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Contre Exit

Lu dans La tribune de Genève (via Gènéthique) :

A Genève, deux frères dénoncent les dérives d’Exit, une « association pour le droit de mourir », face à un homme qu’ils jugent « en parfaite santé ». Le tribunal doit trancher le 24 octobre.

Un octogénaire genevois qui avait décidé de mourir le 18 octobre devra attendre avant de recevoir la substance létale. Car une décision de justice est venue bloquer vendredi dernier le suicide assisté de cet homme, qui avait fait appel à Exit.

Ses deux frères cadets, Claude et Bernard, respectivement 70 et 82 ans, sont à l’origine de cette mesure superprovisionnelle du Tribunal civil : « Notre frère est en parfaite santé. Il n’est pas acceptable qu’Exit prenne des pouvoirs si considérables ».

Leur frère leur a fait part dans une lettre de son choix de faire appel à Exit pour mettre fin à ses jours. Dans la famille, les réactions divergent. Claude et Bernard, eux, décident d’attaquer Exit en justice.

Début octobre, les deux frères obtiennent du Tribunal civil des mesures superprovisionnelles à l’encontre d’Exit, au motif qu’un droit dont elle « se prétend titulaire est susceptible d’entraîner un préjudice difficilement réparable » et que « le danger est particulièrement imminent ». Exit a donc l’interdiction de prescrire une substance létale avant l’audience fixée au 24 octobre. Le suicide assisté prévu le 18 octobre est suspendu. 

Au-delà d’une histoire de famille, les deux frères parlent d’un « devoir citoyen », d’un combat contre les excès de ce qu’ils appellent « l’idéologie Exit »: « La population doit savoir qu’il existe des cas comme celui-ci ». Ils ajoutent qu’ils préfèrent « être en conflit avec un frère vivant plutôt qu’en harmonie avec un frère mort ».

Commentaires

  • Il est certain que l'activité d'Exit "est susceptible d'entraîner un préjudice difficilement réparable".
    L'activité des centres d'interruption de grossesse est sous le coup de la même appréciation. On ne connaît pas de cas où une grossesse reprendrait après cette "interruption". Si jamais l'enfant naît vivant, en contrariant la volonté parentale,il est prestement ôté de cette Vallée de larmes où nous vivons.
    Le tout étant fait par amour car le Mal ne se présente jamais comme tel.

  • Incroyable qu'un pays comme la Suisse qui se dit civilisé autorise des associations de tueurs comme Exit. Son président, le Dr Jérôme Sobel a déjà a son actif plusieurs meurtres de malades mentaux. Cela ne rappelle rien à certains? L'Etat y trouve son compte et voici comment au XXIe siècle on peut avoir des comportements de nazi en toute bonne conscience et en toute "légalité". Mais ce ne sont plus les chemises brunes, mais les blouses blanches (des médecins), les chemises blanches (des hommes politiques et des journalistes et de tous les idiots utiles de la planète) qui acceptent ou justifient le massacre. Exit suisse n'est qu'une copie des mouvements eugénistes anglo-saxons du début du XXe siècle qui nous valent aujourd'hui la déferlante de culture de mort.

  • Edith Schippers, ministre néerlandais de la Santé (sic), veut permettre le "suicide légal".

    Le gouvernement propose une "loi spéciale pour les individus qui ont le désir de mourir après une vie accomplie". Selon le ministre "les gens devraient être légalement autorisés à terminer leur vie avec l'aide de médicaments, accompagnés par une personne dûment autorisée dans la pratique de l'aide à mourir".

    Pour ceux qui douteraient de cette information ;

    http://www.dutchnews.nl/news/archives/2016/10/ministers-back-assisted-suicide-for-people-who-feel-their-life-has-been-completed/

  • Sur ce suicide légal hollandais :

    http://www.lexpress.fr/actualite/monde/pays-bas-le-suicide-assiste-etendu-a-ceux-qui-estiment-avoir-assez-vecu_1840875.html

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