féminisme dévastateur pollue même les milieux catholiques.
    Mais tous salariés, hommes ou femmes, savez-vous que vous travaillez en moyenne pour l'Etat dès le 25 juin de chaque année et cela empire d'année en année.

  • On nous balance tout le temps des chiffres concernant l'inégalité des salaires entre hommes et femmes sans aucune rigueur. On ne nous dit jamais si c'est vraiment à postes égaux, temps de travail égaux, diplômes égaux, anciennetés égales etc... Bien sûr, si on fait une moyenne de tous les salaires des hommes et idem pour les femmes, on trouvera probablement un avantage pour les hommes.
    Ce qui pénalise beaucoup les femmes dans le travail c'est la maternité. Elles peuvent perdre leur travail si l'employeur s'aperçoit qu'elles sont enceintes. Il les licencie sous un autre prétexte facile à trouver. C'est ainsi qu'une femme aux abois peut être tentée par l'avortement. Une jeune femme qui n'a pas encore d'enfants peut être écartée de l'embauche au profit d'un homme. Ensuite quand on a de jeunes enfants, la vie est tellement compliquée, tellement harassante quand on travaille à deux que c'est souvent la femme qui se met à temps partiel. Tant qu'on n'aura pas trouvé un système pour faciliter la vie familiale sans pénaliser le père ou la mère, les célibataires hommes ou femmes feront toujours de plus belles carrières et jouiront d'un niveau de vie très supérieur à celui des familles. D'où la chute de la natalité. Il n'y a que les familles où les parents touchent de très hauts salaires cumulés que l'on peut payer des nounous et des aides au devoir à domicile très tôt le matin et très tard le soir.

  • En écho à "B.C.", merci de l'éclairage. La question de la prise en compte du temps passé par la mère (ou marginalement le père, si c'est un choix) à l'éducation du très jeune enfant -jusqu'à l'âge de l'entrée à l'école-, dans le déroulement d'une carrière, fait partie de ces "non-dits" (tabous, impensés) qui obstruent la vie politique chez nous (et ailleurs). Aucun des programmes de nos candidats (et Dieu sait s'ils sont légion!) ne la mentionne et n'y répond. Rêvons un peu : imaginons, face à ce désert, une prise de position un peu fouillée de nos évêques ( bien prolixes sur tant d'autres sujets sociétaux) sur cette question, pourtant si importante. La fonction d'éducatrice (éducateur à la marge) des premières années de l'enfant, la présence -éclairée aimante et valorisée- de la mère ainsi rappelée et mise à l'honneur. N'est-elle pas pourtant déterminante dans l'évolution harmonieuse de chacun? Ne mérite-t-elle pas une vraie reconnaissance, par un vrai statut, de la part des autorités?

  • Appel à vous tous et tout spécialement à Yves Daoudal: On essaye de me museler. Cela fait 32 ans que j'écris. J'ai été abondamment publié. Mais depuis ce que j'ai écrit au sujet du pape actuel au sujet de ses deux petites phrases ("les vraies religions" et "Dieu n'est pas catholique") par lesquelles je montre qu'elle sont la clé relative à ses agissements, c'est fini. Rayé, paria, pestiféré. C'est pourquoi, je voudrais vous demander de faire connaître mon blog (jpsnyers.blogspot.com), via des transferts sur internet. Accepteriez-vous? Jean-Pierre Snyers

  • Celles de 16H34 n'ont pas choisi le bon camp.
    Un article découvert ce jour annonce que les lesbiennes gagnent plus que les autres femmes :
    https://www.contrepoints.org/2016/11/08/239420-pourquoi-les-lesbiennes-gagnent-elles-plus-que-les-femmes-hetero

  • il s'agit d'un bobard journalistique analogue à celui qui vise les retraites des fonctionnaires
    ils disparaitraient tous les deux si on avait des journalistes honnêtes et compétents, mais ils sont tellement utiles aux agitateurs de tous bords

  • Cher Daoudal,
    dans une majorité d'entreprise sont publiées des statistiques par collège (ETAM, cadres, etc.) avec le nombre de personnes par sexe et la moyenne salariale. Et les hommes sont au dessus des femmes, c'est ainsi. Bien sûr ces statistiques sont globales et pour connaître chaque cas / personne, il faut aller interroger celle-ci. Donc il est difficile de "prouver" l'inégalité.
    Expérience de 25 ans dans 4 entreprises successives : salaire supérieur côté masculin, sans explication claire des patrons.
    En général, l'inégalité est triple :
    - à l'embauche ; et c'est toujours difficile de rattraper ;
    - lors des promotions
    - lors des augmentations.
    Bien sûr, une raison majeure (et jamais formulée clairement), c'est la maternité : absences, interruptions de carrière, moindre implication, etc. C'est une raison très légitime : un homme qui se comporterait ainsi serait sans doute viré....

    Mais pas seulement. Les femmes qui ne sont pas ou plus en situation de maternité subissent également ce fait.

    Certains patrons choisissent délibérément d'embaucher des femmes car ils les savent moins exigeantes en salaire.... et elles sont bien contentes d'être embauchées !!

    En bref, pour qui connaît la vie de l'entreprise en vrai, ces inégalités sont réelles, plus ou moins justifiées.

    Exceptions : secteur public ou semi public ; grandes entreprises appliquant des grilles standardisées de salaire (ex. : système Hay) - mais d'ailleurs même dans ce cas, il peut y avoir de petits écarts.

    bien à vous

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