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Popularité

Odon Vallet affirmait il y a quelques jours dans la presse que la popularité de ce Pape est tellement énorme qu'il attire 300.000 personnes à chaque audience.

La preuve en image : l’audience d’hier.

audience-16-12-15_lbb.jpg

Commentaires

  • Quand les audiences sont vides l'été c'est à cause de la chaleur
    L'hiver à cause du froid.
    Plus sérieusement François plait aux non catholiques et aux non pratiquants... Plait il beaucoup aux pratiquants ? Plait il aux pèlerins ? Plait il aux Romains ?
    Encore plus sérieusement existe t il des statistiques de fréquentation des audiences publiques ?

  • Un pape doit-il plaire ?

  • Un pape ne doit pas chercher à plaire. Il doit être le Vicaire du Christ ici-bas et être son héraut à temps et à contretemps. Ce faisant, sa parole attire les foules.

  • Les dernières statistiques sont ici:

    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2015/08/28/si-populaire-5676620.html

  • Merci cher Yves
    Des statistiques plus récentes ?
    Et d'une source plus objective que Benoit et moi ?

  • La source est la préfecture de la maison pontificale. Je ne vois pas ce qu'on peut trouver de mieux...

  • Une photo sans date ne veut rien dire. Une photo n'est plus acceptée comme preuve dans un procès. Je connais des photos du ministère de l'intérieur pour la Manif pour tous où les Champs Elysées sont vides ou floutés.

  • La photo est datée.

  • Ici l’audience du 16 décembre


    http://w2.vatican.va/content/francesco/fr/events/event.dir.html/content/vaticanevents/fr/2015/12/16/udienzagenerale.html

  • Bêêgoléon,
    Evêque de Mérinome, la Rome laineuse,
    Par le sot vouloir des ovins enchapeautés
    Françovis, par sa propre fantaisie,
    (premier ou dernier, peu lui en chalait !)
    Marri que des loups échoués et à jeun
    Désolassent l’île riante de Lampédouse,
    Courut aussitôt les consoler, pattes nues dans son carrosse.
    « Par de féroces chasseurs nous étions persécutés,
    Nous voulons sur-le-champ et le gîte et le couvert ! »
    Vocifère à cette sainteté blanche et rebondie un moricaud efflanqué.
    « Frère, le jour vient où nous laverons tes pattes meurtries.
    Je monte de ce pas vous préparer une cène digne de votre passion, »
    Chevrotte le doux prélat que ce nouveau crucifié faisait délirer.

    Sitôt de retour à Mérinome, il convoque la bêlante multitude :
    « Soeurs et frères, du peuple court-toujours, nous avons médit
    Et de leur boisson troublant l’onde pure, attiré par nos propres germes
    Sur ces misérables tantôt la peste, tantôt le béribéri.
    L’heure a sonné à nos vieilles cloches de leur pardonner.
    Que chaque troupeau se serre, ouvre ses portes
    Et partage sa bonne paille avec ces cousins malheureux ! »
    Ainsi, dans la bergerie éternelle entrèrent, de l’Orient et du Midi,
    en masses compactes et hilares, les membres de la confrérie canine.
    Françovis en rugissait d’aise : il se voyait déjà évêque in partibus !

    Là-dessus, aux confins de l’automne défeuillu,
    Est rapportée au vain Père une effroyable nouvelle :
    Dans un noir enclos métallique, une centaine d’agneaux
    Avaient péri sous les crocs de leur cousins velus !
    L’humble clerc, qui soulait se reposer sur une maigre paille
    Dans un bercail par lui savamment délabré, ne s’en émeut guère :
    « Qui suis-je pour juger ? S’il subsiste encor un peu d’ivraie parmi le bon grain
    Prions pour que les anges s’en occupent, avant le Dernier Jour. »
    Et sur ce, le voilà qui entretient ces porteurs de méchants bruits
    De sa prochaine bulle, du genre des agneaux et de leur remariage.

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