Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • La plus grande statue de Marie

    statue.jpg

    Au moins 30.000 personnes se sont rassemblées le jour de l'Assomption à la « Grotte de Marie » (Gua Maria), sanctuaire marial d’Ambarawa à Java, Indonésie, pour la bénédiction de « la plus haute statue de Notre Dame dans le monde » (42 mètres). Dans le plus grand pays musulman du monde… La messe a été concélébrée par 15 prêtres et 7 évêques, dont l’acrhevêque de Semarang, Mgr Johannes Pujasumarta, qui a procédé à la bénédiction de la statue à partir d’une nacelle de grue.

    statue2.jpg

  • Initium sapientiae timor Domini

    ℟. Initium sapientiae timor Domini: * Intellectus bonus omnibus facientibus eum: laudatio eius manet in saeculum saeculi.
    ℣. Dilectio illius custodia legum est: quia omnis sapientia timor Domini.
    ℟. Intellectus bonus omnibus facientibus eum: laudatio eius manet in saeculum saeculi.

    Le commencement de la sagesse, c’est la crainte du Seigneur. La vraie intelligence est en tous ceux qui agissent selon cette crainte. Sa louange demeure dans les siècles des siècles. L’amour, c’est garder ses lois, car toute la sagesse, c’est la crainte de Dieu.

    Comme la lecture de la semaine, aux matines, c’est le livre de la Sagesse, on pourrait penser que ce répons en est une citation. Or le répons proprement dit est le verset final du psaume 110, et le verset est constitué de Sagesse 6, 19 et de Ecclésiastique 19, 18, les deux expressions reliées par un « car » qui n’a pas d’autre signification que de relier deux expressions disparates, et donc de lier les mots amour et crainte, qui sont les deux faces d’une même attitude, l’attitude fondamentale du croyant face à Dieu.

    (Je ne me lasserai pas de répéter que le livre de la Sagesse est un livre écrit en grec par un juif pour des juifs, au moins un siècle avant le Christ, ce qui indique clairement que la langue utilisée pour traiter de la religion était non pas l'hébreu, ni même l'araméen, mais bien le grec.

    initium.jpg

    Antiphonaire du couvent des cordeliers de Fribourg, fin du XIIIe siècle. On remarquera l’orthographe : « Inicium sapiencie ».

  • Le dhimmi malin

    Ou plutôt le dhimmi qui se croit malin mais qui est une carpette comme les autres : Yves Jégo (UDI) lance une pétition en ligne « Pour une alternative végétarienne obligatoire dans les cantines scolaires », et va déposer une proposition de loi en ce sens.

    Ainsi mettra-t-on un terme à cette insupportable guérilla de millions de parents bouddhistes qui partout en France réclament des menus sans viande.

  • “Le symbolisme masculin-féminin dans les rôles liturgiques : ce n’est pas bizarre, c’est seulement catholique”

    Sous ce titre, Benedict Constable, sur le site 1P5, répond aux objections qui ont été faites à propos d’un article précédent, intitulé Les femmes peuvent-elles être lecteurs à la messe ? Dans cet article, l’auteur expliquait que les femmes ne doivent pas occuper une fonction de lecteur, et il le faisait à la façon de saint Thomas d’Aquin, par l’examen de 5 objections à cette affirmation, suivi de la réponse générale et de la réponse précise à chaque objection.

    Plus intéressant, pour quiconque pense déjà qu’une femme n’a pas sa place dans le chœur (comme l'a montré la tradition unanime d'Orient et d'Occident), est la réponse à une nouvelle objection, sur l’argument fondamental de l’auteur. Car il s’agit de la symbolique religieuse, surnaturelle, des sexes. Le lecteur représente le Christ semeur qui sème sa semence sur l’assemblée des fidèles qui est la femme recevant la semence. Nier cette symbolique c’est nier les différences sexuelles et donc sombrer dans l’idéologie du genre.

    Ce thème est proche de celui qu’abordait Peter Kwaniewski dans un excellent article du New Liturgical Movement, où il critiquait les nouvelles oraisons parlant des fils et des filles de Dieu pour respecter l’égalité de genre, alors que nous sommes tous, hommes et femmes, fils de Dieu dans le Fils, et épouses du Fils dans l’Eglise.

    Voici une traduction du texte de Benedict Constable.

    Lire la suite

  • Libération

    Le P. Antoine Boutros, prêtre grec-catholique melkite qui avait été enlevé en Syrie en juillet dernier, a été libéré le jour de l’Assomption.

    La nouvelle a été annoncée dimanche par le patriarche S.B. Grégoire III, mais on ne sait encore rien des conditions de cette libération, ni du sort du laïc qui l’accompagnait.

  • +Mgr Rogelio Livieres+

    140925-bishop-rogelio-ricardo-livieres-plano-932_421199365888aa9306dafd8c99abc706.jpg

    Deux semaines avant son 70e anniversaire, et moins d’un an après avoir été viré par François de son diocèse de Ciudad del Este, Mgr Rogelio Ricardo Livieres Plano est mort des suites de complications de son diabète le 14 août dans un hôpital de Buenos Aires.

    Les hispanophones liront avec intérêt la belle homélie du P. Anthony Myers qui a aussitôt célébré une messe de Requiem (je ne suis pas hispanophone mais j'ai quand même compris). A cette messe, Mgr João Evangelista Martins Terra, évêque auxiliaire émérite de Brasilia, a déclaré : « Mgr Rogelio est au ciel. Il a été crucifié dans la vie et c’est pour cela que Dieu l’a emporté le jour d’un autre martyr. Il a fait le plus important que doit faire un évêque : former des prêtres. »

    Mgr Martins Terra sait de quoi il parle, puisque, bibliste réputé, et collaborateur pendant dix ans du cardinal Ratzinger à Rome, il fut professeur au séminaire fondé par Mgr Livieres. Séminaire qui était le plus important de toute l’Amérique latine, dans ce diocèse qui aurait été loué comme « périphérique » s’il n’avait pas été un séminaire traditionnel, avec des séminaristes en soutane, avec la messe ad orientem et apprentissage de la « forme extraordinaire ». Ce séminaire était une insulte pour les autres évêques du Paraguay et des pays limitrophes. Le nombre de prêtres du diocèse était passé de 12 à 62… François a donc viré l’évêque qui avait osé aller à contre-courant du relativisme et du sécularisme, et cet évêque qui restait un reproche vivant est mort, l’affaire est donc close. Tant pis pour l’Eglise. Et pour les âmes.

    Rappel :

    La vérité sur Ciudad del Este

    Il a viré Mgr Livieres

    Ciudad del Este : les documents

    C_4_foto_1208889_image.JPG

    C_4_foto_1208887_image.JPG

  • Saint Roch

    Saint Roch naquit à Montpellier, entre 1346 et 1350, en pleine guerre de Cent Ans, pendant la grande peste noire, qui décima un tiers de la population occidentale. (…)

    Bien que Roch fût un prénom très courant en France et en Italie, il semble plutôt que notre saint était de la famille des Roch de La Croix, lignée devenue importante au XVIe siècle, sous le nom de Castries. Son père, Jean Roch de La Croix, dignitaire de la ville, en fut le premier consul, en 1363. Sa mère, Dame Libéria, était originaire de Lombardie. Fils désiré, et longtemps attendu, il passa une enfance dans un milieu profondément chrétien. (…)

    Il fit probablement ses études chez les pères dominicains, avant d’étudier la médecine. Il connut les terribles épidémies de peste de 1358 et 1361. A Montpellier, cette dernière fit jusqu’à 500 morts par jour, pendant trois mois.

    Orphelin à 17 ans, riche et instruit, il décida de partir pour Rome. Il distribua sa fortune aux pauvres, rejoignit le troisième ordre franciscain, revêtit l’habit de pèlerin, reçut la bénédiction de l’évêque de Maguelone et prit la route.

    (…) Il arriva à Acquapendente, à quelques jours de marche de la ville éternelle, en juillet 1367. Il y resta trois mois, car la peste y sévissait. Il mit en pratique l’enseignement médical qu’il avait reçu, en l’associant à des signes de croix et une invocation sur les souffrants, et obtint de nombreuses guérisons.

    (…) Il reprit son chemin pour Rome, lorsqu’il apprit qu’à Cesena, à l’opposé de sa direction, l’épidémie faisait rage. Il s’y rendit, faisant ce que Dieu attendait de lui au fur et à mesure de son pèlerinage, et obtint là encore des guérisons miraculeuses. Il arriva enfin à Rome, au début de l’année 1368, et s’occupa sans doute des malades à l’hôpital du Saint Esprit, ordre fondé par son compatriote, Gui de Montpellier. Un prélat, peut-être un cardinal, guéri par ses soins, ou témoin de guérisons miraculeuses (…) lui fit rencontrer le pape Urbain V, qui s’écria, en le voyant : «Il me semble que tu viens du Paradis !», et lui donna l’indulgence plénière.

    Roch avait sans doute vu, à Montpellier, ce pape d’Avignon, qui tenta de réinstaller la papauté à Rome de 1367 à 1370, lorsqu’il était venu consacrer l’autel majeur de l’église du monastère Saint-Benoît, future cathédrale Saint-Pierre.

    Roch quitta Rome, en 1370, pour s’en retourner vers sa patrie. Au mois de juillet 1371, Il était à Plaisance, à l’hôpital Notre Dame de Bethléem, près de l’église Sainte Anne, où il assista, guérit et réconforta les malades.

    Atteint par la peste, Roch se rendit péniblement jusqu’à un bois, à l’orée du bourg fortifié de Sarmato, pour y mourir. A cet endroit, une source jaillit et un chien lui apporta chaque jour un pain. (…) On rapporte également qu’un ange secourut Roch. Il recouvra la santé et retourna à Plaisance, auprès des pestiférés, faisant preuve d’un courage et d’une humanité remarquable.

    Il reprit sa route, mais les terres milanaises étaient le théâtre d’une guerre entre le Duc de Milan, Bernardo Visconti, son frère Galeazzo II, et la ligue constituée par Le pape Urbain V, conduite par Amedeo VI de Savoie. Ce conflit dura de 1371 à 1375. Pris pour un espion, Roch fut arrêté à Broni, et transféré à Voghera par Beccaria, intendant militaire des Visconti. (…)

    Son emprisonnement dura cinq ans. Selon la tradition, il ne dévoila son identité qu’à un prêtre, la veille de sa mort, survenue le 16 août d’une année comprise entre 1376 et 1379. On peut penser à présent qu’il s’agit du mardi 16 août 1379. Des témoins assurèrent que le cachot s’illumina et que le dernier souhait de Roch, à l’ange venu l’assister, fut d’intercéder pour les souffrants.

    Extraits de la vie de saint Roch sur le site de l’Association internationale Saint-Roch de Montpellier

  • 12e dimanche après la Pentecôte

    Dans cette messe du bon Samaritain, ce qui attire le plus l’attention, en dehors de l’évangile, c’est l’offertoire. Déjà par sa longueur, et par le fait qu’il ne s’agit pas d’un verset de psaume, comme c’est le plus souvent le cas. En outre la première phrase est répétée presque à l’identique. Il y a quelques autres offertoires dans ce cas, et il y en avait davantage avant que la commission de réforme du missel, après le concile de Trente, ne supprime les répétitions dont on ne comprenait pas la signification. Celle-ci est peut-être restée parce qu’on y a vu un bégaiement de Moïse…

    Ce long offertoire n’en est pas moins, comme les autres, une antienne. C’est-à-dire en théorie une introduction à un psaume. Mais ici, comme dans le fameux offertoire de Job, les deux « versets » que l’on trouve dans les anciens antiphonaires sont une adaptation d’autres versets de l’Exode. Avec une longue plainte dans l’aigu sur « peccata » (les péchés) et une nouvelle répétition, un nouveau bégaiement de Moïse. Mais sur le plan musical c’est une grande diversité : le premier verset est dans l’aigu, le second dans le grave, et tous deux multiplient les doux si bémol alors que l’antienne multiplie les durs tritons.

    Il serait bon de chanter l’ensemble, car c’est un grand chef-d’œuvre de l’art grégorien. Hélas cela dépasserait de loin le temps de l’offertoire, qui comprenait autrefois une longue procession. Mais à vrai dire l’antienne seule est déjà un morceau de choix, avec cette supplication de Moïse qui est longuement annoncée, puis qui s’affirme dans une apostrophe à Dieu, puis qui devient véhémente, et se détend dans l’apaisement apporté par Dieu.

    Voici le texte de l’offertoire complet, dans son texte latin, en traduction, avec sa partition (on trouvera la partition des versets ici) et chanté par les moines de Triors (enregistrement trouvé sur Gregorian Books).

    Precatus est Moyses in conspectu Domini Dei sui et dixit, precatus est Moyses in conspectu Domini Dei sui et dixit : Quare, Domine, irasceris in populo tuo ? Parce irae animae tuae : memento Abraham, Isaac et Jacob, quibus jurasti dare terram fluentem lac et mel.

    Et placatus factus est Dominus de malignitate quam dixit facere populo suo.

    V1. Dixit Dominus ad Moysen : invenisti gratiam in conspectu meo, et scio te prae omnibus : et festinans Moyses inclinavit se in terram et adoravit dicens : Scio quia misericors es in millibus, auferens iniquitatem et peccata.

    Et placatus factus est Dominus de malignitate quam dixit facere populo suo.

    V2. Dixit Moyses et Aaron, Dixit Moyses et Aaron ad omnem synagogam filiorum Israel : Accedite ante Deum : majestas Domini apparuit in nube : et exaudivit murmurationem vestram in tempore.

    Et placatus factus est Dominus de malignitate quam dixit facere populo suo.

    Moïse pria devant la face du Seigneur son Dieu et dit, Moïse pria devant la face du Seigneur son Dieu et dit : Pourquoi, Seigneur, t’irrites-tu contre ton peuple ? Ménage la colère de ton âme. Souviens-toi d’Abraham, d’Isaac et de Jacob auxquels tu as promis de donner la terre où coulent le lait et le miel.

    Et le Seigneur se laissa apaiser et détourner de faire le mal dont il avait menacé son peuple.

    Le Seigneur dit à Moïse : Tu as trouvé grâce devant mes yeux. Je te connais avant tous. Et Moise se baissa rapidement vers la terre et dit : Je sais que tu es miséricordieux entre mille et que tu enlèves l’injustice et les péchés.

    Et le Seigneur se laissa apaiser et détourner de faire le mal dont il avait menacé son peuple.

    Et Moïse et Aaron dirent, et Moïse et Aaron dirent à toute l’Assemblée des enfants d’Israël : Présentez-vous devant Dieu. La Majesté du Seigneur est apparue dans les nuées et a entendu vos murmures en temps voulu.

    Et le Seigneur se laissa apaiser et détourner de faire le mal dont il avait menacé son peuple.

    off1.jpg

    offertoire.jpg
    podcast

    *

    Sur la parabole du bon Samaritain, voir l’essentiel du commentaire de saint Ambroise, celui de Benoît XVI (ou plutôt Joseph Ratzinger), et une sorte de note préalable.

  • Assomption

    lu1603_2.jpg
    podcast

    (Solesmes, 1955)

  • La viande de Chalon

    On a beaucoup parlé du rejet, par le tribunal administratif, du référé islamique contre le maire de Chalon-sur-Saône qui a décidé de supprimer les menus sans porc dans les cantines. Un jugement qui ne concernait que « l’urgence » et non le fond.

    Le maire de Chalon, Gilles Platret, se félicitant de ce jugement (qui néanmoins ne donne aucune indication sur ce que sera le jugement sur le fond), a ajouté sur i-télé :

    « A Chalon, 40% des enfants ne mangent plus de viande parce que ce n’est pas halal. »

    Si cela est vrai, il n’y a pas d’affaire de menu avec ou sans porc : tous les musulmans qui refusent le porc ne mangent de toute façon pas d’autre viande non plus. Autrement dit l’action des militants de l’islam n’est qu’une première étape. S’ils obtiennent gain de cause ils exigeront de la viande halal, car c’est une insupportable discrimination que les enfants musulmans ne puissent pas manger de viande.

    Et aussi, si cela est vrai, cela veut dire qu’il y a donc 40% d’enfants musulmans dans les écoles de Chalon-sur-Saône.

    Sinon, tout va bien, il n’y a pas d’invasion.