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  • Britanniques clandestins

    Les européistes britanniques sont en verve. Après Gordon Brown certifiant que la Grande-Bretagne deviendra la Corée du Nord si elle se sépare de l’UE, voici Dominic Grieve, l’ancien procureur général (nommé par Cameron qui a finalement dû s’en séparer) : si le Royaume-Uni quitte l’Union européenne, « quelque 2 millions de citoyens britanniques travaillant dans les pays de l’UE deviendraient du jour au lendemain des immigrants illégaux ».

    Et c’est un grand juriste qui ose sortir un tel bobard.

    Il faut dire que c’est le même qui avait proposé que le ministère de l’Intérieur puisse détenir, sans charges, jusqu’à 90 jours, des personnes suspectées de terrorisme. Alors qu’il a été limogé parce qu’il ne supportait pas que les conservateurs envisagent de retirer le Royaume-Uni de la Convention européenne des droits de l’homme...

    Shadok sur Tamise…

  • Jean-Claude Juncker est un croyant

    Le président de la Commission européenne a déclaré sur Europe 1 :

    « Je crois aux promesses de Manuel Valls. »

    Authentique.

  • Chronique des assassins

    Metronews traduit un article du Mirror qui montre très clairement, par un exemple comme il y en a des centaines d’autres, qu’il y a dans notre Parlement une très large majorité d’assassins. A savoir ces élus qui non seulement votent une mesure d’euthanasie, mais en outre rendent contraignante la « directive anticipée ».

    Il s’agit de l’histoire d’une femme de 39 ans qui est subitement atteinte d’une maladie nerveuse aussi rare que très grave. Elle est hospitalisée et plongée dans le coma, dans un état désespéré. On appelle son mari pour qu’il prenne la décision de la débrancher. Or sa femme lui avait clairement signifié que si un jour elle était dans cet état il ne faudrait pas la maintenir en vie. Mais le mari ne peut s’y résoudre. Dix jours après, elle se réveille, et aujourd’hui elle est parfaitement guérie. Et elle témoigne :

    « J’entendais tout, heureusement que John ne m’a pas écoutée, je l’en remercie. Comme la plupart des couples, nous en avions déjà parlé mais je suis très heureuse qu’il ne m’ait pas débranchée. »

    (Via le Salon Beige)

  • Les évêques syriens

    Mardi 17 mars, les évêques catholiques de Syrie ont tenu leur assemblée bisannuelle à Homs. Y participaient également le nonce apostolique et le secrétaire de la congrégation pour les Eglises orientales, en témoignage de soutien de Rome.

    Les interventions prononcées par les Evêques présents ont fait émerger les souffrances et les blessures qui marquent la vie quotidienne de toutes les communautés catholiques syriennes mais ont également rendu témoignage du miracle de la charité qui fleurit dans le réseau des diocèses et des paroisses, au profit de tout le peuple syrien, nous dit l’agence Fides, qui cite ces propos de S.B. Grégoire III, patriarche des grecs-melkites :

    « L’Eglise en Syrie est véritablement glorieuse. Malgré tant de douleur et de souffrance, grâce au soutien de nos frères du monde entier, nous sommes parvenus à secourir directement plus de 300.000 Syriens, surtout au travers de la Caritas, en soutenant des projets d’urgence pour un montant d’au moins 5 millions de dollars ».

    « Alep est depuis des années assiégée, mais Homs est peut-être la ville qui a été le plus martyrisée. C’est pourquoi, depuis que le conflit y a cessé, les chefs des Eglises chrétiennes en Syrie l’ont visitée à de nombreuses reprises. Nous voulons manifester un soin particulier à cette population blessée et accompagner son désir de recommencer. J’ai su que les nouvelles cloches arriveront peut-être bientôt, après que celles qui existaient avant le conflit aient été volées. Nous éprouvons de la peine en voyant la douleur du peuple et nous voyons que nombreux sont ceux qui s’en vont parce qu’ils n’en peuvent plus de la peur et des souffrances. Mais nous sommes également fiers de nos prêtres, de nos religieux et religieuses, qui sont tous restés avec leur peuple, pour cheminer ensemble, dans la foi en Jésus, y compris en ce moment si difficile. »

  • Corse catholique

    Une fois encore on ne peut que remercier CM de la Rocca de nous donner sur le Forum catholique d’émouvantes et spectaculaires photographies de la Corse catholique, à l’occasion du renouvellement du vœu des Magnifiques Anciens de 1656 à la Vierge de Miséricorde (la vraie), par le maire d'Ajaccio et ses adjoints. En présence du cardinal Mamberti.

    Et merci aussi à l’évêque d’Ajaccio, Mgr de Germay, qui a commencé son allocution par ces mots : « La République est laïque, mais la France ne l’est pas. »

  • « Une psychologie de docteurs de la loi »

    Dans son homélie de mardi dernier, François est revenu une fois de plus sur son obsession : faire communier les divorcés soi-disant « remariés ». Et il a accusé ceux qui les en empêchent d’agir comme des « docteurs de la loi » au lieu d’user de la fameuse « miséricorde » kaspérienne :

    Combien de fois, aujourd'hui, dans les communautés chrétiennes, on trouve les portes fermées : "Ah, toi tu ne peux pas... tu ne peux pas. Tu as fauté sur ce point et tu ne peux pas. Si tu veux venir, viens à la messe dimanche mais reste là et ne fais rien de plus". Et ce que fait l'Esprit Saint dans le cœur des personnes, les chrétiens avec une psychologie de docteurs de la loi le détruisent.

    (Sources: FC, VA fr, VA en, vidéo)

    Non seulement c’est contraire à l’Evangile, mais il y a erreur sur la personne : ce sont les « docteurs de la loi » qui permettaient le divorce et le remariage… C’est François qui est du côté des « pharisiens ».

  • Bergoglio et « l’annulation des âmes »…

    Les ineffables duettistes de la Repubblica, Bergoglio et Scalfari, ont encore frappé. C’était dans le journal très laïque daté de… dimanche dernier. L’éditorial de l’athée de gauche Eugenio Scalfari était une fois de plus un éloge de François. Et il rend compte d’une conversation où le pape lui a dit que si l’égoïsme devient excessif « il obscurcit l’étincelle divine » qui est en son âme et « s’auto-condamne ».

    Plus précisément, demande Scalfari, « Qu’advient-il à cette âme ? Sera-t-elle punie ? Et comment ? »

    La réponse de François est nette et claire: il n'y a pas de punition, mais l'annulation (annullamento) de cette âme. Toutes les autres participent à la béatitude de vivre dans la présence du Père. Les âmes annulées ne prennent pas part à ce banquet, avec la mort du corps, leur parcours prend fin, et ceci est la motivation de l'Eglise missionnaire: sauver les perdus.

    « Non c'è punizione ma l'annullamento di quell'anima. »

    On attend toujours le vrai-faux démenti du P. Lombardi… Il s’agit pourtant ici non d’une ambiguïté volontaire, mais d’une énorme et claire hérésie. Même si en italien on dit plutôt « l’annientamento dell’anima ».

    (L'article entier de Scalfari est présenté et traduit chez Benoît et moi.)

    Addendum

     

    Scalfari avait déjà écrit, le 21 septembre 2014 :

     

    Le pape estime que, si l'âme d'une personne se referme sur elle-même et cesse de s'intéresser aux autres, cette âme ne libère plus aucune force et meurt. Elle meurt avant que meure le corps, comme âme, elle cesse d'exister. La doctrine traditionnelle enseignait que l'âme est immortelle. Si elle meurt dans le péché, elle en rendra compte après la mort du corps. Mais pour François, il n'en est évidemment pas ainsi. Il n'y a pas d'enfer, ni de purgatoire.

     

    Et il n’y avait pas eu de démenti du Vatican.

     

  • Saint Joseph

    La messe et l’office de saint Joseph datent de 1714. Surtout l’office, puisque la messe emprunte aux divers communs (sauf l'antienne de communion), saint Pie V ayant rejeté celles qui existaient à l’époque parce qu’elles étaient récentes.

    On a ainsi un office rationnel flamboyant, si j’ose dire… Les antiennes sont tirées des évangiles, où l’on a pris soigneusement tout ce qui peut se rapporter à Joseph, et se succèdent dans un ordre chronologique sans faille. Les lectures et répons du premier nocturne des matines sont exclusivement consacrés au patriarche Joseph devenu chef de l’Egypte. Les lectures et répons du deuxième nocturne comparent les deux Joseph, et le troisième nocturne célèbre le seul époux de la Vierge.

    Ce n’est pas d’aujourd’hui qu’on fabrique la liturgie. Il y a longtemps que le ver était dans le fruit. Mais alors ce n’était que pour de rares nouvelles fêtes…

    On ne sait pas pourquoi la fête de saint Joseph fut fixée au 19 mars, mais cela a certainement un rapport avec le fait qu’on lit aux matines du troisième dimanche de carême le début de l’histoire de Joseph dans la Genèse. Lecture qu’on est censé poursuivre les jours suivants, et c’est souvent vers le milieu de mars.

    Léon XIII, dans son encyclique Quamquam pluries, affirme qu’un « grand nombre de pères de l’Eglise » ont fait le rapprochement entre les deux Joseph. Mais il ne donne aucun exemple. En réalité, ce que l’on voit chez les pères de l’Eglise, c’est la vision du patriarche Joseph comme figure du Christ.

    Sauf erreur, je ne pense pas que la relation entre les deux Joseph ait été vraiment faite avant que commence à émerger le culte de saint Joseph. Et il est vraisemblable que saint Bernard soit l’un des premiers, ou le premier, à le faire aussi nettement. C’est même pour cela, à coup sûr, que le passage de son deuxième des « sermons sur Missus est » a été mis au deuxième nocturne des matines (et non un texte introuvable d'un père antérieur). [Il est permis et recommandé de me contredire, le cas échéant, avec des références.]

    Ce n’est d’ailleurs pas sans avoir rappelé le parallèle traditionnel Joseph-Jésus que saint Bernard passe au parallèle Joseph-Joseph :

    Si ce Joseph, vendu par l’envie de ses frères et conduit en Égypte, préfigura le Christ qui devait être vendu lui aussi, saint Joseph fuyant la haine d’Hérode porta le Christ en Égypte. Le premier, pour demeurer fidèle à son maître, refusa de coucher avec sa maîtresse ; le second, reconnaissant sa Maîtresse dans la Vierge mère de son Maître, vécut aussi dans la continence et se montra son fidèle gardien. A l’un fut donnée l’intelligence des songes mystérieux ; à l’autre, il a été accordé d’être le confident et participant des mystères célestes. L’un a mis du blé en réserve, non pour lui, mais pour tout un peuple ; l’autre a reçu la garde du pain du ciel, tant pour lui que pour le monde entier. On ne peut douter que ce Joseph à qui fut mariée la mère du Sauveur n’ait été un homme bon et fidèle. C’est, dis-je, le serviteur fidèle et prudent que le Seigneur a établi pour être le consolateur de sa mère, le nourricier de son enfance, enfin le seul et très fidèle coopérateur, ici-bas, de son grand dessein.

  • La dérive "presbytérienne"

    Hier soir, le district presbytérien de Palisades, dans le New Jersey, a dit oui à la reconnaissance du soi-disant « mariage » homosexuel par l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis. C’était le 86e oui, sur 171 districts (« presbyteries ») : la majorité était atteinte, et l’Eglise presbytérienne reconnaît donc officiellement la parodie de mariage.

    C’est l’an dernier que l’Assemblée générale de l’Eglise presbytérienne (calviniste, d’origine écossaise) avait décidé de modifier sa définition du mariage. Mais il fallait l’approbation d’une majorité des districts.

    Désormais, « le mariage implique un engagement unique entre deux personnes, traditionnellement un homme et une femme, pour s’aimer et se soutenir l’un l’autre jusqu’à la fin de leur vie ».

    Jusqu’à hier soir 41 districts avaient dit non à cette nouvelle définition.

    En 2010, l'adoption de l'« ordination » d'homosexuels non célibataires avait suscité le départ de 150 paroisses (sur environ 10.000).

     

  • La messe en Ecosse

    J’apprends par Rorate Caeli qu’une première messe dans la "forme extraordinaire" a été célébrée dimanche dernier en la chapelle du couvent Saint-Joseph de Dundee, en Ecosse, et que cette messe sera désormais célébrée chaque mois, le troisième dimanche à 16h.

    C’est un groupe d’une soixantaine de fidèles qui a demandé cette messe au nouvel évêque, Mgr Stephen Robson. Lequel assistait, au trône, à la première messe, célébrée par l’abbé John Emerson, de la Fraternité Saint-Pierre.

    L’évêque paraît particulièrement bienveillant. Non seulement il était présent, mais le site internet du diocèse fait une large place à l’événement, avec un article et une galerie de photos !

    « Il y avait environ 130 personnes, dit l’évêque. Le groupe d’origine qui m’avait fait la demande comptait à peu près 65 personnes, donc le nombre de participants a été beaucoup plus élevé que prévu, avec pas mal de jeunes et d’adolescents. La belle grand-messe était célébrée par le P. John Emerson FSSP et servie par nos propres servants de messe, la musique étant interprétée par les étudiants de la chapelle de l’université Saint-André. »

    L’article ajoute que la petite réunion qui s’est tenue ensuite a montré que si la messe dans la forme extraordinaire était célébrée de façon régulière elle serait grandement appréciée.

    La question qu’on se pose immédiatement est évidemment celle-ci : s’il y a une demande aussi conséquente, et si l’évêque est si bienveillant, pourquoi seulement une messe mensuelle et au milieu de l’après-midi ?

    Je crois que la réponse se trouve sur le site de la FSSP Ecosse. Le P. Emerson est manifestement tout seul. Il célèbre la messe à Edimbourg, où il réside, et l’après-midi du premier dimanche du mois à Stirling, l’après-midi du quatrième dimanche du mois à Saint-Andrews, et donc désormais l’après-midi du troisième dimanche à Dundee…

    En bref on demande un prêtre… Ou plutôt au moins trois prêtres… Et Mgr Robson ne semble pas pouvoir en trouver dans son clergé…