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Le grain de sable néerlandais

Le gouvernement des Pays-Bas cherche toujours le moyen de se sortir du problème créé par le référendum d’avril dernier, par lequel les Néerlandais ont rejeté le traité UE-Ukraine déjà célébré comme une étape historique de l’accession de l’Ukraine à l’UE et plus encore comme une claque au vilain Poutine.

La solution qui se profile est que, comme d’habitude (et comme pour le CETA avec les trublions wallons), on va annexer au traité une déclaration (bien sûr « juridiquement contraignante »…) prenant en compte les doléances du peuple néerlandais : ce traité ne conduit pas automatiquement à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, il n’implique aucune dépense supplémentaire des Pays-Bas, et il n’oblige à aucune coopération militaire avec l’Ukraine.

La Commission européenne est évidemment très favorable à cette solution (qui a déjà beaucoup servi, et encore ces jours-ci pour le CETA), mais le gouvernement de Mark Rutte risque fort de ne pas trouver de majorité parlementaires pour la ratifier…

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voici que les opposants néerlandais au CETA annoncent qu’ils ont déjà recueilli 190.000 signatures pour l’organisation d’un référendum sur l’accord commercial de l’UE avec le Canada. Soit près des deux tiers de ce qui est nécessaire pour rendre le référendum obligatoire… Or on ne peut récolter de signatures qu’après la signature d’un accord international. Comme le CETA a été signé le 30 octobre, cela veut dire que les 190.000 signatures ont été récoltées en une semaine…

Commentaires

  • comme d'habitude, nous pouvons compter sur une invention des eurocrates, prêts à tout pour sauvegarder leur prébende

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