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  • Décadence de l’information

    Pendant une demi-heure, tous les moyens d’information qui suivent l’actualité minute par minute ont diffusé comme grande nouvelle du moment la mort de Martin Bouygues.

    Mais Martin Bouygues n’est pas mort.

    Ce qui s’est passé est que les pompiers ont fait savoir qu’ils étaient intervenus pour un décès à La Roche Mabile, près d’Alençon. Or Martin Bouygues habite ce village. Et le maire de la commune voisine (sic) a indiqué à l’AFP que le mort était Martin Bouygues.

    L’AFP a donc annoncé la mort de Marin Bouygues, sans chercher à vérifier l’information. Or il n’y a évidemment pas d’information plus facile à vérifier que celle-là. Et le « poids » notamment économique de Martin Bouygues rend évidemment absolument nécessaire une si facile vérification.

    L’AFP « s’excuse platement ».

    Mais continuera à pontifier sur la déontologie journalistique et à faire la leçon aux quatre coins du monde.

  • Le cardinal Pell dans le viseur

    Un nouveau petit Vatileaks, qui vise le cardinal Pell. François l’avait nommé préfet du nouveau secrétariat pour l’économie. Mais il s’avère qu’il se heurte à des positions acquises dont les titulaires veulent maintenant sa peau. Or les fermes prises de position publiques du cardinal Pell, écrites, orales et réitérées, contre les déviations du clan Kasper, ne plaident pas en sa faveur (non plus que sa bienveillance envers la forme extraordinaire)...

    Les médias (notamment anglo-américains et italiens) continuent de l’appeler le « tsar des finances du Vatican », mais, selon Sandro Magister, au Vatican on l’appelle le Kangourou (puisqu’il vient d’Australie), et la chasse au kangourou est ouverte.

    Le dernier épisode en date est la une de l’Espresso qui titre par un jeu de mots : au lieu de Santa Romana Chiesa, la Sainte Eglise Romaine, « Santa Romana Spesa » : Saintes dépenses romaines.

    Quelqu’un a communiqué au magazine les comptes et divers documents internes du secrétariat pour l’économie. On a soigneusement cherché le scandale, et l’on a fini par en trouver un : une facture de 2.508 € de Gammarelli, « le tailleur des papes ».

    Par ailleurs l’article de l’Espresso évoque surtout la « guerre fratricide » au Vatican : les manœuvres conjointes contre le cardinal Pell dont Sandro Magister avait déjà parlé.

    Or l’Espresso met de l’huile sur le feu en attaquant également le cardinal Pell pour une facture de vêtements dont on ne sait pas ce que c’est, et en lui mettant sur le dos toutes les dépenses du secrétariat qu'il dirige…

    Cela fait un tel bruit que le P. Lombardi a élevé la voix pour dénoncer dans cet article, élaboré à partir de documents volés, « une attaque personnelle, indigne et mesquine ».

    Personnelle, en effet, puisque sous sa photo, comme s’il était à lui seul tout le secrétariat pour l’économie, l’Espresso écrit : « George Pell, tant de luxe pour le moralisateur du Vatican : un demi-million de dépenses en quelques mois de la part du cardinal australien en charge de l’examen des dépenses. Entre mobilier et vols en classe affaire… »

    C’est de plus en plus curieux tout de même, que personne n’évoque jamais la rénovation de la résidence du cardinal Marx pour 8 millions d’euros, sa résidence romaine de huit pièces estimée à 9,7 millions d’euros, son salaire de 11.500 € par mois, sa BMW (la plus grosse et la plus chère) avec chauffeur, sans parler du nouveau centre diocésain de Munich qui a finalement coûté 130 millions d’euros…

     

    Addendum

    Comme l'indique un commentaire, Damian Thompson a appris que la facture de Gammarelli correspond à des vêtements et ornements liturgiques pour la chapelle du secrétariat pour l'économie.

     

    Addendum 2

    Le Secrétariat pour l'économie publie un communiqué indiquant notamment que les dépenses des premiers mois de fonctionnement, y inclus ceux de l'installation, ont été inférieures au budget prévisionnel. (Il ajoute malicieusement, "pour mémoire", que "le cardinal Pell n'a pas de cappa magna" (sous-entendu: achetée chez Gammarelli aux frais du Vatican).

  • Samedi des quatre temps de carême

    L’Évangile de la Transfiguration nous paraît, au premier abord, ne pas convenir au temps du Carême. Pour ne pas tirer de conclusions erronées et ne pas introduire d’éléments étrangers dans la liturgie, recherchons les pensées des plus anciennes messes de Carême. Ce sont celles du premier dimanche de Carême, du mercredi et du samedi des Quatre-Temps. Ces trois jours nous donnent les grandes lignes de la pensée de l’Église primitive :

    • 1. Dimanche de Carême. — Le Christ jeûne pendant quarante jours, il est tenté, il triomphe du diable, il est servi par les anges.

    • Mercredi des Quatre-Temps. — Moïse et Élie jeûnent pendant quarante jours sur la sainte montagne, dans le désert ; le premier reçoit la Loi, le second parvient à la montagne de Dieu.

    • Samedi des Quatre-Temps. — Le Christ, Moïse et Élie, sur la montagne de la Transfiguration.

    Nous remarquons encore une liaison interne :

    • 1. Dimanche de Carême. — Le Christ dit : « Tu ne serviras que Dieu seul. »

    • Mercredi des Quatre-temps. — « Celui qui fait la volonté de mon Père est mon frère, ma sœur et ma mère. »

    • Samedi des Quatre-Temps. – « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis ma complaisance, écoutez-le. »

    Que nous enseigne ce rapprochement ? Examinons quatre points :

    a) Le Christ, Moïse et Élie jeûnent quarante jours.

    b) Ce jeûne est la préparation à la tentation, aux relations avec Dieu, à la marche dans le désert.

    c) Il y a une direction commune : servir Dieu.

    d) Le but est la Transfiguration.

    Nous avons donc, ici, une philosophie du jeûne. Le jeûne nous prépare efficacement aux difficultés de la vie chrétienne, qui est remplie de tentations, qui est une véritable marche dans le désert, mais aussi une vie d’intimité avec Dieu. Il nous prépare au service de Dieu et nous conduit au but suprême : la transfiguration glorieuse. C’est ce que nous dit la préface du Carême en termes d’une beauté classique : « Par le jeûne corporel, tu réprimes les vices ; tu élèves l’esprit, tu donnes la vertu et la récompense. »

    Dom Pius Parsch

  • Nigel Farage monte

    Un nouveau sondage sur la circonscription de Thanet Sud est l’événement de la conférence de printemps de l’Ukip, qui se tient aujourd’hui, précisément dans ce district du Kent.

    Cette circonscription est celle où se présente Nigel Farrage aux législatives de mai prochain. Un premier sondage ne lui était guère favorable. Celui qui vient d’être réalisé, à 68 jours du scrutin, le donne 11 points devant les candidats travailliste et conservateur. Il est vrai que Nigel Farage est très présent dans la circonscription, et l’on sait que quand il est là ça déménage…

    Sauf retournement de l’opinion, le président de l’Ukip a donc toutes les chances d’être élu. De toute façon le sondage est en lui-même un élément de poids pour l’ensemble de la campagne de l’Ukip.

    Il est à remarquer que les conservateurs, pour garder cette circonscription, ont désigné comme candidat un ancien militant de l’Ukip, toujours très eurosceptique. Et ce candidat se trouve derrière le travailliste…

  • Chypre et les Russes

    Le président chypriote Nicos Anastasiades était mercredi à Moscou, pour rencontrer Vladimir Poutine. Les deux dirigeants ont signé des accords de coopération militaire, notamment sur l’entrée des navires russes dans les ports de Chypre.

    En fait cela ne fait qu’officialiser ce qui se passe déjà. Mais c’est une pierre de plus dans le jardin anti-russe de l’UE. Et cela rappellera peut-être à quelques europhiles et eurocrates que les navires chypriotes, simplement de commerce, n’ont pas le droit d’entrer dans les ports turcs…

  • Le délire continue

    A partir du 1er mars, les chaînes de télévision et de radio auront obligation de compter séparément les hommes et les femmes qui interviennent à l’antenne, et de transmettre le décompte au CSA.

  • Le révérend père Valls

    Manuel Valls à propos des parlementaires qui sont allés rencontré Assad : « Je crois que c'est une faute morale. »

    Valls qui invoque la morale, on aura tout vu. Mais comme c’est à l’envers, on est dans l’ordre des choses.

  • Attentat antichrétien à Jérusalem

    Un attentat incendiaire, hier matin, a endommagé le Séminaire théologique du Patriarcat grec orthodoxe de Jérusalem, non loin de la Vieille Ville. L’incendie a dévasté une salle du séminaire et un certain nombre de locaux annexes. Les auteurs de l’attentat ont également tracé sur les murs des inscriptions en hébreu contenant des phrases blasphématoires contre le Christ.

    (Fides)

  • Amnésiques impénitents

    Qu’ils soient de droite ou de gauche, thuriféraires des « grands ancêtres » ou promoteurs du bonnet phrygien, tous ces politiciens qui condamnent, avec une si belle unanimité, les « barbares » qui détruisent les sculptures du musée de Mossoul (dont beaucoup sont manifestement des reproductions en plâtre*), oublient une fois de plus (ils avaient déjà fait le coup pour les Bouddhas de Bamyan), que les jihadistes qui, conformément à la doctrine islamique, détruisent tout ce qui n’est pas musulman, et de toute façon toute représentation humaine, n’ont jusqu’à présent pas détruit un millième de ce qui fut détruit pendant la Révolution française.

    Ce sont des centaines de statues, de hauts et bas-reliefs, des centaines de fresques, qui furent détruites par les héros de la révolution et de la république. Des centaines et des centaines de chef-d’œuvre de l’art chrétien roman, gothique, de la Renaissance, de l’art classique.

    En l’occurrence, en matière de barbarie, messieurs les politiciens, vos ancêtres et modèles sont de nombreux crans au-dessus des jihadistes. Et la France est hélas la plus mal placée pour faire la leçon.

    * Saddam Hussein ne lésinait pas sur les "reconstitutions" pour montrer la splendeur de la Mésopotamie antique, son chef-d'oeuvre étant celle de Babylone, digne des plus beaux péplums...

  • Plus de 350 assyriens enlevés et menacés de mort

    Selon les informations transmises à l’AED par l’archimandrite Emmanuel Youkhana, ce sont quelque 350 assyriens de la vallée du Khoubar qui ont été enlevés par l’Etat islamique. 373 selon un décompte de responsables assyriens, dit l’agence de presse AINA.

    Il pourrait y avoir 1.200 familles déplacées.

    Au moins 15 assyriens ont été tués, mais on ignore le sort d’un certain nombre de personnes. A Tel Hormizd, trois combattants assyriens ont été tués, dont une femme qui a été décapitée. AINA donne les noms de 9 combattants assyriens tués et donne des photos de leurs funérailles.

    L’agence cite des sources assyriennes selon lesquelles l’Etat islamique a envoyé des photos des assyriens capturés au gouvernement américain en lui faisant savoir que les otages seraient tués s’ils n’arrêtent pas les frappes aériennes.

    Ce qui pourrait être une réponse à l’interrogation de l’archevêque syro-catholique de Hassaké, Mgr Jacques Behnan Hindo : « Avant, nous entendions toutes les nuits les avions passer au-dessus de nos têtes vers 3 heures. Au cours de ces quatre derniers jours, les opérations aériennes ont été suspendues. Je m’en demande la raison. »