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La dérive "presbytérienne"

Hier soir, le district presbytérien de Palisades, dans le New Jersey, a dit oui à la reconnaissance du soi-disant « mariage » homosexuel par l’Eglise presbytérienne des Etats-Unis. C’était le 86e oui, sur 171 districts (« presbyteries ») : la majorité était atteinte, et l’Eglise presbytérienne reconnaît donc officiellement la parodie de mariage.

C’est l’an dernier que l’Assemblée générale de l’Eglise presbytérienne (calviniste, d’origine écossaise) avait décidé de modifier sa définition du mariage. Mais il fallait l’approbation d’une majorité des districts.

Désormais, « le mariage implique un engagement unique entre deux personnes, traditionnellement un homme et une femme, pour s’aimer et se soutenir l’un l’autre jusqu’à la fin de leur vie ».

Jusqu’à hier soir 41 districts avaient dit non à cette nouvelle définition.

En 2010, l'adoption de l'« ordination » d'homosexuels non célibataires avait suscité le départ de 150 paroisses (sur environ 10.000).

 

Commentaires

  • Dieu a puni les hommes en leur faisant parler des langues différentes.
    Les hommes considèrent que ce n'est pas assez sévère, et s'infligent d'avoir, au sein d'une même langue, un dictionnaire par communauté.
    C'est finalement l'aboutissement du relativisme, chacun donne le sens qu'il veut aux mots. C'est plus pratique pour éviter de discutailler, et revenir aux bons vieux coups.

  • Cela n'empêchera pas de revenir aux bons vieux coups, puisque chacun veut que l'autre donne le même sens que lui aux mots. Au lieu d'un chef , il y en aura des milliers de milliers

  • Eh oui, leurs pères fondateurs si stricts par rapport aux mœurs dissolus de l'Anglais Tutor, n'auraient jamais imaginé que leur "liberté" de penser et de retrouver la vraie relation avec Dieu sans les intermédiaires dévoyés papistes, aboutirait à cela.
    Mais pourtant suite logique d'un raisonnement erroné au départ quand la vérité dépend d'un vote et n'est plus transcendante.

  • Comme le Parisien de Montesquieu du XVIIIème siècle demandait comment on pouvait être persan, je me demande aujourd'hui comment on peut être protestant.
    A la Réforme, les adeptes des nouvelles doctrines en rupture avec Rome étaient prêts à se faire étriper plutôt que de renoncer à leurs convictions telles que l'inspiration directe prodiguée par l'Esprit-Saint à chaque lecteur de la Bible , d'où la prolifération des " Eglises " et sectes, ou la prédestination qui transformait Dieu en un tyran aux décisions incompréhensibles ( ce qui, soit dit en passant les apparente aux Musulmans ).
    Aujourd'hui, plus aucun Réformé ne croit à cela mais ça ne les empêche pas d'estimer que, comme leurs ancêtres, ils sont dans la Vérité alors qu'ils ont renoncé à ce que ceux-ci considéraient comme plus précieux que leur propre vie ! Comprenne qui pourra !
    Tout cela pour dire qu'il ne faut pas s'étonner que les Presbytériens ( autrement dit : Calvinistes ou Réformés ) comme la plupart des autres Protestants, en arrivent à de telles aberrations... Comme disait le grand Pie XII : que peut-il sortir d'un hérétique sinon des hérésies ?

  • @Damien : « Comme disait le grand Pie XII : que peut-il sortir d'un hérétique sinon des hérésies ? » J'ai une autre réponse : que peut-il sortir d'un hérétique « blanchi » sinon du « Bergoglionisme ».

  • Il faut souhaiter que cette "église" se vide de sa substance et de ses fidèles... Cela devrait y contribuer. Mais ce n'est pas réjouissant car le progrès de ces dérives font que l'Eglise catholique risque d'être de plus en plus seule... Certes elle l'a toujours été à dire la vérité mais le recul de la vérité n'est pas une bonne chose pour elle, car ce n'est pas une bonne chose en soi. De plus, cela risque d'encourager les "progressistes" qui au sein de l'Eglise, en vérité à sa marge, milite pour de telles évolution comme un évêque belge par exemple.

  • @P.R.: « l'Église catholique risque d'être de plus en plus seule… " ; moi je dis qu'elle aurait toujours dû être seule, et cela par défaut. Je cite une phrase de Lamennais :" sans pape, point d'Église ; sans Église, point de christianisme ; sans christianisme, point de religion et point de société. »
    Je suis toujours étonné de la fin de « Lamennais », car vraiment il était redoutable dans son ultramontanisme, que je partage. Dommage qu'il a fini sa vie comme cela, vraiment dommage. Il aurait dû se resaisir à la fin.

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