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  • Poutine et Trump

    Interrogé, lors de sa grande conférence de presse annuelle, sur Donald Trump, Vladimir Poutine a déclaré :

    « Il dit qu’il veut parvenir à un autre niveau de relations, plus profond (avec la Russie). Que pourrions-nous faire d’autre que saluer cela ? Assurément nous le saluons. Ce n’est pas notre boulot d’évaluer ses talents mais il est toujours le favori absolu dans la course présidentielle. C’est une personnalité de premier plan, brillante et douée, sans aucun doute. En ce qui concerne les affaires intérieures, sa façon d’étayer sa popularité, ce n’est pas à nous de juger la façon dont il le fait. »

  • « Pas en notre nom » !

    Je n’ai pas vraiment compris pourquoi le mouvement spontané (ouarf) de « soutien aux migrants », en septembre, s’appelait « Pas en notre nom ». Mais c’est l’expression qui m’est venue à l’esprit en apprenant la soi-disant « prière commune » de catholiques et de musulmans… à la mosquée turque d’Auray, vendredi dernier 11 décembre, organisée… par le curé de la paroisse Saint-Gildas d’Auray, archiprêtre du doyenné d'Auray, Emile Bigumira.

    Une initiative largement annoncée la veille sur la radio RCF Bretagne-Sud (« Radio Sainte-Anne »…) par une interview du curé sur « cette belle initiative inter-religieuse », et partiellement reprise le lendemain matin pour que les catholiques aillent à la mosquée pour la prière du vendredi...

    « Chrétiens et Musulmans unis dans la même prière », titre Ouest France, « Ces catholiques d'Auray ont assisté à la prière et au prêche de l'imam Fatik Ozturk », relate benoîtement Le Télégramme. Inutile de préciser que l’imam a dit que l’islam est une « religion-de-paix-et-d’amour », que les terroristes « instrumentalisent l’islam », que « le Coran rejette le crime et la terreur », etc. Quant au curé il a dit notamment : « Beaucoup de gens, dont nous faisons partie, nous catholiques et vous musulmans, veulent construire une humanité nouvelle. Nous sommes différents. Notre religion n'est pas la même, mais d'un autre côté nous partageons beaucoup de points communs, comme la fraternité et l'amour de notre prochain. Et surtout nous croyons en un même Dieu. »

    Il ne reste plus beaucoup de catholiques pratiquants, mais l'archiprêtre d’Auray envoie ceux qui lui restent à la mosquée. Non pas tellement pour qu’ils deviennent musulmans, mais pour leur donner une leçon de relativisme. A coup d’énormes mensonges : nous avons le même Dieu, nous prions le même Dieu, nous partageons les mêmes valeurs : la fraternité et l'amour de notre prochain (c’est sans doute son interprétation du mot « jihad »)…

    Le pire étant évidemment qu’il veut « construire une humanité nouvelle » avec les adeptes du Coran, des hadiths et de la charia…

    Faites-le au nom de ce que vous voulez, Emile Bigumira, mais pas au nom de l’Eglise catholique, pas en notre nom.

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    Le curé, archiprêtre du doyenné d'Auray, c'est celui qui a un pull bleu. Si, il a une petite croix :

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  • Charia

    Eric Zemmour a été condamné à 3.000 euros d'amende pour provocation à la haine envers les musulmans, pour des propos au Corriere Della Sera en octobre 2014. Il y déclarait notamment que les musulmans « ont leur code civil, c'est le Coran», qu'ils «vivent entre eux, dans les banlieues. Les Français ont été obligés de s'en aller ». Ce sont les fameux propos qui l’avaient fait virer d’i-télé.

    Si l’on en croit Le Monde, le réquisitoire du procureur Annabelle Philippe avait été politique, accusant Eric Zemmour de « mettre en place tout ce qu’il faut » pour arriver à la guerre civile qu’il prophétise… Selon l’inversion habituelle : c’est celui qui dénonce un mal qui devient le responsable du mal.

    Annabelle Philippe demandait 10.000€ d’amende.

    C’est elle qui, l’an dernier, avait demandé de la prison à l’encontre d’Alain Soral pour avoir traité de « con » un journaliste. Elle n’avait pas été suivie.

    On voit l’extension de la justice politique, désormais au service de l’islam.

  • Au Liban

    Hier c’était le… 33e scrutin pour l’élection du président de la République libanaise. Mais le quorum n’a pas été atteint, comme les fois précédentes. Un nouveau scrutin aura lieu le 7 janvier.

    Pourtant on aurait pu croire que la réception ostentatoire de Sleiman Frangié par le patriarche maronite était le signe de la fin des tractations. Mais non.

    Les députés du Hezbollah et de Michel Aoun n’étaient pas là. Parce qu’ils soutiennent la candidature de Michel Aoun.

    On nous dit que le « processus de maturation » n’est pas terminé, mais que c’est en bonne voie…

  • Chrétiens acquittés

    Le tribunal de Puttur, au Karnataka (Inde) a acquitté huit chrétiens accusés de "conversions forcées".

    Ils étaient en prison depuis septembre 2007 (sic) : ils avaient été arrêtés après qu’un habitant du village de Balya les eut accusés de faire du porte à porte en prêchant le christianisme. Ce qui n’est pas interdit. Mais il a fallu 8 ans pour que la justice le constate…

  • Popularité

    Odon Vallet affirmait il y a quelques jours dans la presse que la popularité de ce Pape est tellement énorme qu'il attire 300.000 personnes à chaque audience.

    La preuve en image : l’audience d’hier.

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  • Et de deux !

    Dans son sermon le 29 novembre, l’abbé François Schneider, curé de Wisembach (Vosges), aurait, selon les gazettes (ici et ), « salué la mémoire » des personnes tuées aux terrasses de café le 13 novembre, mais « refusé de rendre hommage » aux victimes du Bataclan, qui selon lui assistaient à un concert « inspiré par Satan ».

    Des paroissiens ont été tellement choqués qu’ils ne sont pas allés communier… et ont alerté l’évêque de Saint-Dié, Mgr Jean-Paul Mathieu.

    L’évêque a convoqué le prêtre, et lui a donné l’ordre de rédiger un texte d’excuses publiques.

    « Nous ne tolérons pas ces amalgames et ces propos. Nous les refusons et les condamnons. Ce sont là des analyses inconcevables, intolérables et déplacées vis-à-vis des victimes et de leurs familles », a dit le vicaire général.

    D’autant que « ce n’est pas la première fois que l’abbé Schneider tient des propos extrêmes », souligne-t-il. Sur quel sujet ? Le seul que signalent les gazettes est la contraception…

    Et le vicaire général d’ajouter que toute parole publique sera interdite au P. Schneider « à la moindre récidive ». Récidive de quoi, puisqu’aucun code juridique, y compris canonique, n’a quoi que ce soit à lui reprocher ?

    Telle est donc aujourd’hui la soumission de l’appareil de l’Eglise au politiquement correct. Un prêtre peut enseigner en chaire toutes les hérésies qu’il veut, prêcher contre la morale catholique, faire l’apologie du communisme ou de l’islam, organiser une liturgie blasphématoire, dénigrer les sacrements, rien de tout cela ne fera lever un poil de sourcil de son évêque. Mais s’il ose dire autre chose que ce qu’impose le politiquement correct sur le vivre ensemble, s’il ne respecte pas la religion de substitution qui « rend hommage » à des morts par hasard, alors il doit être immédiatement sanctionné.

    L’ancienne inquisition livrait les coupables au bras séculier. La nouvelle inquisition prend les sanctions elle-même, puisque le bras séculier n’a rien à reprocher aux coupables.

    Le cardinal Barbarin a envoyé au couvent l’abbé Hervé Benoît pour qu’il se taise. Mgr Mathieu menace l’abbé François Schneider de mort pastorale. Honte à ces évêques devenus adeptes de l’aplaventrisme devant le monde.

    Mais il s’agit bien de la miséricorde bergoglienne, dont c’est le jubilé. (Et ce n’est que le début.)

  • Jeudi de la troisième semaine de l’Avent

    A partir du 17 décembre, les psaumes des laudes et les petites heures ont des antiennes particulières, qui changent chaque jour de cette semaine conduisant à Noël.

    Pour aujourd’hui :

    De Sion véniet Dóminus omnípotens, ut salvum fáciat pópulum suum. (Isaïe 59,20)
    De Sion viendra le Seigneur tout-puissant pour sauver son peuple.

    Convértere, Dómine, aliquantulum, et ne tardes veníre ad servos tuos. (Psaume 89,13)
    Revenez, Seigneur, un peu plus près de nous et ne tardez pas de venir à vos serviteurs.

    De Sion véniet, qui regnaturus est Dóminus, Emmanuel magnum nomen eius. (Isaïe 7,14)
    De Sion viendra le Seigneur qui doit régner. Son nom est grand : Emmanuel.

    Ecce Deus meus, et honorabo eum: Deus pátris mei, et exaltábo eum. (Exode 15,2)
    Voici mon Dieu, et je l’honorerai : le Dieu de mon père, et je l’exalterai.

    Dóminus légifer noster, Dóminus Rex noster, ipse véniet, et salvábit nos. (Isaïe 33,22)
    Le Seigneur est notre Législateur ; le Seigneur est notre Roi ; lui-même viendra, et nous sauvera.

    Et au Magnificat c’est la première des antiennes O : O Sapientia

    O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ.

    O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut (Ecclésiastique 4,3), atteignant d’une extrémité à une autre extrémité (cf. psaume 18,7) et disposant toutes choses avec force et douceur  (Sagesse 8,1) : venez pour nous enseigner la voie de la prudence (Isaïe 40,14).

    Voici cette antienne, avec le Magnificat, par la Schola Gregoriana Hispana. Images du monastère San Juan de la Peña, Huesca.

  • Ce n’est pas moi qui le dis…

    Voici la fin d’un article (vue sur le Salon Beige, mais l'article est à lire intégralement) d’Eric Verhaeghe sur « le naufrage de la SNCF » dirigée par Guillaume Pépy (c'est moi qui souligne):

    On lira avec intérêt le Richie de Raphaëlle Bacqué pour comprendre les raisons de l’impunité dont Pépy tire profit aujourd’hui pour rester en fonction alors qu’il saborde consciencieusement, année après année, l’entreprise monopolistique qu’il dirige. Entre un entrisme à tous crins et une utilisation systématique du réseau homosexuel qui gangrène l’appareil d’Etat, Pépy peut s’affranchir allègrement du principe de responsabilité.

    De ce point de vue, il est une illustration du mal français. La technostructure de notre pays est défaillante, médiocre, arrogante, mais elle a organisé un système aristocratique qui lui permet de préserver ses rentes comme un parasite suce le sang du zébu dans un marais malgache.

    À nous de savoir pendant combien de temps nous accepterons ce système qui nous mène à la catastrophe…

    « Richie », c’est Richard Descoings, le calamiteux directeur de Science Po qui s’en mettait plein les poches, mort dans un hôtel de New York, où s’était aussitôt précipité Guillaume Pépy.

    Ce qui suit n’est pas de moi non plus, mais de Wikipédia :

    Richard Descoings entretenait une relation amoureuse avec Guillaume Pepy, rencontré au Conseil d'État en 1986. Ils emménagent ensemble dans un appartement de la rue Godot-de-Mauroy, où il reçoivent leurs amis Christophe Chantepy, Olivier Challan Belval et de hauts fonctionnaires discrètement homosexuels. Richard Descoings possédait avec Guillaume Pépy une maison en Provence, et une autre en Normandie, dans laquelle ses collaborateurs venaient travailler en fin de semaine. (…)

    En déplacement aux États-Unis à l’occasion d’un colloque (« Global Colloquium of University Presidents ») organisé à l'université Columbia par le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies réunissant les directeurs de grandes écoles et universités, il meurt, en épectase, d’une crise cardiaque dans la chambre de son hôtel à New York, le 3 avril 2012 à l'âge de 53 ans. Il était accompagné de deux prostitués au moment de sa mort.

  • En Corée du Nord

    Le tribunal suprême du peuple de Corée du Nord a condamné à la prison à vie un pasteur canadien, Lim Hyeon-soo, de l’église presbytérienne coréenne de Toronto.

    Le pasteur a « confessé un plan subversif » pour renverser le gouvernement et le remplacer par un Etat de nature religieuse (sic) avec l’aide des Etats-Unis et de la Corée du Sud, d’avoir fait circuler des informations diffamatoires sur la Corée du Nord, d’avoir aidé des Nord-Coréens à fuir le pays, etc. Le pasteur a naturellement reconnu tous ses crimes et a fait preuve d’un « repentir profond ».

    Lim Hyeon-soo avait effectué sans encombres une centaine de voyages humanitaires en Corée du Nord, pour venir en aide aux orphelins et aux personnes âgées. En février dernier, il avait « disparu ». En août, les autorités avaient diffusé une vidéo où on le voyait lors d’un soi-disant office religieux dans l’« église méthodiste » de Pyongyang, reconnaissant devant de supposés fidèles qu’il a « commis un grave crime, celui d'avoir insulté et diffamé la dignité et la direction de la République ».

    Une « confession » qui pourrait avoir été fabriquée dans le but de relâcher le pasteur (non sans compensation, évidemment) et en fait de lui interdire de revenir. Les deux derniers ressortissants américains condamnés pour les mêmes motifs, et ayant « manifesté leur profond repentir », ont été expulsés du pays peu après leur condamnation.